02/11/2023
Solution grecque est donné au plus haut, à 7,7 %.
Grèce. Solution grecque est donné au plus haut, à 7,7 %, au sein d'un sondage MRB.
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BVNL désire interdire l’appartenance des Pays-Bas au Forum économique mondial.
Pays-Bas. BVNL désire interdire l’appartenance des Pays-Bas au Forum économique mondial.
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Brandebourg : l'AfD donnée à 32 %. Si le parti de gauche anti-immigration BSW se présente, il obtiendra 21,5 % et l'AfD 22 %.
Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 32 %. Si le parti de gauche anti-immigration BSW se présente, il obtiendra 21,5 % et l'AfD 22 %.
SPD : sociaux-démocrates
AfD : nationalistes
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
Électeurs libres
FDP : libéraux
BSW : parti de gauche anti-immigration
Andere : autres
Sans participation du BSW, l'AfD obtiendrait 33 mandats directs. En cas de présence du BSW, celui-ci décrocherait 14 mandats directs et l'AfD 15. [Les électeurs disposent de deux voix, une au scrutin majoritaire de circonscription et une au scrutin proportionnel de liste.]
rouge : SPD
rose : BSW
bleu : AfD
orange : Électeurs libres
(https://www.breizh-info.com/2023/10/27/225980/la-gauche-a...)
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"Canular russe, Meloni parle de "fatigue" sur le soutien à Kiev."
Italie. Revue de presse.
Les premières évacuations de Gaza font les gros titres, de même que plusieurs épisodes antisémites en Europe, y compris en Italie : « La vague antisémite en Europe ». « Des centaines de réfugiés quittent Gaza » (Corriere della Sera), « Des étrangers et des malades, dont 4 Italiens, quittent Gaza. Le Pape déplore les actes antisémites » (La Repubblica), « Rafah, la frontière de l’humanité » (La Stampa), « Des manifestations de haine [à Vienne et à Rome] » (Avvenire), « [Face à l’antisémitisme,] l’Europe resserre l’étau sur l’Islam » (Il Giornale). Le canular téléphonique de deux comiques russes à Giorgia Meloni, qui s’étaient fait passer pour le président de la commission de l’UA, est aussi cité en une de plusieurs quotidiens : « Meloni et la farce russe » (La Repubblica), « Canular russe, Meloni parle de « fatigue » sur le soutien à Kiev » (Corriere), « Meloni tombe dans le piège russe » (Domani), « Il aura fallu un canular pour faire dire à Meloni la vérité » (Fatto Quotidiano).
PREMIER PLAN, Repubblica, « Meloni tombe dans le piège russe "Kiev ? Il y a une fatigue du conflit" » : par Rosalba Castelletti : « La Première ministre italienne Giorgia Meloni est tombée dans le piège du duo russe spécialisé dans les blagues téléphoniques, "Vovan et Lexus", alias Vladimir Kuznetsov et Aleksej Stoljarov. Respectivement âgés de 37 et 36 ans, les deux hommes sont soupçonnés d'être liés aux services russes en raison de leur facilité à duper les dirigeants mondiaux et les célébrités, de l'ancienne chancelière allemande Angela Merkel au président turc Recep Tayyip Erdogan en passant par le chanteur Elton John et l'auteur de Harry Potter, J.K. Rowling. Selon le communiqué du Palais Chigi, Meloni pensait avoir au bout du fil Moussa Faki, président de la Commission de l'Union africaine et ancien premier ministre et ministre du Tchad. Malgré le fort accent russe en anglais d'Aleksej "Lexus" Stoljarov, la première ministre ne se méfie pas. Le bureau du conseiller diplomatique du Premier ministre a été contraint de publier une déclaration confirmant l'authenticité de la conversation et "regrettant d'avoir été trompé par un imposteur". Sur l’Ukraine, « le problème, a déclaré Meloni, est de trouver une solution acceptable pour les deux parties, sans violer le droit international. J'ai quelques idées sur la manière de gérer cette situation, mais j'attends le bon moment pour essayer de les mettre sur la table". En ce qui concerne la contre-offensive ukrainienne, M. Meloni a admis qu'"elle ne se déroule peut-être pas comme