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10/11/2023

Chega est donné à 16,1 %.

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Portugal. Chega est donné à 16,1 % au sein d’un sondage Intercampus pour les élections législatives de mars 2024.

La Chambre des députés a adopté une loi qui vise à exclure la fondation liée à l’AfD de fonds publics.

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Allemagne. Alors que les fondations liées aux partis reçoivent annuellement 697 millions d’euros du budget fédéral, celle de l’AfD n’obtient rien alors qu’elle y a droit depuis 2021. La Chambre des députés a adopté ce soir une loi qui vise à exclure la fondation liée à l’AfD de ces fonds.

Cette loi lie le financement public des fondations affiliées à un parti à la loyauté envers la Constitution – alors que l’AfD de Thuringe et l’AfD de Saxe-Anhalt sont classées « extrémistes de droite avérées » par l'Office pour la protection de la Constitution respectivement de Saxe-Anhalt et de Thuringe et que l’ensemble de l’AfD est considéré comme un « cas présumé d’extrême droite ».

La Chambre des députés débat de la suppression de la circonscription 71, au sein de laquelle l’AfD a obtenu un mandat direct.

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Allemagne. La Chambre des députés débat de la suppression de la circonscription 71, au sein de laquelle l’AfD a obtenu un mandat direct, et de l’incorporation des morceaux dans d’autres circonscriptions. La Saxe-Anhalt disposerait d’un député fédéral en moins et la Bavière d'un de plus.

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Saxe : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32,5 % ; si le BSW, parti de gauche anti-immigration de Sahra Wagenknecht, se présente, il obtiendra 14,5 % et l'AfD 31 %.

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Allemagne. Saxe. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32,5 %. Si le BSW, parti de gauche anti-immigration de Sahra Wagenknecht, se présente, il obtiendra 14,5 % et l'AfD 31 %.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : nationalistes

Die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

BSW : anti-immigration

Andere : autres

Viktor Orbán : "L’Ukraine est à des années-lumière de l’adhésion à l’Union européenne."

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Hongrie, UE. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán a déclaré : « L’Ukraine est à des années-lumière de l’adhésion à l’Union européenne. »

Sahra Wagenknecht estime que le parti écologiste est le pire parmi les partis qui siègent au Parlement.

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Allemagne. Sahra Wagenknecht estime que toute coalition de son parti avec le parti écologiste est, pour le moment, impossible et que ce parti est le pire parmi les partis qui siègent au Parlement.

Le Parlement européen lève l'immunité de quatre députés européens du PiS.

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Pologne et UE. Le Parlement européen a retiré leur immunité à quatre députés européens du PiS et de Pologne souveraine – un parti issu d’une scission du PiS et qui est un de ses alliés –, poursuivis pour avoir retweeté ou liké un message avec une vidéo électorale dénonçant l’immigration illégale – affirmant qu'un afflux d'immigrés illégaux vers l'Europe pourrait provoquer une augmentation des agressions sexuelles et des agressions violentes.

Les quatre députés européens concernés sont Beata Kempa, Beata Mazurek, Patryk Jaki et Tomasz Poreba. Jaki est un ancien vice-ministre de la Justice, Kempa a été chef de cabinet du Premier ministre et ministre sans portefeuille, Mazurek a été le porte-parole du PiS et Poręba a été directeur de campagne électorale du parti en 2019 et 2023.

Les demandes d'adhésion au BSW seront possibles dès janvier 2024.

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Allemagne. Sarah Wagenknecht déclare que, à partir de janvier 2024, les demandes d’adhésion au BSW seront possibles.

L'hebdomadaire Der Spiegel titre : "Interdire l'AfD ? Comment la démocratie peut se protéger contre les ennemis de la Constitution."

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Allemagne. L'hebdomadaire Der Spiegel titre : « Interdire l'AfD ? Comment la démocratie peut se protéger contre les ennemis de la Constitution. »

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"La rencontre entre Meloni et Lagarde."

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Italie. Revue de presse. 

Les Unes se concentrent sur Gaza et l’annonce d’une « pause » quotidienne de quatre heures des opérations dans le nord : « Israël, des pauses humanitaires à Gaza » (Corriere della Sera, Messaggero), « Otages, Israël s’oppose à une trêve et concède juste 4 heures de pause » (La Stampa, Sole), « Des corridors et une trêve de quelques heures : la CIA, le Mossad et le Hamas négocient » (Avvenire). Les négociations en conseil Ecofin sur le nouveau Pacte de Stabilité sont également citées : « UE : l’Italie reste isolée » (La Repubblica, Il Messaggero), « Giorgetti (Ligue) menace de ne pas signer la réforme sur le Pacte de Stabilité » (La Stampa), « Dette publique, l’Italie tient le cap : le ministre ne se plie pas aux injonctions des Allemands » (Giornale). 

