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08/11/2023

László Toroczkai estime que le gouvernement de Viktor Orbán ne défend pas la paix et les intérêts hongrois, mais la guerre et Israël.

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Hongrie. Le président de Mi Hazánk László Toroczkai estime que le gouvernement de Viktor Orbán ne défend pas la paix et les intérêts hongrois, mais la guerre et Israël.

Mateusz Morawiecki est chargé de former le gouvernement.

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Pologne. Le président Andrzej Duda (Indépendant, autrefois PiS) a chargé le Premier ministre sortant Mateusz Morawiecki (PiS) de former un nouveau gouvernement.

L’AfD de Saxe-Anhalt est déclarée "extrémiste de droite avérée".

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Allemagne. Saxe-Anhalt. L’AfD de Saxe-Anhalt est déclarée « extrémiste de droite avérée » par l’Office de Saxe-Anhalt de protection de la Constitution.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/24/l-a...)

Vox soutient les manifestations contre la future loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

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Espagne. Vox soutient les manifestations contre la future loi d’amnistie pour les personnes impliquées dans la tentative de sécession de la Catalogne en 2017.

07/11/2023

Le Fidesz/KDNP est donné à 43 %, Mi Hazánk à 10 % et le Jobbik à 3 %.

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Hongrie. Le Fidesz/KDNP est donné à 43 %, Mi Hazánk à 10 % et le Jobbik à 3 % au sein d’un sondage Republikon.

Un député au Parlement du Brandebourg passe à l'AfD.

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Allemagne. Brandebourg. Le député au Parlement du Brandebourg Philip Zeschmann quitte les Électeurs libres et rejoint l’AfD.

89 % des électeurs du PVV désirent que ce parti prennent part au futur gouvernement.

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Pays-Bas. La modération, en matière migratoire, de la ligne politique du PVV par son dirigeant Geert Wilders en vue de rendre cette formation politique compatible avec des partis de centre droit semble porter ses fruits. En effet, le sondage EenVandaag, auquel ont pris part 25 000 personnes, montre que la possibilité de future coalition entre les libéraux de droite du VVD, le Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt, le parti des agriculteurs BBB et le parti patriotique anti-islamisation PVV est la plus souhaitée par les électeurs. Le sondage montre également que 89 % des électeurs du PVV désirent que ce parti prennent part au futur gouvernement.

Entretien de Il Messaggero avec Giorgia Meloni à propos de centres italiens en Albanie pour les migrants.

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Italie. Entretien de Il Messaggero avec Giorgia Meloni : 

« Il s'agit d'un accord qui renforce le partenariat stratégique entre l'Italie et l'Albanie et qui poursuit essentiellement trois objectifs : lutter contre la traite des êtres humains, prévenir les flux migratoires irréguliers et accueillir en Europe uniquement les personnes qui ont véritablement droit à une protection internationale. L'Albanie donnera à l'Italie la possibilité d'utiliser certaines zones du territoire albanais, à savoir le port de Shengjin et la zone de Gjader, dans lesquelles l'Italie pourra construire, à ses frais et sous sa propre juridiction, deux installations où elle gérera l'entrée, l'accueil temporaire, le traitement des demandes d'asile et le rapatriement éventuel des immigrés. L'accord s'applique aux migrants secourus en mer, à l'exception des mineurs, des femmes enceintes et des personnes vulnérables. Dans le port de Shengjin, l'Italie se chargera des procédures de débarquement et d'identification et y installera un premier centre d'accueil où sera effectuée une première activité de filtrage ; dans la zone plus intérieure de Gjader, en revanche, une deuxième structure (modèle Cpr) sera construite pour les procédures ultérieures. L'Albanie coopérera avec ses forces de police pour assurer la sécurité et la surveillance extérieure des installations. Les installations pourront accueillir jusqu'à trois mille migrants en même temps pour effectuer les procédures de contrôle, que ce gouvernement a réduites à 28 jours. Par conséquent, au cours d'une année, plus de 36 000 migrants peuvent être transférés en Albanie. 

La juridiction au sein de ces centres sera entièrement italienne. Le personnel italien, nos forces de police et nos unités d'asile opéreront dans les centres. Exactement comme dans les centres situés sur notre territoire national. Il n'y aura aucune différence. En outre, je rappelle que l'Albanie est membre du Conseil de l'Europe et candidate à l'adhésion à l'Union européenne, au sein de laquelle le respect des droits de l'Homme est pleinement garanti. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Le tournant : nos immigrés iront en Albanie." et "L’État reprend en main un avoir stratégique."

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Italie. Revue de presse. 

L’accord signé entre Rome et Tirana pour le transfert en Albanie de migrants sauvés en mer fait les gros titres : « Le secours albanais » (La Repubblica), « Les doutes de l’UE à l'égard de l’accord entre Meloni et Rama sur des camps de migrants en Albanie » (La Stampa), « Migrants, des centres de rétention [seront ouverts] en Albanie » (Il Messaggero), « Le tournant : nos immigrés iront en Albanie » (Il Giornale). 

