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26/11/2023

65 % des électeurs sont favorables à une coalition gouvernementale PVV-VVD-NSC-BBB.

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Pays-Bas.

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tous les électeurs

les électeurs du parti anti-islamisation PVV

les électeurs du parti des agriculteurs BBB

les électeurs des libéraux de droite du VVD

les électeurs du Nouveau contrat social (NSC) de Pieter Omtzigt

Deux personnes importantes du parti libéral de droite VVD se révoltent contre le refus de la dirigeante du parti de prendre part à un gouvernement avec le PVV de Geert Wilders.

Pays-Bas. Deux personnes importantes du parti libéral de droite VVD se révoltent contre le refus de la dirigeante du parti de prendre part à un gouvernement avec le PVV de Geert Wilders.

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Le futur gouvernement néerlandais doit trouver une majorité à la Chambre des députés et aussi au Sénat.

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Pays-Bas. Le futur gouvernement doit trouver une majorité à la Chambre des députés et aussi au Sénat. En effet, les Pays-Bas disposent d’un système parlementaire bicaméral. Le Sénat ne peut cependant pas amender les futurs textes qui lui sont transmis par la Chambre des députés, mais seulement les approuver ou les rejeter.

Les membres du Sénat ont été élus le 30 mai 2023 par les membres des conseils provinciaux élus le 15 mars 2023.

Auparavant, lorsque le système politique était stable, les résultats de la composition du Sénat et de la Chambre des députés étaient proches. Désormais, les électeurs changeant constamment d’avis, au fil des semaines, voire parfois des jours, les deux assemblées sont composées totalement différemment. Par exemple, le NSC de Pieter Omtzigt n'existait pas lors des élections provinciales.

150 députés :

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75 sénateurs :

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PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

Denk : centre-gauche multiculturaliste

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

SGP : chrétiens protestants

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

50plus : parti des plus de 50 ans

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

 

OPNL : régionalisme

 

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/03/17/res...)

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/06/04/pay...)

25/11/2023

Des chauffeurs ukrainiens de camions préfèrent conduire plutôt que se retrouver sur le front.

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Pologne et Ukraine. La Confédération, qui soutient les revendications des chauffeurs de camions polonais, explique que la concurrence déloyale en matière de prix pratiqués par les sociétés ukrainiennes de transport vient aussi du fait que les salaires des chauffeurs ukrainiens sont inférieurs à ce qu’ils sont en temps de paix, car de nombreux hommes fuient l’armée et préfèrent conduire pour ne pas se retrouver au front.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/23/krz...)

Robert Fico désire des négociations de paix.

Slovaquie. Le Premier Ministre social-démocrate Robert Fico estime que le conflit en Ukraine est devenu un conflit gelé pouvant durer encore de nombreuses années et ne pouvant pas être résolu par l'envoi d'armes à Kiev. En conséquence, il désire des négociations de paix.

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Robert Fico

Jimmie Åkesson est réélu président des Démocrates suédois.

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Suède. Jimmie Åkesson est réélu président des Démocrates suédois.

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Jimmie Åkesson

Manfred Weber conduira la liste de la CSU pour les élections européennes.

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Allemagne. Manfred Weber conduira la liste de la CSU [en Bavière] pour les élections européennes. Lors du congrès au cours duquel il a été couronné, il a attaqué verbalement le représentant de la tendance nationaliste de l’AfD Björn Höcke en dénonçant la volonté de ce dernier de mettre fin à l’Union européenne.

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Manfred Weber

Le BSW cherche son futur nom et demande aux citoyens de lui envoyer des propositions.

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Allemagne. Le BSW de Sahra Wagenknecht cherche son futur nom et demande aux citoyens de lui envoyer des propositions.

Viktor Orbán prendra part à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.

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Hongrie et Argentine. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part, le 10 décembre 2023 à Buenos Aires, à la cérémonie d’investiture du nouveau président argentin Javier Milei.

24/11/2023

Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.

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Portugal, France, Allemagne. Marine Le Pen du Rassemblement national et le coprésident de l’AfD (Allemagne) Tino Chrupalla ont été reçus au Portugal par le parti patriote Chega dirigé par André Ventura.

Marine Le Pen estime que le fait qu’il y a ait après les élections européennes un ou deux groupes n’est pas le plus important, mais ce qui compte est que ces deux groupes votent ensemble.