Les JT couvrent essentiellement l’affaire d’un nourrisson atteint d’une maladie rare au Royaume-Uni et que l’Italie cherche à transférer en Italie par l’intervention du gouvernement italien, les pauses humanitaires quotidiennes à Gaza annoncées hier, la suspension d’une enseignante dans le Nord de l’Italie suite à la diffusion de propos antisémites, l’alerte météorologique aux fortes pluies en Toscane. 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Audition de  sur le canular téléphonique russe à Meloni : ‘’c’est une guerre hybride’’ » : « Il s’agit d’un acte de guerre hybride, fait par des personnes alignées avec l’Etat russe et probablement proches des services de renseignement du Kremlin. C’est la conviction autour de laquelle s’est tenue l’audition au Copasir (comité pour la sécurité de la République) du secrétaire d’Etat au Palais Chigi, Alfredo Mantovano (Indépendant, autrefois Alliance nationale), qui a aussi la délégation aux services de renseignement. Le contenu de l’audition est confidentiel. Le président du Copasir, Lorenzo Guerini (PD) a pris très au sérieux la nouvelle concernant le canular téléphonique et a lancé l’alerte sur le fait que d’autres ‘’activités malveillantes’’ pourraient se reproduire. Des sources du gouvernement assurent que Mantovano a confirmé la véridicité des faits. Sur la perception qu’il s’agissait d’un canular, les doutes de Meloni se sont manifestés vers la fin de l’appel, quand le faux dirigeant africain, avec un accent russe, l’a sollicitée à s’exprimer sur le nationalisme ukrainien, une thématique qui est chère à la propagande poutinienne. Toujours selon Mantovano, la Présidente du Conseil a signalé à son cabinet diplomatique que ‘’quelque chose ne tournait pas rond’’. Le bureau n’ayant pas ravisé des raisons d’alerte, Meloni a estimé bon ne pas en référer aux services de renseignements. Comme nous le savons, la ‘’superficialité’’ dénoncée par Meloni et confirmée par Mantovano ont poussé le responsable du cabinet, l’ambassadeur Talò, à donner sa démission. » 

ARTICLE, La Repubblica, « Faux appel à Meloni : un autre ambassadeur en difficulté » de Tommaso Ciriaco et Giuliano Foschini : « De l’audition de Mantovano au Copasir, on repère qu’il y a eu plusieurs erreurs. D’abord, l’ambassadeur italien auprès de l’Union africaine, Alberto Bertoni, avait été contacté pour vérifier le mail envoyé au palais Chigi par lequel les Russes demandaient un contact. L’adresse de l’expéditeur était correcte, vu qu’ils avaient utilisé un proxy. Mais il aurait suffi de vérifier avec le cabinet de Moussa Faki pour comprendre s’il s’agissait d’un piège. Une vérification qui n’a pas été faite. La cellule diplomatique a toutefois donné suite à la demande d’appel. Une source proche du dossier commente : « ce qui n’est pas clair, c’est si notre ambassade a dit que la demande était véridique ou plutôt, ce que l’on soupçonne, que son silence ait été interprété comme un accord ». « Mais deux erreurs majeures ont été commises : de la part de ceux qui n’ont pas répondu à la demande de vérification émanant de Chigi, et de la part de ceux qui ont demandé la vérification ». Mais par ailleurs, la Commission de l’UA avait diffusé le 12 octobre un communiqué alertant sur les impostures : « plusieurs capitales étrangères ont été victimes de sollicitations émanant de fausses adresses de courriel qui prétendent être des mails officiels du vice chef d’Etat Major, pour le compte du président de la Commission de l’UA et qui demandent des appels téléphoniques à des chefs d’Etat étrangers. L’UA rappelle que toutes les demandes à haut niveau de la part du président se font systématiquement à travers les canaux diplomatiques normaux, par note verbale adressée à l’ambassade ». 