Sur X, le hashtag #Albania, concernant le mémorandum d’accord entre Rome et Tirana sur les migrants, fait tendance. 

ARTICLE, Corriere della Sera, R. Frignani « Voici tous les problèmes à résoudre, allant du service de surveillance aux permis de séjour » : « Après la signature du protocole d’entente, il faudra définir au niveau juridique les points-clé d’un pacte signé avec un pays extracommunautaire, puisque l’Albanie ne fait pas partie de l’UE. Il y a toute une série de problèmes techniques (allant des règles d’engagement des forces de l’ordre des deux Etats pour le service de surveillance interne et externe des structures, à la compétence pour les rapatriements ou des transferts) que le ministère de l’Intérieur devra résoudre. Il faudra dire aussi si les migrants pourront ou pas sortir de ces centres d’accueil (ou de détention, le cas échéant, en attente de pouvoir donner une réponse aux demandes d’asile). Les termes de l’accord ont été vus directement par le Palais Chigi. Il revient désormais à l’Intérieur de gérer la faisabilité d’un pacte qui présente toutefois des problèmes. Un acte formel d’extraterritorialité de ces centres par l’Italie n’est pas exclu. Enfin, les migrants arrêtés, seront-ils conduits devant un juge italien ou albanais ? Et puis il y a aussi l’aspect des patrouilles conjointes. » 

EXTRAITS, Corriere della Sera, de l’entretien de Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), Secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil : « C’est un succès historique. Nous avons agi seuls mais l’UE n’a pas formulé d’objections » : « C’est un succès historique, pour la première fois, un pays tiers de l’UE aidera un pays membre dans la gestion de l’immigration illégale. Les migrants sauvés n’arriveront pas en Italie, ils seront conduits directement dans les structures en Albanie. Ils seront gardés pendant 28 jours, pour les procédures de vérification et pour évaluer qui aura le droit à l’accueil. Les autres seront directement rapatriés. Il y a eu une discussion avec l’UE et il n’y a pas eu d’objections de la part de la Commission Européenne’’. » 

EXTRAITS, Stampa, de l’entretien de Graziano Delrio, président du Comité pour la mise en œuvre des accords de Schengen, les flux et l’immigration : « Ce n’est pas un accord mais une défaite, il suffira de saisir la justice pour tout bloquer » : « C’est une opération inefficace, de propagande et coûteuse. Surtout, sur le plan juridique, l’Italie pourrait se faire condamner par la Cour européenne de justice pour refoulement immédiat de migrants comme ce fut le cas en 2012. Car une fois que ces migrants sont sauvés par des navires italiens, ils sont juridiquement en territoire italien : les conduire dans un autre pays serait alors un refoulement. Par ailleurs il suffira que quelqu’un saisisse la justice et qu’un tribunal italien se prononce pour tout bloquer.’’ » 

ANALYSE, Repubblica, G. Pons « L’Etat reprend en main un avoir stratégique et KKR est le vrai gagnant » : « 26 ans après sa privatisation, l’Etat remet les mains sur le réseau télécom. Avec la finalisation de l’achat, le ministère de l’Economie dirigé par G. Giorgetti (Ligue) formera le noyau dur à hauteur de 20% de participation, en compagnie du fonds européen KRR dans l’achat du réseau TIM avec un coût d’environ 20 milliards d’euros. Ces 20% permettront une présence italienne et publique afin d’assurer le caractère stratégique d’un avoir que le monde politique considère depuis toujours comme fondamental. Toutefois, puisque l’Etat italien n’avait pas suffisamment d’argent pour racheter tout le réseau, il a choisi un grand fonds américain pour assurer son maintien dans la structure. C’est toutefois une alliance qui n’est pas gratuite et qui assurera à KKR un retour de capital garanti. En revanche, cela permettra au Ministère de l’Economie de rester à la tête de TIM quand le fonds décidera de sortir du groupe italien. Maintenant il faut voir si cette opération est compatible avec le marché. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

06/11/2023

Krzysztof Bosak a déclaré que le Premier ministre Droit et justice (PiS) Mateusz Morawiecki a mal gouverné et doit partir.

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Pologne. Le co-président de la Confédération Krzysztof Bosak a déclaré que le Premier ministre Droit et justice (PiS) Mateusz Morawiecki a mal gouverné et doit partir.

L’UDF et la Ligue des Tessinois seront à nouveau dans le groupe parlementaire UDC.

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Suisse. L’UDF et la Ligue des Tessinois seront à nouveau dans le groupe parlementaire UDC. L'UDC serait heureuse que les élus du MCG rejoignent ce groupe.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/10/23/l-u...)