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Tino Chrupalla, André Ventura, Marine Le Pen

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Le sénateur du PVV Gom van Strien désigné éclaireur pour la formation du gouvernement.

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Pays-Bas. Le sénateur du PVV Gom van Strien est désigné éclaireur pour la formation du gouvernement. Les libéraux de droite (VVD) déclarent ne pas vouloir prendre part au prochain gouvernement à cause de leur défaite :

https://www.rtbf.be/article/elections-aux-pays-bas-geert-...

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Gom van Strien

"Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié [Geert Wilders] et l’invitent au meeting souverainiste."

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Italie. Revue de presse. 

Les JT couvrent essentiellement les suites de l’enquête liées au meurtre de Giulia Ceccherin, commis par son ex-compagnon, l’entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas, les émeutes à Dublin à la suite d’une attaque au couteau ayant fait cinq blessés et les questions parlementaires à la présidente du Conseil hier au Sénat. 

Sur X, le hashtag #Lollobrigida (du nom du ministre de l'Agriculture) continue de faire tendance en lien à la polémique suscitée par l’arrêt imposé à un train afin de se rendre à une cérémonie. [Parce que le train avait trop de retard, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie) a demandé à Trenitalia de faire stopper le train dans une gare où il n'était pas censé faire étape.] 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni, au Sénat contre tous : « sur la croissance, l’Italie fait mieux que les autres pays » : « La Présidente du Conseil a participé pour la première fois à la séance de questions parlementaires, hier, au Sénat. Plusieurs sujets ont été abordés, allant de l’accord sur les migrants avec l’Albanie à la Loi de finances. ‘’Pour 2024 nous prévoyons une augmentation prudente de la croissance à hauteur de 1,2%, mais aussi un ralentissement notamment de l’économie allemande qui aura un impact sur la nôtre’’, explique-t-elle. Matteo Renzi (IV) lui reproche de ‘’raconter la fable d’un pays qui connait une croissance extraordinaire alors que l’inflation pénalise la classe moyenne’’. Meloni réplique que ‘’La Commission Européenne prévoit pour l’Italie une croissance supérieure à la moyenne européenne à hauteur de 0,7%, cela n’arrivait pas depuis des années’’. Elle rassure ensuite les sénateurs sur le fait qu’il n’y aura pas de retards pour les projets du PNRR. Critiquée par Boccia (PD) sur « l’imbroglio des retraites des médecins », elle assure que ‘’les opérateurs de la santé ne seront pas pénalisés“ et que sur les retraites, en général, il y aura ‘’une réforme structurelle d’ici la fin de la mandature’’. Elle revendique ensuite la réduction des charges salariales, qui ont été prolongées dans la loi de finances, et lance une pique aux syndicats : ‘’je remarque un changement de posture : avant nous avions une grève générale tous les deux ans, maintenant ils en font deux par an’’. Un sénateur 5 Etoiles interroge la Présidente du Conseil sur le conflit en Ukraine : ‘’nous avons vu deux Meloni : celle qui, pendant un canular téléphonique de deux animateurs russes, dit qu’il faut trouver une issue acceptable pour les deux parties et une autre qui, devant le Parlement, affirme que le seul moyen de faire cesser la guerre est que la Russie se retire. Qui est la vraie Meloni ?’’. La Présidente du Conseil se dit ‘’consciente du fait que l’opinion publique soit lassée’’ toutefois, elle revendique le devoir pour ceux qui font de la politique de ‘’ne pas courir derrière la société, mais de la diriger’’ et reproche au M5S d’avoir changé d’avis ‘’au détriment d’une nation souveraine’’. Enfin, elle déclare qu’‘’une paix juste n’est possible qu’en gardant l’équilibre entre les forces sur le terrain, ce qui veut dire soutenir l’Ukraine’’. Sollicitée sur l’Albanie, elle parle d’‘’un accord innovant qui exprime un esprit de coopération européenne. Ce n’est pas un Guantanamo ou une déportation. L’Albanie n’est pas l’Allemagne nazie. Le seul « droit » violé est celui des passeurs’’. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, C. Bozza  « Les léguistes fêtent l’exploit de l’allié et l’invitent au meeting souverainiste » : « Le triomphe du souverainiste Geert Wilders aux Pays-Bas se transforme en un tremplin inattendu pour Matteo Salvini. Le résultat électoral a été accueilli avec grand enthousiasme par la Ligue. Pour la stratégie de Salvini, cela représente un trophée solide pour relancer sa ligne dure, non seulement dans sa campagne électorale pour les européennes mais aussi dans le bras-de-fer (silencieux) engagé avec Giorgia. Meloni et celui (beaucoup plus évident) avec Forza Italia. […] Le 3 décembre, Salvini réunira à Florence la réunion des 9 groupes composant ID au parlement Européen. L’invité d’honneur pourrait être alors Wilders. Entretemps, Salvini subit les attaques de l’allié Forza Italia : Maurizio Gasparri fait remarquer que ‘’Wilders n’est pas compatible avec les valeurs du PPE’’. On assiste à une partie d’échecs très délicate, car, sauf coup de théâtre, Salvini ne pourra plus compter sur les 23 parlementaires élus en 2019 grâce au score de 34,3%. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/11/2023