ENTRETIEN, Stampa, Maria Elisabetta Casellati (Forza Italia), ministre italienne pour les Réformes, « L’élection directe du président du Conseil peut être changée, mais l'opposition ne doit pas se contenter de dire non » : « La ministre des Réformes, Maria Elisabetta Casellati, s'est lancée à corps perdu dans le débat sur l’élection directe du président du Conseil, affirmant que l'impact des modifications de la Constitution serait minime. Le président de la République perd-t-il des pouvoirs, comme l'accusent l'opposition et divers constitutionnalistes ? "Non. L'équilibre entre le Premier ministre et le Parlement sera-t-il compromis ? Absolument pas. Mais l'avenir de l'Italie, avec un "ajustement constitutionnel", sera empreint de "crédibilité, sur le plan économique et politique, que nous ne pouvons pas avoir sans gouvernements stables". Et il dira enfin adieu aux "incivilités, aux intrigues de palais, aux législatures faites de coalitions différentes et improbables" comme celle qu'elle a vécue en tant que présidente du Sénat. "La médiation entre les forces politiques a déjà eu lieu". Mais la nouvelle vient sur les enjeux de la réforme. Sur les sénateurs à vie, pas de retour en arrière, 'nous les abolissons parce qu'avec la réduction du nombre de parlementaires, il faut une forte légitimité démocratique de chaque figure du Palais Madama'. Sur le seuil minimum de la majorité dans la future loi électorale : " On ne peut pas faire un saut dans le vide, passer de 30% dans les urnes à 55% au Parlement serait exagéré". La Ministre confirme être ouverte à des changements parlementaires en collaboration avec les oppositions : "Je suis prête à jouer le rôle de médiateur mais j'aimerais qu'il y ait une réciprocité, que les oppositions se rassemblent. Le débat parlementaire ne doit pas devenir un dialogue de sourds". Les alternatives, pour Casellati, ont déjà été explorées. Le premier ‘’oui’’ au Parlement arrivera "d'ici trois mois, j'espère". Sur le référendum et ses risques, Casellati déclare : "nous ne faisons pas cela pour brandir le drapeau du centre-droit, mais pour brandir celui du peuple italien et avoir enfin une stabilité qui puisse conduire à la crédibilité internationale, au développement économique, à la confiance du marché, à la planification de l'avenir des citoyens et des entreprises, et à des relations vertueuses avec d'autres institutions telles que les universités et les régions. C'est le destin de l'Italie qui est en jeu, pas celui du "centre-droit". Et aux alliés de la Ligue qui craignent que l'autonomie soit mise en veilleuse, Casellati a répondu dans la soirée à SkyTg24 : "Au sein de la majorité, il y a une cohésion tant sur la réforme constitutionnelle que sur l'autonomie différenciée". "Simul stabunt simul cadent' ('Ensemble ils resteront debout ou ensemble ils tomberont', ndt) n'est pas seulement la formule anti-rébellion au sein de la réforme que Meloni aime tant, mais aussi celle dont les alliés ont besoin pour aborder le processus de l’élection directe qui 'd'ici la semaine prochaine', nous assure Casellati, 'atterrira au Sénat'. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Les partenaires de l’Italie [déplorent une] ‘’ligne qui n’a pas de sens’’ mais Giorgetti hausse le ton en vue de la négociation sur le Plan de Relance et la Loi de Finances » : « A l’issue de la réunion des ministres européens des Finances, qui ouvre pour la première fois concrètement la voie à la réforme du Pacte de Stabilité, les principaux partenaires européens, à commencer par la France et l’Allemagne, restent abasourdis face aux menaces de Rome d’opposer son véto sur le texte proposé par la présidence tournante espagnole. En effet, un retour aux anciennes règles serait problématique avant tout pour l’Italie, le message adressé aux marchés financiers serait désastreux. Même la BCE, qui est en train de réduire ses achats de titres d’Etat, a expliqué que l’absence d’accord entrainerait des conséquences pour les pays les plus exposés, dont fait partie l’Italie. De plus, les propos du ministre italien de l’Economie lors de la rencontre ne correspondaient en rien à ce qu’il avait laissé entendre à la presse. Une ligne italienne incompréhensible pour ses partenaires, qui isole de fait notre pays. Malgré une bilatérale avec son ‘’collègue’’ français Bruno Le Maire, Giorgetti n’est pas parvenu à une position commune avec Paris qui se trouvait pourtant, du pont de vue des finances publiques, dans une situation semblable à celle de Rome. Le centre-droit italien aurait au moins dû nouer une alliance avec l’Elysée et Madrid mais n’en a pas été capable. Au contraire, la gouvernance économique se retrouve ainsi entièrement entre les mains de la France et de l’Allemagne, dont les deux ministres de l’Economie se rencontreront prochainement à Berlin, sans Rome. Durant l’Ecofin, personne n’a pris la défense du gouvernement Meloni lorsque les pays dits ‘’frugaux’’ ont reproché à l’Espagne une médiation trop clémente. Lors des négociations de ces derniers jours, l’Espagne avait tenu compte des demandes de Paris qui correspondaient involontairement à celles de l’Italie : le plan pour un rééquilibrage du déficit sur 7 ans et non sur 4 pour les pays prévoyant des réformes structurelles dans le cadre du Plan de Relance, le calcul ‘’avantageux’’ de certaines dépenses notamment en matière de défense qui ne pèseront quasiment pas dans le calcul du déficit, la réduction de la dette étalée sur au moins 4 ans et qui se situera autour d’1% annuel avec une certaine flexibilité. Bien sûr, en échange de tout cela la France a concédé à l’Allemagne une forme de ‘’garantie’’ dans la réduction du déficit qui devrait passer en-dessous des 2% au lieu de 3%. Une exigence de Belin qui n’a pas confiance en certains partenaires, à commencer par l’Italie. Notre pays a pourtant presque toujours respecté ce seuil, sauf en période de pandémie. La position de Rome apparait donc inexplicable, de même que les critiques informelles du gouvernement Meloni à l’encontre du commissaire italien des Affaires économiques, Paolo Gentiloni, alors que les ‘’faucons’’ l’accusent au contraire d’être trop conciliant avec son pays. Le double discours de Giorgetti est donc perçu comme une propagande adressée plutôt à l’Italie elle-même et pour maintenir la pression en vue des prochaines échéances, notamment l’avis de la Commission sur la Loi de Finances, les négociations sur les révisions du Plan de Relance, et le MES sur lequel Giorgia Meloni ne s’est pas encore décidée à donner son feu vert, agaçant de plus en plus ses partenaires. La Présidence du Conseil doit se décider : soit elle subit la réforme du Pacte, soit elle la promeut. Mais si la France et l’Allemagne se mettent d’accord, il sera difficile pour quiconque de s’y opposer. » 

EN COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini « La rencontre entre Meloni et Lagarde » : « Lors de la dernière réunion européenne, Giorgia Meloni et Christine Lagarde ont eu un échange. Toutes deux partagent un dossier qui leur est cher : les nouvelles règles budgétaires européennes pour lesquelles les ministres de l’Ecofin cherchent un accord d’ici la fin de l’année. L’Italie nourrit des doutes sur la direction de ces pourparlers, notamment la requête allemande de prévoir une « borne » sur le déficit, outre une « sauvegarde » sur la dette, poussant les pays lourdement endettés à un écart bien en dessous des 3% du PIB. Rome craint que cette contrainte engendre des corrections trop brusques aux comptes publics à partir de 2025. Par ailleurs, au niveau européen, un étau simultané de la part de trop de pays pourrait mettre à mal l’économie du continent. Il n’est pas clair si Meloni a fait part de ses craintes à la directrice de la BCE. En tout cas, Mme Lagarde lui a passé un message : ‘’l’accord sur les règles budgétaires est fondamental pour nous’’. Elle a aussi mis au clair que si l’on crée une situation où la BCE doit aider l’Italie sur les marchés, ce sera plus difficile de le faire sans un cadre défini de règles. Le « bouclier » de la BCE est réservé aux pays qui sont déjà en règle avec les normes communautaires ou qui travaillent pour l’être. Si l’ancien pacte de stabilité devait rentrer à nouveau en vigueur, l’Italie aurait bien des difficultés à se remettre en règle. Rome exprime aussi des doutes sur le rôle de Nadia Calvino : celle-ci étant postulante à la présidence de la BCE, elle pourrait utiliser sa médiation pour favoriser sa candidature. Le dossier est en évolution et les ministres allemand et français sont maintenant plus proches, ils se rencontreront la semaine prochaine et pourraient trouveur un accord. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'AfD est opposée à l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne.

