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15/11/2023

Schleswig-Holstein : l'AfD est donnée à 12 % !

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Allemagne. Schleswig-Holstein. L'AfD est donnée à 12 %, soit + 5 points par rapport au sondage d'avril 2023 et + 7,6 points par rapport aux élections de mai 2022.

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CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

SSW : minorité de langue danoise

Autres

D'autres partis sont-ils compatibles avec le PVV de Geert Wilders ?

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Pays-Bas. Alors que le PVV de Geert Wilders se centrise et se dit prêt à faire des concessions, une coalition regroupant le PVV anti-islamisation, les libéraux de droite du VVD, le Nouveau Contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB pourrait voir le jour à l’issue des élections législatives du 22 novembre 2023.

La dirigeante du BBB Caroline van der Plas déclare : « Il y a des points sur lesquels le BBB et le PVV pensent la même chose, notamment dans les domaines de la santé et du social. »

La dirigeante du VVD Dilan Yesilgöz estime n’avoir rien en commun avec Geert Wilders, tout en n’excluant rien pour le futur.

La position de Pieter Omtzigt est plus problématique. Il ne dit pas catégoriquement non au PVV, mais le NSC veut uniquement gouverner avec des partis qui « laissent intact l’État de droit » et les positions du PVV à ce propos posent problème à Pieter Omtzigt.

La dirigeante du BBB Caroline Van der Plas veut tenter de convaincre le leader du NSC de faire affaire avec Geert Wilders.

"Nous désirons un arrêt de l'immigration pour au moins 10 ans."

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Pays-Bas.

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Frederik Jansen : "Nous désirons un arrêt de l'immigration pour au moins 10 ans."

(https://www.breizh-info.com/2023/10/17/225466/frederik-ja...)

"Salvini réduit de moitié la durée de la grève."

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Italie. Revue de presse. 

La décision du ministère des Transports de réduire la durée de la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL contre la loi de finances est en Une : « Grève, c'est le bras-de-fer : les syndicats désertent la réunion au ministère » (Corriere della Sera), « Salvini part à l'attaque et limite les heures de grève » (La Repubblica), « Salvini réduit de moitié la durée de la grève » (La Stampa) « La grève ne durera que quatre heures » (Il Messaggero). 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Si le bras de fer n’est que politique » : « Depuis toujours, la relation entre les politiques et les syndicats peut être très délicate. Pendant des années on avait opté pour la concertation, parfois de manière trop optimiste, pour associer les forces syndicales aux décisions économiques. Mais cette période est révolue depuis un moment et nous nous trouvons actuellement face à une crise dangereuse, qui ne profiterait à personne. Le ministre et vice-président du Conseil, Matteo Salvini, a profité de la grève générale annoncée par les syndicats CGIL et UIL (pas par la CISL) pour montrer qu’il est l’homme fort du gouvernement de centre-droit, et non l’usurpatrice au Palais Chigi [Giorgia Meloni]. Il a voulu montrer à son électorat que le ‘’capitano’’ n’a pas perdu de sa superbe et a contribué à politiser cette confrontation. Réquisitionner les chauffeurs dans le secteur des transports est une mesure extrême mais pas exceptionnelle, mais il l’a fait en attisant les tensions sociales, en entament un bras-de-fer avec Landini. Salvini parvient pour cette fois à faire passer au second plan son alliée-rivale et attirer sur lui les lumières médiatiques. Un duel projeté vers les élections régionales et surtout vers les européennes, comme il y en aura bien d’autres d’ici là. La Ligue tente donc d’exploiter l’anxiété et le mécontentement des Italiens face au risque de paralysie du pays, très répandue au sein de l’opinion publique. Pour le secrétaire de la CGIL aussi, l’annonce d’une grève générale est une façon de faire monter la pression dans le conflit social, d’unifier la base des travailleurs, d’affirmer une sorte d’hégémonie culturelle par rapport au bloc Parti démocrate – M5S – Gauche et Verts. Mais si par le passé ce genre de grève avait pour but de déstabiliser le gouvernement voire de le faire tomber, Landini sait pertinemment que ce serait aujourd’hui une grave erreur, qu’il n’entend pas commettre. Il n’a pas intérêt à alimenter la tension et entrer dans le jeu de Salvini, il n’y a pas de bras-de-fer à remporter, mais une grande masse de travailleurs à défendre au mieux. L’Autorité Garante, qui devrait être neutre, a déjà proposé des horaires raisonnables pour la grève des transports. Suivre ses indications serait une manière de revendiquer les motivations du syndicat sans causer une gêne outre-mesure aux citoyens. » 

ENTRETIEN, Libero, de Matteo Salvini, ministre des Transports « Je suis prêt à limiter les heures de grèves pour les transports, ceux qui ne les respecteront pas seront sanctionnés » : « Je demanderai l’interdiction d’arrêter le secteur des transports, sauf de 9 à 13 heures, et à l’exception de celui des avions sur lequel les syndicats avaient déjà fait marche arrière. En tant que ministre des transports, je dois veiller au déplacement de 20 millions d’Italiens, cela relève de ma responsabilité. Le droit de faire grève est sacrosaint, tout comme celui de pouvoir se rendre au travail. L’autorité de garantie compétente a confirmé ce que j’avais proposé : je ne leur ai pas demandé de suspendre la grève mais de réduire les créneaux horaires. Il s’agissait d’un compromis de bon sens qui ne portait préjudice à personne. Je ne permettrai pas que l’Italie soit l’otage d’une minorité politisée. C’est une grève irréelle car il s’agit de la première organisée contre l’augmentation des salaires les plus bas. Ils font grève contre une loi de finances qui ne sera pas parfaite mais qui, comme l’a confirmé la Banque d’Italie, assurera une augmentation des salaires pour un grand nombre de familles. Nous avons augmenté le salaire à 14 millions de travailleurs. Concernant les retraites, des pas en avant ont été faits, comme l’a reconnu le ministre Giorgetti (Ligue). La réforme quota 41 sera adoptée d’ici la fin de la mandature. C’est en fait une grève signée CGIL-Parti démocrate. Peut-être que le secrétaire de la CGIL veut se porter candidat aux élections européennes, on verra. Pendant sa campagne électorale, la Ligue donnera la priorité à l’emploi et à la sécurité : la tutelle des entreprises italiennes et une Europe qui fasse davantage par rapport à ce qui n’a pas été fait ces 4 dernières années : être consciente que le problème de Lampedusa existe. L’Italie ne peut rester seule à gérer les flux migratoires qui provoquent des problèmes, y compris le risque potentiel d’arrivée de terroristes. […] » 