Les électeurs du VVD et du NSC désirent une alliance gouvernementale avec le PVV.

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Pays-Bas. Un sondage montre que les électeurs des libéraux de droite du VVD et du parti NSC de Pieter Omtzigt désirent une coalition avec le PVV de Geert Wilders, le NSC de Pieter Omtzigt et le parti des agriculteurs BBB. 

Électeurs du VVD :

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(vert : acceptable / rouge : inacceptable)

Électeurs du NSC :

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PVV : patriotes anti-islamisation

Groenlinks : écologistes / PvdA : travaillillistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

PvdD : parti pour les animaux

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.

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Espagne. Les patriotes syndicalistes obtiennent des élus dans des organes représentatifs de l'université publique autonome de Madrid.

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Lionel Baland intervient au sein du JT de TVLibertés à propos de la victoire du PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas. Mon intervention au cours du JT de TVLibertés au sein du sujet de Nicolas de Lamberterie à propos des élections législatives néerlandaises qui ont vu la victoire du PVV de Geert Wilders (de 4’26’ à 11’10’’) : 


Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne.

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Pologne. Le co-président de la Confédération et vice-président de la Chambre des députés Krzysztof Bosak soutient les conducteurs polonais de camions qui manifestent à la frontière ukrainienne contre la « concurrence déloyale ukrainienne ».

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Krzysztof Bosak

50 % des Néerlandais trouvent Geert Wilders acceptable en tant que Premier ministre.

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Pays-Bas.

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(acceptable en tant que Premier ministre/pas acceptable/ne sait pas)

Wilders : PVV : patriote anti-islamisation

Timmermans : PvdA : travailliste

Yeşilgöz : VVD : libérale de droite

Omtzigt :  NSC : anti-système issu du système et désirant rétablir le contrat social

"Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité."

