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21/11/2023

Pays-Bas : lors des élections des écoliers, le PVV arrive premier et le FvD deuxième.

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Pays-Bas. Le PVV est premier et le Forum voor Democratie deuxième, lors des élections des écoliers.

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Le sondage en vue des élections législatives de demain donne le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders premier à 29 sièges sur 150.

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Pays-Bas. Le sondage en vue des élections législatives de demain donne le parti anti-islamisation PVV de Geert Wilders premier à 29 sièges sur 150.

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PVV : patriotes anti-islamisation

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

VVD : libéraux de droite

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

Volt : pro-européen

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

50plus : parti des plus de 50 ans

Autres partis

Thierry Baudet demande que les antifas figurent sur la liste des organisations terroristes et criminelles.

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Pays-Bas. Suite à l’attaque dont il a été l’objet hier, Thierry Baudet demande que les antifas figurent sur la liste des organisations terroristes et criminelles.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/20/thi...)

"L’offre de Meloni à l’Europe : la ratification du MES en décembre, après l’accord sur le Pacte de Stabilité."

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Italie. Revue de presse. 

Le meurtre d'une jeune fille, Giulia Cecchettin, commis par son ex-compagnon est toujours en Une de la plupart des journaux : « Meurtre de Giulia, la douleur et la marche blanche » (Corriere della Sera), « [Les marches blanches] du côté des femmes » (Repubblica), « « Faisons du bruit pour Giulia » » (La Stampa), « Giulia, voici la vidéo du massacre » (Messaggero). Le résultat de l’élection présidentielle en Argentine est également en une : « La révolution Milei en Argentine » (Corriere, Repubblica, Messaggero). Enfin, un naufrage près des côtes de Lampedusa, ayant fait plusieurs victimes dont une petite fille de deux ans, est cité en Une du Messaggero : « Tragédie à Lampedusa, naufrage d’un bateau : une petite fille de deux ans décède ». 

Le naufrage d'un bateau transportant des migrants au large de Lampedusa et la mort d'une fillette de deux ans.  

COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Meloni-Schlein, ce leadership féminin qui pourrait changer la donne » : « Au final, une affaire douloureuse et grave comme celle de l’assassinat de la jeune Giulia aura permis de démonter ce manège politique qui était en train de contaminer les deux principales leaders politiques, la cheffe du gouvernement et la cheffe de l’opposition. On parlait encore de l’invitation refusée par Schlein de se rendre au meeting annuel de Frères d’Italie, quand l’actrice et réalisatrice Paola Cortellesi a lancé son appel à intervenir contre ce drame que sont les féminicides. Le défi pour Meloni et Schlein est d’adopter une posture différente au moins sur ce sujet et de parvenir à faire quelque chose de concret. Car si les homicides sont de plus en plus fréquents, il y a aussi la rage quotidienne et latente des hommes contre l’épanouissement professionnel des femmes et vis-à-vis de leur émancipation. Il est positif que le débat politique commence enfin à parler d’éducation dans les écoles et dans les familles, et pas uniquement de sanctions pénales. Pour Meloni et pour Schlein, il n’a pas été facile de s’affirmer et elles ont vécu personnellement la difficulté de leurs collègues à leur laisser la place sur le devant de la scène. Maintenant, Meloni et Schlein peuvent remporter le défi en donnant le bon exemple, en trouvant un accord sur des pistes déjà suggérées par les experts, à commencer par l’instruction et le soutien psychologique des jeunes. Nous verrons si le leadership féminin parviendra à démontrer sa valeur ajoutée. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de V. Piccolillo, “Le gouvernement assure la médiation Italie-Albanie, l’accord [sur la détention provisoire des migrants] sera examiné au Parlement » : « Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani (Forza Italia), doit annoncer aujourd’hui l’intention du gouvernement de soumettre l’accord Meloni-Rama sur les migrants au ‘’processus parlementaire’’. Il tente ainsi d’éviter la confrontation avec les oppositions afin que ‘’le memorandum soit opérationnel et aboutisse à des résultats concrets dans la lutte contre les passeurs’’. Antonio Tajani a voulu rassurer hier sur le fait qu’il n’y aurait ‘’aucun Guantanamo’’ albanais et que l’accord respectera ‘’le droit italien et européen’’. Il a également salué les propos du chancelier allemand qui a émis un avis positif sur l’accord avec l’Albanie. La secrétaire du PD, Elly Schlein, met en garde : ‘’ils ne s’en sortiront pas en ignorant la Constitution, qui prévoit clairement que les accords internationaux soient présentés et ratifiés par le Parlement’’. A l’exception d’Italia Viva, une bonne partie de l’opposition tente en effet de présenter une motion commune (PD, Azione, Verts, +Europa…), réduite à l’essentielle afin de ne pas soulever le problème des visions divergentes en matière d’immigration. La Conférence asile et immigration ainsi que d’autres organisations demandent l’annulation de l’accord italo-albanais qui ‘’viole les obligations constitutionnelles et internationales de notre pays en voulant externaliser les frontières et le droit d’asile, comme l’accord avec la Tunisie’’ selon la CAI. » 

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni et C. Tito « L’offre de Meloni à l’Europe : la ratification du MES en décembre, après l’accord sur le Pacte de Stabilité » : « Le gouvernement Meloni est prêt à ratifier le nouveau MES, mais pas dans l’immédiat : il sera soumis au Parlement après la réunion de l’Ecofin, qui devrait donner le feu vert à la réforme du Pacte de Stabilité. C’est le message qu’a fait filtrer la Présidence du Conseil à la Commission Européenne. C’est aussi le message que Meloni fera passer demain à Berlin à l’occasion de sa rencontre avec le Chancelier allemand. Le but est d’obtenir un maximum de disponibilité de la part de Scholz sur le Pacte de Stabilité, notamment afin de sortir de l’impasse où la majorité de droite s’est retrouvée dernièrement. L’objectif est le suivant : convaincre les plus récalcitrants de la coalition (la Ligue) de ne pas faire d’éclat lors de la ratification du MES, et s’assurer une sorte d’« assurance vie ». Dans le texte soumis au Parlement, il y sera clairement mentionné que le recours au mécanisme de sauvetage européen ne pourra se faire que par le biais d’un nouveau scrutin des deux Chambres. Ce qui veut dire que tant qu’il y aura cette majorité, l’Italie ne fera pas appel au MES. Meloni souhaite ainsi obtenir en échange plus de souplesse de Bruxelles sur le Pacte de Stabilité. C’est également lié à l’évaluation de la part de la Commission de la loi de finances italienne. Le budget italien sera déclaré « conforme » mais ses perspectives seraient toutefois inadaptées car la tendance de l’endettement est considérée comme pas compatible avec les normes communautaires. Dans ce contexte, le gouvernement Meloni risque de se retrouver, même avec les nouvelles règles, dans l’obligation de demander une nouvelle rallonge budgétaire en été, après les élections européennes. C’est la raison pour laquelle, au moins sur le MES, le Palais Chigi tente de se montrer plus ouvert au dialogue. L’enjeu est d’éviter un énième bras-de-fer avec Bruxelles. » 

