Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

31/05/2022

"ARD & ZDF conduisent une guerre de médias contre l'AfD !"

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.jpeg

"Nombre de participations à des talkshows en 2022 sur les chaînes publiques de télévision ARD et ZDF."

CDU/CSU : démocrates-chrétiens / sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

écologistes

FDP : libéraux

Die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Geert Wilders visite une pompe à essence.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a demandé à des personnes qui font le plein d'essence ce qu'elles pensent du prix. Ces dernières en ont ras-le-bol.

P 1.jpeg

"La stupeur face au plan de paix que Salvini voudrait porter à Moscou investit le Parlement et interpelle le Copasir."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

L’accord sur le sixième paquet de sanctions incluant un embargo sur le pétrole russe lors du Conseil Européen d’hier fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs relèvent dans l’ensemble un « compromis » (Corriere) trouvé par les 27, « surmontant l’opposition de la Hongrie » (Repubblica). Les déclarations de M. Draghi sur la crise alimentaire sont également reprises : « Pétrole, l’UE trouve l’accord » - c’est la fin de 90% des importations de pétrole brut russe d’ici six mois. Draghi souligne : Poutine ne doit pas gagner cette guerre. Zelensky lance son appel. Un journaliste français tué. Biden freine sur l’envoi de missiles à longue portée (Corriere della Sera), « Pétrole, l’accord de l’UE pour l’embargo. Feu vert à des sanctions plus dures » - L’opposition de Orban a été surmontée dans la nuit avec un blocage immédiat des 2/3 des importations, puis à 90% d’ici la fin de l’année. Les oléoducs ont été exclus. Draghi tente la médiation sur le blocus du blé de Kiev : sous l’égide de l’ONU et avec des navires turcs. Erdogan négocie avec Poutine et Zelensky (La Repubblica), « Orban tient l’Europe en otage » - Bloqué par le gouvernement hongrois, l’UE se limite à interrompre l’importation de pétrole russe via la route maritime (La Stampa), « Sanctions et pétrole, l’UE demeure divisée » (Sole 24 Ore), « Pétrole, l’embargo concerne les navires » - Un accord a été trouvé pour éviter une rupture avec la Hongrie (Il Messaggero), « Biden décide de freiner sur l’envoi des missiles à Kiev » (Fatto Quotidiano), « Draghi défie Poutine : la crise alimentaire est de sa faute » (Il Giornale). La mort du journaliste français Frédéric Leclerc près de Lissitchansk lors d’une évacuation de civils est citée en Une de certains quotidiens, ainsi que la visite de la ministre des Affaires Etrangères C. Colonna à Kiev dans les pages intérieures.  

Les JT couvrent essentiellement l'accord trouvé à l'échelle de l'Union Européenne pour un blocage des importations de pétrole russe et les déclarations de U. von der Leyen et Mario Draghi se félicitant de cet ''important pas en avant'', les combats à Severodonetsk et la mort hier du journaliste français suivie de l'ouverture d'une enquête pour crimes de guerre par le gouvernement français, les déclarations de Joe Biden défavorable à l’envoi de missiles de longue portée en Ukraine, ainsi que la tentative de médiation du Président turc Erdogan.  

PREMIER PLAN, La Repubblica, « Sur le pétrole, l'UE conclut un accord. Arrêt de 90 % des importations de pétrole brut russe » : « L'Europe pousse enfin un soupir de soulagement. Au milieu de la nuit, les dirigeants du Conseil européen se sont mis d'accord sur l'embargo sur le pétrole russe. Pour répondre aux demandes de la Hongrie et de la République tchèque, seule l'importation de pétrole brut par bateau est bloquée, mais pas celle par l'oléoduc "Gruzhba". En fait, 90 % du carburant est acheminé en Europe par voie maritime contre seulement 10 % par pipeline. D'ici quelques mois, au moins deux tiers de "l'or noir" de Poutine seront bloqués, puis le pourcentage passera à 90 %. À quelques mètres de l'abîme, l'UE parvient donc à tirer le frein à main. La dernière version du sixième paquet prend en compte de nombreuses demandes de M. Orbán qui a finalement levé son véto hier, malgré ses deux principales craintes. D’abord, que Moscou, avec l'approbation du sixième paquet de sanctions, décide unilatéralement de couper les approvisionnements. Et puis Kiev pourrait, volontairement ou non, frapper l'oléoduc qui traverse presque toute l'Ukraine avant d'entrer en Hongrie. Les alliés - les Européens, mais aussi les États-Unis - s'engageront-ils à assurer la même quantité de pétrole ? Un message qui vise davantage Washington que Bruxelles. En outre, elle exige un soutien économique supérieur aux deux milliards fournis par le programme "RepowerEu". Nombreux sont ceux qui se demandent : en cas de choc énergétique à l'automne, ces garanties seront-elles maintenues ? Comment la concurrence commerciale est-elle protégée à ces occasions ? Quelles garanties Budapest fournit-elle concernant le risque que l'oléoduc Druzhba augmente les approvisionnements en pétrole et que la Hongrie revende les quantités excédentaires dans une sorte de dumping commercial qui contournerait également le sens des sanctions ? D’où la demande italienne d'un plafonnement des prix de l'énergie, qui peut constituer une base pour des garanties globales. Le feu vert à l'embargo est finalement devenu une question de vie ou de mort pour l'UE. »