prévu". La première ministre n'est toutefois pas tombée dans les provocations sur le prétendu nationalisme ukrainien. C'est Poutine qui a un problème avec le nationalisme". Et lorsque le faux M. Faki invoque Stepan Bandera, Meloni répond : "Je ne le connais pas. (Les Ukrainiens) font ce qu'ils doivent faire et ce qu'il est juste de faire. Et nous essayons de les aider". “Sur l’accord sur le grain, si nous laissons la Russie faire du chantage, la situation sera de plus en plus grave, mais si nous ne trouvons pas d'autres solutions, le problème deviendra impossible à gérer. D'une manière ou d'une autre, nous devons nous en sortir". Sur l’UE, "L'Europe a longtemps pensé qu'elle pouvait résoudre le problème en laissant l'Italie tranquille. Ce qu'ils ne comprennent pas, c'est que c'est impossible. L'ampleur du phénomène concerne, à mon avis, non seulement l'UE, mais aussi l'ONU. Mais le problème, c'est que les autres s'en moquent. Ils n'ont pas répondu au téléphone quand je les ai appelés. Et ils sont tous d'accord pour dire que l'Italie doit résoudre ce problème toute seule. C'est une position très stupide". Sur la France, elle demande « entre vous et moi », si son interlocuteur pense que le coup d'État au Niger était en fait une action contre la France. Paris, dit la première ministre sans cacher son irritation, "pousse un peu à une sorte d'intervention, mais j'essaie de voir comment nous pouvons soutenir les efforts diplomatiques. Nous devons être prudents. Elle poursuit en expliquant que les Français "ont d'autres priorités au Niger", car le pays regorge d'uranium et d'autres minerais. "Leur point de vue est différent du mien. »
COMMENTAIRE, Sole 24 Ore, Lina Palmerini , « La sécurité et le rôle de son équipe : les questions que la plaisanterie met sur la table » : « L'épisode du canular téléphonique au premier ministre a soulevé plusieurs questions, à commencer par celle de la sécurité. Ensuite, la fragilité de son équipe - qui se heurte souvent à des accidents - et enfin le contenu de la conversation. Il faut dire que pour une fois, l'opposition s’est retrouvée pour condamner la légèreté du Palais Chigi dans cette affaire, et donc même Conte et Renzi se sont retrouvés du même côté. En se faisant passer pour le président de la Commission de l'Union africaine, les comiques ont réussi à converser pendant plus d'un quart d'heure avec la première ministre (mais pas sur le Moyen-Orient puisque l'appel datait du 18 septembre). Sur le fond, les propos de Mme Meloni - bien que prononcés avec la plus grande liberté d'une conversation privée - ne constituent pas une correction de la ligne italienne du côté de Kiev, mais révèlent ce que tout le monde sait et que Meloni appelle la "fatigue" du soutien militaire et financier. Un soutien qu'elle ne remet pas en cause même s'il soustrait des ressources que l'UE pourrait allouer à l'Afrique. Et elle insiste sur ce qui est la première question à l'ordre du jour du gouvernement, la question des migrants, critiquant l'indifférence de l'UE et du président français. La farce n'a donc pas démasqué de double jeu, mais l'image du Palais Chigi en sort passablement écornée. Concernant la sécurité, on explique qu’il faut chercher la faute du côté du conseiller diplomatique Talò (que certains donnent comme étant dans la balance), mais les doutes subsistent demeure. Et surtout, on reparle de ce qui a toujours été considéré comme le talon d'Achille de Meloni, à savoir la compétence de son cercle intime. Il est clair qu'un épisode de ce genre rappelle tous les faux pas ou les ennuis des personnalités qui lui sont les plus proches : l’affaire Donzelli et Delmastro, le ministre (et beau-frère) Lollobrigida, la ministre Santanchè jusqu'aux épisodes de son ancien compagnon Giambruno avec ses déclarations déplacées captées par deux émissions hors antenne. Bref, le canular téléphonique projette à nouveau l'image d’une première ministre entourée de ceux qui créent des problèmes ».