SCENARIO, Messaggero, F. Malfetano, « Meloni rencontre Scholz : de l’immigration à l’économie, oui à un pacte en cinq points » : « Le plan d’action italo-allemand, qui porte sur cinq secteurs stratégiques (croissance, compétitivité et emploi, politique extérieure et sécurité, Europe et État de droit, et culture et société civile), deux forums de dialogue et une plateforme institutionnelle pour se coordonner ; sera signé demain par Giorgia Meloni et Olaf Scholz. La signature sera précédée d’un entretien bilatéral lors duquel sera évoqué la réforme du pacte de stabilité européen. Le Plan sera un cadre, ‘’comme tous les accords de ce type’’ selon une source diplomatique, qui sera opérationnel de manière épisodique, et relève plutôt des bonnes intentions témoignant de l’entente entre Meloni et Scholz. Les secteurs stratégiques identifiés peuvent être modifiés au gré des sujets politiques du moment, et sont peu contraignants – le gouvernement ne montre aucune volonté de perfectionner le projet de Draghi qui voulait mettre en place un axe Rome-Paris-Berlin. Le Plan d’action melonien ne peut en effet être comparé au traité qu’avait signé Mario Draghi et Emmanuel Macron, d’abord parce qu’il n’est pas aussi ambitieux au niveau diplomatique et n’aura pas la “profondeur du Traité du Quirinal”. Du reste, Meloni a déjà démantelé la coopération telle que la voulait Draghi – l’article prévoyant la participation, une fois par trimestre, d’un ministre au conseil des ministres du pays allié n’est pas appliqué, et cet article ne figurera probablement pas dans le pacte avec Berlin. Fratelli d’Italia est le seul parti qui n’avait pas voté en faveur du traité avec la France, et les lieutenants de Meloni parlaient alors d’une “subordination scellée” par ce traité. De là vient le choix de desserrer les mailles de l’accord avec Berlin, au point de faire douter l’Allemagne de l’intention de Meloni de réellement le mener à bien – qui ne s’est confirmée qu’en juin dernier. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

20/11/2023

Le PVV de Geert Wilders donné à 1 siège des deux premiers partis.

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Pays-Bas. Un sondage pour les élections législatives de mercredi donne le parti anti-islamisation de Geert Wilders à 1 siège des deux premiers partis. 

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VVD : libéraux de droite

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

PVV : patriotes anti-islamisation

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

SP : gauche de la gauche

PvdD : parti pour les animaux

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

Thierry Baudet attaqué dans un bistrot lors de la campagne électorale.

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Pays-Bas. Le président du parti politique patriotique néerlandais Forum voor Democratie Thierry Baudet a été attaqué à Groningen (Groningue) par un jeune individu, dans un bistrot, lors de la campagne pour les élections du mercredi 22 novembre 2023.

Un chirurgien traumatologue a soigné Thierry Baudet à l’hôpital. Ce dernier a été frappé à l'arrière de la tête avec une bouteille de bière et également au bord de la tempe, juste à côté de l'œil. De plus, un agent de sécurité a été blessé au visage.

Voir la vidéo : https://twitter.com/KWinkelaar/status/1726643339066503559

L’agresseur a été arrêté :

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"Du Trentin à la Sardaigne, c’est l’affrontement sur le choix des candidats pour les élections régionales. FdI tente de se faire entendre mais la Ligue fait sauter les accords."

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Italie. Revue de presse. 

Le résultat de l’élection présidentielle en Argentine : « Tournant en Argentine, l’ultra-libéral Milei est élu Président » (Corriere, Repubblica, Messaggero) sont également cités. 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Carlo Nordio (Frères d'Italie), ministre de la Justice, « Nous établirons un guide pour apprendre à reconnaitre tous les signaux d’alerte » : « [Contre les violences et les féminicides] les lois sont utiles mais ne résolvent pas le problème. Des mesures ont été adoptées par les gouvernements précédents ainsi que le nôtre. A travers la répression, nous avons fait passer le message que l’Etat était présent. Mais il faut qu’il y ait une vaste rééducation autour de ce sujet. Nous préparons une initiative visant avant tout à former les personnes sur la reconnaissance des symptômes d’une possible dérive violente. Nous préparons un livret qui devra circuler dans les écoles, sur les réseaux sociaux, sur les lieux de travail. Il faut aussi informer les jeunes hommes des délits et des risques encourus lorsque certains comportements se vérifient. Plus qu’une loi organique [comme en Espagne], il faut rééduquer de façon radicale les jeunes et les adolescents. Nous partons de très loin et c’est commun à tout l’Occident, je crois que l’agressivité de beaucoup d’hommes dérive de la sédimentation millénaire de la domination masculine sur les femmes, dans le domaine militaire, politique, culturel et sexuel. Cela ne fait que quelques décennies que nous avons pris acte de l’égalité des genres mais les racines sont très profondes et c’est à ce niveau-là que nous devons agir, en éduquant, en informant, en écoutant les jeunes et en tentant d’apporter des réponses adaptées. Concernant la proposition d’Elly Schlein d’une loi sur l’éducation au respect et aux relations affectives dans les écoles, on peut certes faire une nouvelle loi et c’est une bonne chose si l’on peut trouver un terrain d’entente avec l’opposition au moins dans ce domaine, mais il faut agir plus en profondeur. Il faut insister davantage sur les devoirs que sur les droits, s’adresser également aux parents. Aujourd’hui, que ce soit les parents ou dans les écoles, on laisse beaucoup faire les jeunes, approuvant leurs inclinations les plus excentriques. Ma génération a vécu Mai 68, qui était une révolution idéologique, mais on assiste aujourd’hui à une sorte d’indifférence et de laisser-aller éthique, qui est bien pire. Les familles d’abord puis l’école en second lieu doivent enseigner le respect de la dignité et de la liberté de l’autre, autrement chacun se sent libre de faire ce qu’il veut. L’extradition de ce jeune homme devrait être une question de jours. Concernant les polémiques autour de la libération anticipée de certains coupables de féminicides, les lois existent et elles sont sévères à juste titre. C’est à la magistrature de les appliquer. » 