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Une garantie par l'ONU et les navires turcs. Draghi pousse à un pacte sur le blé » : « Mario Draghi a déclaré qu’il est essentiel que Poutine ne gagne pas cette guerre. Mais la confrontation avec lui est nécessaire. En même temps, nous devons nous demander s'il peut être utile de lui parler. Je suis sceptique quant à l'utilité de ces appels téléphoniques, déclare le premier ministre, mais il y a des raisons de les passer. Ils montrent que c'est lui qui ne veut pas la paix : s'il n'y a pas de solution, il doit être clair que c'est lui le coupable". Essayer, en bref. Jusqu'à la fin. Même si la trajectoire est incertaine. Tout comme Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Le Français et l'Allemand se retrouvent face à face dans une salle de l'Europa Building, seuls, vers 15 heures. Une demi-heure plus tard, ils accueillent Draghi. Un format à ne pas prendre pour acquis, une invitation à ne pas sous-estimer. Ensemble, ils réaffirment qu'un pacte pour le blé reste une priorité. Même au prix d'accepter l'option selon laquelle la Turquie fournirait les démineurs pour nettoyer le littoral d'Odessa. Même en soutenant le scénario selon lequel c'est Ankara qui garantit la navigation des cargos chargés de céréales. Et c'est aussi pour rassurer Poutine, qui semble avoir exprimé une condition : éviter les navires occidentaux en mer Noire, qui pourraient, selon lui, être tentés d'apporter de nouveaux armements en Ukraine. Mais ce n'est pas suffisant. La France, l'Allemagne et l'Italie savent que l'ONU prendra de nouvelles mesures à l'égard de Moscou dans les prochaines heures. Elle se présentera comme garante d'un accord et tentera d'arracher à Poutine la promesse de ne pas bombarder les dragueurs de mines et les cargos civils ukrainiens. Draghi n'est certainement pas hostile à un rôle des Nations unies, mais il prévient : "Elles peuvent jouer un rôle important dans la résolution de la crise, mais nous avons le devoir de nous demander comment nous pouvons aider. Comment accélérer, pour ne pas être en retard". Il craint les retards, il craint que l'ONU n'ait pas le temps d'organiser des opérations par elle-même. C'est pourquoi il est d'accord lorsque Scholz promet d'engager également le G7 sur cette crise.  Et la médiation de la Turquie n'est pas pour déplaire aux Européens. Au contraire, elle présente certains avantages : par exemple, elle annule le risque d'un accident à l'issue imprévisible entre la marine russe et les frégates des pays de l'UE (Italie, Allemagne, France, Espagne, Grèce) qui seraient disposés à participer à la mission. En fait, tout ne semble pas clair en ces heures. En particulier, les chancelleries s'interrogent sur un point : pourquoi Poutine devrait-il aider l'Occident à éviter une crise alimentaire et, par conséquent, alléger une pression migratoire africaine qui pourrait devenir une urgence ? Et d'un autre côté, Kiev ne fait pas confiance à l'ennemi non plus. Odessa est le port central pour les céréales, mais aussi une ville qui symbolise la résistance. C'est pourquoi Zelensky insiste pour obtenir d'Erdogan - mais aussi de l'ONU et des Européens - les garanties nécessaires pour que la ville portuaire ne soit plus une cible de la guerre russe. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « L’après-Salvini a déjà commencé » : « On ne comprend pas pourquoi Matteo Salvini, au lieu de se concentrer sur la campagne pour les référendums sur la justice du 12 juin, a fini par se lancer dans une aventure aussi imprudente qu’un projet de mission à Moscou. L’impression est que le dirigeant de la Ligue a déjà compris que le quorum pour les référendums ne sera pas atteint, lui qui était pourtant l’un des principaux promoteurs de cette consultation. Il est clair qu’il ne s’agissait pas d’un engagement stratégique pour la Ligue mais d’une simple manœuvre de diversion. L’affaire russe, sur laquelle il a voulu faire un investissement politique exclusif, s’est révélée comme un double désastre. D’abord à l’égard de l’image même du gouvernement, puisqu’un parti important de la majorité a tenté de jouer une partie sans s’accorder avec le Palais Chigi. Mais c’est surtout un mauvais coup pour la Ligue. L’amateurisme est une faute impardonnable en politique. Aujourd’hui, la Ligue a un problème de leadership. En temps normal, il y aurait déjà eu un remplacement. Déjà l’histoire du t-shirt pro-Poutine avait soulevé des doutes sur la lucidité de Salvini. Aujourd’hui, l’accident est bien plus grave et sérieux. Dans la Ligue il y a de bons administrateurs, tels Fedriga et Zaia, mais il manque un leader en mesure de mettre en minorité Salvini. L’idée de laisser le « capitaine » à la tête de la direction pendant encore dix mois préoccupe les ténors du parti. Il faudrait avoir le courage du désespoir pour prendre une telle décision. »