Des centres italiens de gestion de migrants illégaux seront établis en Albanie.

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Italie et Albanie. Un accord est conclu : l'Italie pourra construire à ses propres frais, sur le territoire albanais, deux structures où pourront être installés des centres de gestion de migrants illégaux accueillant 3.000 individus.

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Le Premier ministre albanais Edi Rama et le Premier ministre italien Giorgia Meloni

Le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, Balázs Orbán, présentera son ouvrage à Paris en présence d'André Bercoff, de Charles Gave et de Chantal Delsol.

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Hongrie et France. Le directeur politique du Premier ministre hongrois Viktor Orbán, Balázs Orbán, présentera son ouvrage à Paris en présence d'André Bercoff, de Charles Gave et de Chantal Delsol.

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"Débat politique autour de la réforme institutionnelle pour l’élection au suffrage universel direct du Président du Conseil."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat politique autour de la réforme institutionnelle pour l’élection au suffrage universel direct du Président du Conseil. 

COMMENTAIRE, Repubblica, E. Franceschini, « Abbas le pragmatique confiné à Ramallah, Washington s’appuie sur l’héritier d’Arafat. » 

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco « Les pouvoirs (réels) du Président du Conseil » : « Si tu ne t’appelles pas Charles De Gaulle, si tu ne cherches pas un suicide politique et si tu veux vraiment modifier la forme de ton gouvernement, tu dois d’abord obtenir l’aval d’une partie importante de l’opposition. La réforme ne peut voir le jour que par le biais d’un « pacte constitutionnel » entre la majorité et une partie importante des parlementaires à l’opposition. Par conséquent, si Meloni avait vraiment voulu miser sur la réforme de notre forme de gouvernement, elle aurait dû laisser tomber l’élection au suffrage universel direct et proposer une solution différente, une sorte de système allemand : la confiance au chef du gouvernement votée par une seule Chambre et préserver son pouvoir de faire démissionner les ministres. Surtout, elle aurait dû lui donner un pouvoir de dissuasion, l’arme décisive pour assurer la stabilité de l’exécutif : obtenir, si besoin est, la dissolution des Chambres. Et prévoir aussi une réforme du système de scrutin majoritaire, avec par exemple un second tour. Si Meloni avait proposé cela, elle aurait obtenu un succès politique immédiat, en divisant l’opposition. Car une partie de cette dernière s’y oppose a priori et fait barrage. Alors pourquoi Meloni a-t-elle choisi le chemin le plus difficile, celui qui ouvre plus la voie à l’échec qu’au succès ? Peut-être car elle n’avait pas d’alternatives. Le texte présenté ressemble plus à un ballon d’essai qu’à une proposition réfléchie. Par ailleurs, dans cette réforme, c’est en réalité un président du Conseil plus faible qui apparait : il sera davantage à la merci des chantages de telle ou telle fraction de la majorité, sans pouvoir le contrôler, étant privé du pouvoir de dissoudre les Chambres. Ces derniers temps, et pas seulement en Italie, les référendums se traduisent en des défaites cuisantes pour les exécutifs. Ceux qui soutiennent Meloni auraient plutôt intérêt à espérer que la réforme s’enlise au Parlement. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Réforme, la chasse aux voix est ouverte. Casellati assure que l’exécutif est prêt à accepter des modifications du texte » : « La ministre des réformes Casellati a assuré hier que sur la réforme institutionnelle ‘’le texte peut subir des modifications’’. C’est donc une ouverture prudente, qui nous dit que la majorité est à la recherche de voix et qu’elle mise sur le soutien d’autres partis. Les regards sont donc rivés plutôt vers le centre, mais aussi vers les anciens 5 Etoiles passés au groupe mixte.  La ministre explique que ‘’le Parlement demeure le lieu principal du débat politique et de la discussion démocratique’’. Le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), fait lui aussi des concessions, tout en posant des conditions ‘’s’il y a un partage large sur le texte, nous nous en réjouirons, mais pas au prix de de supprimer les axes principaux de la réforme’’. Si la majorité se dit prête à des modifications de la réforme, c’est pour obtenir ces 2/3 des voix de chaque Chambre indispensables à son adoption, et éviter de soumettre la réforme au référendum. Le Président du Sénat Ignazio La Russa (Frères d'Italie) a assuré pour sa part qu’il ‘s’assurera qu’on puisse bien proposer des amendements au texte’’. Toutefois, au sein de la majorité, plusieurs invoquent un retour à la réalité : le compromis atteint jusque-là sur la réforme a été trouvé avec beaucoup de difficulté. Trop pour pouvoir rouvrir à nouveau la discussion sur d’autres aspects du projet de loi ou proposer un système allemand ou un deuxième tour. Comment obtenir alors ces voix manquantes (29 à la Chambre et 20 au Sénat) pour faire adopter la réforme sans passer par le référendum ? En les cherchant au centre. Ce ne sera pas simple : Calenda (Azione) est contre tout accord et Renzi (Italia Viva) a annoncé la nécessité de faire d’abord voter ‘’plusieurs amendements’’ pour pouvoir adopter la partie concernant l’élection directe du Président du Conseil, tandis que le reste des partis d’opposition (PD, M5S, Verdi, Sinistra Italiana) s’y oppose durement. Il y a donc le risque que la réforme finisse dans une impasse. » 