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Meloni-Scholz, entre sourires et désaccords sur le Pacte de Stabilité, sans oublier la question des investissements » : « Giorgia Meloni exagère peut-être lorsqu’elle parle de ‘’moment historique’’ mais cette bilatérale italo-allemande est un pas important dans les relations avec l’Allemagne. Mais lorsque la question la plus délicate est évoquée, celle du Pacte de Stabilité, elle fait face au mur de rigueur d’Olaf Scholz. Les deux dirigeants négocient, à huis clos, avec des positions et des objectifs différents. Du reste, Berlin doit d’abord sceller un accord avec Paris et après seulement elle pourra considérer les requêtes de l’Italie. L’enjeu est important pour le gouvernement de droite. En tête-à-tête avec Scholz, Meloni explique qu’elle ne peut pas accepter un Pacte qui n’offre pas de garanties sur les investissements, notamment en matière d’environnement et de numérique, en les comptabilisant séparément pour le calcul du déficit. Cette idée ne plait pas à Berlin et pourtant, ils négocient. Sur le rachat d’ITA par Lufthansa, Meloni dit qu’elle enverra la notification à Bruxelles la semaine prochaine en espérant une ‘’réponse immédiate’’. Giorgetti (Ligue), quant à lui, reçu par le ministre de l’Economie allemand, fait preuve d’optimisme suite à la position ‘’pas trop dure’’ exprimée publiquement par Scholz qui, peut-être par hospitalité, ne pousse pas trop du côté de la rigueur : ‘’une solution n’a jamais été aussi proche, […] nous ne pouvons contraindre aucun pays à un programme d’austérité’’. Paradoxalement, c’est plutôt Meloni qui maintient le niveau des demandes élevé. Les lenteurs sur certains dossiers finissent par apparaitre. Elle demande aussi des paramètres moins stricts sur le déficit (fixé à ce jour à 5,3%, bien au-delà des traditionnels 3%) et sur la dette, ‘’tout est lié, je ne peux pas faire de prévisions sur le rééquilibrage de la dette si je n’ai pas de visibilité sur les investissements’’ admet Meloni. Les règles encore plus strictes que par le passé, bien qu’avec des échéances étalées sur plusieurs années, sont une véritable hypothèque sur l’avenir, qui pèserait également sur les prochaines Lois de finances. Un cauchemar pour la Présidence du Conseil. La leader attend donc de voir ce qu’elle réussira à obtenir de Macron et Scholz. Le Président français aussi s’inquiète de la question du déficit et fait pression sur l’allié allemand. Une aide inespérée (et involontaire) en faveur de la cause italienne ne pourrait-elle pas venir de Paris ? » 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Un réalisme contraint qui déstabilise les oppositions » : « Le ‘’Plan d’action’’ signé hier à Berlin par Giorgia Meloni et Olaf Scholz doit permettre à chacun de ces derniers de se renforcer. Pour la Présidente du Conseil italienne, c’est un appui important aux yeux de l’Europe et d’une Allemagne sceptique quant à la capacité de notre pays à rééquilibrer une lourde dette. Pour le chancelier allemand, il s’agit d’un message adressé à une opinion publique inquiète, montrant qu’il peut induire l’Italie à collaborer et au respect des engagements pris avec Bruxelles. Nous verrons comment se développera cette collaboration, imposée par l’intégration très étroite et réciproque des deux économies, par une politique étrangère conditionnée par la guerre en Ukraine, du besoin de l’Italie de limiter le narratif souverainiste en se raccrochant au pays moteur de l’UE. Pendant ce temps, hier, le Mouvement 5 Etoiles présentait sa contre-Loi de Finances. Le débat sur la LDF 2024 est parcouru par les tensions internes à la coalition de droite et les mesures proposées déçoivent au moins ceux qui avaient cru en leurs promesses électorales. L’interdiction d’amendements de la part de la majorité a irrité les alliés, au point que les trois amendements-surprise de la Ligue avant un rapide retrait ont été interprétés par certains comme un message de mécontentement. Mais finalement, la contre-proposition démagogue des 5 Etoiles a fait apparaitre comme un moindre mal les mesures du gouvernement face au risque de dérapage budgétaire (réduction du temps de travail, parité salariale, embauche de fonctionnaires de police et de justice… mais avec quel argent ?). Et, naturellement, rétablissement du revenu de citoyenneté. Une pluie d’argent pour tous, sans se soucier des retombées sur la tenue des finances publiques. Ce n’est pas probablement pas cela qui mettra en difficultés un gouvernement dont un ministre (Lollobrigida à l’agriculture) a imposé un arrêt extraordinaire à un train pour se rendre à une manifestation. Tout au plus cela fera réfléchir le Parti démocrate qui songe à s’allier au M5S. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, Sa. D. : « Règlement sur les emballages, la balle est maintenant dans le camp des gouvernements et du Conseil européen » : « "Il s'agit d'un résultat important pour l'Italie, car il fournit au gouvernement, en vue du conseil européen de décembre, un texte positif, conforme aux positions déjà défendues par l'exécutif, qui devra maintenant trouver appuis en Europe : il y a des marges pour d'autres améliorations". C'est ainsi que Carlo Fidanza, chef de la délégation de Fratelli d'Italia au Parlement européen, commente le vote d'hier sur le règlement relatif aux emballages (Ppwr). Un résultat dont l'eurodéputé se dit satisfait, même si, avec ses autres collègues de Fratelli d'Italia et de la Ligue (qui font partie des groupes Ecr et Id), il a voté contre le texte final amendé, approuvé au contraire par le PPE (avec un groupe qui s'est abstenu), S&d et Renew, et les Verts. "Nous avons joué un rôle de premier plan en déposant et en votant unanimement pour les amendements améliorés, mais pour nous, ce règlement reste une erreur. Il aurait été préférable de l'abroger complètement. Toutefois, nous nous sommes efforcés de limiter les dégâts et les positions idéologiques qui pénalisaient nos entreprises. Le vrai paradoxe de ce règlement est qu'il pénalisait la chaîne de recyclage. Une grande transversalité a été créée. Des associations de consommateurs aux coopératives, des entrepreneurs aux syndicats et aux travailleurs, tous se sont associés à cette bataille. Pour une fois, le Pd a fait sa part, il doit maintenant convaincre les socialistes au gouvernement en Espagne de ne pas insister sur des "attitudes idéologiques". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Pays-Bas : les partis patriotiques obtiennent ensemble 41 sièges sur 150.