EN COULISSES, Corriere della Sera, « Au Palais Chigi, du soulagement sur le fond des propos tenus, mais la sécurité est un problème » par Marco Galluzzo : « "Il y a deux choses graves. La première, c'est qu'un humoriste russe réussisse à parler au téléphone avec la Première ministre, malgré un accent prononcé, en se moquant du secrétariat du Palais Chigi et du personnel du bureau le plus important du pays. La seconde est que l'entourage de la cheffe du gouvernement ait pris connaissance de la farce hier, plus d'un mois après les faits". Dans les milieux diplomatiques, on ne parle pas d'autre chose et ceux qui parlent au Corriere connaissent tous les acteurs de l'affaire. Mais si l'audio diffusé hier par les deux humoristes russes a provoqué une floppée de ragots, des critiques sur la sécurité et même une sorte de chasse au coupable, ce qui rassure, c’est que Giorgia Meloni dit des choses qui sont substantiellement similaires, dans un contexte privé, à celles qu'elle déclare en public : aussi bien sur les relations internationales et les relations avec les alliés, que sur la crise des migrants. Et au moins sur ce point, hier, on a poussé un soupir de soulagement au palais Chigi. On ne sait pas qui a traité personnellement l'appel téléphonique qui est arrivé de Russie, peut-être dissimulé, quant à sa provenance, avec une carte téléphonique africaine. Il est certain qu'un secrétaire du soi-disant président de la Commission de l'Union africaine a parlé à un diplomate travaillant à Chigi. Le communiqué publié n’a pas plu à la Farnesina : c'est une chose d'avoir un communiqué du gouvernement qui commente l'incident, et c'en est une autre qu’il rende compte du regret de Talò d'avoir commis une erreur. La voie choisie a été pour beaucoup de ses collègues une exposition irritante et injustifiée de l'ambassadeur. »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Luca Ciriani (Frères d’Italie), ministre des rapports avec le Parlement « L’Allemagne est en récession, l’économie de l’Italie est en hausse, les réformes assureront plus de stabilité » : « Le canular des humoristes russes n’est qu’une blague stupide de la propagande de Poutine. Les propos de Mme Meloni n'entament en rien sa crédibilité, ni celle de la politique étrangère du gouvernement. Le soutien italien à Kiev ne se relâchera pas, la Présidente du Conseil a réaffirmé que notre ligne en matière de politique étrangère n'avait pas changé. Au Palais Chigi Il y a des bureaux qui filtrent les appels et quelque chose n'a pas fonctionné. Concernant la réforme de la Constitution, j’invite le PD à attendre le texte final avant de porter des jugements. Nous nous sommes engagés à introduire l'élection directe du Président du Conseil pour donner de la stabilité aux gouvernements et de la cohérence entre le vote et les gouvernements eux-mêmes, sur la base de modèles qui existent dans tous les pays occidentaux. Un point de synthèse a été atteint entre la vocation fortement présidentielle de la droite et la discussion que nous avons eue, tant dans la majorité qu'avec les oppositions en mars. Cette formule préserve le rôle du Parlement, pour qu'il ne soit pas trop écrasé par l'exécutif. Le chef de l'Etat n'est pas atteint dans ses pouvoirs. Cette réforme veut éviter qu'il y ait encore des gouvernements techniques comme celui de Monti, qui n'a pas été élu par les Italiens, ou comme celui de Conte, qui est arrivé au gouvernement en tant qu'inconnu. Concernant la prime de majorité à 55 %, pour que le président du Conseil soit élu directement, comme un maire, il doit disposer d'une majorité suffisante pour gouverner. Les experts décideront s'il faut l'écrire avec un chiffre ou une formule de principe. Nous n’avons pas peur que cette réforme soit rejetée par référendum : les citoyens veulent choisir leur gouvernement. Au Parlement, nous chercherons le consensus de tous, mais s'il y a un référendum, nous sommes convaincus que les Italiens voteront pour. Quant aux données sur le PIB italien, avant de juger, il faut lire les chiffres des autres partenaires. Toutes les économies ralentissent, mais si l'Allemagne est en négatif, l'Italie est en positif. Ce n'est pas rien. Nous avons assuré les équilibres des finances publiques malgré l'ampleur de la dette et utilisé les 15 milliards d'écart pour renforcer le pouvoir d'achat des tranches inférieures. L'objectif est de faire croître l'économie. La réforme des retraites et de la fiscalité sont des objectifs législatifs, il n'y avait pas de place pour tout faire. Les partis savent qu'il y aura du temps pour mettre en œuvre leurs propositions. Quant à la discussion du projet de loi de finances, les oppositions auront le temps de faire leurs amendements". »