COMMENTAIRE, La Stampa, A. De Angelis « Le cadeau de Salvini à Landini » : « Poussé par l’exigence de trouver une place médiatique dans un paysage accaparé par Meloni, Salvini a fini par faire un gros cadeau à Landini. Sa posture antisyndicale, avec la complicité de l’autorité de garantie, et les attaques aux accents populistes à l’encontre du syndicat CGIL en comparant une grève à une promenade ont déplacé la tension sur un front purement politique. Le sujet est désormais le ‘’comment’’ et pas le ‘’pourquoi’’ de cette grève. En effet, le choix du secrétaire de la CGIL Landini d’organiser une grève dès le mois de juillet alors que la loi de finances n’existait pas, était purement politique. A vrai dire, contrairement à ce que lui reproche Salvini, le syndicalisme italien glisse sur un terrain politique car il a cessé de faire son travail. Contrairement à ses collègues français, allemands ou britanniques, il est devenu une ‘’institution’’ qui veut se mesurer exclusivement dans son rapport avec le gouvernement. Même s’il s’agit d’un dialogue entre sourds. » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de G. Trovati, « Une Loi de finances austère pour les ministères mais expansive pour les bas revenus » : « Les auditions à la Chambre et au Sénat du ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti se sont achevées hier. Répondant aux critiques dénonçant à la fois une rigidité excessive et un laxisme creusant le déficit, il a présenté une Loi de Finances à deux faces : ‘’oui, c’est une Loi de Finances austère puisque nous avons demandé 9,6 milliards sur trois ans aux ministères, mais elle est aussi expansive puisque les deux tiers sont destinés aux revenus moyens et bas’’. Après avoir renoncé à fermer la porte à tout amendement possible, il se montre ouvert à revenir sur la réduction des ressources allouées aux municipalités et aux retraites des médecins en précisant que ‘’si on ajoute des ressources d’un côté, il faudra en retirer d’un autre’’. Le ministre de l’Economie souligne donc la double nature de ce budget, qui tente de tenir compte d’une conjoncture difficile, des taux d’intérêt qui gonflent le coût de la dette, du rétablissement des règles européennes. Le déficit ne sera donc creusé que pour des mesures jugées ‘’indispensables’’ pour les familles en difficulté face à l’inflation malgré une amorce de recul. Le ministre de l’Economie revient également sur les tensions avec les syndicats, ‘’tout à fait légitimes de manifester’’, mais selon lui il est inacceptable de dire que le gouvernement ne protège pas les travailleurs employés’’ puisque c’est à eux que s’adresse ‘’la seule partie expansive’’ du budget, avec la confirmation de ‘’11 milliards d’euros d’allègement des cotisations, 4,6 milliards de réduction de l’IRPEF, 5 milliards pour le renouvellement des contrats des fonctionnaires et 1,6 milliards pour les fringe benefit’’. Cette série de mesures représenteraient donc les ‘’deux tiers du budget de l’Etat’’ 2024. Un coup de pouce qui ne s’adresse en revanche pas aux entreprises : ‘’nous avons moins fait pour elles’’ admet Giorgetti rappelant que les ‘’mesures significatives du RepowerEU sont actuellement au cœur des négociations à Bruxelles’’. Il défend une Loi de Finances se ‘’concentrant inévitablement sur les difficultés présentes’’ et composant avec les ‘’contraintes internes et externes’’. Les demandes de Forza Italia pour une prolongation du bonus écologique n’ont pas beaucoup d’espoir d’aboutir, un bonus qui a encore coûté en octobre 4,2 milliards d’euros aux comptes publics. Autre mesure très coûteuse de ‘’l’âge d’or’’ comme l’appelle Giorgetti : la garantie de l’Etat sur les prêts bancaires qui pèse sur les caisses publiques à hauteur de plusieurs milliards. Sur le plan européen, Giorgetti se dit convaincu que l’Italie est en conformité avec les recommandations de l’UE, avec notamment le maintien du taux de croissance des dépenses primaires sous le seuil des 1,3% et le solde structurel qui s’améliore de 1,1%. Il assure que le ‘’gouvernement est pleinement engagé pour assurer l’ajustement nécessaire à moyen terme’’ à condition que les négociations sur le Pacte de Stabilité n’aboutissent pas à de nouvelles ‘’contraintes empêchant de faire face aux chocs extérieurs comme ceux que nous traversons actuellement’’. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Di Feo : « La réforme de Crosetto (Frères d'Italia) pour l'armée italienne : "Créons une réserve prête à se mobiliser" » : « Le monde a changé et les forces armées italiennes doivent se renouveler profondément. Le ministre Guido Crosetto a déclaré aux parlementaires : " Nous devons recommencer à nous préparer au pire scénario possible ". Par beaucoup plus d’investissements pour la défense, car les 2 % du PIB fixés par l'OTAN ne sont aujourd'hui "qu'un point de départ, qui sera d’ailleurs difficile à atteindre à l’avenir ". Avec plus de soldats, en envisageant d'augmenter le nombre de ceux qui sont en service et de créer une réserve de vétérans prêts à être mobilisés sur le modèle israélien ou suisse. Et surtout en changeant la gestion du personnel, car les carrières bureaucratiques récompensent l'ancienneté alors que le métier des armes est fait pour les jeunes. En ce qui concerne l'état de préparation des forces armées, Crosetto a affirmé avoir ‘’trouvé l'armée de l'air en bon état, la marine dans une situation assez bonne, mais l'armée de terre avec de graves manques accumulés au cours des dernières années.‘’ Le ministre a en outre souligné que dans les plans de dépenses, les catégories qui souffrent le plus sont les plus importantes : l'entraînement des militaires et la maintenance, qui seront de plus réduits en 2024 par la révision des dépenses. En ce qui concerne les chars, un programme de plusieurs milliards d’euros a été lancé ‘en toute hâte’, avec la modernisation des Ariete et l'achat de Léopard 2. "Avant l'Ukraine, nous étions concentrés sur des missions de maintien de la paix avec des contingents limités ; nous envisageons maintenant autre chose.“ Le changement de paradigme imposé par l’agression russe a surpris tout le monde : le côté militaire, industriel et technologique. Il suffit de penser à la difficulté des usines européennes à répondre aux demandes de Kiev. Actuellement, la réduction du personnel a été suspendue et une augmentation de 10.000 hommes et femmes a été décrétée. Le ministre craint que cela ne soit pas suffisant. Mais le problème est toujours le même : la disponibilité des fonds. Crosetto a réaffirmé que "le 2 % pour les dépenses militaires ne peut pas devenir un élément de discussion politique : c'est un engagement pris avec l'OTAN par tous les gouvernements précédents. Le raisonnement que l'Italie peut tenir en Europe consiste à dire : il s'agit d'un objectif international partagé et, par conséquent, les investissements ne peuvent pas être en conflit avec d'autres besoins tels que la santé, l'éducation ou le bien-être. C'est pourquoi je pense que nous pouvons demander qu’il ne soit pas inclus dans le pacte de stabilité". Les nouveaux scénarios exigent également la prise en compte d'une "réserve activable dans une guerre comme celle de l'Ukraine". Crosetto a cité le modèle d'Israël, qui a mobilisé 350 000 soldats en quelques jours, et celui de la Suisse neutre, qui peut mobiliser deux fois plus de soldats italiens. »

