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20/03/2009

Suisse : persécutions à l'encontre du président de l'UDC (suite) :

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Voici un communiqué de l'UDC (premier parti de Suisse) , 29% des voix :

DÉCISION ARBITRAIRE

AU CONSEIL NATIONAL

(UDC) Le Conseil national a décidé aujourd'hui de ne pas lever l'immunité parlementaire de la conseillère nationale Meier-Schatz et de l'ancien conseiller national Glasson alors que le Ministère public demandait cette levée. Cette décision est d'autant plus choquante qu'au début de cette semaine ce même Conseil national a levé l'immunité parlementaire de Toni Brunner, président de l'UDC, sans qu'une demande n'ait été faite dans ce sens. Cette "jurisprudence parlementaire" est une injure à notre Etat de droit. En réalité la décision de la Grande Chambre est parfaitement arbitraire et inspirée par des motifs partisans. Pour protester contre ce règlement de compte politique, le groupe UDC a quitté la salle en bloc.

Dans l'affaire Meier-Schatz et Glasson, le procureur extraordinaire Thomas Hug avait demandé la levée de l'immunité parlementaire. Le Conseil national s'y est opposé aujourd'hui par 99 voix contre 88. Or, contrairement à la conseillère nationale Meier-Schatz et à l'ancien conseiller national Glasson et à bien d'autres membres du Parlement, Toni Brunner n'a pas publié des informations confidentielles.

Cette perception sélective de l'égalité des droits est une honte pour une institution législative comme le Conseil national. Une telle instrumentalisation politique de la loi sur le Parlement est intolérable; elle constitue une violation grossière de l'esprit de la loi et ne doit en aucun cas se répéter. Caspar Baader, chef du groupe parlementaire UDC, l'a condamnée en ces termes: "Il ne s'agissait pas de droit et de justice, mais de bas motifs de vengeance politique." Le Conseil national s'est érigé en procureur, ignorant superbement le principe élémentaire de la séparation des pouvoirs.

On reproche à Madame Meier Schatz et à Monsieur Glasson la violation du secret de fonction, la tentative de contrainte et la formation d'une association contraire à la loi. Malgré la gravité des délits reprochés et, par conséquent, la demande du procureur de lever l'immunité de ces deux personnes, le Conseil national a refusé de suivre cette demande. Il a ainsi prononcé des jugements purement politiques: immunité pour les "gentils", levée de l'immunité pour le "méchant" président de l'UDC. Cette attitude arbitraire a incité le groupe parlementaire UDC à quitter la salle du Conseil national en signe de protestation.

Berne, 20 mars 2009

Le Conseil national = le Parlement suisse.

19/03/2009

Immigrés clandestins: 101 députés de droite contre Berlusconi.

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Voici un communiqué de l'AFP :

ROME - Cent un députés de la majorité de droite ont envoyé une lettre à Silvio Berlusconi pour protester dans une démarche sans précédent en Italie contre le projet d'autoriser les médecins à dénoncer leurs patients lorsqu'ils les soupçonnent d'être des immigrés clandestins.

Les députés, membres du parti de M. Berlusconi, le Peuple de la liberté (Pdl), jugent "inacceptable" cette mesure actuellement en discussion au Parlement, dans la lettre dont l'AFP a obtenu copie jeudi.

Cette fronde est dirigée par Alessandra Mussolini, petite-fille du Duce et l'un des chefs de file de l'extrême droite qui est également chirurgien de profession.

Le Sénat, dans le cadre d'un projet de loi sur la sécurité, a adopté un amendement présenté par le parti anti-immigration de la Ligue du Nord, levant l'obligation du secret professionnel pour les médecins pour leur permettre de dénoncer un patient qui serait en situation irrégulière.

Or, selon les députés signataires, cette mesure obligerait en fait les médecins, ainsi que tous les fonctionnaires, à dénoncer les clandestins, sous peine de poursuites judiciaires.

Rappelant que le gouvernement a créé en mai dernier un délit d'immigration clandestine, les parlementaires expliquent que médecins et fonctionnaires refusant de signaler les clandestins se rendront coupables du délit de "non-dénonciation".

Le ministre de l'Intérieur Roberto Maroni, l'un des responsables de la Ligue, s'est dit "franchement surpris" par cette lettre, se défendant de vouloir obliger les médecins à dénoncer leurs patients.