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, dirigeant du Mouvement 5 Etoiles « C’est une loi de finances très dure avec les Italiens. Il faut un signal fort sur la santé publique et contre la pauvreté » : « ‘’Cette loi de finances est sévère à l'égard des Italiens. Le gouvernement dissuade ceux qui veulent prendre leur retraite plus tôt et réduit le montant des pensions à la hache, même pour la classe moyenne. Ils ont ensuite réduit les pensions de 700 000 fonctionnaires, dont des médecins et des infirmières. Ils se sont déguisés en gouvernement des impôts : il y a de nouveaux impôts pour plus de 2 milliards et ils vont nous taxer dès le premier enfant, en taxant les couches et le lait en poudre, ainsi que les logements. Sur les soins de santé, ils ont un plan précis : au lieu d'investir 15 milliards pour maintenir la tendance d'investissement de 7 % par rapport au PIB, ils distribuent 2 milliards à leurs amis des cliniques privées. Le M5S fait de l'opposition avec rigueur. De cette action d'opposition naîtra un projet alternatif de gouvernement, que nous expliquerons bien aux Italiens, alors que la déception grandit même parmi ceux qui ont voté pour cette droite. Le 11 novembre, nous participerons à la manifestation à Rome lancée par le PD contre le gouvernement. Pour le reste, l'alternative doit se construire sur des projets individuels concrets, à travers une discussion qui respecte la dignité et l'autonomie de chacun. Sur la crise à Gaza, Meloni échoue par lâcheté. Maintenant, après avoir exprimé sa plus grande solidarité avec Israël, la Présidente du Conseil devrait avoir le courage de demander avec force à Netanyahou d'arrêter ce massacre en cours et de concentrer sa réaction sur des actions visant les terroristes du Hamas, en protégeant les civils palestiniens. Je suis très inquiet de ces actes antisémites. C'est pourquoi la Présidente du Conseil italienne et l'ensemble de la communauté internationale devraient lutter pour un cessez-le-feu et intervenir par une aide humanitaire massive, afin d'éviter que les raisons légitimes d'Israël ne soient occultées par des représailles aveugles’’. »
ENTRETIEN, la Stampa, d’Elly Schlein, dirigeante du Parti Démocrate « J’invite tous les partis d’opposition à manifester contre le gouvernement : c’est une loi de finances fragile et la réforme institutionnelle est dangereuse » : « ‘’Que ceux qui veulent un futur plus juste viennent manifester le 11 novembre. C’est une loi de finances fragile, faite avec des tours de passe-passe et surestimant la croissance économique. Ce budget n’a pas de vision politique car il saupoudre des petites sommes, sans une idée ou un modèle de développement. Il n’y a rien sur les services essentiels comme la santé, l’hébergement, le droit à étudier. On coupe des fonds aux municipalités et aux régions. Ils sont en train de faire des recettes sur le dos des pauvres. Il n’y a pas beaucoup de ressources et il faut bien les employer : c’est pourquoi tous nos amendements auront une couverture financière. Je n’ai jamais vu une loi de finances à hauteur de 28 milliards qui ne soit pas ouverte aux discussions du Parlement. C’est là une mauvaise tendance qu’il faut combattre. Par ailleurs, il pourrait y avoir des surprises lors de la présentation des amendements. Ce n’est pas un hasard si nous avons offert un « asile politique » à des amendements qui viendront de la majorité, proposés par ceux qui souhaitent contourner l’interdiction de les présenter. Le projet de réforme institutionnelle, tel que conçu, est dangereux car il veut mettre fin à la république parlementaire et car il affaiblit les prérogatives du Président de la République. Concernant enfin l’affaire du canular téléphonique russe à Meloni, c’est un fait déconcertant : si l’activité de filtre d’appels téléphoniques n’a pas marché, un communiqué du Palais Chigi n’est pas suffisant. Il faut que le gouvernement vienne s’expliquer devant l’hémicycle pour rassurer le Parlement et l’Italie. Des situations pareilles mettent en danger notre image sur le plan politique et international. Cela ne doit plus arriver.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Sahra Wagenknecht devrait être exclue du groupe parlementaire de Die Linke.
Allemagne. Le groupe des députés fédéraux du parti post-communiste Die Linke votera, le 7 ou le 14 novembre 2023, à propos de l’éventuelle exclusion de Sahra Wagenknecht et des députés qui la suivent.
(https://www.breizh-info.com/2023/10/27/225980/la-gauche-a...)
12:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhénanie-Palatinat : l'AfD donnée à 17 %.
Allemagne. Rhénanie-Palatinat.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/landtage/rheinland-pfal...)