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Allemagne et UE. L’AfD critique la prise de position de la Commission européenne par rapport à une future entrée de l’Ukraine au sein de l’Union européenne.

Portugal : les élections législatives auront lieu le 10 mars 2024.

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Portugal. Le président a déclaré la dissolution du Parlement et a fixé la date des élections au 10 mars 2024. Chega écrit sur Twitter : « Nous sommes prêts ! »

Thuringe : l'AfD donnée à 34 % !

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Allemagne. Thuringe.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/thueringen.htm)

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Die Linke : post-communistes

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

09/11/2023

L'ancien président provisoire du parti nationaliste espagnol Vox Alejo Vidal-Quadras a été atteint par un coup de feu en pleine rue. 

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Espagne. L'ancien président provisoire du parti nationaliste espagnol Vox Alejo Vidal-Quadras a été atteint par un coup de feu en pleine rue. 

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Alejo Vidal-Quadras

Charlie Weimers estime que ceux qui lancent des appels à un cessez-le-feu se rangent du côté du Hamas.

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Suède et UE. Le député européen des Démocrates suédois Charlie Weimers estime que ceux qui lancent des appels à un cessez-le-feu se rangent du côté du Hamas et que l’Europe a l’obligation morale de ne pas empêcher Israël d’écraser le Hamas.

Alice Weidel estime que les mesures en matière migratoire prises par le gouvernement ne constituent pas des solutions efficaces.

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Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel estime que les mesures en matière migratoire prises par le gouvernement ne constituent pas des solutions efficaces et sont une escroquerie envers les citoyens :

https://www.breizh-info.com/2023/11/09/226512/allemagne-d...

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Alice Weidel : "Protéger les frontières !"

"Matteo Salvini n'a pas du tout apprécié le jeu en solo de la présidente du Conseil."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes se concentrent sur le débat politique autour des réformes institutionnelles et de la loi de finances : « Réformes, la tension monte » (Corriere della Sera), « Le gouvernement fait marche-arrière sur la baisse des retraites pour les médecins » (La Repubblica), « Alerte [de la Cour des Comptes] sur le PNRR, les dépenses stagnent » (Sole 24 Ore). Les rumeurs de possible négociation entre le Hamas et Israël pour une trêve à Gaza en échange de la libération d’otages sont également citées. 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani, vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Nous soutenons la défense d’Israël mais il faut protéger les civils. »  

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, V. Piccolillo, « Le navire hôpital est en route : « À bord, il y a un véritable hôpital » : « Le Vulcano, de 194 mètres de hauteur avec à son bord 164 personnes, a pris le large hier pour la première mission humanitaire au secours des blessés gazaouis. Le ministre de la Défense Crosetto (Frères d’Italie) a tenu à souligner que cette initiative était ‘’la première et en réalité unique en son genre’’, et espéré qu’elle “déclencherait une course, sans compétition entre les pays, pour porter secours aux civils”. Le contre-amiral, un médecin qui coordonne l’équipe médicale à bord, a déclaré : “nous ne sommes en guerre contre personne. Nous allons offrir notre soutien à ceux qui en ont besoin”. Le ministre a ajouté que le navire était un “signal” “de ce que pense l’Italie [de la situation] et de comment elle compte agir”, et que cette mission avait été partagée avec d’autres pays, européens, membres de l’OTAN ou pays arabes. “Nous envoyons l’unique navire de l’État équipé d’un hôpital (…) et je pense que cela sera bien accueilli, de la part des Palestiniens comme des Israéliens” a conclu Crosetto. Une autre mission, plus délicate, a également lieu entre les partis engagés dans la crise pour les négociations [pour la libération des otages et les pauses humanitaires]. Pour cette raison, l’Italie a donné son accord à l’envoi de deux carabiniers demandés par les États-Unis “pour leur rapport de confiance” avec les locaux, au sein du centre de coordination pour la sécurité d’Israël et de l’Autorité Palestinienne – dans ce qui pourrait être le prélude à l’envoi d’un contingent plus important pour remplacer celui qui jusqu’au 7 octobre formait la police palestinienne. L’Italie compte également dialoguer avec tous les acteurs “en particulier les pays arabes”, et demander à la communauté internationale “ de se comporter dans le respect des règles [de l’État de droit] contrairement au Hamas” “Nous espérons qu’Israël le fera, tout en comprenant la difficulté d’agir dans une zone telle que Gaza, où les cellules du Hamas sont cachées sous les hôpitaux”. 