RETROSCENA, Corriere della Sera, M. Guerzoni « L’autorité pour la sécurité de la République pourrait ouvrir une enquête sur le voyage en Russie » : « La stupeur de la Farnesina, du Palais Chigi et du Quirinal face au plan de paix que Salvini voudrait porter à Moscou investit le Parlement et interpelle le Copasir, le Comité pour la Sécurité de la République, qui pourrait ouvrir une enquête sur Antonio Capuano, le conseiller diplomatique de Salvini. Capuano qui a agi avec l’ambassade russe pour organiser la mission. Par ailleurs, au Vatican il y aurait une forte irritation pour avoir été mis en cause dans une médiation d’autrui, alors que le Pape François avait déjà dit dans un entretien au Corriere vouloir se rendre à Moscou pour parler à Poutine. Au Palais Chigi, il y a plutôt un sentiment d’étonnement, que l’on veut garder caché par prudence et par pragmatisme. Ce qui compte le plus pour Draghi maintenant, engagé dans une médiation difficile entre Moscou et Kiev, est de ne pas affaiblir son gouvernement en vue du Conseil Européen du 23 juin et du G7. Notamment dans la perspective de la motion contre l’envoi d’armes à Kiev que le M5S présentera en espérant compter sur le soutien de la Ligue. Car la cible est bien Mario Draghi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

30/05/2022

Allemagne : l'inflation à 7,9 %.

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.png

"Choc à l'Office fédéral des statistiques : l'inflation à 7,9 %, encore plus haut que jusqu'à présent ! Stop aux facteurs d'augmentation des prix !"

"Qu'en est-il de votre pouvoir d'achat ?"

PVV.jpg

Pays-Bas.

PVV 1.jpeg

Geert Wilders : "Comment êtes-vous atteints par l'inflation ? Pouvez-vous encore payer vos courses ? Qu'en est-il de votre pouvoir d'achat ? Envoyez-moi votre message par courriel."

La Ligue : "Poutine nous attend et nous sommes prêts à lui montrer notre plan pour la paix."

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur le Conseil Européen de ce lundi, mettant en exergue la possibilité que la solution du prix-plafond sur le gaz proposée par M. Draghi puisse être adoptée malgré les divisions des 27 à l’égard de l’embargo sur le pétrole russe : « L’Europe ouvre sur un prix-plafond pour le gaz » - Le Conseil Européen se tient aujourd’hui ; Orban s’oppose toujours aux sanctions. Zelensky se rend à Kharkiv, la Russie intensifie les bombardements (Corriere della Sera), « L’accord sur l’énergie  a été trouvé en Europe» - Feu vert au prix-plafond sur le gaz, comme demandé par Draghi. La Commission devra maintenant s’exprimer. Fumée noire pour l’embargo sur le pétrole russe (La Repubblica), « L’Europe est divisée sur les sanctions » - Bruxelles est encore enlisée face à l’embargo sur le pétrole. Le Conseil Européen pourrait ne pas trouver un accord (La Stampa), « Accord sur le prix-plafond pour le gaz si le G7 devait trouver un accord » (Il Messaggero). La découverte de plusieurs cadavres de civils ukrainiens tués à Marioupol est aussi citée avec large couverture photographique en Une : « La boucherie de Marioupol » (Repubblica, Stampa).

Les JT couvrent essentiellement la recherche d’un accord sur l’embargo au pétrole russe lors du Conseil européen extraordinaire d’aujourd’hui ainsi que les échanges téléphoniques du Président turc avec ses homologues russe et ukrainienL’offensive russe sur le Donbass et les bombardements sur Severodonetsk sont aussi largement commentés. L’appareillage de l’Ocean Viking et le débarquement en Sicile des 294 migrants qui se trouvaient à son bord après onze jours d’attente en mer et la tentative de dégradation de la Joconde font également l’objet de sujets.