ARTICLE, Sole 24 Ore « Pacte européen et ratification du MES, Meloni rencontre ses alliés pour une négociation jusqu’au bout avec Bruxelles » : « La réunion convoquée hier par Giorgia Meloni avec ses deux adjoints, A Tajani (Forza Italia) et M. Salvini, et les ministres G. Giorgetti (Economie - Ligue) et R.Fitto (Affaires européennes – Frères d’Italie) a été utile pour faire le point sur les étapes difficiles qui l'attendent d'ici la fin de l'année sur certains dossiers décisifs. A commencer notamment par le nouveau pacte de stabilité. Lors du dernier Conseil Ecofin, le ministre de l'Economie a laissé entendre que l'Italie était prête à maintenir le Pacte en vigueur avant la pandémie, plutôt que d'accepter des règles pénalisantes. Un durcissement destiné à augmenter (du moins dans les intentions du ministre) les marges de négociation avec ses homologues européens. C'est la même approche plusieurs fois répétée par Meloni sur la non-ratification de la réforme du MES par l'Italie (seul pays à ne pas l'avoir approuvée) qui bloque son entrée en vigueur. Ce point a également été évoqué hier lors de la réunion au Palais Chigi. La semaine prochaine, en effet, le sujet du MES devrait être à l'ordre du jour de la Chambre des députés. Mais avec l’ensemble des décrets en attente et risquant d'expirer, le report du débat demandé par l'opposition est déjà acquis. Entretemps, Meloni (et Giorgetti) continueront à négocier les nouvelles règles. Il s'agira d'une négociation tous azimuts qui affectera aussi directement le MES. Meloni a également répété lors du dernier sommet à Bruxelles que le feu vert pour le MES ne pouvait pas arriver sans connaître le contexte, c'est-à-dire le futur pacte de stabilité. En d'autres termes, l'ensemble du « paquet » doit être discuté. Une nouvelle étape importante pourrait être franchie la semaine prochaine à l'occasion de la réunion en tête-à-tête qui se tiendra à Berlin entre Giorgia Meloni et le chancelier allemand Olaf Scholz : il est inévitable que l'attention se porte sur le nouveau Pacte de Stabilité sur lequel les positions restent pour l'instant éloignées. Toujours au cours de cette réunion au Palais Chigi, la question des concessions balnéaires a également été abordée. Aujourd'hui, on attend l'avis motivé de Bruxelles qui indiquera le délai contraignant dans lequel l'Italie sera appelée à répondre. Le chef de la délégation de Frères d’Italie au Parlement européen Carlo Fidanza a expliqué que la discussion avec la Commission européenne était ouverte. La thèse du gouvernement est qu'avec 67 % du littoral libre, il n'y a pas de pénurie de ressources et qu'il est donc possible d'éviter d'appliquer la loi Bolkestein et de remettre les concessions existantes à de nouveaux appels d’offre. Par ailleurs, le gouvernement cherche à obtenir une nouvelle extension, ce qui serait ‘’une première victoire, mais une victoire importante" comme l'a déclaré le ministre des politiques maritimes, Nello Musumeci (Frères d’Italie). »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

14/11/2023

Viktor Orbán a pris part à Bruxelles à un rassemblement de l’Internationale démocrate-chrétienne.

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Hongrie et Monde. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a pris part à Bruxelles à un rassemblement de l’Internationale démocrate-chrétienne, dont il est un des vice-présidents.

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(https://idc-cdi.com/)

Finlande : des mesures sont en préparation afin de renforcer la sécurité aux frontières du pays.

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Finlande. Le ministre de l'Intérieur Mari Rantanen des (vrais) Finlandais a déclaré que des mesures sont en préparation afin de renforcer la sécurité aux frontières du pays, face à l'arrivée de migrants.

Vox désire voir les partis séparatistes interdits.

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Espagne. VOX a déposé une proposition de loi qui sera débattue à la Chambre des députés pour interdire tous les partis politiques qui, dans leur statut, programme ou déclaration, ont pour objectif déclaré de « briser l'unité de l'Espagne et l'ordre constitutionnel qui en découle », ou de poursuivre la séparation d'une partie du territoire national, ou lorsque son activité tend aux finalités susmentionnées.

Le groupe des élus du parti post-communiste Die Linke à la Chambre des députés se dissoudra le 6 décembre 2023.