Les députés soulignent en outre que la mesure affecterait "les femmes enceintes et les enfants" et conduirait à les "priver de soins médicaux" et à les écarter du "système éducatif".

Lundi, 200 médecins ont manifesté mardi à Rome pour dénoncer ce projet, qui a provoqué une levée de boucliers parmi les associations catholiques.

Depuis son retour au pouvoir en mai dernier, le gouvernement Silvio Berlusconi a fait de la lutte contre l'immigration clandestine l'une de ses priorités, faisant adopter une série de mesures très controversées.

(©AFP / 19 mars 2009 12h24)

Belgique : la Fnac boycotte le livre de Filip Dewinter.

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Il y a deux semaines, Filip Dewinter présentait son nouveau livre : Inch’Allah? L’islamisation de l’Europe (livre en néerlandais).

 

Certaines librairies de Flandre et de Bruxelles refusent de diffuser le livre, malgré la forte demande du public. La Fnac et les librairies du groupe De Standaard (plus d’une centaine de librairies) ne proposent pas le livre à la vente. Au sein de ces magasins, les clients n’ont qu’une possibilité pour obtenir le livre : le commander.

 

Les centrales d'achat de différents groupes de magasins refusent de prendre le livre.

 

Filip Dewinter a déclaré : « Le boycott du livre Inch’Allah? De islamisering van Europa signifie que l’index, la liste noire des livres interdits est réinstaurée. Les seules mesures plus extrémistes, en ce domaine, que le système puisse organiser, ce sont les autodafés. »

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La FNAC vue par le Vlaams Belang :

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"FNAC pas pour Dewinter"
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Standaard Boekhandel vu par le Vlaams Belang :
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"On y trouve plus que ce qu'on cherche"
" plus " est barré et remplacé par "moins"

18/03/2009

Pays-Bas : Geert Wilders : « je veux devenir Premier ministre ».

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Bien qu’il veuille relativiser les sondages favorables à son parti, Geert Wilders pense, qu’à terme, le P.V.V. deviendra la premier parti du pays.

Norvège : le Parti du progrès donné premier parti du pays.

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Dans un sondage d’opinion, le Parti du progrès est de retour en première position, avec 30,9%. Les partis du gouvernement, dont le Parti du travail, perdent tous des supporters.

 

« C’est très encourageant. Nous sommes de retour au niveau que nous avions atteint il y a six mois. Le gouvernement a montré de manière répétée son incapacité à surmonter les problèmes que la Norvège rencontre et les électeurs demandent un changement » a déclaré Siv Jensen, la présidente du Parti du progrès.

 

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Siv Jensen, la présidente du Parti du progrès.

Pro Köln et pro NRW rencontrent du succès auprès des jeunes.

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Pro Köln et pro NRW distribuent des tracts devant les écoles de Rhénanie du Nord - Westphalie depuis 3 semaines. Face au succès de l’opération, celle-ci est prolongée. Certains professeurs tentent d’empêcher la distribution. Malgré cela, le contact avec les étudiants est positif.

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Á l'instar des jeunes pro NRW ( Rhénanie du Nord - Westphalie ) du Bergisches Land, divers groupes de pro Jeunesse se sont formés au sein de différentes villes du Land de Rhénanie du Nord - Westphalie.

17/03/2009

Italie : Le congrès de dissolution de l'Alliance Nationale aura lieu dans cinq jours.

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Le Peuple de la Liberté est un parti qui regroupe différents anciens partis, parmi lesquels les partis de Silvio Berlusconi (Forza Italia), Gianfranco Fini (Alliance Nationale) et Alessandra Mussolini (Action sociale). La fusion totale entre ces différents partis est en cours.
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Deux tendances différentes s’expriment au sein du Peuple de la Liberté : celle de Berlusconi et celle de Fini. Pour Silvio Berlusconi, l’important est de gouverner en relation directe avec le peuple, en restreignant les prérogatives du Parlement.

 

Gianfranco Fini, le président de la Chambre, défend les prérogatives parlementaires face aux empiètements de Silvio Berlusconi. De plus, Gianfranco Fini n’adhère pas à certaines mesures qui émanent de la Ligue d’ Umberto Bossi et qui ciblent les immigrés.

 

Gianfranco Fini vise la succession de Berlusconi à la tête de l’État. Il se place en position en se démarquant d’autres dirigeants de son parti qui n’hésitent pas à évoquer certaines sympathies pour le régime de Benito Mussolini, d’avant 1938.