ARTICLE, Repubblica, A. Ginori « La pression ultime de l’UE sur Poutine pour qu’il rouvre les ports ukrainiens » : « Pour résoudre la crise alimentaire mondiale, la Commission Européenne propose la création de « corridors de solidarité » sur lesquels faire transiter le blé, via des itinéraires passant par la Roumanie et la Pologne. Cela permettra la livraison de 2 millions de tonnes de blés avec toutefois un déficit de 4 millions de tonnes. Une source de l’Elysée fait savoir que ‘’une autre option, sollicitée par les Etats-Unis, consiste à utiliser les chemins de fer à travers la Biélorussie jusqu’aux ports baltiques’’. Or, le problème politique demeure : Loukachenko, le dictateur ami de Poutine, pourrait demander en contrepartie un allègement des sanctions. C’est le même chantage qui pèse sur la volonté de Poutine d’ouvrir des corridors à Odessa. Le Tsar continue de dire que la crise alimentaire est due aux sanctions contre la Russie. ‘’Nous devons démonter la narration russe : la crise est provoquée par la guerre’’ fait-on savoir de l’Elysée, où l’on n’abandonne pas la tentative de dialoguer avec Moscou. La France et l’Allemagne, avec le soutien de l’Italie, œuvrent toujours pour l’ouverture d’un « corridor maritime » qui sera de toute façon plus performant que celui sur rails : un train peut transporter 60 tonnes de blé, un navire 60 000. »

ENTRETIEN, Il Corriere della Sera, de Manfred Weber, chef de groupe du PPE au Parlement Européen : « ‘’Le véto hongrois est une provocation. Il faut changer les règles de prise de décision’’ » : « Il est moralement inacceptable que nous continuions de financer Poutine et sa guerre avec nos factures d’énergie. Nous devons bloquer le pétrole russe. Les leaders doivent se parler, ce sont des temps difficiles mais il doit y avoir un dialogue. Il doit être clair, cependant, que, pour nous, Poutine est un criminel de guerre qui enfreint toutes les règles internationales. Seuls nos amis ukrainiens pourront décider des conditions de la trêve ou de la paix futures. Poutine doit perdre la guerre. Kiev doit se défendre et nous devons lui donner les armes. Elle doit savoir que nous sommes complètement de son côté. En tant qu’Européens, nous sommes tous dans le même bateau. Nos valeurs sont en jeu. Si Poutine remporte une victoire en Ukraine, il ne s’arrêtera pas et continuera probablement avec les pays Baltes et d’autres. En parallèle de la question russe, nous devons faire face, au niveau global, à la question chinoise : si Poutine gagne, tous les systèmes autocratiques se sentiront motivés pour attaquer les démocraties. Ce qui se passe aujourd’hui en Ukraine pourrait se produire demain à Taiwan. Le véto de la Hongrie est une provocation contre le reste de l’Union. C’est un signal d’alarme : nous devons changer nos règles de prise de décision et décider à la majorité. En ce qui concerne le blé, nous devons étudier toutes les options. Le risque d’une crise mondiale de la faim est vraiment considérable. Je demande à la Commission de faire en sorte que nous puissions augmenter notre production agricole sur nos territoires. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Capuano, conseiller diplomatique de Matteo Salvini « Poutine nous attend et nous sommes prêts à lui montrer notre plan pour la paix » : « ‘’Nous aurions dû nous rendre à Moscou pour présenter un plan de paix basé sur 4 points : le repérage d’un lieu neutre où ouvrir les négociations, nommer trois garants, soit des personnalités institutionnelles d’Italie, de France et d’Allemagne et un garant moral, un cessez-le-feu et ensuite la visite d’une grande personnalité internationale à Moscou et à Kiev. S’il s’agirait du Pape ? Je ne peux pas répondre. Le Sénateur Salvini a agi par le biais des canaux diplomatiques officiels, notamment russes. Vous me demandez si Poutine était au courant ? Mais bien sûr. Par ailleurs, il y a eu des signaux qui sont arrivés depuis Moscou. Vous vous rappelez quand le 19 mai Salvini avait demandé à Draghi de se battre pour faire retirer la candidature de Moscou pour l’Expo ? Et bien le 23 mai, Moscou a effectivement retiré sa candidature. Quelques jours après, les Russes se sont dits prêts à faire repartir les navires chargés de blé. C’est là un autre signal d’ouverture qui n’est pas un hasard : Salvini et moi-même en avions parlé à l’ambassade russe. Les Russes nous ont dit que sur ce point nous pouvions faire pression. L’action de Salvini était seulement vouée à mettre fin au conflit. L’idée était d’en informer le gouvernement quelques heures avant le départ afin de ne pas compromettre les négociations. La mission à Moscou a été annulée car Salvini a assumé la responsabilité de ne pas exposer le gouvernement et la Ligue à des divisions et à des polémiques. Salvini a été critiqué de manière injuste car l’opinion publique n’était pas informée de ce plan. Ceux qui étaient contre auraient pu le convoquer à la Commission affaires étrangères pour qu’il s’explique. C’est Salvini lui-même qui m’a autorisé à le dévoiler’’ »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Sergei Markov, ancien conseiller politique de Poutine et ex-député de la Douma, « [Matteo Salvini] est le bienvenu, c’est le leader d’un parti ami, il faut créer une ouverture » : « Les présidents Mario Draghi et Emmanuel Macron n’entendent pas nos positions et les raisons qui nous guident. C’est pourtant avec eux que nous devrions dialoguer. Mais si les présidents et les ministres ne sont pas capables de résoudre la situation, les leaders de partis amis sont aussi les bienvenus. Matteo Salvini pourrait être reçu par le Président Poutine, ou par Sergei Lavrov ou, c’est presque certain, par le porte-parole de la Douma. C’est légitime puisque son parti a des contacts avec Russie Unie.  Il y a un problème à résoudre, or le plan pour un compromis proposé par l’Italie est très critiqué ici car il ne tient pas compte de l’énorme différence entre la position russe et la position européenne qui, à ce jour, ne permet pas de compromis. Pour nous Guterres ne représente pas l’ONU, il n’est qu’un sponsor philo-américain. L’Ukraine est un Etat terroriste soutenu depuis huit ans par les politiques européens. Un accord est impossible si l’on ferme les yeux sur les crimes de Kiev depuis 8 ans. »