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Pays-Bas. Lors des élections législatives du 22 novembre 2023, le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders arrive premier avec 24 % et 37 sièges de députés sur 150. Le Forum voor Democratie de Thierry Baudet décroche 2,27 % et 3 sièges. JA21 reçoit 0,68% et 1 siège. Le BVNL a 0,51% et pas d’élu.

(https://allecijfers.nl/verkiezingsuitslagen/nederland/)

22/11/2023

Viktor Orbán : "Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante."

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Hongrie. Viktor Orbán à propos de la politique européenne de défense : « Il est temps pour l’Europe de devenir une puissance militaire indépendante. Nous devons construire une armée européenne commune, forte et hautement dissuasive. Nous en avons besoin pour garantir notre sécurité par nos propres efforts, car si nous n’y parvenons pas, nous ne sommes pas maîtres de notre propre destin. Et si vous n'êtes pas votre propre maître, vous n'êtes pas pris au sérieux dans le monde. »

Sahra Wagenknecht dénonce l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht estime que l'augmentation de la TVA dans le domaine de la gastronomie est une nouvelle attaque du gouvernement contre la classe moyenne et la vie sociale.

La Finlande ferme les postes frontaliers avec la Russie, à l’exception d’un seul.

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Finlande. Le gouvernement auquel prend part le parti patriotique les (vrais) Finlandais ferme les postes frontaliers, à l’exception d’un seul, avec la Russie, du 24 novembre au 23 décembre. La raison derrière ces fermetures est la forte suspicion selon laquelle la Russie pousse des citoyens de pays tiers sans papiers vers la frontière finlandaise.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/14/fin...)

"Loi de finances : la Ligue présente trois amendements et suscite la colère des alliés."

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Italie. Revue de presse.

Les JT couvrent essentiellement l’affaire du meurtre de la jeune Giulia Cecchettin, et notamment les déclarations du juge chargé de l’enquête, le décret de loi sur la violence de genre devant être adopté aujourd’hui au Sénat, et l'accord entre Israël et le Hamas pour une trêve de quatre jours en échange de la libération de certains otages.   

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « Loi de finances : la Ligue présente trois amendements et suscite la colère des alliés » : « La Ligue a eu beau expliquer qu’il s’agit de ‘’modifications sans coût’’, les amendements présentés hier à l’insu de leurs alliés ont suscité la colère au sein de la majorité. A la fin, le dirigeant de la Ligue, Salvini, finira par promettre leur retrait. U épisode qui survient au moment où Bruxelles valide avec des réserves la loi de finances qui ‘’n’est pas pleinement en ligne’’ avec les recommandations européennes. Les trois amendements de la Ligue concernent les institutions locales, la justice et les frontaliers. La première réaction a été celle de Forza Italia : au sein du parti il y a de ‘’la surprise et de l’irritation’’ puisque ‘’c’est Salvini lui-même qui avait dit en premier qu’il n’y aurait pas d’amendements’’. Dans la soirée, c’est Meloni qui, irritée elle aussi, contactera téléphoniquement Salvini pour lui demander des explications. ‘’Je n’étais absolument pas au courant’’ assure ce dernier ‘’je les ferai retirer immédiatement’’. Toutefois, la rupture demeure. Le blocus parlementaire, avec 2 650 amendements présentés par les partis d’opposition, entraînera un léger report de la date initialement prévue pour l'examen de la loi de finances au Sénat, qui passera à la Chambre des députés à la mi-décembre. Toutefois, le gouvernement et la majorité restent confiants quant à la conclusion de la loi budgétaire avant Noël, confortés par l'avis de la Commission européenne qui a donné un feu vert conditionnel au texte présenté. Le responsable économique du Parti démocrate, A. Misiani, explique le contenu de leurs amendements : des mesures pour défendre l’emploi, le pouvoir d’achat, le salaire minimum, renforcer les investissements pour la transition écologique des entreprises et la rénovation énergétique des bâtiments publics, renforcer les ressources pour la Santé et le transport public local. ‘’les ressources peuvent être trouvées là où le gouvernement n’a pas le courage de le faire : à travers la lutte contre la fraude fiscale, la révision des dépenses’’ a affirmé Misiani. » 