 

Silvio Berlusconi a 72 ans et Gianfranco Fini 57 ans.

Le congrès de dissolution de l'Alliance nationale aura lieu dans 5 jours.

Espagne : l'Alternative Espagnole publie le numéro 39 de son magazine digital.

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Alternative Espagnole publie le numéro 39 de son magazine digital d'information.

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Les persécutions à l'encontre du président de l'UDC se poursuivent.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

l'etat de droit foulé au pied

au conseil national

(UDC) Le Conseil national a maintenu aujourd'hui sa décision de lever l'immunité parlementaire du conseiller national Toni Brunner. Il s'agit là d'une condamnation anticipée aux motivations purement politiques dont le but est de discréditer le président de l'UDC et tout le parti. Dominé par le centre-gauche, le Conseil national foule une fois de plus au pied les principes élémentaires de l'Etat de droit.

Pierre Cornu, procureur fédéral extraordinaire, n'a pas demandé aux Chambres fédérales de lever l'immunité parlementaire du président de l'UDC et conseiller national Toni Brunner. Néanmoins, le plénum de la Grande Chambre a demandé cette levée déjà durant la dernière session d'automne. Le Conseil des Etats s'y est opposé en décembre 2008. Aujourd'hui, le Conseil national a maintenu sa position par 96 voix contre 75 et 14 abstentions.

Dans l'affaire Meier-Schatz et Glasson, le procureur compétent,  Thomas Hug, a requis la levée de l'immunité des deux élus, mais la Commission des affaires juridiques du Conseil national s'y est opposée. Le plénum tranchera cette semaine. Or, contrairement à la conseillère nationale Meier-Schatz, à l'ancien conseiller national Glasson et à d'autres membres du Parlement, Toni Brunner n'a pas publié des informations confidentielles.

La manière dont le centre-gauche politique manipule la loi sur le parlement devient franchement insupportable. Le Conseil national s'est fait procureur pour procéder à une condamnation anticipée de Toni Brunner. Le principe de la séparation des pouvoirs passe aux oubliettes. Obnubilés par leur besoin irrésistible de nuire au conseiller national Toni Brunner et à l'UDC, ces milieux politiques n'hésitent même pas à miner l'Etat de droit.

Berne, 17 mars 2009

NB: Le Conseil national = le Parlement. Conseiller national = député.

16/03/2009

Manifestation contre la grande mosquée à Cologne.

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Ce samedi avait lieu dans le quartier d’Ehrenfeld, à Cologne, la cinquième manifestation du samedi contre l’édification de la grande mosquée, l’islamisation et le trop plein d’étrangers. De nombreux habitants du quartier se sont joints à la manifestation.

Les négociations entre les nationalistes et les conservateurs ont débuté en Carinthie.

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En Carinthie, le BZÖ possède une majorité au sein du gouvernement (4 ministres sur 7) du Land, mais pas de majorité au Parlement. Le BZÖ doit donc trouver un partenaire : les sociaux-démocrates, les écologistes ou les conservateurs.

Les sociaux-démocrates ont écarté une alliance avec le BZÖ. Ils veulent rester dans l’opposition pour faire contrepoids au BZÖ.

Le BZÖ a entamé des négociations avec les conservateurs. Uwe Scheuch, le chef de file du BZÖ en Carinthie a déclaré que les négociations étaient fortement avancées avec les conservateurs de l’ÖVP.

15/03/2009

La capitale de la Carinthie tombe aux mains des nationalistes.

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Ce dimanche, avait lieu le deuxième tour des élections municipales à Klagenfurt, capitale de la Carinthie.

Le candidat du BZÖ, Christian Scheider, gagne le scrutin avec 64 % des voix face à la candidate du Parti social-démocrate (SPÖ) qui obtient 36% des voix.

C’est la première fois depuis 36 ans que Klagenfurt n'est pas dirigée par un maire conservateur de l’ÖVP.

Le nouveau maire nationaliste a 45 ans et a déclaré avoir beaucoup appris de son mentor Joerg Haider.

C’est la première fois, sous la Deuxième République, qu’un maire nationaliste est élu dans la capitale d’un des Länder d’Autriche.