LETTRE, Corriere della Sera, de Silvio Berlusconi, dirigeant de Forza Italia » : « La ligne du parti est claire, tout comme mes déclarations » : « Cher directeur, dans un article du 29 mai publié par votre quotidien, le journaliste Roberto Gressi m’a qualifié de personne « fatiguée et ennuyée », c’est peut-être le seul passage vrai d’une série de calomnies sur ma personne par le quotidien italien le plus prestigieux. Ce qui est fatigué et ennuyeux, c’est l’image triste de l’analyse politique sur mon parti. J’espère alors que le contenu de cet article représente uniquement l’opinion personnelle de son auteur. A l’occasion du meeting de Naples à laquelle vous nous avez fait l’honneur de participer, Forza Italia s’est rassemblée encore une fois autour de son leader et de notre ligne claire et responsable : la ligne de ceux qui ont voulu en premier soutenir le gouvernement Draghi et qui le soutiendront de manière loyale jusqu’à sa fin naturelle de la mandature, sans renoncer à nos idéaux. Au sein d’un grand parti libéral il peut y avoir des opinions divergentes, cela est tout à fait normal mais je vous assure que mes collaborateurs et les dirigeants de Forza Italia mettent en œuvre uniquement mes indications et je fais pleinement confiance à leurs actions. Quant à l’Ukraine, la position de Forza Italia et la mienne est celle de la motion votée au Parlement Européen. J’ai clairement dit que l’Ukraine est un pays agressé et que nous devons l’aider à se défendre. Forza Italia reste du côté de l’Europe, de l’Alliance Atlantique, de l’Occident et des Etats-Unis. Rapporter des bouts de phrases dans une conversation faite à table faisant partie d’un raisonnement bien plus complexe est une mauvaise façon de faire de l’iinformation. »   [*dans cet article « duels, intrigues et vents de scissions », le journaliste rapporte des propos de certains ténors du parti déplorant le fait que les nouveaux coordinateurs de Forza Italia Licia Ronzulli et Marta Cascina aient désormais un rôle politique allant jusqu’à filtrer les appels téléphoniques, l’article jugeant que ceci isolerait Berlusconi ndlr.]

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Résultats électoraux de l’UDC en mai 2022.

UDC.jpg

Suisse. Lors des élections pour le législatif du canton du Grison, du 15 mai 2022, l’UDC (SVP en allemand) passe de 9 à 25 sièges sur 120, suite à l'introduction du système proportionnel. Par contre, l’UDC n’arrive pas à entrer dans l’exécutif.

Lors des élections pour le Canton de Glaris du 15 mai 2022, l’UDC obtient 30,3 % (soit +3.3) et 18 sièges (soit +2) sur 60.

(https://www.rts.ch/info/regions/autres-cantons/13095584-c...)

La Russie continuera à fournir du gaz à la Serbie.

Russie Unie.jpg

SNS 1.jpg

Russie et Serbie. Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine et le président serbe Aleksandar Vucic ont eu un entretien téléphonique, ce dimanche 30 mai 2022, et se sont mis d’accord sur le fait que la Russie continuera à fournir du gaz naturel à la Serbie. Les deux dirigeants ont également discuté de l’Ukraine et du Kosovo.

Tyrol du Sud/Haut-Adige : rejet de la réforme restrictive de la démocratie directe.

Ligue.jpg

die Freiheitlichen.jpg

Süd-Tiroler Freiheit.jpg

M5S.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Alors que la participation a été faible (23% - il n’y a pas de quorum nécessaire), les électeurs rejettent à 76,3 % la réforme restrictive de la démocratie directe voulue par les démocrates-chrétiens germanophones du SVP, Forza Italia et la Ligue.

T 1.jpeg

Appel à voter Oui :

T 2.jpeg

Appel à voter Non :

T 3.jpeg

29/05/2022

Pays-Bas : les patriotes donnés ensemble à 31 sièges sur 150.