ARTICLE, Repubblica, G. Casadio « Le problème autour des pouvoirs du Quirinal et le spectre de la démission qui divise les constitutionnalistes » : « La présentation du projet de loi constitutionnelle aux Chambres sera autorisée dans les prochains jours. C’est ce que fait savoir le Quirinal sans faire de commentaires. Sergio Mattarella, quant à lui, demeure silencieux. Or, quoi qu’en dise la ministre des réformes Casellati, le projet de réforme modifie fortement l’équilibre des institutions telles que voulues par les pères de la Constitution. Mattarella n’intervient pas dans le débat public. Toutefois, les craintes sur les retombées sur la présidence de la République dans le cas où la réforme devait être adoptée inquiète les partis et divise les constitutionnalistes. Selon S. Ceccanti (PD) proche de Mattarella ‘’la bataille sur l’élection directe du Président du Conseil ne concerne aucunement le Quirinal’’ car ‘’c’est un problème qui relève exclusivement des partis politiques’’. Selon F. Clementi, le projet de loi ‘’met de côté la figure du Chef de l’Etat et le transforme en simple notaire’’, puis il explique que ‘’les prérogatives du Président telles que prévues par la Charte représentent cette étoile polaire qui a sauvé l’Italie et que d’autres pays nous envient’’. Enfin, M. Villone, président du Coordinamento per la democrazia constituzionale, estime que ‘’le projet de loi envoie le chef de l’Etat en retraite anticipée, puisqu’il diminue son pouvoir’’. Il y a aussi la question des délais qui inquiète ceux qui craignent un départ anticipé de Mattarella. En effet, l’article 5 du décret indique que ‘’cette loi constitutionnelle s’applique le jour même de la première dissolution des Chambres, faisant suite à l’entrée en vigueur de l’élection directe du Président du Conseil’’. Donc, sauf en cas d’élections anticipées, en 2027, deux ans avant l’échéance naturelle de son mandat, Mattarella devrait démissionner. Comment ces nouvelles règles pourront-elles se concilier avec le taux de popularité dont bénéficie le Président ? » 

ARTICLE, Repubblica, A. Fontanarosa : « Gentiloni : ‘’Il est urgent de trouver un accord sur le Pacte de Stabilité. Le 21 novembre, la Commission rendra son avis sur la loi de finances » : « Après avoir vaincu le Covid, l'Europe va à nouveau durcir sa politique sur les comptes publics. Les Etats membres doivent trouver rapidement un accord sur les engagements financiers, et donc sur le futur Pacte de stabilité. Bruxelles est prête à imaginer une "période de transition" pour s'adapter plus lentement aux nouvelles règles, après ces trois années sans contraintes. Paolo Gentiloni, Commissaire à l'économie, est confiant dans le fait que l'Europe acceptera un retour progressif à plus d'austérité, à condition qu'un accord entre les Etats se concrétise dans l'année. Dans le cas contraire, la Commission européenne appliquera le schéma qui terrorise le plus les nations fragiles comme la nôtre ; c’est-à-dire un retour à l'ancien pacte de stabilité, avec toute sa sévérité. En Europe, les positions restent toujours les mêmes : les pays du Nord sont déterminés à imposer un retour aux règles rigides ; les pays du Sud invoquent plus de flexibilité. Les deux premières occasions de dialogue se présenteront les 8 et 9 novembre, lorsque les ministres des Finances se réuniront au sein de l'Eurogroupe puis à l'Ecofin. Le commissaire Gentiloni est au travail pour évaluer les lois de finances des Etats : l’avis sur l’Italie sera rendu le 21 novembre. L'UE devra également donner son feu vert aux modifications des PNRR d'ici la fin de l'année. Avec Rome et les 15 autres pays qui soumettent des révisions, la discussion sera tendue. Il est crucial pour l'ensemble de l'économie européenne que les plans soient acceptés. Gentiloni explique que Rome trouvera précisément dans le PNRR un "moteur de réserve". Il garantira une croissance supplémentaire de 0,5 % par an. Cela peut paraître peu : dans un contexte de croissance zéro, "c'est au contraire quelque chose d'énorme". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

05/11/2023

L'AfD donnée à 22 %.

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Allemagne.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

Sonstige : autres

Aleksandar Vučić et Viktor Orbán aux funérailles d'István Pásztor.