ARTICLE, F. Capurso, Stampa, « Du Trentin à la Sardaigne, c’est l’affrontement sur le choix des candidats pour les élections régionales. Frères d'Italie tente de se faire entendre mais la Ligue fait sauter les accords » : « A les voir, on a du mal à les qualifier d'"alliés". L'affrontement entre la Ligue et Fratelli d'Italia se déroule désormais au grand jour. La tension politique au sein du gouvernement s'accroît depuis des mois et, désormais, également dans les régions. Dans le Trentin, le président Maurizio Fugatti (Ligue) rompt les accords sur les nominations au sein du conseil régional et FdI y répond en quittant la majorité - tout en garantissant son soutien extérieur. En Sardaigne, les léguistes ont déclaré soutenir la réélection du gouverneur sortant Christian Solinas, alors que FdI voulait un des siens aux élections régionales de mars prochain : ‘’Notre candidat est le maire de Cagliari Paolo Truzzu’’, ont-ils fait savoir. Mais Matteo Salvini ne s'arrête pas là : la Basilicate, région dirigée par Forza Italia, est dans son collimateur. FI, dirigé par Antonio Tajani, pour ne pas être écrasé, vise de son côté la réélection d'Alberto Cirio dans le Piémont. La Ligue, plus que tout autre, semble vouloir jouer son propre jeu, même au prix d'une sortie de route des négociations avec lesquelles, ces dernières semaines, on avait tenté de mettre de l'ordre sur l'échiquier des régions. Tout a commencé lors d’une des dernières réunions de la majorité, lorsque le ministre Lollobrigida a demandé de ‘’revoir la méthode’’ de choix des candidats. En effet, dans de nombreuses régions, elle était basée sur un consensus préélectoral, alors que la Ligue était à 30 % et que Fratelli d'Italia ne dépassait pas les 8 %. "Aujourd'hui, de nombreuses régions sont contrôlées par Forza Italia et la Ligue et trop peu sont à nous’’ commentent les hauts dirigeants de Fdi. Les proches de Meloni tentent de dédramatiser : ‘’le problème n'est pas Salvini, mais les léguistes qui, dans les territoires, tentent de garder le pouvoir’’, dit un des pontes du parti. La prochaine réunion sur la Sardaigne, qui devrait avoir lieu cette semaine, pourra dire combien la trêve est lointaine. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo « Meloni à Berlin en vue de l’agenda européen » : « Une bonne moitié du gouvernement italien et du gouvernement allemand se rencontra à Berlin pour signer un pacte entre les deux exécutifs pour compléter un triangle de relations spéciales entre les trois capitales : Paris, Berlin et Rome. Le Plan d’action sera signé mercredi dans les salons de la Chancellerie allemande et impliquera les principaux secteurs sensibles allant de l’énergie à la défense en passant par les consultations sur les politiques européennes. Avec G. Meloni, seront présents également le vice-président du Conseil Tajani – qui aura une rencontre bilatérale avec son homologue Robert Habeck et la ministre des affaires étrangères Annalena Baerbock – le ministre de l’Intérieur Piantedosi, le ministre de la Défense Crosetto, le ministre de l’Economie Giorgetti, (qui rencontrera son homologue Lindner), et le ministre des entreprises Urso. Plusieurs sujets seront évoqués lors de la bilatérale entre Meloni et Scholz, dont notamment le pacte de Stabilité avec la tentative de se rapprocher d’une entente alors que les positions de Rome et de Berlin demeurent distantes. Le Proche Orient et l’Ukraine seront également abordés. Concernant l’agression en Ukraine, Scholz est le seul dirigeant européen en mesure de pouvoir renouer le dialogue avec Poutine et s’était déjà montré prêt à le faire. Par un hasard du sort, cette signature coïncidera avec la réunion conclusive du G20 indien qui se fera par visioconférence. Meloni y participera depuis le bureau du Chancelier Scholz. C’est un rendez-vous qui pourrait faire passer en arrière-plan la signature de l’accord italo-allemand car à la réunion en visioconférence participeront également le président russe V. Poutine et le président chinois Xi Jinping. Il est inutile d’expliquer les implications d’un échange de ce niveau, qui durera environ une heure, à commencer par le conflit entre Kiev et Moscou. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, « Entre Rome et Bruxelles, tout se jouera dans un mois maximum » : « Réforme du Pacte de stabilité, ratification du MES, renouvellement des concessions balnéaires et révision du Plan de Relance : dans un mois maximum, le gouvernement italien et la direction de l’UE devront avoir trouvé une entente sur ces quatre dossiers particulièrement délicats. Le centre-droit avait fait beaucoup de promesses sur ces mêmes thèmes lorsqu’il était à l’opposition, et beaucoup de propagande pendant sa campagne électorale. La majorité devra cependant forcément céder sur certains points, notamment sur la gestion des plages et la ratification du MES. La révision du Plan national de Relance, et surtout la réforme du Pacte de Stabilité, risquent de conditionner la politique dans les années à venir. Ainsi, la Présidence du Conseil relance la stratégie d’un ‘’passage en bloc’’ : l’accord sur le Pacte de Stabilité entraînerait l’entente sur le nouveau budget européen et le feu vert italien à la ratification du MES. Une posture plus clémente de la Commission sur la gestion des concessions balnéaires et les objectifs du PNRR pourraient en découler. Décembre sera un mois-clef afin d’éviter une retentissante rupture entre Rome et Bruxelles qui provoquerait un isolement de l’Italie et le risque de ‘’punition’’ pour cette dernière sur les marchés. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/11/2023

Suisse : lors des élections pour le Sénat, l’UDC obtient au total 6 sièges sur 46 et le MCG 1.

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Suisse. Lors des élections pour le Sénat, l’UDC obtient au total 6 sièges sur 46 et le MCG 1.

"Une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne nous amène toujours plus près de la guerre !"

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Autriche et UE.

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"Une entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne nous amène toujours plus près de la guerre !"

18/11/2023

Viktor Orbán est réélu président du Fidesz.

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Hongrie. Viktor Orbán est réélu président du Fidesz.