PVV.jpg

JA21.png

FvD.png

Pays-Bas. Au sein du sondage Maurice de Hond de ce dimanche 29 mai 2022, le PVV de Geert Wilders est donné à 15 sièges sur 150 (soit - 1 par rapport aux élections législatives de 2021), JA 21 à 11 (soit + 8) et le Forum voor Democratie à 5 (soit - 3).

27/05/2022

Pays-Bas : chaque municipalité du pays devra accueillir des demandeurs d’asile.

Pays-Bas. À partir de l’année prochaine, chaque municipalité du pays devra accueillir des demandeurs d’asile. De plus, les demandeurs d’asile disposant d’un permis auront la priorité dans la location d’habitations sociales au sein des municipalités qui n’ont pas atteint leur quota en matière d’accueil de demandeurs d’asile.

NL 1.jpg

"La montée en puissance de Meloni qui dicte désormais les règles."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

L'entretien téléphonique hier entre Vladimir Poutine et Mario Draghi est largement repris par la presse italienne ce matin, qui parle d'une tentative du prédisent du Conseil d’amorcer le dialogue pour un cessez-le-feu et pousser pour le déblocage des ports ukrainiens, mais l'attitude de Poutine reste qualifiée d'intangible à l'issue de cet échange : "Draghi : "je ne vois pas de dynamique de paix" (Corriere della Sera), "Draghi -Poutine, on négocie sur le blé", Et le premier ministre pousse pour insérer l'objectif d'un cessez le feu dans la déclaration finale du Conseil européen" (La Stampa) ; "Draghi à Poutine : débloquez les ports" (Messaggero), "Draghi, j'ai demandé à Poutine de débloquer les ports" : échange avec le Kremlin, Moscou continuera à nous fournir du gaz (La Repubblica). Sur le plan de la politique intérieure, l’accord trouvé au sein de la majorité sur la réglementation de la concurrence, réforme conditionnant l’octroi des fonds du plan de Relance, est également cité en une des principaux quotidiens. « Accord trouvé sur les concessions balnéaires et la réforme fiscale » (Corriere della Sera), « Réforme de la concurrence, un accord trouvé sur la gestion des concessions balnéaires ; une entente également pour la réforme fiscale, le Parlement délègue davantage de pouvoir au gouvernement » (Il Sole 24 Ore). 

SONDAGE, La Repubblica, « Fratelli d’Italie est le premier parti, le Pd se maintient. Dans cette Italie sans partis, seuls les leaders comptent » par Ilvo Diamanti : « L'enquête Demos confirme l'attitude volatile des citoyens, qui ne trouvent plus de références politiques précises. Aujourd'hui, FdI a dépassé le PD d'un point environ : 22,3 % contre 21 %. Alors que la Ligue et le M5S se situent entre 13 et 16%. Et les autres à moins de 10%. FI est à 8%. Le reste : moins de 5 %. C'est une confirmation que la distance entre les citoyens et les partis s'est accrue. Alors que, parallèlement, le consensus à l'égard des présidents du Conseil et de la Republique s'est renforcé. Ainsi, le Premier ministre, Mario Draghi, est devenu la principale référence de "presque" tout le monde à 63% d’opinions favorables. Comme Giuseppe Conte avant lui, soutenu par un large consensus, jusqu'à sa "démission forcée" en février 2021. En outre, près de 8 Italiens sur 10 prédisent (et, peut-être, espèrent) que ce gouvernement restera en place jusqu'à la fin de la législature en 2023. Draghi est suivi, à distance, par Giuseppe Conte à 46. Favorisé, à son tour, par son ancien rôle au sein du gouvernement, plutôt que par sa position actuelle à la tête du M5S. Il est toutefois significatif que presque tous les leaders politiques proposés dans le sondage Demos aient vu leur niveau de confiance augmenter. Parce que les leaders comptent plus que les partis. Giorgia Meloni et Paolo Gentiloni, notamment, étaient aux côtés de Giuseppe Conte. Giorgia Meloni : le visage de l'opposition. Paolo Gentiloni : le visage (italien) de l'Europe. En temps de guerre. »