ARTICLE, La Repubblica, G. Vitale « Election directe du Président du Conseil : les travaux commenceront au Sénat, Frères d’Italie joue la carte de la surprise mais le texte est inexistant » : « Six jours après l’adoption au Conseil des ministres du texte qualifié de ‘’mère de toutes les réformes’’, il est encore impossible de pouvoir le consulter. Les cinq articles censés réécrire la Constitution et chambouler les équilibres des pouvoirs de l’Etat demeurent au Palais Chigi pour ‘’des retouches’’. Pourtant c’est bien du Palais Chigi qu’a été lancée l’opération-éclair visant à lancer le débat parlementaire non pas à la Chambre, comme le veut le protocole, mais au Sénat. C’est ce qu’a confirmé hier la ministre pour les réformes, Casellati. Cette dernière a expliqué, sur la prime de majorité (de 55% pour le parti arrivant en tête aux élections) : ‘’nous sommes encore en train d’y travailler’’. L’inversion des Chambres s’explique par un choix politique bien précis : assurer une voie rapide à la réforme de Meloni afin de l’adopter en première lecture d’ici les élections européennes. Ce serait alors un deuxième coup porté, après celui de l’accord sur les migrants avec l’Albanie, pour affronter une campagne électorale qui s’annonce décisive pour le gouvernement et pour la Présidente du Conseil. En effet, le règlement au Sénat impose des délais contingentés qui limitent la possibilité pour les oppositions de faire de l’obstructionnisme et d’en ralentir l’adoption. Par ailleurs, au Sénat, le rôle de président est assuré par La Russa, qui appartient à Fratelli d’Italia. En revanche à la Chambre, la présidence est assurée par le léguiste Fontana alors que celle de la commission pour les affaires constitutionnelles est aux mains de Forza Italia. La décision prend ainsi de court les deux partis de la majorité. Enfin, au Sénat, Meloni est persuadée de pouvoir compter sur le soutien de Matteo Renzi. Les partis minoritaires, entretemps, ont exprimé leur opposition à cette décision qui va contre le protocole parlementaire. » 

ARTICLE, La Repubblica, V. Conte, « Le FMI critique la loi de finances qui ne favoriserait pas la croissance : ‘’l’Italie est peu ambitieuse’’ » : « La loi de finances du gouvernement Meloni ne favorise pas la croissance. C’est le Fonds Monétaire International qui le dit, en confirmant ses prévisions pour un PIB à hauteur d’un simple 0,7%, alors que le Palais Chigi en évaluait l’évolution à +1,2%. L’Italie devrait ainsi ‘’augmenter la productivité’’ et ‘’travailler dur afin de bien dépenser les fonds du PNRR’’. Les critiques du FMI dressent le portrait d’une Italie peu ambitieuse, alors qu’elle devrait ‘’penser à des réformes budgétaires structurelles et favorisant la croissance’’, qui toutefois ‘’ne sont pas prévues’’ dans la loi de finances. D’où l’exhortation à ‘’bien utiliser’’ les fonds du plan de relance malgré ‘’les difficultés que rencontrent plusieurs pays à les dépenser“. C’est dans ce contexte global d’inflation et de ralentissement économique que le FMI repère « l’objectif-clé » de l’Italie, soit ‘’augmenter la productivité’’, notamment pour qu’elle ne soit pas à la traîne par rapport la France et à l’Allemagne dont l’économie devrait augmenter respectivement de 1,3% et de 0,9% en 2024. Les syndicats aussi critiquent le la loi de finances du gouvernement Meloni et ont organisé des mobilisations : CGIL et UIL organiseront du 17 au 1er décembre cinq grèves de 8 heures dans différentes villes, ‘’pour améliorer le budget’’. L’autre syndicat, CISL, fait cavalier seul et annonce pour sa part une manifestation nationale pour le 25 novembre à Rome. » 

ARTICLE, M. Sorgi, Stampa, « Un message clair [adressé] à Meloni » : « D'abord la mission pour analyser l'état de l'Union et proposer une stratégie pour la compétitivité. Puis, hier, une longue interview au Financial Times dans laquelle il dévoile ses inquiétudes et évoque le risque que l'Europe se réduise uniquement à un marché, abandonnant l’aspiration de trouver des politiques communes pour les Etats membres. Le fantôme de Mario Draghi, rappelé par Ursula von der Leyen, plane sur cette longue veille d'élection, en nette opposition avec les simplifications souverainistes et le front eurosceptique de la droite radicale, de Salvini à Le Pen en passant par l'AfD, qui se préparent à une campagne sans concession. Le 13 septembre, lorsque son prédécesseur a été appelé par von der Leyen, Meloni a fait bonne figure, affirmant qu'elle ne considérait pas la nomination de M. Draghi "contre l'Italie" et souhaitant, comme elle l'avait déjà fait pour M. Gentiloni, "une vision positive pour notre pays". Mais il est désormais clair que pour elle, qui a toujours été à la croisée des chemins entre une conversion pro-européenne convaincue et l'éternelle compétition avec son allié/rival le leader de la Ligue, il est temps de prendre position. Salvini n'a pas du tout apprécié le jeu en solo de la présidente du Conseil qui a annoncé l'accord avec Edi Rama sur l’envoi de migrants vers l'Albanie. Un accord qui aurait pour l'instant essentiellement " des visées dissuasives". Dans son entretien, M. Draghi ne cache pas son inquiétude sur la guerre en Ukraine et, plus récemment, face à la nouvelle flambée de conflit au Moyen-Orient. Et il explique qu'il a par conséquent réfléchi à la nécessité plus urgente pour l'Union de se doter d'une politique étrangère et de défense commune, précisément en termes de compétitivité. "L'époque où les États-Unis dépensaient pour leur défense, où ils exportaient vers la Chine et où ils achetaient de l'énergie à la Russie est révolue", résume magistralement l'ex-premier ministre. En ce sens, il ne s'agit certainement pas d'un discours contre l'Italie, pour citer Meloni. Mais une invitation à notre pays – et à sa présidente du Conseil – à s'ouvrir à un horizon plus large, en oubliant les petites polémiques politiques. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Entretien de Lionel Baland avec Thierry Baudet, le président du Forum voor Democratie.