Dans les 36 autres municipalités de Carinthie où avait lieu un second tour, huit maires nationalistes (BZÖ) sont également élus ou réélus, à : Albeck, Hüttenberg, Maria Wörth, Pörtschach, Straßburg, Sankt-Urban, Flattach et Kirchbach.

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Le nouveau maire de Klagenfurt et la veuve de Joerg Haider.
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Christian Scheider, le nouveau maire nationaliste de Klagenfurt, doit sa victoire à sa politique sociale et à son mentor Joerg Haider.

Un maire nationaliste à Klagenfurt ?

Ce dimanche,  le deuxième tour des élections municipales a lieu en Carinthie et dans le Land de Salzbourg. Le second tour est organisé dans les municipalités où aucun des candidats n’a obtenu 50% des voix lors du premier tour, qui a eu lieu le 1 mars 2009. Le deuxième tour se déroule dans 37 municipalités de Carinthie et dans 4 municipalités du Land de Salzbourg.

Á Klagenfurt, capitale de la Karinthie, le candidat du BZÖ Christian Scheider est opposé à la candidate du SPÖ (Parti social-démocrate) Maria-Luise Mathiaschitz. Lors du premier tour, le candidat du BZÖ a obtenu 40,66% des voix et la candidate du SPÖ 24,01%.

14/03/2009

Rassemblement européen des patriotes à Cologne, le 9 mai 2009.

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Participeront au congrès anti-islamisation du 9 mai à Cologne :
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Filip Dewinter, dirigeant du groupe parlementaire et député du Vlaams Belang au Parlement flamand (Belgique).

 

Robert Spieler, délégué général de la Nouvelle Droite Populaire et ancien député (France).

 

Harald Vilimsky, secrétaire général du FPÖ et député national (Autriche).

 

Andreas Mölzer, député européen du FPÖ et écrivain (Autriche).

 

Mario Borghezio, député européen, Ligue du Nord (Italie).

 

Carl Lang, député européen, Parti de la France (France).

 

Markus Beisicht, président de pro Köln (Allemagne).

 

Judith Wolter, chef de file du groupe pro Köln au conseil municipal de Cologne (Allemagne).

 

Henry Nitzsche, député fédéral et président de l’Union électorale Travail, Famille, Patrie (Allemagne).

13/03/2009

Le film anti-islam du mouvement pro Köln (Pro Cologne).

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Inspirée par le film Fitna de Geert Wilders, une équipe de tournage de Berlin a travaillé intensivement au cours des dernières semaines avec de nombreux membres et sympathisants du mouvement pro Köln.

 

Le sujet du film est la scandaleuse interdiction du congrès du 20 septembre 2008 à Cologne. C’est un document sur l’état désastreux de la démocratie et de la liberté d’expression, qui illustre la capitulation de l’État de droit devant la violence d'extrême-gauche. Le film est également une critique de l’islamisation de la société et un appel à la participation au congrès anti-islamisation du 9 mai 2009 à Cologne.

 

(http://synthesenationale.hautetfort.com/list/samedi-9-mai-tous-a-cologne/contre-l-edification-de-la-plus-grande-mosquee-d-europe.html )

 

La première du film aura lieu à Cologne au début avril. Le film sera diffusé sur Internet, par e-mails, DVD,… afin d’atteindre un large public.

 

Une série de projections sont déjà planifiées à travers l’Allemagne.

 

Le responsable du projet, le politologue et journaliste Markus Wiener (32 ans), déclare :

 

“Après le tournage du film, la production est lancée, en ce moment, à grande vitesse dans les studios de Berlin. Le résultat sera disponible, dans deux semaines, sous forme d’un DVD ainsi que dans une version Internet optimisée. »

Suisse : le conseil fédéral trahit les citoyens et les clients des banques

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

(UDC) L'UDC condamne vigoureusement l'abandon du principe de la double incrimination dont vient de décider le Conseil fédéral sans consulter le peuple et le Parlement. Une fois de plus, ce Conseil fédéral angoissé a cédé à un chantage en acceptant tout et n'importe quoi pour ne pas apparaître sur la liste noire. Le secret protégeant les clients des banques et la double incrimination protègent la sphère privée et la propriété privée des citoyens contre l'Etat. L'UDC combattra l'abandon de la double incrimination et cette atteinte du secret protégeant les clients des banques.