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Allemagne. Le groupe des élus du parti post-communiste Die Linke à la Chambre des députés se dissoudra le 6 décembre 2023, suite au départ de députés qui suivent la chef de file du futur parti de gauche anti-immigration Sahra Wagenknecht. Il pourra probablement continuer en tant que simple groupe, avec moins de temps de parole, moins de droits parlementaires et, surtout, beaucoup moins d’argent. Les 108 employés seront licenciés.

Sahra Wagenknecht félicite l’AfD pour avoir placé la crise migratoire au centre de l’attention politique.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht, du parti de gauche anti-immigration BSW, met en garde contre une interdiction de l'AfD : « Combattre la concurrence politique avec des propositions d’interdiction anticonstitutionnelles est incompatible avec les aspirations démocratiques. »

Elle désire prendre des électeurs à l’AfD : « « Je serai heureuse si les électeurs de l'AfD nous choisissent à l'avenir, car ils trouvent notre offre plus sérieuse et plus convaincante. »

Elle félicite l’AfD pour avoir placé la crise migratoire au centre de l’attention politique.

Basse-Saxe : les patriotes de l'AfD donnés à 18 %. 

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Allemagne. Basse-Saxe. Les patriotes de l'AfD donnés à 18 %. 

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/niedersachsen....)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

"La droite et le garant [sont] contre la grève."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat suscité par la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL contre la loi de finances, à la suite de l'avis rendu par l'autorité de régulation, est en Une : « L’autorité compétente s’oppose au caractère général de la grève » (Corriere della Sera), « Grève, le droit refusé » (La Repubblica), « Grève, l’autorité dit non » (Il Messaggero) « Le syndicat CGIL est hors-la-loi » (Giornale), « La droite et le garant [sont] contre la grève » (Domani). 

Les JT couvrent essentiellement la situation sur le terrain dans la bande de Gaza, le débat suscité par la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL contre la loi de finances, et le rapport de la Banque d’Italie sur la loi de finances. 

Sur X, le hashtag # ScioperoGenerale (Greve générale) domine suite à une polémique entre le ministre des transports M. Salvini et les syndicats sur le droit de grève.  

SONDAGES, La Repubblica, d’A. Noto, “Retraites, bonus écologique, pont sur le détroit de Messine, le gouvernement désapprouvé par les Italiens » : « La première vraie Loi de Finances du gouvernement Meloni suscite la déception par rapport aux promesses faites lors de la campagne électorale. La réforme des retraites cristallise tout particulièrement la déception. Le financement du pont sur le détroit de Messine entre la Sicile et la Péninsule n’est quant à lui pas perçu comme une dépense des plus urgentes, surtout face à la baisse des pensions de retraite, de la suppression du bonus écologique et de la hausse d’autres impôts. 56% des Italiens se disent dans l’ensemble ‘’déçus’’ de cette Loi de Finances et même au sein de l’électorat de centre-droit, une part non négligeable d’insatisfaits émerge : 21% des électeurs de Fratelli d’Italia, 34% des électeurs de la Ligue et 42% des électeurs de Forza Italia. Une sonnette d’alarme dont le gouvernement doit tenir compte même si pour l’instant les sondages ne mettent pas en avant une importante inflexion des intentions de vote pour les partis de la majorité. En effet l’opposition ne parvient pas à apparaitre crédible aux yeux des ‘’déçus’’ du centre-droit et des indécis, ou alors l’opinion publique justifie et donne plus de temps à Giorgia Meloni et son gouvernement, acceptant le message que l’action de l’exécutif doit être jugée sur 5 ans. Les Italiens désapprouvent en premier lieu la suppression des aides de l’état pour la rénovation énergétique (62%), la hausse de la flat tax à 15% seulement pour les professionnels indépendants et jusqu’à 85 000€ de revenus annuels (56%), le financement de la construction du pont sur le détroit de Messine (55%), la suppression des subventions pour les travaux de rénovation (53%) et la réforme des retraites (51%). A l’inverse, les Italiens approuvent l’exemption d’impôts en-dessous de 8500€ de revenus annuels (61%), la réduction de 23% de l’impôt sur les revenus inférieur à 28 000€ par an (60%), le mois supplémentaire de congé parental à 60% des revenus lors des six premières années de l’enfant (58%), les réductions fiscales à la charge de l’Etat pour les mères de deux enfants qui travaillent (53%), la prolongation de la réduction des charges salariales (45%) qui concernent 14 millions de travailleurs. Parmi les mesures les plus rejetées, on retrouve certaines mesures-phares du gouvernement comme la hausse de la flat tax, le Pont sur le détroit et la réforme des retraites, très loin des promesses faites il y a plus d’un an. La note globale attribuée par les Italiens à cette Loi de Finances est dans l’ensemble assez médiocre : 5/10. » 