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Serbie et Hongrie. Le président serbe Aleksandar Vučić et le Premier ministre hongrois Viktor Orbán ont pris part, ce 4 novembre 2023, aux funérailles de l'ancien dirigeant de l'Assemblée de Voïvodine István Pásztor.

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L'équipe qui dirige Ripoll est chaque premier samedi du mois dans la rue à la rencontre des citoyens.

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Espagne. Catalogne. Ripoll. Chaque premier samedi du mois, l’équipe qui dirige la ville est dans la rue à la rencontre des citoyens.

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JA21 désire que, au minimum, 2 % du produit national soient consacrés à la sécurité intérieure.

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Pays-Bas. JA21 désire que, au minimum, 2 % du produit national soient consacrés à la sécurité intérieure. De plus, le parti veut que la police soit plus visible dans la rue.

04/11/2023

"Plutôt que des cadeaux au monde entier, aider d'abord les pauvres de son pays !"

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Allemagne.

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"Plutôt que des cadeaux au monde entier, aider d'abord les pauvres de son pays !"

"Migration : le Pakistan passe aux actes et expulse des Afghans."

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Autriche.

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"Migration : le Pakistan passe aux actes et expulse des Afghans."

Entretien de Lionel Baland avec le député fédéral de l'AfD Martin Sichert.

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Allemagne. Entretien avec le député AfD Martin Sichert :

https://www.breizh-info.com/2023/11/04/226280/allemagne-m...

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Martin Sichert

03/11/2023

Deux rassemblements et une manifestation à Dresde.

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Allemagne. Saxe. Dresde. Ce lundi 6 novembre 2023, le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke prendra la parole lors du rassemblement de PEGIDA à Dresde, à 18h30. Un autre rassemblement, intitulé « les lundis de protestation de Dresde » débutera à 19 h à un autre endroit et Andreas Kalbitz, de la tendance nationaliste de l’AfD, y parlera. Les deux rassemblements s’uniront ensuite en une grande manifestation qui déambulera à travers la ville.

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Le Vlaams Belang veut travailler sur un plan de crise en matière de logement.

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang veut travailler sur un plan de crise en matière de logement : « Le gouvernement actuel a rendu l'achat d'un bien immobilier pratiquement impossible. »

Alice Weidel dénonce les effets d'annonce en matière d'expulsion d'immigrés en situation irrégulière.

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Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel appelle à des mesures efficaces contre l’immigration illégale, plutôt qu’a des annonces sans conséquences réelles.

"En octobre, moins d'arrivées ont eu lieu en Italie, c’est maintenant l’Espagne qui subit la pression."

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Italie. Revue de presse. 

Les frappes et combats dans la ville de Gaza font les gros titres, de même que la visite du Secrétaire d’Etat américain A. Blinken à Tel Aviv : « Attaques à Gaza, Biden pousse à la retenue » (Corriere della Sera), « Gaza, la pression américaine pour une trêve » (Il Messaggero), « Le siège de la ville de Gaza » (La Repubblica, Avvenire), « Israël encercle le Hamas, la bataille se déplace vers la ville de Gaza » (Stampa). Les suites du canular téléphonique de deux Russes s’étant fait passer pour le président de la commission de l’UA dans une conversation avec Giorgia Meloni sont encore citées en une de plusieurs quotidiens : « Meloni et le silence qui a duré 44 jours » (Fatto Quotidiano), « Le canular russe dévoile des failles dans la sécurité » (La Repubblica), « L’embarras au sein du gouvernement, Tajani (Forza Italia) critique la « légèreté » du Palais Chigi » (Domani). 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, « Étoiles de David et tags antisémites : le ministère de l’intérieur fait part de son inquiétude » : « L’Italie est aussi victime d’actes antisémites depuis le début du conflit à Gaza. On craint une escalade liée aux manifestations pro-palestiniennes, mais aussi “des agressions d’une autre nature, qui convergeraient vers un antisémitisme (...) que nous surveillons, contrôlons et qui nous inquiète” comme l’a déclaré Matteo Piantedosi (Indépendant), ministre de l’Intérieur. À Milan, le ministre des transports Salvini a été pris pour cible dans un tag (“Salvini doit mourir”), signé par un « baby gang » – en l’occurrence des bandes de mineurs issus de la 3ème ou 4ème génération d’immigrés. Le leader de la Ligue a répété que la manifestation prévue demain à Milan avait pour but de “défendre les valeurs de l’Occident et censurer toute forme de violence et d’antisémitisme”. Le climat est inquiétant et le Ministère de l’intérieur doit se concentrer non seulement sur la menace que représente le Hamas mais aussi les loups solitaires et les actes spontanés de terrorisme. La vigilance a été renforcée pour protéger la communauté juive d’Italie, que l’on cherche à intimider à travers la dégradation des pavés mémoriels, l’arrachage des affiches représentant les otages israéliens du Hamas sur la façade du mémorial de la Shoah de Bologne, les nombreux tags néonazis et antisémites à Milan, les étoiles de David sur des immeubles où habitaient des copropriétaires de confession juive – comme en France. Hier, de nouveaux tags antisémites sont apparus à Besançon, et à Paris la police a arrêté un couple de Moldaves qui ont dessiné une étoile de David sur la façade d’un immeuble les jours précédents. “Nous avons agi sur instruction d’une autre personne, qui se trouve en Russie”, a expliqué le couple. En Italie, l’Observatoire de l’antisémitisme a relevé 71 épisodes de “violences concrète” - et non plus seulement sur internet – depuis le 8 octobre. »