La semaine dernière encore, le Conseil fédéral a affirmé qu'il défendait le secret bancaire. Il a juste eu la force de résister une semaine. Par sa décision d'aujourd'hui, le Conseil fédéral a sacrifié un principe vieux de plusieurs siècles et qui a été ancré dans une loi en 1935 avec la loi fédérale sur les banques. Le secret protégeant les clients des banques a été introduit dans une loi à une époque où il s'agissait de protéger des citoyens européens contre la persécution et l'expropriation par des Etats dictatoriaux. Il s'avère une fois de plus que les véritables fossoyeurs du secret protégeant les clients des banques ne sont pas & agrave; l'étranger, mais en Suisse et au plus haut niveau. Les intérêts fiscaux de pays endettés jusqu'au cou et qui hurlent aujourd'hui - notamment la France, l'Allemagne et les Etats-Unis - sont bien connus: leur principal objectif est d'affaiblir un concurrent, donc la place financière suisse, tout en ménageant leurs propres places bancaires off-shore. Le G20 n'a aucune légitimité fondée sur le droit international de brandir la menace de listes noires. Mais le plus pénible dans cette affaire, c'est que le Conseil fédéral ait cédé à un chantage grossier et accepté de compromettre des milliers d'emplois dans le secteur financier.

L'UDC s'engage sans compromis pour la double incrimination et pour le secret protégeant les clients des banques. Elle a exigé l'ancrage de ces deux principes dans la Constitution fédérale. Le Conseil fédéral, lui, les a cédés sans rien obtenir en contrepartie. Cela signifie en clair qu'il abandonne l'Etat de droit suisse et qu'il trahit les citoyens et les clients des banques suisses. L'UDC, elle, s'engage pour la sphère privée et la propriété privée des citoyennes et des citoyens. Elle ne veut pas d'un citoyen totalement transparent et complètement contrôlé par l'Etat. La responsabilité individuelle et la confiance sont les deux principaux piliers de la démocratie suisse. En Suisse, où ; l'on fait une différence entre la soustraction fiscale et la fraude fiscale, l'honnêteté des contribuables est infiniment plus respectée que dans d'autres pays.

L'UDC invite donc une fois de plus le Conseil fédéral à se donner enfin une stratégie claire et à définir des mesures pour répondre fermement aux attaques fiscales et autres chantages de l'étranger. L'UDC rejette sans discuter l'abandon de la double incrimination. Elle combattra donc la modification des accords de double imposition.

Berne, 10 mars 2009

Italie : nouvelles des différents partis nationalistes.

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« Trêve Berlusconi-Fini » (Paola Di Caro, Corriere della Sera) : « Commencé sous les pires auspices, le déjeuner entre Gianfranco Fini et Silvio Berlusconi, auquel étaient présents Gianni Letta et Ignazio La Russa, ne s’est pas si mal passé selon certains. Ils se sont plus ou moins accordés sur deux points : la nécessité de parvenir à une réforme des règles parlementaires et l’engagement à résoudre le problème de la représentativité des coordinateurs régionaux au sein du PdL (14 à Forza Italia et 6 à Alleanza Nazionale). Fini a réaffirmé son opposition au vote par procuration au Parlement, Berlusconi a répliqué qu’il se situerait dans le cadre d’une réforme constitutionnelle où le nombre de députés serait diminué de moitié. »

 

(PdL = Peuple de la Liberté, parti nationaliste résultant de la fusion de différents partis, dont Forza Italia qui a viré vers le nationalisme et l’Alliance Nationale de Gianfranco Fini.)

 

 « Proposition de Franceschini : ‘une taxe de solidarité sur les revenus supérieurs à 120.000 euros’ » (Ugo Magri, La Stampa) : « Quand ils se lancent dans le social, les chrétiens dépassent toute la gauche, marxistes compris. Franceschini semble suivre les traces de son père spirituel, Giorgio La Pira, qui était taxé de ‘communiste blanc’. Le secrétaire du PD a proposé une contribution extraordinaire à charge des contribuables les plus aisés, soit ‘2 points de l’impôt sur le revenu de ceux qui déclarent plus de 120.000 euros de revenus’. L’Etat pourrait ainsi mettre en place des aides pour les plus défavorisés. Avec les européennes, la compétition existe aussi à gauche, et Ferrero (Refondation communiste) s’est prononcé contre cette idée. Au sein du PdL(parti de Berlusconi, Fini, Mussolini,…), peu de voix se sont élevées pour critiquer le projet, et Bossi est pour. »