COULISSES, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Les alliés emboitent le pas à la Ligue et sur le dossier migratoire Giorgia Meloni fera face à Elly Schlein au Parlement » : « Matteo Salvini s’était lancé dans une véritable bataille personnelle contre ‘’les caprices de Maurizio Landini’’ à qui il a reproché de jouer avec la vie des Italiens pour ‘’organiser l’énième week-end de trois jours’’ [en référence aux grèves organisées le lundi ou le vendredi]. Après avoir laissé le chef de la Ligue vociférer seul durant deux jours, sans appui de la Présidence du Conseil ou d’autres alliés de gouvernement qui prenaient plutôt leurs distances, la majorité a pris le train en route suite à l’avis émis par la Commission de garantie sur les grèves. La Présidente du Conseil a demandé à ses proches de profiter du bras-de-fer avec les syndicats pour revendiquer la réduction des charges salariales et les ‘’résultats record’’ en matière d’immigration. Et peut-être, par la même occasion, reléguer au second plan le problème de la baisse des retraites pour les fonctionnaires. Suite à ce message de la Présidente du Conseil, le chef de groupe de Fratelli d’Italia, Tommaso Foti, a été le premier à se faire entendre, reprochant à Landini de ‘’bloquer la nation’’. Forza Italia a ensuite désigné le leader du premier syndicat italien comme le véritable ‘’secrétaire du Parti démocrate’’, soit l’opposition dont la leader de droite a besoin. Les dirigeants de Fratelli d’Italia savent combien la lutte contre les grèves est populaire. Salvini s’est indigné des critiques sur la Loi de Finances, rappelant que les ressources étaient limitées et que c’était ‘’déjà bien que le gouvernement les ait concentrées sur l’emploi, la famille et la santé’’. Meloni veut accélérer et approuver la Loi de Finances le plus tôt possible, elle répondra aux questions du Sénat le 23 novembre et de la Chambre le 13 décembre, où elle devra notamment répondre à la secrétaire du PD Elly Schlein. Giorgia Meloni se délecte déjà en vue de ce duel, convaincue d’avoir à nouveau les Italiens de son côté. C’est cette même confiance qui la pousse à soumettre au Parlement l’accord passé avec l’Albanie pour l’accueil de migrants secourus en mer par des navires italiens. Antonio Tajani présentera le 21 novembre les détails de l’accord et les résolutions devront ensuite être votées, selon le choix du gouvernement. En effet, Meloni a les chiffres de son côté et a tout intérêt à faire parler de cette entente qui, malgré la vague de polémique qu’elle a suscité à gauche, ne déplait pas à un leader socialiste du calibre d’Olaf Scholz. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Maurizio Landini, secrétaire général du syndicat CGIL, « Le mécontentement augmente, ils s’en prennent aux droits des travailleurs pour détourner l’attention » : « Nous, les syndicats UIL et CGIL, confirmons la grève générale à partir du 17 novembre, et ce malgré l’avis de la Commission de garantie de limiter la grève des transports à 4 heures par jour, remettant ainsi en cause le droit des travailleurs à faire grève. Nous sommes respectueux de la loi mais nous maintenons notre position quant à la grève générale et voyons une dynamique politique derrière l’avis qui a été émis. En un an, ce gouvernement a détérioré la situation du pays et s’en prend au droit de grève pour tenter détourner l’attention du mécontentement croissant. Le gouvernement ne réalise aucune de ses promesses, de la réforme des retraites à la lutte contre la fraude fiscale, pendant que les salaires reculent et que les jeunes partent travailler à l’étranger. D’après l’Institut italien des statistiques, plus de 60% des familles ont du mal à boucler les fins de mois. Je pense donc que cette grève sera très suivie, y compris par ceux qui ont voté pour cette majorité. Nous protestons contre une Loi de Finances électoraliste, qui risque de mener l’Italie droit dans le mur, faite d’interventions non structurelles et de bonus alors que nous avons besoin d’investissements pour la santé, l’école, la politique industrielle en allant chercher l’argent de la fraude fiscale, des rentes et des profits. La réforme institutionnelle aussi est électoraliste, nous devons unir et non diviser, nous ne devons pas oublier le Parlement ni réduire le rôle du Président de la République à celui d’un simple notaire. Si Salvini tentait de nous empêcher de faire grève, nous ne nous laisserons pas faire. » 

PREMIER PLAN, Repubblica, F. Santelli : « ‘’La protection sociale est à risque ‘’ : La Cour des comptes critique la loi de finances » : « Lors des auditions au Parlement, ce sont toutes les limites de la loi de finances du gouvernement Meloni qui apparaissent. L'alarme de Bankitalia sur la dette qui ne baisse pas, considérée "un élément de vulnérabilité"; celle de la Cour des comptes sur le maintien de niveaux adéquats de protection sociale, avec "le danger est de ne pas pouvoir maintenir la qualité des services"; les critiques de la Confindustria sur "l'absence substantielle" de politiques de croissance. Il ne s’agit pas d’un rejet ; le choix d'affecter la plus grande partie des ressources - 15,8 milliards d'euros - au soutien des bas revenus, afin de prolonger la réduction de la charge fiscale encore pour une année n'est pas contesté. Mais tous soulignent la fragilité de la stratégie conçue par le gouvernement, qui apparaît exposée à des risques internes et externes, et son horizon court qui impliquera des choix structurels ‘encore plus difficiles’ l'année prochaine, lorsque la voie sera encore plus étroite. Tant Bankitalia que l'Istat ont évalué le bénéfice pour les familles des mesures fiscales contenues dans la loi de finances : pour la Banque centrale, il s'agit d'une moyenne de 600 euros par ménage et par an, pour l'Istat, qui utilise des bases de statistiques et des hypothèses différentes, il s'agirait de 1.100 euros. De l'oxygène pour les familles, suite à la longue vague du tsunami de l'inflation. Mais il s’agit aussi d’une hypothèque sur le prochain projet de loi de finances, car, dans un an, il faudra trouver 16 milliards de plus pour confirmer la mesure. Les techniciens s’inquiètent aussi pour la dynamique de la dette, qui ne diminue que de façon marginale. La Cour des comptes a souligné hier le ‘’ risque de ne pas pouvoir garantir la qualité des prestations sociales, ce qui risque d'annuler l'effet des avantages monétaires pour les groupes les plus faibles ‘’, ce qui est déjà le cas dans le domaine des soins de santé, qui sont de moins en moins accessibles. Les magistrats comptables notent également l'absence de mesures en faveur de la croissance, qui est aussi la grande objection des industriels à cette loi de finances. Bref, si le gouvernement Meloni a réussi à atteindre ses objectifs les plus urgents sans faire dérailler les comptes, son exercice d'équilibriste se confirme un éphémère, "exposé aux intempéries" (Cour des Comptes), à la croissance faible et plein d'incertitudes. Les mêmes que vivent les Italiens : 41,8 % d'entre eux - selon une enquête d'Euromedia Research - considèrent que leur situation sociale et économique est pire qu'il y a un an, et seulement 6 % qu'elle est meilleure. » 