SONDAGES, Corriere della Sera, de N. Pagnoncelli, « Le Parti démocrate et Fratelli d’Italia en tête : ils obtiennent 21% d’intention de vote ; la Ligue et le M5S au plus bas depuis 2018 » : « Le mois de mai a été plutôt turbulent pour les relations entre certains partis de la majorité et le gouvernement. D’après un sondage IPSOS, l’opinion publique considère que l’action du gouvernement est pénalisée par les partis qui semblent plus concentrés sur leurs propres intérêts plutôt que sur ceux du pays. Ce climat pèse sur le jugement porté sur le gouvernement et sur Mario Draghi, qui perdent 3 points par rapport à avril, avec respectivement 55 et 58% d’opinions favorables. Les polémiques autour de l’envoi d’armes à l’Ukraine ou encore sur les concessions balnéaires ont accentué la baisse dans les sondages des forces politiques comme la Ligue (15,1% d’intentions de vote) et du Mouvement 5 Etoiles (13,7%), qui atteignent leur plus bas niveau dans les sondages depuis 2018. Le PD et Fratelli d’Italia restent en tête, ex aequo à 21%. Forza Italia, à 8,3%, perd 0,5%, agité par des tensions internes sur la position que l’Italie devrait adopter sur le volet international alors le mouvement Italexit continue sa poussée (4,5%). Parmi les personnalités politiques les plus appréciées, le trio de tête reste formé par Giorgia Meloni (36%), suivie de Giuseppe Conte (32%) et Roberto Speranza (31%). On perçoit une forte préoccupation de l’opinion publique pour les conséquences économiques du conflit risquant d’accentuer les disparités creusées par les deux années de pandémies. Il semble donc qu’il serait finalement plus stratégique pour les forces politiques de se concentrer sur la bonne mise en œuvre du Plan de relance plutôt que d’exacerber les divergences au sein de la coalition qui ralentissent l’action du gouvernement. »

ANALYSE, La Repubblica, « La montée en puissance de Meloni qui dicte désormais les règles » par Emanuele Lauria : « Un pacte solennel, un nouveau contrat de gouvernement qui sera signé publiquement par les dirigeants, sans piège. C'est la proposition de Fratelli d'Italia, la principale condition pour parvenir à un accord et relancer un centre-droit en souffrance. « A l'intérieur, il faut dire non à toute alliance contre nature" : tel est le résumé d'Ignazio La Russa, vice-président du Sénat. La Russa et Guido Crosetto, le 21 décembre 2012, ont fondé Fdi avec Giorgia Meloni. Et depuis lors, ils ont connu une croissance imparable : de 1,9 % dans la politique de 2013 aux 22,3 % attribués par le dernier sondage Demos&Pi. Meloni est en posture de dicter les règles à ses compagnons de route qui ont choisi le gouvernement Draghi. Au point de rejeter les suggestions d'une alliance avec son ami Enrico Letta au nom de l'Ukraine et une position claire (même si récente) sur le front anti-Poutine. " Je veux une proposition authentiquement de centre-droit", a déclaré Giorgia Meloni lors d'un rassemblement à Catanzaro. Matteo Salvini, avec qui les relations sont au plus bas, a semblé rejoindre Meloni sur plusieurs points : " Un gouvernement avec la gauche n'est pas reproductible ". "Le parti qui sort vainqueur désigne le candidat Premier ministre". Changer la loi électorale quelques mois avant le vote est un manque de respect envers les citoyens italiens". Trois phrases qui plaisent à Fratelli d'Italia. Rester dans l'expectative. Et alimentant le récit d'une femme rude, rarement satisfaite, tendant peut-être vers la victimisation. »

FdI.jpg

Ignazio La Russa, Giorgia Meloni et Guido Crosetto

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro, “Des avancées sur les réformes de la concurrence et du fisc, une double-entente trouvée au sein de la majorité » : « L’accord sur les concessions balnéaires a été trouvé in extremis hier matin, sur la base d’un texte mis au point par le vice-ministre de l’économie, Gilberto Picchetto Fratin. Le projet de loi sur la concurrence prévoit de lancer un appel d’offres pour la gestion des plages et concessions balnéaires à partir de 2024. La question des indemnités à verser aux actuels concessionnaires qui ne pas remporteraient pas le futur appel d’offre est renvoyée aux décrets d’application. C’est donc le gouvernement qui sera chargé de surmonter ces difficultés, qui avaient jusqu’ici entravé le processus parlementaire, notamment parce que le centre-droit avait fait de la question un cheval de bataille. Le projet de loi sera donc voté lundi au Sénat et passera ensuite à la Chambre avant le dernier examen au Sénat au plus tard à la mi-juillet. La mise en application par le gouvernement aura donc bien lieu d’ici la fin de l’année, en accord avec le Plan de Relance. Toutes les forces de la majorité se sont félicitées de cette entente, contrairement aux Verts et à l’opposition guidée par Giorgia Meloni. La réforme fiscale est également relancée. Là aussi c’est le centre-droit qui contestait le projet du gouvernement, en particulier sur la réforme du cadastre et celle de la taxation des revenus de capitaux mobiliers, accusé par le centre-gauche de récupérer ces thèmes en vue de la campagne électorale. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/05/2022

"Nouvelle querelle au sein du M5S. Giarrusso s’en va et fonde son parti."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre aujourd’hui sur la tuerie survenue dans une école du Texas, et le débat aux Etats-Unis sur le port d’armes. La presse s’intéresse également à la situation en Ukraine, et en particulier au blocage des céréales dans les ports, en relevant l’impasse des discussions à l’heure actuelle, ainsi que le projet européen de saisie des avoirs russes. «Les biens des oligarques russes seront bientôt confisqués. Sur les navires et les trains, Moscou ouvre une voie pour les céréales » (Messaggero), « Draghi dit non au chantage de Poutine sur le gaz (La Stampa), « Pour Draghi, dépendre de la Russie pour l’énergie revient à se soumettre » (Repubblica), « Zelensky accuse : les aides militaires sont insuffisantes » (Corriere della Sera).