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Le PVV de Geert Wilders est donné premier parti des Pays-Bas en vue des élections de mercredi.

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Pays-Bas. Sondage Maurice De Hond en nombre de sièges pour les élections législatives du 22 novembre 2023. (Total : 150 députés)

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(sondage du 18 novembre / sondage précédent / sondage précédent le précédent / législatives de 2021 / différence avec le sondage précédent / différences entre le sondage et les législatives de 2021)

VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes anti-islamisation

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

D66 : libéraux de gauche

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

CDA : démocrates-chrétiens

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

PvdD : parti pour les animaux

SP : gauche de la gauche

Volt : pro-européen

Denk : centre-gauche multiculturaliste

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SGP : chrétiens protestants

JA 21 : patriotes

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

50plus : parti des plus de 50 ans

Giorgia Meloni a reçu Santiago Abascal.

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Italie et Espagne. Le Premier ministre italien Giorgia Meloni a reçu le dirigeant de Vox Santiago Abascal.

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Santiago Abascal et Giorgia Meloni

Jorge Buxadé a reçu la Grande Croix du Mérite de la Hongrie.

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Espagne et Hongrie. Jorge Buxadé (Vox-Espagne) a reçu la Grande Croix du Mérite de la Hongrie pour sa défense de la vérité dans le cadre du harcèlement scélérat que subit la Hongrie pour sa politique conservatrice au sein de l’Union européenne.

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Jorge Buxadé

Le MCG Mauro Poggia est le premier sénateur musulman de Suisse !

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Suisse. Mauro Poggia du MCG est le premier sénateur musulman de Suisse :

https://www.blick.ch/fr/news/suisse/une-foi-mais-pas-une-...

"Vers une Europe de la coopération."

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"Vers une Europe de la coopération."

17/11/2023

Björn Höcke conduira la liste de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Thuringe.

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Allemagne. Le fer de lance de la tendance nationaliste de l’AfD, Björn Höcke, a été élu tête de liste de son parti pour les élections pour le Parlement de Thuringe du 1 septembre 2024. Il déclare vouloir gouverner la Thuringe.

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Björn Höcke 

"L’étau se resserre sur les vols et les arnaques."

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Italie. Revue de presse. 

Les nouvelles mesures sécuritaires adoptées hier en Conseil des ministres sont en Une : « L’étau se resserre sur les vols et les arnaques » (Corriere della Sera), « Les agents pourront être armés même en civil » (La Stampa), « Un énième tour de vis » (Avvenire), « L’accès au métro sera désormais interdit aux voleurs » (Messaggero). Les suites de la polémique entre les syndicats et le ministère des transports sur la grève annoncée pour ce vendredi font la Une du quotidien Repubblica : « Le défi de la rue ». 

Les JT couvrent essentiellement la grève organisée par les syndicats CGIL et UIL aujourd’hui, les nouvelles mesures sécuritaires adoptées hier en Conseil des ministresl’opération militaire israélienne vers le sud de Gaz, et l’adoption d’une loi interdisant la production et la vente de viande de culture. 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « L’avertissement de l’Europe [sur les concessions balnéaires] qui s’étend également à la ratification du MES » : « L’avertissement de la Commission européenne adressé à l’Italie sur les concessions balnéaires surprend par deux aspects. Le premier : bien que largement annoncé, la droite a fait semblant d’être prise de court, très attentive à ne pas se mettre à dos les électeurs d’une catégorie qui bénéficie de concessions privilégiées depuis des années. L’autre aspect est la fin du récit selon lequel l’Europe serait disposée à fermer un œil face au comportement du gouvernement visant à être en perpétuelle négociation. C’est surtout cet aspect qu’il faut analyser avec attention. Cela vaut pour toute la coalition, notamment pour ces partis qui ont utilisé leur opposition à ces demandes pour pouvoir mieux négocier avec le reste de l’Union en vue du nouveau Pacte de Stabilité. La lettre de la Commission qui donne à l’Italie deux ans pour se mettre en règle avec la directive Bolkenstein arrive à quelques jours du vote parlementaire sur le MES. C’est là une échéance que la Présidente Meloni évite depuis très longtemps. Mais ce report a déjà irrité les autres gouvernements qui, en cas de crise financière, ne pourraient pas faire appel à cet instrument de sauvetage. Ce sont surtout Frères d’Italie et la Ligue qui veulent temporiser, croyant qu’il sera ainsi plus facile d’obtenir davantage dans les négociations sur un nouveau Pacte de Stabilité considéré comme pénalisant pour l’Italie. Or, au sein de la majorité, les partis ne partagent pas la même posture. La lettre sur les concessions balnéaires, qui vise surtout les reports de Fratelli d’Italia, accentue les doutes de la Ligue. Quant au MES, Forza Italia n’a jamais caché vouloir le ratifier. Ce n’est que par loyauté que Tajani respecte la posture du Palais Chigi. Les différences concernent aussi les retraites. La décision du gouvernement hier d’engager sa confiance sur le texte s’explique par la volonté d’éviter des amendements présentés par une coalition divisée. Le mécontentement demeure entre le Palais Chigi, les présidences du Sénat et de la Chambre, jusqu’au ministère de la Santé et celui de l’Economie. » 