ENTRETIEN, La Stampa, Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre pour les relations avec le Parlement, « J’invite Meloni et Schlein à changer l’Italie ensemble » : « Ce serait bien si Meloni et Schlein pouvaient changer l’Italie ensemble. D’une part nous avons une femme courageuse et déterminée, d’autre part… la chose n’est pas encore claire. J’espère que Schlein ne vas pas éviter la discussion. La possibilité que la réforme de l’élection directe du Président du Conseil puisse passer par le rendez-vous référendaire ne nous fait pas peur. Il n’y aurait rien de mal. Les Italiens doivent pouvoir décider et nous sommes persuadés qu’ils sont d’accord avec notre proposition. Nous avons écrit une réforme qui est le fruit d’une médiation. Nous avons accueilli les requêtes des autres partis, à savoir ne pas toucher les prérogatives du chef de l’Etat et ne pas étouffer le Parlement. C’est donc une réforme différente par rapport à celle que nous avions à l’esprit. Nous avons présenté un texte raisonnable. Le Parlement pourra y apporter des modifications. Certes, ce serait bien de pouvoir lier la durée de la mandature à la survie de l’exécutif. Quant à la prime de majorité, nous sommes d’accord sur le fait qu’elle ne doit pas être disproportionnée. Le seuil afin de l’obtenir pourrait être entre 30 et 40%. Concernant la discussion parlementaire de la loi de Finances, il n’est pas possible de la dénaturer : le monde nous regarde, les agences de notation et les investisseurs, nous devons donner des certitudes. La loi de finances demeurera donc telle quelle, il y aura juste de petites retouches. Concernant le mémorandum italo-albanais sur les migrants, c’est un instrument pratique : le but est de freiner les départs et lutter contre les passeurs. Le Parlement sera impliqué mais sans passer par une ratification, puisqu’il s’insère dans le cadre d’un traité préalable. Le ministre Tajani en réfèrera avec une communication aux Chambres. Par ailleurs, Meloni participera à une séance de questions parlementaires au Sénat et à la Chambre […] » 

ARTICLE, Foglio, S. Canettieri et G. Pompili « Meloni renonce à la Chine afin d’éviter d’ouvrir un autre front » : « Il faut donc sortir du mémorandum commercial avec la Chine à petits pas, sans secousses, sans incidents diplomatiques et avec la conscience qu’annuler sine die une visite en Chine est plus un signal de prudence que d’hostilité. Voici comment Meloni veut sortir du casse-tête du mémorandum chinois, le lourd fardeau laissé par l’ancien gouvernement M5S-Ligue. Avec la guerre en Ukraine, les Balkans en ébullition et le Proche Orient en flamme, Meloni n’a aucune envie d’ouvrir un nouveau front avec la Chine. Surtout à la veille de la présidence italienne du G7. On sait donc que l’accord Rome-Pékin, qui arrive à échéance le 23 décembre, ne sera pas reconduit. La Farnesina et le Palais Chigi sont en train d'évaluer avec le gouvernement la meilleure des modalités pour le faire. Par prudence, le voyage en Chine de Meloni a été reporté sine die. Par ailleurs, c’est pendant la visite en Chine du ministre Tajani que ‘’notre sortie du mémorandum a été concordée et communiquée’’ fait-on savoir. Le débat au parlement est, lui aussi, reporté quand tout sera terminé, soit après la date du 23 décembre. Le soutien de Washington au gouvernement italien passe aussi par le positionnement de Meloni à l’égard de Pékin. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec le philosophe néerlandais du droit Paul Cliteur.

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Pays-Bas. Entretien avec le philosophe néerlandais du droit Paul Cliteur :

https://www.breizh-info.com/2023/11/14/226686/paul-cliteu...

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Paul Cliteur

13/11/2023

Chega est donné à 17 %.

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Portugal. Chega est donné à 17 % au sein d'un sondage Aximage pour les législatives de mars 2024.

Le co-président du parti nationaliste Confédération Krzysztof Bosak est élu vice-président de la Chambre des députés.

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Pologne. Le co-président du parti nationaliste Confédération Krzysztof Bosak est élu vice-président de la Chambre des députés. Chaque groupe a un vice-président.

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Krzysztof Bosak

(https://www.breizh-info.com/2023/09/19/224683/pologne-krz...)

Les citoyens hongrois se verront demander s'ils soutiennent l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'Union européenne.

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Hongrie. Les citoyens se verront demander s'ils soutiennent l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'Union européenne lors de la prochaine consultation nationale.

"C'est précisément pour sécuriser son avenir que le Premier ministre a imaginé l’élection directe du Premier ministre."

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Italie. Revue de presse.

Les critiques de la Ligue sur la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL contre la loi de finances sont en Une : « Grève, la Ligue par à l’attaque [des syndicats] » (Corriere della Sera), « Le gouvernement a peur de la grève » (La Repubblica), « Landini veut paralyser l’Italie mais Salvini le bloque » (Giornale). Par ailleurs, les unes mettent en avant les efforts diplomatiques américains pour une trêve entre Israël et le Hamas et la négociation autour des otages qui semble stagner : « Otages, les conditions du Hamas : « Israël doit quitter les hôpitaux » » (La Stampa), « Gaza, inquiétudes autour du sort des otages » (Il Messaggero), « La guerre se fait dans les hôpitaux ; Biden et Xi cherchent une convergence » (Domani). 

Les JT couvrent essentiellement la mort d’un nourrisson au Royaume-Uni atteint d’une maladie incurable pour lequel le gouvernement italien avait demandé le maintien en soins intensifs ou le transfert en Italie, la situation des hôpitaux de Gaza et les négociations en cours sur la libération des otages israéliens, et enfin le débat politique soulevé par la Ligue sur la grève générale organisée par syndicats CGIL et UIL. 