SPD : sociaux-démocrates
CDU : démocrates-chrétiens
Grüne : écologistes
AfD : patriotes
FDP : libéraux
Freie Wähler : Électeurs libres
Sonstige : autres
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01/11/2023
"Votez BVNL dans l'intérêt des Pays-Bas."
Pays-Bas.
"Votez BVNL dans l'intérêt des Pays-Bas."
22:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
"La loi de finance présentée dans l'hémicycle."
Italie. Revue de presse.
La loi de finances, qui vient d'être présentée au Sénat, est encore en une : "Des coupes budgétaires pour les municipalités aux aides pour les produits de première nécessité, voici la loi de finances" (Messaggero),"Retraites : le bluff du Quota 103" (Stampa), "Le trou budgétaire" (Repubblica), "Retraites, coupes budgétaires, impôts: travail sur les financements : la loi de finance présentée dans l'hémicycle" (Corriere della Sera).
PRIMO PIANO, Stampa, F. Olivo, « Giorgetti (Ligue) : « Sur le déficit, nous avons alerté ». La loi de finances examinée au Sénat, Forza Italia se montre encore critique » : « La loi de finances du gouvernement est officiellement arrivée au Sénat. Le Ministre de l’économie Giorgetti a insisté sur le sujet du déficit public « qu’il ne faut pas sous-évaluer » -un message destiné à ceux qui, dans son propre parti, protestent contre une loi de finances qui n’est pas vraiment généreuse. Le Palais Chigi s’attend à ce que le budget soit voté rapidement, en raison de l’accord trouvé avec les autres chefs de la coalition et qui prévoit qu’aucun député de la majorité ne dépose d’amendement. Pourtant, le mécontentement dans les partis demeure et les 100 millions de dot aux parlementaires ne suffiront pas à l'apaiser. Les plus déçus se trouvent dans les rangs de Forza Italia, même si le parti tente de vanter les concessions faites en sa faveur : « La ligne de Forza Italia, celle du bon gouvernement, passe ! » se réjouit le parti sur X. La rapidité de l'approbation de la loi budgétaire permet surtout au gouvernement d'envoyer un message de fiabilité aux marchés. M. Giorgetti a justifié la « prudence et les choix douloureux » du budget par l’alerte lancée par les marchés sur le déficit public. Mais les protestations montent d’un ton, y compris celle venant d’organisations proches du parti, et surtout sur les taux forfaitaire pour les locations courtes. Le grand acteur de ce vote est le sénateur Lotito, décisif pour la majorité, et qui compte jouer de son pouvoir de négociation. La règle du "zéro amendement", précise-t-il, n'est pas un dogme pour lui, "je veux d'abord voir le texte", dit-il à La Stampa, "certaines choses doivent être clarifiées, je respecte les pactes, mais je reste un homme libre". Le critère, selon Lotito, est uniquement "l'intérêt général", ajoutant : "J'ai dit à mes collègues de l'opposition : "si vous faites un amendement qui nous plaît, nous pouvons aussi le voter".
Repubblica, S. Folli, « Le pseudo gaullisme sans de Gaulle » : « L’article de l’Unità, paru hier, titrait à propos de la réforme institutionnelle « le gaullisme édulcoré » - un titre qui rend compte de la profonde réforme constitutionnelle qui renforcerait les pouvoirs du président du Conseil. Cette réforme a de toute évidence une inspiration gaulliste, puisqu’elle met fin à une ère où le pouvoir politique et institutionnel pouvaient être en désaccord, auquel cas le président du Conseil, dont le mandat n’était qu’en partie le souhait de la volonté populaire, devait céder. Cette réforme risque de perturber l'équilibre institutionnel, en diminuant le rôle du Président de la République. Pourquoi alors parler de réforme « édulcorée» ? Le texte semble être un compromis sans réelle avancée, décevant ainsi les partisans du changement et les défenseurs du statu quo. De plus, la comparaison avec la Vème République française est trompeuse – celle-ci est intervenue dans un contexte historique précis qui n’est pas le contexte italien actuel. Dans la pratique, la réforme italienne s’inspire plus du modèle anglais, s'éloignant ainsi du gaullisme, de par l’importance qu’elle veut laisser au Parlement. Cette réforme se révèle en réalité opportuniste, car elle crée pour Georgia Meloni un thème solide pour la campagne électorale. Une réforme contradictoire et peu convaincante car motivée par des intérêts politiques plutôt que par une vision institutionnelle cohérente. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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