 

(Dario Franceschini, bras droit de l'ancien chef du Parti Démocrate (gauche) Walter Veltroni, a été élu samedi 21 février 2009 à la tête de la principale formation de la gauche italienne. )

 

« La stratégie du PD est claire : récupérer d’abord des voix à gauche » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Il n’est pas étonnant que la Ligue du nord, authentique parti ‘populaire’, soutienne la proposition de Franceschini sur l’augmentation de l’impôt sur le revenu pour les plus riches, car Bossi a particulièrement profité de la crise de la gauche dans le nord et il n’entend pas renoncer à ces voix. Or, la stratégie du PD est justement de récupérer des voix au nord. L’idée de Franceschini s’apparente-t-elle à de la démagogie comme certains l’ont déclaré au PdL ? Difficile de le dire. Bossi, c’est certain, n’apprécie pas le super-pouvoir de Berlusconi et souhaite le limiter dans la mesure du possible. Ceci étant, l’ouverture de la Ligue à la gauche a des barrières très précises, on a pu le constater avec son ‘non’ immédiat à l’unification du vote pour les administratives et le référendum sur la réforme du mode de scrutin - une autre idée de Franceschini, mais, dans ce cas, la Ligue se défend, et est sourde à tout compromis. »

 

 « Un jeu d’annonces qui vise à profiter de la crise et des tensions PdL-Ligue du nord » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le centre gauche tend à exalter la proposition de Franceschini, comme s’il avait trouvé un antidote à la pauvreté. C’est la confirmation, non pas d’un virage à gauche de l’opposition, mais d’une dérive confusément démagogique : peut-être avec les meilleures intentions, le PD sort une annonce-choc désormais tous les jours. Le parti de Franceschini sait que la compétition est ouverte au centre-droit en vue des européennes de juin, et que Bossi a besoin d’un large consensus parlementaire pour son fédéralisme – pour cette raison, il ne dédaigne pas se démarquer du Palais Chigi. Mais au delà de tout, une impression plus générale prévaut : il semblerait que les craintes relatives à la crise économique poussent l’opposition, et certains membres de la majorité, à appuyer toute solution ‘populaire’, ne voulant pas apparaître insensibles à une aire de pauvreté, qui représente le 5ème du pays, et semble devoir croître. »

 

 Entretien avec Ignazio La Russa, ministre de la Défense, dans La Repubblica – « Cela ne relève pas de la démagogie mais la voie royale serait la réduction des dépenses » : « Franceschini est en difficulté et doit récupérer des voix. En réalité, les pauvres et les politiques contre la crise sont le dernier de ses soucis, son seul objectif, pratiquement déclaré, est de freiner l’hémorragie de voix à gauche. »

 

(Ignazio La Russa est membre de l’Alliance Nationale).

Court-métrage en ligne sur le site de Filip Dewinter.

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Ce 11 mars, Filip Dewinter, via www.filipdewinter.be  a lancé un court-métrage sur internet dans lequel les illégaux sont appelés à retourner dans leur pays d’origine.

 

Le petit film concerne une conversation entre  une personne en séjour illégal et son père au Cameroun. Au cours d’un entretien téléphonique, le jeune tente de convaincre son père qu’il habite dans un logement confortable , qu’il a un emploi et qu’il étudie  pendant que les images montrent qu’il dort dans l’entrée d’un building sous des boîtes en carton, qu’il fuit la police et vit de mendicité et de travail au noir.

 

Le clip vidéo va être diffusé via des milliers de courriers électroniques et via l’Internet.

 

Le mini-film a été diffusé autrefois en Afrique par les autorités suisses afin de conseiller aux jeunes africains d’éviter de se rendre illégalement en Europe.

 

Avec plus de 100.000 illégaux sur le sol flamand, le gouvernement flamand a, selon Filip Dewinter, l’obligation de mener une campagne d’information auprès des candidats à l’immigration illégale et peut prendre comme exemple l’action des autorités suisses.

12/03/2009

En Carinthie, le BZÖ cherche une alliance avec les écologistes.

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Au sein du gouvernement du Land de Carinthie, les différents partis du parlement du Land sont représentés (selon leurs poids respectifs) au sein du gouvernement du Land. Le BZÖ dispose de 4 des 7 postes et donc d’une majorité absolue au sein du gouvernement.