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Matteo Piantedosi

ARTICLE, La Repubblica, « Le canular téléphonique qui a piégé Meloni conduit l'affaire au Parlement. Et Tajani (Forza Italia) attaque : "Une affaire traitée avec trop de légèreté" par Tommaso Ciriaco, Emanuele Lauria : « L'affaire de l'appel téléphonique de Giorgia Meloni avec les deux humoristes russes finira au Parlement déjà dans les prochains jours. Les chefs des groupes d'opposition se sont consultés et ont décidé de demander à Giorgia Meloni de s’expliquer à la Chambre sur l'affaire de la "farce" téléphonique, qui a été si réussie qu'elle a montré d'énormes failles dans le mécanisme de sécurité de Chigi.  Elle devra s’expliquer sur la perméabilité du système italien aux pénétrations russes, et sur les détails d'une affaire qui est restée dans l'ombre pendant 44 jours.  L'audition au Parlement précédera celle du Copasir. Certes, des explications publiques semblent d'autant plus nécessaires après la révélation d'Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), sous-secrétaire du Premier ministre et délégué aux services, selon lequel "la Première ministre s’est aperçue tout de suite [du piège]". Mais si elle s’en est doutée immédiatement, pourquoi n'a-t-on pas décidé alors de confier l'enquête aux services, en se contentant de demander au corps diplomatique de la rassurer ? Hier, Meloni a choisi la stratégie du silence. « Plus ils nous attaquent, plus nous devenons forts", écrit-elle seulement sur les réseaux sociaux. Pas de quoi calmer l’opposition. Giuseppe Conte déclare : "Quand fournirez-vous les explications nécessaires au pays ? Devons-nous attendre les prochaines 'notes' de Giorgia ou pouvons-nous croire qu'elle viendra répondre au Parlement ? ». Si Meloni refusait de s’expliquer devant le parlement, le Copasir pourrait être enclin à la convoquer, ou alors de demander au responsable de l’autorité déléguée aux services, Mantovano, voire au diplomate Talò, de s’expliquer. Hier, la gestion de cet appel téléphonique a été critiquée par les ministres Tajani ("Il y a eu de la légèreté de la part de ceux qui ont organisé l'appel téléphonique et cela ne doit pas se reproduire") et Guido Crosetto (Frères d’Italie) ("Quelqu'un a commis une énorme erreur. La Première ministre est victime de cette erreur"). Les questions soulevées par cette "erreur" restent toutefois sans réponse officielle. » 

Le canular téléphonique :