COMMENTAIRE, Il Foglio, E. Antonucci « Le triomphe de la fourche » - le paquet sécurité adopté hier par le gouvernement en Conseil des ministres représente l’énième triomphe du populisme pénal : « Il s’agit d’une série de normes introduisant de nouveaux délits ou alourdissant les sanctions déjà existantes. C’est à cela que se réduit le décret sécurité adopté hier en Conseil des ministres. Il s’agit de l’énième preuve de populisme de la part de la Présidente du Conseil Meloni, avec l’implication de ses adjoints Salvini et Tajani (Forza Italia), et des ministres de l’Intérieur Matteo Piantedosi (Indépendant) et de la Justice Carlo Nordio (Frères d'Italie). Et ce malgré les propos modérés de ce dernier sur une justice basée sur la primauté de la présomption d’innocence. On trouve donc dans ce texte des délits comme l’occupation illégale de lieux de résidence (de 2 à 7 ans de prison) ou l’incitation ou l’utilisation de mineurs à des actes de mendicité (de 1 à 5 ans) et des mesures plus dures pour les femmes enceintes. Elles ne bénéficieront plus du renvoi obligatoire de l’exécution de la peine jusqu’à l’âge de 3 ans de leur enfant : c’est au juge d’en décider selon la gravité des délits et de la récidive. Cette mesure avait déjà été proposée par la Ligue pour viser notamment le phénomène des vols commis par les jeunes roms enceintes ou avec leurs enfants. Il n’est pas pensable de résoudre le problème par des déclarations orientées ou de simples modifications du code pénal face à un phénomène aussi complexe. Il ne serait pas surprenant que quelques magistrats prennent des décisions contraires aux souhaits de Monsieur Salvini. Par cette méthode, le gouvernement prépare l’énième terrain de bataille contre la magistrature. » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Elisabetta Casellati (Forza Italia), ministre des réformes « La réforme ne modifie pas les prérogatives du Quirinal, nous voulons que l’opposition ne fasse pas d’obstructionnisme » : « ‘Franchement, je ne vois pas tous de grands bouleversements avec la réforme. Au contraire, le texte s'inspire d'un critère minimal de modification de la Constitution. Neuf articles de la Constitution concernent le rôle et les prérogatives du chef de l'Etat. Rien n'a été touché, y compris le pouvoir de dissoudre les Chambres après avoir constaté l'échec d'un gouvernement. Les appels incessants et insensés de l'opposition au Quirinal me semblent n'être que des tentatives d'exploitation et de dissimulation maladroite de l'évidente absence de fondement des objections. Nous avons choisi l’élection directe du Président du Conseil précisément pour répondre aux exigences de la minorité, en nous présentant avec une formule ouverte à l'activité d'écoute de près d'un an avec les oppositions, les constitutionnalistes, les catégories économiques et les syndicats. J'attends une opposition qui n'érige pas de murs idéologiques. La réforme constitutionnelle ne concerne pas du tout ce gouvernement, mais l'avenir de notre pays. Le moment est venu de sortir de l'impasse. Les gouvernements techniques sont une exception politique italienne sans équivalent dans les démocraties mûres, le résultat d'un système qu'il faut réformer et non pas ménager." » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Ducci : « Le jour de la grève, les transports à l’arrêt pendant 4 heures. Landini ‘’ ce n’est qu’un début ‘’ » : « La tension reste forte entre les syndicats, qui font grève aujourd'hui, et le gouvernement. À la veille des manifestations qui porteront à un blocage de 4 heures des transports et de 8 heures des services scolaires, universitaires, sanitaires et postaux, le secrétaire de la CGIL, Maurizio Landini, s'en prend une nouvelle fois au gouvernement. La cible principale est, une fois de plus, le vice-président du Conseil et ministre des Transports, Matteo Salvini, "coupable" d'avoir ordonné la réquisition des travailleurs des transports. Au point que Landini a qualifié la démarche de Salvini et du gouvernement d'"attaque à 360 degrés contre le droit de grève et la Constitution", ainsi que d'acte sans précédent dans l'histoire de l'Italie démocratique. Un ton très dur, accompagné de l'annonce que "la CGIL et l'UIL préparent un recours contre les réquisitions". L'affrontement politique entre la CGIL et l'UIL et le gouvernement semble d'ailleurs destiné à se poursuivre. "Je crois que les places se rempliront [de manifestants] et nous n'en sommes qu'au début ; nous ne nous arrêterons pas tant que nous n'aurons pas obtenu de changer les politiques économiques et sociales''. La manifestation d'aujourd'hui est motivée par la volonté d'obtenir des augmentations de salaires et des embauches, et pour redire l'opposition à la réduction des retraites prévue par la loi de finances. Sur la réquisition, Salvini estime que : "Ce n'est pas une victoire personnelle, de la Ligue ou du gouvernement, mais demain (aujourd'hui, ndlr) 20 millions d'Italiens pourront prendre les transports publics pour aller au travail, étudier, passer des examens médicaux. Donc oui au droit de grève, mais aussi au droit au travail pour la grande majorité des Italiens". La secrétaire du Pd Elly Schlein : "Nous soutenons fermement les raisons de la grève et le droit constitutionnel et juste de faire grève. Le PD sera donc présent avec une délégation". En revanche, ni les syndicats Cisl et Ugl ne participent. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, de M. Cappellini, « L’Italie interdit la viande cultivée en laboratoire ; ‘’[nous n’avons] aucune crainte quant à la réaction de l’UE’’ dit le ministre Lollobrigida » : « L’Italie interdit la viande cultivée en laboratoire avec 159 voix favorables à l’interdiction et 53 voix contre, de +Europa, du Mouvement 5 Etoiles et de l’Alliance des Verts et de la Gauche alors que le Parti démocrate et Azione se sont abstenus. Cette loi était fortement voulue par les ministres italiens de l’Agriculture, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), et de la Santé, Orazio Schillacci (Indépendant), et interdit la production comme le commerce avec des amendes qui pourront aller de 10 000 à 60 000€ ou 10% du chiffre d’affaires réalisé, jusqu’à 150 000€. Le débat a été très animé autour des questions idéologiques et de jurisprudence. Le Parlement n’a pas jugé pertinente la question de la constitutionnalité de cette loi qui porterait préjudice à la liberté d’entreprise. Le ministre de l’Agriculture s’est dit satisfait de cette loi historique ‘’l’Italie est le premier pays à interdire la nourriture synthétique, nous sommes à l’avant-garde en Europe et dans le monde sur cette bataille civilisationnelle. Nous voudrions convaincre d’autres pays d’Europe de faire de même’’. L’association Coldiretti, principale organisation représentant l’agriculture italienne, est également satisfaite de cette loi, après avoir milité au cours des derniers mois contre la nourriture cultivée en laboratoire. Le directeur de Coldiretti, Ettore Prandini, se prépare à poursuivre la bataille au niveau européen : ‘’il serait paradoxal que l’UE autorise l’utilisation d’hormones et de produits pharmaceutiques pour la production de viande synthétique alors qu’elle a interdit leur usage pour les élevages’’. Mais l’Europe sera le véritable banc d’essai de cette loi italienne, notamment l’avis que doit émettre d’ici quelques mois l’EFSA, l’autorité européenne pour la sécurité des aliments, sur la commercialisation de viande d’origine moléculaire. Une approbation ouvrirait un contentieux avec l’Italie. ‘’Cela n’a pas de sens d’interdire un produit sûr et autorisé par l’Europe, la libre circulation des marchandises est la base du marché unique’’ dit l’Alliance des Verts et de la Gauche, ‘’avec cette décision, le gouvernement italien pourrait violer les normes européennes au détriment des entreprises et entraver la recherche italienne dans le secteur’’. La vente de viande de culture est déjà autorisée par Singapour, les Etats-Unis et Israël. Il y a également un vif débat autour des émissions produites par la viande de synthèse et la viande conventionnelle. » 