ENTRETIEN Sole 24 Ore, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice : « La violence faite aux femmes représente un échec pour l’Etat. La prévention est cruciale » : « Nous devons investir dans la prévention de la violence contre les femmes. Tout délit est une défaite de l’Etat, ce genre de délits est une défaite collective. L’histoire de Giulia et de Filippo devrait nous faire réfléchir : Giulia pourrait être la fille de chacun d’entre nous, tout comme Filippo. Si nous voulons que Giulia soit la dernière victime, nous devons nous occuper des filles comme des garçons. Les signaux d’alerte sont multiples et nous les connaissons bien. Avec le guide que nous sommes en train d’élaborer au ministère de la Justice et qui sera diffusé dans les universités, les écoles et les lieux de travail, nous voulons contribuer à une éducation constitutionnelle au respect. L’objectif est d’expliquer avec des mots simples quand il faut s’inquiéter et comment réagir, mais aussi de diffuser la connaissance des termes juridiques. Nous voulons par exemple expliquer quand il s’agit d’harcèlement et pas d’un simple intérêt mais aussi faire comprendre quand certains textos peuvent cacher une obsession pouvant dégénérer en agressivité. Le texte que le Sénat s’apprête à adopter aujourd’hui porte sur une série de normes visant à améliorer le cadre existant en agissant sur les délais et sur le risque : agir rapidement et savoir évaluer le danger réel afin de d’éviter la spirale de violence. Accélérer la réponse de la justice et rendre plus efficace les bracelets électroniques ou les instruments comme les avertissements d’un juge et le renforcement des mesures de prévention. La numérisation est elle aussi fondamentale et pour les cas de violence de genre, j’estime importante la possibilité pour les institutions judiciaires de relever les données statistiques telle la relation entre la victime et l’auteur du délit, cela afin de mieux contrôler le phénomène. »

ENTRETIEN, La Stampa, de D. Dombrovskis, vice-président de la Commission européenne, ‘’L’UE continuera à surveiller les comptes de l’Italie, nous sommes prêts à lancer une procédure [pour déficit excessif] au printemps prochain » : « La Loi de finances de l’Italie n’est pas pleinement conforme aux indications budgétaires concernant la hausse des dépenses primaires nettes qui seront plus élevées que les recommandations pour 2024. Il y a aussi les mesures censées contenir la hausse des prix de l'énergie. La Loi de finances italienne prévoit bien une réduction des dépenses mais en même temps, les dépenses publiques augmentent, ce qui signifie qu'en 2024, les économies réalisées ne sont pas utilisées pour réduire le déficit, comme nous l'avions demandé, mais pour financer d'autres dépenses. Nous continuerons donc à surveiller la politique budgétaire et, comme nous l'avons fait avec tous les autres pays qui ne se conforment pas pleinement à nos recommandations, nous demanderons de prendre les mesures nécessaires. Nous avons appelé à une réduction progressive des mesures d’aide face aux prix de l'énergie, mais en même temps nous avons donné plus de flexibilité sur les aides publiques, ce sont des sphères bien distinctes. Il existe par ailleurs des fonds européens pour aider les États membres à relever ces défis (RepowerEU, Plan de relance). La mise en œuvre du Plan de Relance italien se poursuit à un bon rythme et, en fait, l'Italie a déjà soumis sa quatrième demande de paiement, ce qui n'est pas le cas de beaucoup d'États. Il est important de ne pas perdre d'élan concernant les réformes et les investissements après les changements de calendrier. La Commission a l'intention d'ouvrir les procédures pour déficit excessif au cours du cycle semestriel européen 2024 sur la base des chiffres définitifs de 2023. Si elle est finalisée au plus tard au printemps, la réforme du Pacte sera la base juridique du cycle semestriel européen 2024 et des lignes budgétaires que nous fournirons aux États pour préparer les manœuvres de 2025. Pour la Commission, l’important est de se concentrer sur le moyen terme, faire une analyse basée sur le risque afin de déterminer les plans budgétaires structurels, et enfin laisser une plus grande marge de manœuvre aux Etats pour définir leur trajectoire budgétaire. Bien sûr, cela implique une transparence totale et un traitement équitable des États. Je suis globalement optimiste quant à la possibilité de finaliser ces négociations car il y a un engagement constructif de la part de tous les Etats et une prise de conscience sur la nécessité de réformer les règles de notre gouvernance économique afin de pouvoir les appliquer de manière plus flexible, mais aussi plus rigoureuse".