https://twitter.com/LastQMan/status/1719722062472692204

EN COULISSES, Corriere della Sera, « La somme des erreurs en cinq dates : voilà comment le coup de fil a fini par avoir lieu » par Marco Galluzzo : «  Il y a au moins cinq dates clés dans l'histoire de l'appel téléphonique des deux journalistes russes qui ont trompé Giorgia Meloni. La première date remonte à sept mois, en février de cette année : une lettre qui part du Palais Chigi, ce qui semble aujourd'hui un paradoxe, et qui parvient à tous les ministres du gouvernement. Signée par le sous-secrétaire à la présidence du Conseil, Alfredo Mantovano, qui supervise également nos services de renseignement, elle avertit explicitement sur les risques d’être contacté par des personnes suspectes, russes et recourant à de fausses identités. Autre date, le 14 avril, où Meloni rencontre Moussa Faki au cours de son déplacement à Addis-Abeba le 14 avril. Lorsque le bureau du Palais Chigi lui transmet l’appel, elle pense, au moins dans les premières minutes, qu'elle parle à quelqu'un qui l'a reçue dans son bureau. Cela aussi semble paradoxal, mais c'est une réalité. Et puis il y a le 15 ou le 16 septembre. Premier contact entre les Russes et le personnel du gouvernement. Les sources italiennes ont dit qu'il s'agissait d'un e-mail, les deux journalistes hier dans une interview avec Fanpage n'ont fourni que deux détails : le contact était téléphonique et il n'était pas avec le conseiller diplomatique Francesco Talò. Mais comment les croire ? En tout cas, il s'est écoulé au moins 48 heures entre le premier contact et l'appel téléphonique trompeur : courriel ou pas, les services diplomatiques du Palais Chigi ont eu le temps de vérifier l'identité de la personne qui demandait une interview avec le premier ministre. Normalement, le protocole veut qu'une garantie passe par un passage avec notre ambassadeur de référence : nous avons été parmi les premiers dans l'UE, en 2018, à en nommer un, Alberto Bertoni, à l'Union africaine. Meloni l'a même rencontré, c'est lui qui l'a accompagnée chez Moussa Faki, le vrai, en avril. Mais personne ne l'appelle apparemment, et s'il le fait de toute façon, le contrôle n'est pas effectif. La quatrième date est celle où Meloni parle le 18 septembre avec celui qu’elle croit être Moussa Faki. Elle se rend compte qu'il se passe quelque chose d'étrange et elle interroge son bureau. À son retour de New York, dans les jours qui suivent, Mme Meloni recherche elle-même, apparemment de sa propre initiative, sur Internet, un discours public de Moussa Faki dans lequel on peut entendre la voix de l'homme politique africain. La vérification est personnelle et confirme le soupçon : il y a quelque chose qui ne colle pas. À ce stade, la première ministre demande à nouveau une vérification à son bureau diplomatique : sommes-nous sûrs d'avoir parlé à la bonne personne ? Mais même dans ce cas, nous disent des sources proches du chef du gouvernement, la vérification n'a pas de suite, car Meloni est rassurée. Et puis la cinquième date, il y a deux jours. L'audio est mis en ligne sur un site canadien. La réaction du Premier ministre n'est pas des plus douces ; son conseiller diplomatique, Francesco Talò, ancien ambassadeur auprès de l'OTAN, est contraint de s'excuser publiquement. On cherche à comprendre qui, et surtout comment, s'est trompé. Mais finalement, le chef de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à la tête d'une structure qui ne manque pas de filtres de sécurité, est lui aussi tombé dans le panneau. » 

ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre de l’Industrie et du Made in Italy « L’inflation pourrait monter à nouveau. Il faut réguler l’intelligence artificielle » : « Sans outils de régulation, l'IA risque de constituer une menace. Mais pour encadrer ce phénomène, un effort global similaire à celui réalisé pour le climat est nécessaire. Avant les pays membres de l’UE, le premier pas doit être fait avec le « AI act » sur lequel il existe encore des divergences entre la Commission, les Etats et le Parlement. J'espère qu'elles seront réglées d'ici la fin de l'année. Dans la loi de finances, nous devons d'une part encourager le développement et le transfert de technologie des entreprises, pour lesquels une fondation avec des fonctions de recherche sera créée à Turin. L'important est que l'effort soit coordonné au moins au niveau du G7, sinon les réglementations ne seront qu'un frein pour nous, Européens, qui sommes en retard par rapport à la Chine et aux États-Unis. Nous avons besoin de critères réglementaires uniformes : ce sera l'objectif de notre présidence du G7 en 2024. En ce qui concerne l'aide aux entreprises, la refonte du programme « Repower Eu » devrait rapporter huit milliards d'euros à mon ministère. J'ai déposé quatre projets pour financer la rénovation des machines avec la « transition 5.0 », la production de technologies vertes et l'auto-consommation des entreprises qui choisiront d'installer des panneaux solaires sur le toit de leurs entrepôts. D'ici la fin du mois, j'espère avoir des réponses de la Commission européenne, et ainsi utiliser les ressources en 2024. Concernant l'inflation, il y a certes un effet statistique, mais la baisse a été plus forte que dans d'autres pays européens. Je revendique le fait que ce mois-ci, nous sommes pour la première fois en dessous du taux d'inflation de la France, de l'Espagne et de l'Allemagne, et même de la moyenne de l'UE. Il y a des facteurs cycliques, mais le gouvernement a fait sa part. L'ère de la concurrence entre les pays de l'UE est révolue. Autrefois, il y avait le couple franco-allemand. Aujourd'hui, je passe des journées entières avec mes collègues à Paris et à Berlin. Nous essayons de définir une politique industrielle commune. Quand on sait à quel point le monde est compliqué, avec la guerre à nos frontières et le défi titanesque que représentent les investissements de la Chine et des États-Unis, il n'y a pas de quoi se réjouir. Notre avenir est en danger. Enfin, sur l'affaire du canular téléphonique russe, la première chose qui apparaît, c'est la constance de Giorgia Meloni dans les positions qu'elle exprime avec tous ses interlocuteurs, dans les réunions publiques ou confidentielles. C'est pourquoi le piège a échoué. Il est certain que les modes d'action de ces acteurs semblent correspondre à l'orientation de la désinformation russe". » 