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, “Le [régime politique attribuant davantage de prérogatives au chef du gouvernement] plaît moins mais un Italien sur deux est favorable à une élection au suffrage direct [du Président du Conseil] » : « Le climat politique en Italie apparait stable désormais depuis plusieurs mois, tant concernant les tendances électorales que la confiance vis-à-vis du gouvernement et des dirigeants. Des variations légères mais significatives émergent toutefois : la confiance accordée au gouvernement Meloni frôle la majorité absolue (50%), soit 3 points de plus qu’en septembre mais cet indice de confiance n’avait pas été aussi bas depuis le deuxième gouvernement Giuseppe Conte. Les estimations de vote en faveur des différents partis varient très peu et les partis restent très personnifiés autour de la figure du leader. Rien de surprenant donc à ce qu’une large majorité d’Italiens soit favorable à l’élection au suffrage direct du Président du Conseil, comme le prévoit le projet de réforme constitutionnelle approuvé par le gouvernement, qui devra également être approuvé par deux tiers du Parlement, sans quoi il fera l’objet d’une consultation directe des citoyens italiens à travers un référendum. 53% des interrogés se déclarent ‘’d’accord ou tout à fait d’accord’’. A noter toutefois qu’en septembre ils étaient 57% à être favorables. Attention donc à cette majorité incertaine, car ce ne serait pas la première fois qu’une réforme approuvée par le Parlement serait ‘’bloquée’’ par les citoyens qui pourraient en faire un vote de confiance (ou plutôt de censure). Giorgia Meloni a déjà déclaré que, même en cas d’issue négative à ce référendum, elle ne démissionnerait pas. Le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d’Italia, reste en tête des sondages malgré un recul constant bien que limité, passant de 30,5% à 28,4% de février à novembre 2023. Il est suivi par le Parti démocrate qui dépasse en novembre 2023 la barre des 20% (contre 17,5% en février). Le Mouvement 5 Etoiles se situe à 16,7% qui recule de 0,5 point par rapport à septembre. La Ligue connait un déclin lent et constant, passant de 8,5% en février à 7,7% en novembre, alors que Forza Italia retrouve une certaine croissance, passant de 6,6% à 7,2% entre septembre et novembre après qu’Antonio Tajani a pris la tête du parti suite à la mort de Berlusconi. Autour du seuil des 3% on retrouve les Verts et la Gauche italienne (3,5%), Azione de Calenda (3,2%) et Italia Viva de Matteo Renzi (3%) avec une inversion des rapports de force puisque puisqu’Azione recule alors qu’Italia Viva monte dans des proportions semblables. Le leader le plus apprécié reste Mario Draghi qui bénéficie de 59% de sympathie, suivi de Giorgia Meloni (50%) et d’Antonio Tajani (43%, en hausse de 3 points depuis septembre). Emma Bonino, du parti +Europa, est quatrième du classement avec une côte de popularité qui passe de 37 à 43% depuis septembre. » 

COULISSES, Repubblica, T. Ciriaco : « Manifestations et « large coalition » : Meloni craint l’union des luttes. Des réformes pour essayer de la bloquer » : « Alors qu’elle pensait que cela arriverait encore plus tôt, cela s'est produit par un frais samedi après-midi sur la Piazza del Popolo à Rome. Depuis des mois, le Palais Chigi attendait une « union des luttes » à gauche, après la défaite électorale. Une alliance entre le PD, le M5 et la gauche, ‘bénie’ par le syndicat CGIL. Pressentant ce processus et voyant des signaux alarmants, Giorgia Meloni a décidé de s'exposer. D'accélérer sur l’élection directe du Premier ministre et la loi électorale. Son objectif politique prioritaire est d’empêcher la naissance d'une authentique alliance large, d'une alternative politique qui pourrait être réellement une alternative à son exécutif. Et, aussi, pour bloquer un accord qui impliquerait aussi l’adhésion du troisième pôle. Meloni - et son conseiller Giovanbattista Fazzolari - estiment que la meilleure façon d'y parvenir est d'utiliser les réformes. Il s'agit de saboter - ou du moins de rendre très compliqué - un pacte des oppositions. Quelque chose bouge dans le pays, constate-t-on au Palais Chigi. Les oppositions commencent à agir de manière plus coordonnée. Il y a quelques jours, la majorité a été sauvée au Sénat par deux voix seulement. La marge de la droite n'est pas aussi large et il faut s'attendre à d'autres 'embuscades' dans l'hémicycle. Et puis on entrevoit des sursauts dans la lutte syndicale : les médecins indignés, mais surtout les transports en grève le 17 novembre. La CGIL mène la résistance à la politique du gouvernement autour de la loi de finances, le PD et le M5S soutiennent l'effort. La ligne dure de Matteo Salvini alimente le niveau du conflit. C'est précisément pour sécuriser son avenir que la Première ministre a imaginé l’élection directe du premier ministre, car identifier un candidat commun pour une éventuelle coalition qui irait de la gauche au troisième pôle, est, selon les dirigeants de FDI, bien plus complexe que de garantir le leadership de Meloni à droite. La loi électorale est l'autre pilier de l'opération de boycott de l’« alliance large ».  La proposition actuellement à l’étude est de mettre en place un mécanisme qui évite le double tour. Le cas échéant, Meloni autorisera un double seuil : avec 40 % du consensus, celui qui arrive en tête obtiendrait 55 % des sièges. Si personne n'atteint 40 %, une prime sera tout de même déclenchée : avec 33 %, entre 40 et 45 % des députés seront attribués. D'une part, cela oblige le Troisième pôle à choisir, en acceptant une alliance difficile. D'autre part, Calenda et Renzi - ou quiconque se positionnerait au centre - pourraient exploiter un consensus limité pour se rendre indispensable et permettre la naissance d'un gouvernement après le vote, sans être contraints de s'allier avec le PD et le Mouvement 5 étoiles. C'est le sabotage de l’alliance large, qui a commencé il y a quelques semaines, mais qui est devenu plus urgent après la manifestation de Piazza del Popolo. » 