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Où amène le pacte entre Rome et Berlin » : « Le ‘’Pacte d’action’’ entre l’Italie et l’Allemagne signé aujourd’hui à Berlin par les deux chefs de gouvernement, Scholz et Meloni, est une étape significative. D’ailleurs, il aura aussi des retombées sur le débat de politique intérieure qui peine à se libérer d’un certain provincialisme. D’abord, pour ce qui est des choix de ce gouvernement de centre-droit vis-à-vis de l’Europe, il est évident que cette entente avec l’Allemagne découle du gouvernement Draghi. Dès le début, la politique étrangère de l’actuel gouvernement s’est inscrite dans le cadre classique promu par Mario Draghi, en partie dans le but de faire oublier la période Giuseppe Conte. On pense notamment au soutien à l’Ukraine puis à Israël. Le pacte qui sera signé aujourd’hui a aussi été préparé par la relation construite entre Meloni et von der Leyen, bien que Fratelli d’Italia n’avait pas voté pour elle comme présidente de la Commission. L’idée de fond est que l’Occident se réalise dans la communauté euro-atlantique, soir l’UE et l’OTAN, mais aussi dans l’appartenance à des valeurs démocratiques communes. Lorsqu’elle était à l’opposition, Giorgia Meloni était froide vis-à-vis de ces principes et une certaine froideur demeure, pourtant, malgré certaines contradictions qui persistent, elle a largement édulcoré son souverainisme. C’est une question de réalisme et de convergence des intérêts. Scholz n’aurait jamais signé un tel pacte avec un gouvernement sur la ligne de l’AfD, de même que la Meloni de l’opposition se serait bien gardée d’avoir l’Allemagne comme interlocuteur privilégié en Europe. Matteo Salvini doit être bien amer, alors que la Ligue reste fidèle au vieil euroscepticisme et cultive ses relations avec le parti AfD, adversaire de Bruxelles. Attention, l’accord d’aujourd’hui ne marque pas la fin de la campagne en vue des européennes de juin pour lesquelles Fratelli d’Italia et la Ligue seront formellement ensemble pour s’opposer aux libéraux et aux socio-démocrates. Toutefois un champ d’intérêts communs a émergé, comme sur les migrants, on l’a vu avec l’accord avec l’Albanie que les Allemands suivent avec intérêt. Un nouveau chapitre des relations européennes s’ouvre, dont la Présidence italienne du Conseil profitera alors que Salvini reste un partenaire mineur qui tentera de prendre sa revanche sur d’autres aspects politiques. Au centre-gauche, la droite de Meloni cesse d’être ‘’imprésentable’’ et n’est plus isolée en Europe. Les difficultés et l’attention de Bruxelles persistent, mais elle s’est normalisée. C’est à l’opposition de revoir sa politique européenne. Meloni devra réussir à ne pas se contredire et à se montrer à l’aise avec un ‘’européisme critique’’ qui ne soit pas destructeur. »

(Traducteur : ambassade de France à Rome)

Geert Wilders a voté.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a voté sous haute protection lors des élections législatives de ce mercredi.

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Geert Wilders

Entretien de Lionel Baland avec le président de la Cour suprême du Likoud Michael Kleiner.

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Israël. Entretien avec Michael Kleiner, le président de la Cour suprême du Likoud, le parti du Premier ministre israélien :

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Michael Kleiner