SONDAGE, Repubblica, I. Diamanti, « Tous contre le Hamas, mais la guerre divise l’Italie. 3 personnes sur 4 veulent une solution à deux États » : « Le sondage mené par l’institut Demos pour la Repubblica montre que 53% des Italiens se disent “très préoccupés” par le conflit au Proche Orient (et 36% sont “assez préoccupés”), une guerre dont ils ont l’impression qu’elle est proche, notamment parce que les technologies de communications abolissent les distances, et que les médias racontent la guerre en direct. De plus, le conflit au Proche Orient s’est ajouté à la guerre en Ukraine, bien plus proche de nos frontières, et qui continue d’être un grand sujet de préoccupation (plus de 80% des italiens se disent “très préoccupés” ou “assez préoccupés” par la situation en Ukraine). De plus, si la condamnation du Hamas est unanime, 44% des italiens souligne qu’Israël a sa part de responsabilité – cette opinion est majoritaire parmi les électeurs de centre-gauche et ceux du M5S (ces derniers mettent en avant la responsabilité d’Israël à 50%). La proportion de la population qui soutient la solution à deux États est largement majoritaire – et 74% des italiens souhaitent arriver à cette solution sans prendre parti. Deux autres groupes se dégagent – quoique dans des proportions bien moindres – ceux du soutien à l’une des deux parties (10% pour l’État Palestinien et 7% pour Israël). Les deux tiers de l'échantillon souhaitent cependant que "le gouvernement reconnaisse l'État palestinien indépendant" afin de faciliter une solution au conflit. 40 % considèrent qu'il est prioritaire de "soutenir Israël, de concert avec les États-Unis et l'Occident". Reste donc une part importante des citoyens (32%) qui souhaite poursuivre les deux solutions, les considérant comme "complémentaires". Les sondés expriment une position en lien avec leur orientation politique : au centre gauche l’importance est donné au soutien à l’État palestinien; alors que le soutien à Israël fait consensus parmi les électeurs de centre droit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"Maintenant ou jamais."

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Pays-Bas.

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Thierry Baudet : "Maintenant ou jamais. Votez FvD le 22 novembre."

16/11/2023

Vox a voté contre la reconduction de Pedro Sanchez au poste de Premier ministre.

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Espagne. Le socialiste Pedro Sanchez est reconduit pour un nouveau mandat en tant que Premier ministre. Vox a voté contre.

Le gouvernement finlandais ferme une partie des points de passage frontaliers.

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Finlande. Le ministre de l’Intérieur des (Vrais) Finlandais Mari Rantanen a déclaré que le gouvernement a pris la décision de fermer quatre points de passage sur la frontière russe parce que la Russie envoie, selon les autorités finlandaises, des citoyens de pays tiers en Finlande en tant que demandeurs d'asile.

Lionel Baland dans le sujet de TVLibertés à propos des mesures prises contre l'AfD.

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Allemagne.  Mon passage dans le JT de TVLibertés au sein du sujet réalisé par Nicolas de Lamberterie à propos des mesures prises en Allemagne contre l’AfD (de 4’16’’ à 10’54'') :


Les partis patriotiques sont surreprésentés parmi les Néerlando-indonésiens.

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Pays-Bas. Un sondage réalisé parmi les Néerlando-indonésiens (Indo) donne le PVV de Geert Wilders à 25 sièges de députés sur 150, le Forum voor Democratie de Thierry Baudet à 3 sièges, JA21 à 3 sièges, le BVNL à 2 sièges. Les quatre partis patriotiques sont donc donnés, parmi les Néerlando-indonésiens, à 33 sièges sur 150 au total, alors que ces quatre partis sont donnés ensemble à 28 sièges sur 150 parmi l'ensemble des électeurs néerlandais au sein du dernier sondage Maurice De Hond.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/11/12/pay...)

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VVD : libéraux de droite

PVV : patriotes anti-islamisation

NSC :  Nouveau contrat social, de  Pieter Omtzigt [autrefois démocrate-chrétien (CDA)]

PvdA : travaillillistes / Groenlinks : écologistes

BBB : parti des agriculteurs : agrariens de centre-droit

D66 : libéraux de gauche

CDA : démocrates-chrétiens

PvdD : parti pour les animaux

CU : Christen Unie : sociaux-chrétiens

SP : gauche de la gauche

FvD : Forum voor Democratie : patriotes

Volt : pro-européen

JA 21 : patriotes

SGP : chrétiens protestants

BVNL : conservateurs-libéraux patriotes

50plus : parti des plus de 50 ans

Bij1 : gauche radicale multiculturaliste

Denk : centre-gauche multiculturaliste

(https://www.federatie-indo.nl/2023/11/16/pvv-24-zit-vvd-2...)

"Victoire de Salvini, CGIL et UIL font marche-arrière : la grève ne durera que 4 heures."

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Italie. Revue de presse. 

La réduction par l’autorité régulatrice du nombre d’heures autorisées pour la grève annoncée vendredi est citée par plusieurs quotidiens : « Le secrétaire de la CGIL Landini cède » (Giornale), « Victoire de Salvini, CGIL et UIL font marche-arrière : la grève ne durera que 4 heures » (Libero), « Landini : « c’est une attaque contre la démocratie » » (La Repubblica). 

Les JT couvrent essentiellement la rencontre entre Joe Biden et Xi Jinpingl’opération militaire israélienne et les images de l'arsenal du Hamas caché dans un hôpital à Gaza, et enfin le débat autour de la grève prévue vendredi et les déclarations de Giorgia Meloni sur les services publics. 

Sur X, le hashtag #ScioperoGenerale (grève générale) continue de dominer en référence au débat entre les syndicats et le gouvernement. 

ARCTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « Réformes, le Quirinal autorise le passage aux Chambres, le défi de Meloni commence maintenant » : « La réforme constitutionnelle avec l’élection directe du Président du Conseil passe maintenant aux Chambres, après la signature de Sergio Mattarella. Il s’agit d’une autorisation donnée pour acquise car il s’agit d’un projet de loi que les Chambres peuvent changer voire complètement modifier, ou encore l’enliser. Le dialogue avec les experts du Quirinal a aidé néanmoins à rendre le texte plus homogène et cohérent avec le bicaméralisme. C’est maintenant la partie la plus difficile qui commence pour Meloni, celle de la confrontation « physique » avec son électorat. Fratelli d’Italia aurait entamé un sondage auprès de ses inscrits avec toute une série de questions au sujet de l’élection directe du chef de gouvernement, des immigrés et des matières fiscales. On comprend alors qu’au Palais Chigi on craigne crainte de perdre le contact avec la base électorale. C’est là une crainte bien fondée au vu de l’offensive quotidienne de l’allié-rival Salvini, poussant Meloni à vérifier tout ce que l’on dit au sujet de ses choix et ses initiatives. La Présidente du Conseil veut s’assurer d’être toujours au centre de la scène et de ne jamais s’économiser sur les messages à adresser. C’est un peu ce qui s’est passé hier lorsqu’elle s’est d’abord rendue à l’exposition sur Tolkien, ensuite elle a voulu souligner le choix ‘’partagé’’ (avec Salvini) d’imposer la réduction des heures de grève des transports de vendredi, ou encore ses déclarations sur le MES et la préparation d’un nouveau décret sécurité. Bref, on assiste à une mise au point constante de la campagne électorale. Car pour la communication, en vue des élections de juin, il n’y aura pas grand-chose de nouveau à mettre en avant. Le sujet de la baisse des charges salariales a déjà été inscrite dans la loi de finances, pour une année seulement et en faisant appel à l’endettement. Entretemps sont arrivées les prévisions de croissance de l’UE qui revoient à la baisse le PIB italien, ce qui se traduit par la nécessité de continuer sur la ligne de la prudence. Il est donc indispensable de bien choisir son slogan. A moins que les Italiens ne se passionnent à nouveau pour la question des salaires. » 

ENTRETIEN, La Repubblica, de Maurizio Landini, secrétaire du syndicat CGIL, « C’est une attaque contre la démocratie, la Présidente du Conseil doit annuler la réquisition [des services voulant faire grève] » : « Le gouvernement est complètement déconnecté de la réalité, qu’ils aillent faire les courses pour comprendre le malaise social et la déception de leurs électeurs. Nous faisons grève [contre la Loi de Finances] pour obtenir ce qu’ils nous ont promis et n’ont pas fait, des retraites à la hausse des salaires. Nous ne pouvons pas nous permettre d’exposer les travailleurs aux sanctions pénales et économiques en cas de non-respect de l’autorisation. Matteo Salvini a commis un acte grave et sans précédent dans l’Italie démocratique en portant atteinte au droit de grève. La grève générale est confirmée pour une durée de 4 heures dans les transports et de 8 heures dans tous les autres secteurs, une mobilisation de tout le pays à partir de demain et jusqu’au 1er décembre. J’observe l’énième tentative de ce gouvernement de délégitimer les syndicats en refusant le dialogue. Même si le ministre et vice-Président du Conseil a été bien plus loin, la Commission garante s’est montrée très complaisante vis-à-vis du gouvernement, tous deux remettent en la loi et un droit garanti par la Constitution. Avec l’autre syndicat, UIL, nous avons opté pour un mouvement de grève articulé sur tout le territoire avec 60 manifestations afin d’élargir la participation et être mobilisé jusqu’à la fin du mois de novembre. Si la Présidente du Conseil pense réellement ce qu’elle dit, alors elle doit annuler la réquisition de demain. Autrement, c’est une attaque contre la Constitution, de même que le projet d’autonomie différenciée des régions ou la réforme constitutionnelle réduisant le rôle du Parlement et du Président de la République. C’est la première manifestation de l’année, les gens nous demandent ce que nous attendons pour manifester, trop de droits sont piétinés et les gens ont du mal à finir le mois. »  