 

Au sein du parlement du Land, il en est tout autrement. En effet, le BZÖ dispose de 17 députés sur 36. Le BZÖ doit chercher une alliance. Le gouverneur du Land est élu par le parlement du Land.

 

Uwe Scheuch, le chef de file du BZÖ en Carinthie, a proposé aux verts d’étendre le droit de contrôle des écologistes en leur donnant plus de droits et de compétences au sein du Parlement de Carinthie, s'ils acceptent de voter pour le candidat du BZÖ au poste de gouverneur du Land.

 

Uwe Scheuch a déclaré avoir eu de très bons contacts lors de son entretien avec les verts.

 

Rolf Holub (verts) veut consulter plus largement les membres de son parti, mais il est peu probable que cela soit accepté. Il a dit que les personnes qui ont voté pour les verts ne doivent pas l’avoir fait en vue d’une coalition entre le BZÖ et les écologistes.

 

Rebondissements électoraux en Carinthie !

Lors des élections pour le Parlement du Land de Carinthie, les écologistes obtenaient 4,99% des voix. La barre des 5% n'étant pas franchie et le parti des verts n'ayant pas d'élus directs dans une des circonscriptions du Land, les verts se voyaient refuser l'entrée au Parlement du Land. C'était sans tenir compte du poids des votes par correspondance.

Ceux-ci étant dépouillés, les verts passent la barre des 5 %, en obtenant 5,15% et deux élus (lors des élections précédentes, ils avaient déja obtenu 2 élus). Le BZÖ n'obtient, dés lors, pas 18 des 36 sièges au Parlement du Land mais 17 des 36 sièges.

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Résultats définitifs.
Sources : APA.

Pays-Bas : Geert Wilders prépare les élections municipales de La Haye.

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Rappelons que Geert Wilders a déclaré, il y a quelques jours, qu’ « il ne doit pas y avoir de quartiers ou de rues peuplés de plus de 50% d’allochtones ».

Suite à cette déclaration, il a dit :

« Nous obtenons de nombreux e-mails et lettres de gens de La Haye (Den Haag) qui font face à des problèmes tels que la terreur de rue marocaine ou la clochardisation des rues où ils habitent. »

« J’ai habité dix ans à Utrecht. Á la fin de la période, habitaient dans mon bloc de plus de 70 habitations une seule autre famille autochtone. Il y a vraiment beaucoup de personnes aux Pays-Bas qui ne veulent pas que leur rue ou leur quartier devienne un petit Maroc ou un petite Turquie. »

11/03/2009

Norvège : le port du voile islamique autorisé au sein de la police et de la justice?

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En Norvège, le débat qui porte sur l’autorisation du port du voile islamique a été porté devant la Cour de Justice. Les discussions sont en cours sur le sujet. La Cour de Justice envisage d’autoriser les avocats musulmans, les juges et les membres du jury à porter le voile.

 

Le Parti du progrès s’oppose à cette proposition. Il met en avant l’importance de la neutralité au sein des forces de police et de la justice.

Strache veut que le FPÖ participe au pouvoir dans le Land de Salzbourg.

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Suite aux élections pour le parlement du Land de Salzbourg, trois coalitions sont possibles :
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-    SPÖ + ÖVP : c’est la reconduction de la coalition sortante entre sociaux-démocrates et conservateurs. Ces deux partis forment également une coalition au niveau national.
-     SPÖ + FPÖ : une coalition entre les sociaux-démocrates et les nationalistes.
-     ÖVP + FPÖ : une coalition réunissant conservateurs en nationalistes.
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Avant les élections, le chef du FPÖ du Land de Salzbourg, Karl Schnell, a déclaré, face aux doux yeux qui lui faisaient tant le SPÖ que l’ÖVP, qu’il rejetait tout projet de coalition. Il a  réitéré ses propos lors de la soirée qui a suivi les élections.

 

Depuis lors, il a évolué sur la question : il ne croit pas à une offre concrète de coalition de la part de l’ÖVP ou du SPÖ, mais reste ouvert à une coalition incluant le FPÖ.

 

Le président national du FPÖ, Hans-Christian Strache, a un autre avis sur la question. Il a déclaré que son parti est prêt à prendre ses responsabilités dans le Land de Salzbourg en collaboration avec aussi bien l’ÖVP que le SPÖ.