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Adolfo Urso

ARTICLE, Sole 24 Ore, B. Fiammeri « Intelligence artificielle, la position de l’Italie » : « Meloni avait déjà lancé cet avertissement lors du G20 à New Delhi. Un "cadre réglementaire adéquat" est nécessaire, si l’on veut éviter des "risques énormes" qui pourraient découler du fait de considérer les applications d'intelligence artificielle comme des "zones libres sans règles", a réaffirmé hier Giorgia Meloni, lors du sommet sur la sécurité de l'IA qui s'est tenu à Bletchley Park. Dans quelques mois, la Présidente du Conseil sera à la tête du G7 et l'un des thèmes au centre de la présidence italienne sera la régulation de l'intelligence artificielle. ‘’Rome, a-t-elle annoncé, accueillera une conférence internationale sur l'intelligence artificielle et l’emploi, afin de garantir que l'IA aide et ne remplace pas ceux qui travaillent, mais améliore au contraire leurs conditions et leurs perspectives". Il ne s'agit pas, a ajouté Mme Meloni, d'arrêter l'innovation, mais "nous devons nous poser le problème que l'intelligence artificielle risque d'être un énorme accélérateur de richesse pour quelques-uns seulement, et il nous appartient d'identifier le point de chute entre l'intérêt d'un gouvernement, c'est-à-dire la diffusion de la richesse et de l'emploi, et celui des entreprises, c'est-à-dire la maximisation des profits". Il n'y a pas de réponses toutes faites et c'est à la politique de les trouver "en travaillant ensemble dans les mois et les années à venir". Pour la présidente du Conseil, l’humanité se trouve face à une étape cruciale qui peut être source de grandes opportunités mais aussi "d'énormes risques" comme "la discrimination, l'intrusion dans notre vie privée, voire des actes criminels". Le Palais Chigi fait savoir que la situation au Proche-Orient, le front ukrainien ainsi que la crise migratoire ont été évoqués lors de la rencontre entre Meloni et le Premier ministre britannique Rishi Sunak. »

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Giorgia Meloni et Rishi Sunak

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sommet sur la sécurité de l'IA

ARTICLE, A. Zinniti, Repubblica, « Les nouveaux itinéraires des migrants : moins de débarquements depuis la Tunisie ; arrivées en pirogue aux Canaries » - « En octobre, moins d'arrivées ont eu lieu en Italie, c’est maintenant l’Espagne qui subit la pression. Les départs de Libye reprennent avec des Subsahariens amenés de Tunisie. » : « Quinze mille migrants en un mois aux Canaries, c’est du jamais vu : ils sont pourtant bien arrivés à bord de vieilles pirogues parties des côtes sénégalaises en octobre alors que, pour la première fois depuis mai, le décompte des débarquements en Italie affichait un peu plus de 10.000 arrivées contre 13.500 à la même période de 2022. Un frein a donc été mis aux traversées au départ de la Tunisie. Le système des vases communicants a toujours régi les flux migratoires : lorsqu'une route, comme en l'occurrence la route tunisienne, est moins utilisée, les autres s'intensifient : et l'analyse des arrivées en octobre révèle une reprise des départs depuis la Libye vers l'Italie avec de grands bateaux de pêche contenant 400 ou 500 personnes. Selon certaines rumeurs, même des migrants interceptés en mer par les garde-côtes tunisiens se sont retrouvés dans des centres de détention libyens. Et puis il y a les traversées en pirogue vers les îles Canaries qui ont connu en octobre 15.729 arrivées – chiffre sans précédent, car il correspond à plus de la moitié des migrants arrivés dans les îles espagnoles depuis le début de l'année 2023 (30.705). Meloni accueille ces données avec soulagement et avec l'espoir que les accords avec le président tunisien Saïed donnent enfin les résultats escomptés. Le ministre de l'intérieur Piantedosi (Indépendant) a évoqué sur les réseaux sociaux les chiffres de la semaine écoulée : ‘’Opération massive contre l'immigration clandestine. En quelques jours, 46 tentatives de départ de Tunisie ont été déjouées. Les autorités ont intercepté 797 personnes par voie maritime et empêché 146 entrées illégales par voie terrestre. Au total, ce sont 2 248 étrangers qui ont été appréhendés’’. F. Di Giacomo, porte-parole de l'OIM, confirme et commente : ‘’contrairement à ce qui s'est passé tout au long de l'été, les quelques personnes arrivées à Lampedusa ces dernières semaines étaient presque toutes des Tunisiens et non plus des Subsahariens. Nous constatons également une augmentation des départs de Libye, depuis Zwara et Sabratha, d'Égyptiens, de Pakistanais et à nouveau de nombreux Syriens, de nombreuses familles et personnes porteuses de handicap qui viennent en Europe pour se faire soigner. La reprise de la route des Canaries nous inquiète également beaucoup car elle est dangereuse : déjà 530 morts (mais cela pourrait augmenter) et pas de navires de sauvetage sur place’’ ».

(Traduction : ambassade de France)