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Pays-Bas. Entretien de Lionel Baland avec Thierry Baudet :

https://www.breizh-info.com/2023/11/09/226514/rencontre-a...

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08/11/2023

Les Démocrates suédois donnés à 21,6 %.

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Suède. Les Démocrates suédois obtiennent 21,6 % dans le baromètre Aftonbladet/Demoskop. Il s'agit d'une augmentation de 2 points de pourcentage depuis le mois dernier et du chiffre le plus élevé depuis trois ans pour le parti.

La Hongrie ne soutiendra pas l’accession de l’Ukraine à l’Union Européenne si l’Ukraine maintient la loi sur la langue ukrainienne.

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Hongrie et Ukraine. La Hongrie ne soutiendra pas l’accession de l’Ukraine à l’Union Européenne si l’Ukraine maintient la loi sur la langue ukrainienne, qui rend la vie plus difficile aux magyarophones d’Ukraine.

Durant la présidence hongroise de l’Union Européenne en 2024, l’accession de la Roumanie à l’espace Schengen sera une priorité.

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Hongrie et Roumanie. Le ministre hongrois des Affaires étrangères Péter Szijjártó a déclaré que, durant la présidence hongroise de l’Union Européenne en 2024, l’accession de la Roumanie à l’espace Schengen sera une priorité. L'objectif est d'étendre les liens entre la Hongrie et les magyarophones de Roumanie.

La Confédération soutient les transporteurs routiers polonais qui manifestent contre la concurrence déloyale.

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Pologne. La Confédération soutient les transporteurs routiers polonais qui manifestent, près de la frontière ukrainienne, contre la concurrence déloyale venant de l’Est.

Le FPÖ demande au gouvernement de mettre son veto à d'éventuelles négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'UE.

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Autriche. et UE Suite à la recommandation de la Commission européenne d'entamer des négociations d'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, le FPÖ demande au gouvernement autrichien de mettre son veto.

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"L'Albanie divise le gouvernement, les alliés de Meloni n'étaient pas au courant."

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Italie. Revue de presse. 

Les unes se concentrent sur l’opération terrestre israélienne dans la ville de Gaza et sur les pressions pour une trêve humanitaire, notamment de la part des Etats-Unis : « Gaza, tensions entre les Etats-Unis et Israël » (Corriere della Sera), « Netanyahou veut rester dans Gaza mais les Etats-Unis s'y opposent » (Il Messaggero, Sole). L’accord signé entre Rome et Tirana pour l’ouverture en Albanie de deux camps destinés à recevoir les migrants secourus en mer est encore cité : « L'Albanie divise le gouvernement, les alliés de Meloni n'étaient pas au courant » (La Repubblica), « La prudence européenne sur l'accord avec l'Albanie » (Avvenire)« Le pacte Meloni-Rama est voué à l'échec » (Domani). 

Sur Twitter, les hashtags en rapport avec l’accord entre Italie et Albanie sur les migrants (#Albania et #Tirana) sont en tendance. 

ARTICLE, Il Messaggero : « Voici les termes de l’accord entre l’Italie et l’Albanie » : « C’est un pacte censé durer longtemps : 5 ans. L’Albanie mettra à la disposition du gouvernement italien deux zones - le port de Shengjin, à 70 kilomètres de la capitale Tirana, et la zone intérieure de Gjader - pour construire les installations qui accueilleront temporairement les migrants. L'accord précise que le nombre de migrants présents "en même temps" sur le territoire albanais "ne peut excéder les trois mille". Ils ne devront rester dans les installations que "le temps strictement nécessaire" à l'accomplissement des procédures "frontalières ou de rapatriement". Ils n'auront pas la possibilité de repartir avant la fin des contrôles. Comme l'a expliqué hier le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant), les centres d'accueil en Albanie ne seront pas des Centres de séjour et de rapatriement (Cpr) - les structures italiennes de rétention préalable aux expulsions - mais serviront uniquement à vérifier les documents et les exigences des migrants pendant une période beaucoup plus courte : 28 jours au maximum. Un rythme qui permettra à ce pays des Balkans d'accueillir environ trois mille personnes par mois, pour un total de trente-six mille par an, selon les estimations du gouvernement. L'Albanie fournira les zones pour accueillir les centres où seront examinées les demandes des migrants secourus en Méditerranée. Du côté du gouvernement - mais le texte n'en fait pas mention - on précise qu'il s'agira de sauvetages opérés par des navires de garde-côtes, de la marine ou de la garde des finances et que les personnes fragiles, les femmes enceintes et les enfants seront exclus du transfert vers l'Albanie. Tirana déploiera ses forces de l'ordre pour surveiller le périmètre extérieur des installations et, si nécessaire, renvoyer les migrants qui tentent de fuir à l'intérieur. En cas de décès d'un migrant, le gouvernement albanais pourra prendre en charge la dépouille dans ses morgues. Tout le reste sera à la charge du gouvernement italien : de la sécurité intérieure aux procédures de rapatriement, des frais juridiques liés aux éventuels recours des personnes détenues dans les centres aux coûts de la nourriture, des services et des soins de santé. Et encore : le transport des migrants vers le pays des Balkans, leur transfert à l'issue des 28 jours. De plus, l'Italie s'engage à garantir le remboursement à 100 % de toutes les dépenses auxquelles le gouvernement albanais devra faire face pour mettre en place les deux grandes structures. Pour ce faire, un fonds ad hoc sera créé avec une dotation initiale de 16,5 millions d'euros. Outre les coûts, les centres relèveront également de la juridiction italienne : ils seront gérés "conformément aux réglementations italiennes et européennes en vigueur". En d'autres termes, quiconque commettra des délits à l'intérieur des centres devra s'adresser à la justice italienne et il en ira de même pour les recours sur les décisions de refus de permis de séjour ou de d’asile. » 