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, G. Trovati : « Pour Bruxelles, la dette italienne repart à la hausse » : « Dans les tableaux que les prévisions d'automne de la Commission européenne consacrent à l'Italie, deux chiffres retiennent l'attention. Le premier n'est pas négatif, car le chiffre de 0,9 % de croissance prévue pour l'année prochaine est légèrement supérieur aux 0,8 % de l’estimation précédente et ne s’éloigne pas trop des 1,2 % fixés comme objectif par le programme de finances publiques italien. Le deuxième, en revanche, va dans la direction opposée à celle indiquée par le gouvernement, car la dette publique est destinée, selon Bruxelles, non pas à descendre, mais à augmenter aussi bien en 2024, à 140,6 %, qu'en 2025, à 140,9 %. L'Italie n'est pas la seule dans cette situation, puisque la même prévision est également attribuée à la Belgique, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, Malte, la Slovaquie et la Finlande. Mais il est clair qu'aucun de ces cas n'est comparable à celui de l'Italie pour l'ampleur de la dette et son rapport au PIB. Le sujet promet d'être central dans l'examen de la loi de finances que Bruxelles entamera avec un premier jugement le 21 novembre, mardi prochain, même si le verdict final n'interviendra qu'au printemps. Mais sur la table, il y aura aussi les attentes d'une économie qui, malgré tout, continue à résister aux vents contraires. L'année prochaine, l'Italie revient en queue de classement sur la croissance, avec un 0,9 %. Dans la zone euro, elle ne parvient à dépasser que les +0,8 % attribués par Bruxelles à la Finlande et à l'Allemagne. Mais c'est justement la comparaison avec Berlin qui offre quelques éléments d'analyse supplémentaires. Car à la mi-octobre, le programme budgétaire allemand affichait une croissance de 1,6 % pour 2024, très ambitieuse après la récession de cette année et d'ailleurs contestée lors du dernier Ecofin. La Commission divise cette estimation par deux, tandis que pour l'Italie, elle la corrige d'un quart. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, d’A. Ziniti, « ’’L’accord avec l’Albanie est valide seulement dans les eaux extra-communautaires’’, Bruxelles se moque de Rome » : « ‘’L’accord entre l’Italie et l’Albanie ne viole pas le droit européen car il ne relève pas de celui-ci’’ a annoncé la Commission européenne, alors que la Cour Suprême anglaise déclarait illégal le plan de Sunak pour le transfert au Rwanda des demandeurs d’asile. Le gouvernement italien est soulagé, tentant d’ignorer la deuxième partie du verdict, à savoir que l’accord ne relève pas du droit communautaire car il ‘’semble s’appliquer aux secours effectués par des navires italiens en haute mer, en dehors des eaux territoriales italiennes et donc européennes’’. Ainsi, pour les personnes secourues dans les eaux européennes, c’est bien le droit d’asile tel que prévu par le traité de Dublin qui devra s’appliquer. L’avis de l’UE ne correspond donc pas à un feu vert à l’accord entre Edi Rama et Giorgia Meloni, car dans les faits les embarcations de la Garde côtière et de la Garde des Finances n’opèrent presque exclusivement que dans les eaux territoriales italiennes, voire dans quelques cas un peu plus loin, dans les eaux maltaises mais donc toujours européennes. Les missions de secours en haute mer effectuées par des navires militaires italiens, à la frontière avec les eaux libyennes, n’ont plus lieu depuis Mare Nostrum. Ce n’était certainement pas les conditions auxquelles pensait Meloni dans le cadre de cet accord. Ce dernier reste une coquille vide que les ministères de l’Intérieur, de la Justice et des Affaires étrangères tentent de l’appliquer en accord avec la ligne indiquée par le gouvernement mais qui risque de se heurter au droit national et international. Il faudra aussi passer au Parlement le bras de fer déjà rude avec l’opposition très unie sur le sujet. Les chefs de groupe à la Chambre ont adressé une lettre au Président Fontana demandant à ce que ‘’toutes les étapes du processus parlementaire soient bien respectées’’. Le contenu de l’accord n’a en effet jamais été présenté au Parlement, les députés s’étant informés jusqu’à présent par le biais des médias italiens et albanais. La Commission des Affaires constitutionnelles avait d’ailleurs demandé une audition du ministre de l’Intérieur, M. Piantedosi (Indépendant), mais ce dernier a décliné. C’est Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères (Forza Italia), qui présentera l’accord devant la Chambre le 21 novembre, sans toutefois le soumettre à une ratification du Parlement ‘’ne s’agissant pas d’un traité’’, précise Tajani. Concernant le décret Cutro, un vote de confiance est prévu le 24 novembre. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, P.D.C. « Passe d’armes Conte (M5S)-Tajani (Forza Italia) sur le cessez le feu »: «  Lors des questions au Ministre des affaires étrangères Tajani à la Chambre, une altercation a éclaté avec Giuseppe Conte, à propos de l’action de l’Italie dans le conflit au Proche-Orient. Le ministre a rappelé la position du gouvernement - l’objectif d’éradication du Hamas, de libération des otages, et la mise en place de “pauses humanitaires” plus longues. Il a ajouté que l’Italie était prête à apporter son aide sur la situation sanitaire grâce à son navire hôpital. Mais Giuseppe Conte a attaqué tête baissée et déclaré : “Nous voulons savoir ce que le gouvernement fait pour un cessez-le feu à Gaza. Les corridors humanitaires ne suffisent pas (…) L’Italie, telle Ponce Pilate, s’est abstenue à l’ONU.(…) Suspendez immédiatement l’envoi d’armes à Israël. Mon gouvernement l’a fait pour d’autre pays, et pour faire la même chose, il ne vous manque qu’une chose : le courage”. Tajani lui a répondu, indigné, que “les lâches ne siégeaient pas dans ce gouvernement, mais qu’ils étaient peut être ailleurs”; en ajoutant qu’il priait Conte “d’utiliser un langage plus correct de la part d’un homme qui a été Président du Conseil”. L’affaire ne s’arrête pas là : le leader du M5S considère la réponse de Tajani comme “une violation du règlement”. Sur l’autre front, celui de la guerre en Ukraine, un nouvel entretien a eu lieu hier entre Meloni et Zelensky. L’Italie a affirmé “son soutien renouvelé aux autorités ukrainiennes avec l’objectif d’arriver à une paix juste et durable”, et Zelensky a déclaré que “l’Italie démontre un leadership fort qui présage des résultats encore plus importants lors de sa présidence du G7” ». 

EN COULISSES, Corriere della Sera, F. Fubini, « Productivité, démographie… tentative d’accord sur le Pacte de stabilité européen » : « Les négociations sur les nouvelles règles européennes concernant les finances publiques entrent dans la dernière ligne droite. Trois chiffres ne sont pas encore définis (celui sur la dette, le déficit et les déviations acceptables dans la dynamique des dépenses publiques) et peuvent empêcher la signature d’un accord à la fin du mois. Cependant, le travail se poursuit, et le ministre italien de l’économie rencontre plusieurs de ses homologues européens dans ce sens. La dernière proposition de “landing zone” proposé par l’Espagne, comporte certains points favorables à l’Italie et d’autres plus compliqués à accepter. Deux de ces points sont proches des demandes formulées par Giorgetti (Ligue) : que l’augmentation du déficit public à cause des investissements du PNRR ne soit pas pris en compte dans l'appréciation de l'évolution de la dette, à condition que la dette dans son ensemble n'augmente pas; et que l’augmentation des investissements dans la défense devienne un facteur positif dans l’évaluation du déficit excessif d’un pays. Cependant, la nouvelle version de l' "analyse de viabilité de la dette" – sur lequel repose le plan de consolidation et des réformes propre à chaque pays - représente un défi sérieux. Cette analyse n’est plus confiée à la seule Commission Européenne, que Berlin jugeait trop indulgente, et sera supervisée par un “groupe de travail spécialisé” auquel participeront des représentants des gouvernements. La méthodologie sera basée sur des facteurs tels que l'impact du déclin démographique sur les comptes, le coût des intérêts de la dette et la croissance potentielle d'un pays – trois points sur lesquels l’Italie est faible, ce qui laisse présager une pression constante au long terme sur Rome pour que les gouvernements poursuivent la consolidation des finances publiques. Mais les chances d'un accord, principalement entre l'Allemagne et la France, se jouent sur les chiffres. Le ministre de l’économie allemand souhaite un objectif de déficit de 1 % du PIB, une baisse de la dette d'au moins 1 % par an à moyen terme et une tolérance réduite aux écarts sur les contraintes de dépenses publiques. Si pour l’instant Paris résiste, Bruno Le Maire sait qu'il devra faire des compromis et consulte Giorgetti précisément pour éviter une rupture à Rome, après son accord avec Lindner. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/11/2023

"Nous payons tellement d'impôts pour financer la corruption !"

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Portugal.

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André Ventura : "Nous payons tellement d'impôts pour financer la corruption !"

"Nous nous reconnaissons dans la forteresse Europe."

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Autriche.

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"Nous nous reconnaissons dans la forteresse Europe."