10/03/2009

Congrès du Vlaams Belang contre les abus de l'Union européenne.

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Ce dimanche, à Gand (Gent) en Flandre / Belgique, le Vlaams Belang tenait son congrès en vue des élections européennes. Le Vlaams Belang s’est profilé en tant que parti favorable à l’indépendance de la Flandre et parti euro-critique. Les médias en ont fait un congrès anti-européen, ce qui n’est pas le cas. Le Vlaams Belang n’est pas un parti anti-européen, mais un parti qui dénonce les abus de l’Union européenne, comme par exemple la volonté d'accepter que la Turquie franchisse les étapes qui mènent à son entrée dans l’Union européenne.

09/03/2009

Suisse : bilan 2008-2009 : l'UDC gagne 8 élections cantonales sur 9.

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Voici un communqiué de l'UDC (premier parti de Suisse, 29% des voix.) :

par Silvia bär, secrétaire générale ad intérim UDC Suisse

Après avoir progressé le 1er mars dans les élections cantonales valaisannes, l'UDC a fait une nouvelle avancée le week-end dernier dans les cantons d'Argovie et de Soleure. Dans le canton d'Argovie, la part électorale a augmenté de 1,6% pour atteindre 31,9%, si bien que les 45 sièges au Grand Conseil restent largement acquis. Grâce à une progression de 1,8% (19,4% au total) dans le canton de Soleure, l'UDC gagne un siège supplémentaire au parlement soleurois pour en occuper 18 désormais. Nonobstant les prévisions négatives des médias, l'UDC est sortie vainqueur de huit élections législatives cantonales sur neuf depuis le début de l'année 2008. A l'inverse, le PS a perdu des suffrages dans tous les neuf scrutins, le PRD dans huit et le PDC dans sept élections cantonales sur neuf.

Pour la première fois dans l'histoire du canton d'Argovie, l'UDC est le premier parti dans tous les districts. Elle constitue largement la première force bourgeoise au niveau cantonal avec 31,9% des suffrages. L'UDC argovienne occupe 45 sièges au parlement cantonal, soit deux fois plus que le PS, le PDC et le PRD. Lors des élections de 2005, l'UDC avait certes gagné 46 sièges, mais un élu a déserté durant cette législature déjà pour rejoindre les rangs du PDC. L'UDC a donc pu garder et même conforter sa position. Conséquence du nouveau système électoral (le "double Pukelsheim"), qui favorise nettement les petits partis, le parlement cantonal comprend désormais 10 partis contre 6 durant la législature précédente. Il s'est avéré que tant les Verts libéraux que le BDP font surtout perdre des voix aux partis du centre-gauche.

L'UDC a aussi avancé dans le canton de Soleure, soit de 1,8% pour atteindre 19,4% des suffrages. Ce résultat lui vaut d'occuper 18 sièges (plus 1) au Grand Conseil qui compte 100 députés. Pas de changement à signaler dans les élections au gouvernement cantonal où les cinq sortants (2 PRD, 2 PDC et 1 SP) ont été confirmés.

La politologue que je suis s'était entendu dire fréquemment durant ses études déjà (en 1995) que l'UDC avait franchi son apogée. Or, le contraire était et est toujours vrai. Depuis les élections fédérales de 2007, l'UDC n'a pas cessé d'engranger des victoires dans les élections cantonales. Elle a progressé dans huit élections sur neuf en partant souvent de parts électorales déjà importantes. Depuis l'automne 2007, l'UDC a gagné au total 20 sièges supplémentaires, et cela malgré la réduction numérique de plusieurs parlements cantonaux (de 180 à 120 à St-Gall, de 130 à 100 à Bâle-Ville, de 80 à 60 à Schaffhouse). Parallèlement, le PS a perdu 66 sièges, le PDC 43 et le PRD 34.

Les électeurs font manifestement confiance à la politique profilée et axée sur des thèmes bourgeois que mène l'UDC. L'UDC est le seul parti qui se bat sans hésitation pour la baisse des impôts, pour plus de sécurité et contre l'adhésion à l'UE. Son refus clair et net de l'extension de la libre circulation des personnes, sa défense du secret protégeant les clients des banques, sa stratégie progressiste concernant le risque économique que représentent les grandes banques et sa politique de l'instruction publique favorable aux familles et fondée sur la responsabilité individuelle valent à l'UDC d'être reconnue et appréciée dans les cantons.