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ARTICLE, il Foglio, D. Carretta « La campagne d’Albanie » : « Finalement, cet accord avec l’Albanie sur les migrants aura été un secret de famille bien protégé, pendant deux mois et demi, à huis clos. Les seules personnes qui en avaient connaissance étaient Giorgia Meloni, qui l’a signé, sa sœur, soit le numéro deux de Frères d’Italie, et son beau-frère, le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie). L’Intérieur (Matteo Piantedosi, Indépendant) et la Farnesina (Affaires étrangères, Antonio Tajani, Forza Italia), c’est-à-dire respectivement les ministères relevant des dirigeants de la Ligue et de Forza Italia, n’étaient pas dans la confidence. Tout comme le ministre de la Justice, Carlo Nordio (Frères d’Italie). Lorsque les journalistes contactent les ministères cités, on répond systématiquement : ‘’demandez au Palais Chigi, qui a la main sur ce dossier’’. Personne au sein de la majorité ne soulèvera d’objections sur le fond : obtenir que les migrants restent en dehors du territoire italien a toujours été le leitmotiv de la droite. Ainsi, ce mémorandum sera utilisé par Giorgia Meloni aux prochaines élections européennes. L’accord sera opérationnel au printemps prochain, quand les flux s’intensifieront, soit juste avant les élections prévues en juin. Meloni pourrait-elle se porter candidate comme cheffe de liste dans toutes les circonscriptions ? Certains disent que oui. Après 24 heures de silence, Salvini a pris la parole pour s’en prendre à l’Union Européenne : ‘’Contrairement à Bruxelles, l’Albanie a compris que l’Italie n’est pas le centre de réfugiés de l’Europe’’. Enfin le ministre de l’Intérieur Piantedosi, après avoir suivi la consigne du silence, lors d’une audition au Parlement, a légèrement corrigé les annonces de Mme Meloni. Dans le texte diffusé hier on ne cite jamais le terme de ‘’Cpr’’ (centres de permanence et de rapatriement). Même si, au fond, les centres construits en Albanie en ont pourtant l’apparence. » 

ENTRETIEN, La Stampa, de Juan Fernando Lopez Aguilar (socialiste espagnol), président de la commission pour les libertés civiles, la justice et les affaires intérieures du Parlement européen « C’est un plan qui n’est pas viable, sans cohérence et incompatible avec le droit européen » « ‘’Aujourd’hui, j’ai présidé trois réunions avec les institutions de l’Union Européenne pour finaliser le Pacte sur l’immigration et l’asile ; nous sommes en train de travailler durement pour bâtir l’architecture juridique qui nous garantisse que le droit est bien respecté dans la gestion des flux. Entretemps, que se passe-t-il ? Le gouvernement d’un Etat membre décide unilatéralement de signer avec le gouvernement d’un pays tiers un plan non viable, incohérent, sans perspective et basé uniquement sur le principe d’action-réaction. C’est incroyable. En tant que juriste, pour se prononcer, il faut voir de près les détails [d’un texte]. Or, le problème est justement qu’on ne les connait pas : la Commission européenne n’a même pas été consultée. On peut voir déjà que ce pacte prévoit l’externalisation de la gestion des procédures d’asile. Avec ce que nous sommes en train de construire juridiquement, ce sera incompatible avec le droit européen. Nous avions déjà critiqué le mémorandum avec la Tunisie car la Commission ne décide pas de la politique étrangère de l’Union, elle a besoin d’un mandat du Conseil européen et quand on utilise les fonds, il faut l’accord du Parlement. Nous sommes en train de travailler pour arriver à un accord sur le Pacte asile et migrations : nous voulons un accord contraignant, avec un juste équilibre entre solidarité et responsabilité. Nous voulons que dans des situations de flux migratoires très intenses, la Commission rende obligatoire la redistribution des migrants, il n’est pas possible d’accepter une solidarité à la carte’’. » 