COMMENTAIRE, La Stampa, F. Schianchi « Les raisons pour lesquelles, même après le succès de la manifestation de samedi, le chemin pour avoir une grande coalition à gauche est encore long » : « Au lendemain de la manifestation à Rome, la dirigeante du Parti démocrate peut se détendre. La place était pleine et il n’y a eu aucun incident polémique pouvant ternir l’initiative. Par ailleurs, la réponse via les réseaux sociaux de Giorgia Meloni, commençant par un « Chère Elly » – comme si la Présidente du Conseil guettait de près son adversaire – ressemble encore plus à une légitimation, à la reconnaissance du fait que le vrai match politique en Italie se joue entre les deux femmes. Le PD avait besoin d’adresser un signal, de faire comprendre qu’il existe bel et bien et que son peuple est là. Surtout, le PD avait besoin de montrer qu’il est encore le vecteur d’une future alternance. Le tout, maintenant, est de comprendre comment procéder : comment concrétiser les mots de la dirigeante ‘’c’est de cette manifestation que commence une nouvelle phase’’, comment trouver ‘’les convergences avec les autres oppositions’’ et comment réaliser cette large coalition. Ou plutôt cette « juste coalition » dans l’interprétation de Giuseppe Conte. Le chemin est encore long. En effet, les partis centristes ont pris visiblement toute autre voie. Deuxièmement, le dirigeant 5 Etoiles, qui était l’invité spécial de samedi, garde une approche très prudente : le dialogue avec le PD est en cours mais ‘’le M5S ne sera la béquille de quelqu’un’’. Dans la perspective des élections européennes de juin, chacun fera sa campagne en solitaire et tentera de marquer les différences avec les autres pour se distinguer. Il y a compétition souterraine et inévitable entre les dirigeants du PD et du M5S pour diriger la coalition. Sans aller directement aux élections de juin, il ne faut pas oublier les élections régionales qui se tiendront au printemps en Sardaigne, aux Abruzzes, en Basilicate et au Piémont. Le système électoral étant majoritaire et avec un seul tour, les coalitions seront fondamentales. Un accord a en effet déjà été trouvé pour la Sardaigne et les Abruzzes. Comme l’a dit Schlein samedi, il faudra tenter d’impliquer le premier parti italien : celui des abstentionnistes. Pour ce faire, il faudra s’adresser au monde associatif. Le défilé piazza del popolo de ces derniers n’a pas été un hasard. Toutefois, trouver une convergence stable entre les deux principaux partis d’opposition ne sera pas un chemin aisé. »

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Giorgia Meloni

ARTICLE, Stampa, D. Ceccarelli, « 180 000 personnes défilent à Paris contre l’antisémitisme. Borne et Le Pen présentes dans le cortège, mais pas Macron. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/11/2023

Le MCG Mauro Poggia est élu sénateur.

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Suisse. Lors du deuxième tour pour l’élection au Sénat au sein du canton de Genève, le MCG Mauro Poggia est élu. Céline Amaudruz, de l’UDC, n’est, par contre, pas élue.

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Mauro Poggia

Le Vlaams Belang a tenu un congrès sur l’immigration.

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Belgique. Le Vlaams Belang a tenu un congrès sur l’immigration. Le parti estime que seules les personnes qui résident légalement en Belgique depuis au moins huit ans, qui ont travaillé et cotisé à temps plein pendant au moins trois ans et qui parlent correctement le néerlandais peuvent avoir accès à la sécurité sociale. Selon le Vlaams Belang, il n’y a pas non plus de place pour la migration de main-d’œuvre. Le parti estime que « la robotisation entraînera des réductions significatives des effectifs dans les années à venir » et qu'il faut d'abord mettre à l’emploi les personnes qui ne travaillent pas.

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"Flandre flamande"

Dahme-Spreewald : Steffen Kotré de l'AfD perd lors du second tour de l'élection de l'administrateur d'arrondissement.

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Allemagne. Brandebourg. Dahme-Spreewald. Lors du second tour de l'élection de l'administrateur d'arrondissement, le candidat de l'AfD Steffen Kotré perd, avec 35,2 %, face au candidat sans parti Sven Herzberger, qui obtient 64,8 %.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/08/dah...)

Article d’Álvaro Peñas sur la situation et les manifestations en Espagne.

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Espagne. Article d’Álvaro Peñas sur la situation et les manifestations en Espagne :

https://www.breizh-info.com/2023/11/12/226688/en-espagne-...

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Pays-Bas : sondage pour les élections législatives du 22 novembre 2023.

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Pays-Bas. Sondage Maurice De Hond en nombre de sièges pour les élections législatives du 22 novembre 2023. (Total : 150 députés)

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(sondage du 11 novembre / sondage précédent / sondage précédent le précédent / législatives de 2021 / différence avec le sondage précédent / différences entre le sondage et les législatives de 2021)

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

VVD : libéraux de droite

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

PVV : patriotes anti-islamisation

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

D66 : libéraux de gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

CDA : démocrates-chrétiens

PvdD : parti pour les animaux

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

50plus : parti des plus de 50 ans

11/11/2023

Hans-Georg Maaßen de la CDU exige l'expulsion de la CDU de l'ancienne chancelière immigrationniste Angela Merkel.

Allemagne. En tant que dirigeant de l’Union des valeurs conservatrice au sein de la CDU, l'ancien président de l'Office fédéral pour la protection de la Constitution Hans-Georg Maaßen estime que la CDU est responsable de l'immigration de masse et des problèmes et actes de violence qui en résultent. Il exige que l’ancienne chancelière CDU Angela Merkel soit exclue du parti : « Merkel a personnellement empêché que la police fédérale reçoive l'ordre de refouler des migrants aux frontières allemandes. Elle est donc responsable des nombreux meurtres et actes de violence commis depuis lors par ces immigrés étrangers. »

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Hans-Georg Maaßen et Angela Merkel, autrefois

Marche de l'Indépendance à Varsovie.

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Pologne.

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Le co-président de la Confédération, Krzysztof Bosak, parle.

Vox récolte des signatures contre l'amnistie.

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Espagne.  VOX lance une campagne de récolte de signatures, contre l'amnistie, sur les réseaux sociaux et dans la rue.

(https://www.paremoslaamnistia.es/)

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"Non à l'amnistie en mon nom."

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/08/vox...)

10/11/2023

La Worldwide Freedom Initiative a réuni à Paris différents intervenants.

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France et Monde. La Worldwide Freedom Initiative a réuni à Paris ce vendredi 10 novembre 2023 différents intervenants tels que Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot, Rob Boos, Virginie Joron, Éric Zemmour, Nigel Farage, Balázs Orbán, Laurence Trochu, Jan Skopeček, Jean-Frédéric Poisson, Charles Gave, André Bercoff, ...

(https://wfi2023.org/intervenants/)

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