EDITORIAL, S. Folli, Repubblica, « Vers le défi du référendum » : « Le véritable enjeu de la réforme Meloni (Frères d’Italie) – Casellati (Forza Italia) est le référendum final, mais même cette étape ne clôt pas le jeu. La proposition d'élection directe du Premier ministre s’apparente à une opération politique sophistiquée à plusieurs facettes. Tout d’abord, il y a le texte approuvé en Conseil des ministres. Compliqué et contradictoire, il semble écrit pour susciter critiques et controverses. Il mentionne également l'élection directe, qui ne déplaît pas à l'opinion publique, comme le montrent les sondages.  Giorgia Meloni a soutenu ce texte en sachant pertinemment qu'elle devra l'amender au cours des quatre "lectures" parlementaires. Il y aura très probablement une réécriture du très mauvais article prévoyant un second Premier ministre, au cas où le président élu par le peuple jetterait l'éponge. Dépourvu de la légitimité obtenue par son prédécesseur, il conduirait le pays aux urnes, car après lui... le déluge – c’est-à-dire la dissolution des Chambres. Au fond, cela ressemble presque à une clause mise en place pour être abrogée :  un appât pour l'opposition, ou une partie de celle-ci. Sur le point du projet qui fait le plus débat, l'élection directe, seul Renzi est d’accord à ce stade [dans l’opposition]. En échange de quelques améliorations (à commencer par le renoncement au ‘’second premier ministre’’), il pourrait voter pour la réforme. Mais tout cela est encore prématuré. Le PD et ses alliés sont contre l'élection directe mais quelle est la position du centre-gauche ? Comme on le sait, le parti d'Elly Schlein a dans sa manche la carte de la "chancellerie" à l'allemande. Pour l'instant, cependant, ce qui prévaut, c'est la volonté de faire front commun avec le M5S de Conte et le groupe Gauche-Verts. Donc "non" à tout et défense jusqu'au bout de la Constitution actuelle. Si, comme c'est probable, on en arrive à un référendum, la gauche dans son ensemble sera accusée de rechercher des voix au nom de l'immobilisme.  Elle répliquera en accusant l'autre camp de vouloir importer Orbán. Et le résultat n'est pas forcément acquis. Le gouvernement corrigera le texte pour le rendre plus présentable. Ensuite, il modifiera soigneusement la question du référendum.  La "mère des réformes" sera offerte comme un service aux Italiens, quelle que soit la couleur de l'exécutif. Nous serons alors en 2025, peut-être en 26, vers la fin de la législature, ce qui signifie qu'en cas de défaite référendaire le centre-droit pourra facilement glisser vers des élections anticipées : il suffira que Frères d'Italie et ses partenaires se retirent du gouvernement et ne soutiennent pas un gouvernement dit "technique". Les élections seraient alors un moyen de relancer autrement l'argument d’un Premier ministre ‘’fort’’. » 

ARTICLE, Il Foglio, de M. Rizz., « Crosetto, Schlein et les dépenses militaires » : « Qui l’aurait cru ? Pendant la réunion d’hier du Parti démocrate sous la direction d’Elly Schlein, on aurait presque pu remercier le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d'Italie) pour les propos qu’il a tenus sur les dépenses militaires, sujet qui représente la ‘’bête noire’’ de la nouvelle direction démocrate. En effet, lors de son audition devant les commissions Défense à la Chambre et Affaires étrangères et Défense au Sénat, le ministre Crosetto a prononcé ces mots : ‘’l’objectif de 2 % du PIB pour les dépenses du secteur de la défense dans le cadre de l’OTAN est central mais nous en sommes loin, très loin. Cet objectif est impossible à atteindre en 2024 et difficilement réalisable en 2028’’. Selon Crosetto, la Défense a besoin d’un soutien financier et ‘’le changement de paradigme dans le contexte international a pris de court tout le monde’’. Par conséquent, ‘’l’Otan ne doit pas fixer des objectifs financiers non réalisables’’. Sur ces propos, le chef de groupe du PD en commission défense de la Chambre, Stefano Graziano, estimait hier qu’il pouvait « partager certaines déclarations » du ministre Crosetto. 

ARTICLE, Quotidiano Nazionale, C. Marin, « Adolfo Urso (Frères d’Italie) : “L’Italie est aux avant-postes pour l’espace et le nucléaire. Pour la lune, un premier alunissage d’ici 2030” » [Propos rapportés] : « Le Ministre a déclaré que les priorités de la politique de développement industriel de son ministère seraient le défi franco-italo-allemand sur l’espace, l’entrée de l’Italie dans le nucléaire et le développement et le contrôle de l’IA. Sur l’accord de Séville, le ministre parle d’une première entente qui pourrait conduire à une plus grande convergence sur la politique industrielle de défense au niveau européen et qui doit concrètement débloquer les lancements d'Ariane 6 et de Vega-C. Selon Urso, l’accord définit le calendrier des lancements jusqu'en 2030, année où l'Europe vise le premier alunissage d'un astronaute européen. Adolfo Urso a souligné la nécessité d’adapter le système législatif italien – comme indiqué dans la loi de finances – pour soutenir l'industrie spatiale nationale. Sur le nucléaire, le Ministre voit Enel comme un acteur clef dans le développement de l'énergie nucléaire mais aussi dans les énergies renouvelables. Il a affirmé sa volonté de rouvrir la voie du nucléaire en Italie, avec des réacteurs de quatrième génération, qui pourraient être activés à la fin de la décennie. Le ministre a également assuré vouloir travailler avec ses partenaires occidentaux pour assurer l'autonomie stratégique de l'Europe en matière de sources d'énergie et de matières premières critiques. À propos de la question de l’IA, Adolfo Urso a déclaré qu’une vision anthropocentrique claire était nécessaire, tout en stimulant l’innovation, et en encourageant les transferts de technologie vers le système industriel. Il voit le G7, présidé par l’Italie, comme un rendez-vous sur l'intelligence artificielle, surtout en ce qui concerne ses retombées industrielles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Chega demande des élections.

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Portugal. Suite à la démission du Premier ministre socialiste Antonio Costase, éclaboussé par une affaire de corruption liée à l’attribution de contrats énergétiques qui a conduit notamment à l’inculpation de l’un de ses ministres et de son chef de cabinet, le parti patriotique Chega demande la dissolution du Parlement et la convocation d'élections.