ARTICLE, La Repubblica, « Nouvelle querelle au sein du M5S. Giarrusso s’en va et fonde son parti. Pour Conte, « il voulait des sièges » : “Dino Giarrusso, député européen 5 étoiles depuis 2019, qui avait reçu 116.000 voix de préférence (le mieux élu de tous les cinq étoiles) a passé deux mois à tirer à boulets rouges contre Conte et ses associés. Mais le jour de ses adieux au M5S, il se dit même " soulagé ". « Je pense maintenant à un nouveau mouvement, celui des déçus ». Un mouvement qui fédèrerait les anti-Draghi. Avec Alessandro Di Battista ? « Nous ne sommes pas restés en contact », jure Giarrusso. Notamment parce que Dibba est courtisé par Conte, qui envisage un Mouvement qui tient plus de la lutte que du gouvernement. Avec Gianluigi Paragone ? "Non, il a déjà son propre parti". Pourtant, quelque chose bouge, assure l'ancien visage de Mediaset. "Beaucoup m'ont écrit : des sénateurs, des députés, d'anciens maires. Même un ancien ministre du M5S !". Pas Vincenzo Spadafora, proche de Luigi Di Maio (qui a immédiatement pris ses distances avec Giarrusso) et qui a critiqué Conte, " nous avons parlé, mais il y a quelques jours ". Raggi, par contre, dit que Giarusso l'a appelée. « Elle était désolée, elle m'a dit qu'elle comprenait ma frustration ». « Le nouveau parti », selon la tradition cinq étoiles à l'ancienne, "je le ferai avec les citoyens". Avec le retour à la démocratie directe, avec la volonté de relancer le "Sud". Selon Conte : "Giarrusso ne me demandait que des sièges : vice-présidences, postes, délégués territoriaux". Bien sûr, la candidature au poste de président de la région Sicile, jamais accordée, est la véritable raison de la rupture. S'il démissionne, qu’il quitte aussi le parlement européen", demande l'ancien premier ministre. »

ARTICLE, Corriere della Sera, « Les filles ont été payées pour mentir. Six ans requis par le procureur contre Berlusconi » par Giuseppe Guastella : «  Plus que les 6 ans de prison requis pour corruption dans des actes judiciaires, plus que la confiscation des 10,8 millions d’euros et de quatre maisons que le parquet de Milan demande dans le cadre du procès Ruby ter, ce qui fait probablement le plus mal à Silvio Berlusconi, c'est la demande du parquet qui, au nom de la présidence du Conseil des ministres, partie civile, souhaite que l'ancien Premier ministre verse une somme provisoire de 10 millions d'euros "pour les dommages causés à l’image de l’Italie au niveau mondial " qu'il aurait provoqués par son comportement. Après 12 ans d'enquête sur l'affaire Ruby, Berlusconi a vu hier la procureure adjointe Tiziana Siciliano et le procureur adjoint Luca Gaglio demander une condamnation sans même invoquer de circonstances atténuantes parce qu'il aurait acheté le silence et les mensonges d'une trentaine de témoins et de collaborateurs qui, à partir de 2011, ont été appelés à témoigner dans les procès Ruby 1 et 2 sur les dîners et les après-dîners épicés d’Arcore. "Je ne suis pas surpris. Pendant des années, l'accusation a continué avec cette approche accusatoire et nous avons des arguments solides pour l'acquittement. L'infraction n'existe pas, tout ce qui a été contesté est réfutable", déclare son avocat Federico Cecconi. Pour les procureurs, cependant, il y a bien eu un "accord de corruption" entre Berlusconi et les filles qui avaient fréquenté la résidence, qui étaient "assurées d'un revenu de 2 500 euros par mois et d'un toit". "L'intérêt était de payer pour mentir au tribunal et aussi dans les interviews qui étaient données aux médias pour ne pas affaiblir les témoignages au tribunal", souligne Gaglio. Il y aurait de "multiples éléments" pour le prouver : outre les paiements effectués régulièrement, les milliers d'euros donnés mais dissimulés derrière des prêts sans intérêt sur dix ans et les appels téléphoniques et les discussions entre les filles. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/05/2022

Article du Visegrád Post : Viktor Orbán décrète l’état de risque de guerre et taxe les multinationales.

Vpost.jpg

Fidesz.png

Hongrie.  Viktor Orbán décrète l’état de risque de guerre et taxe les multinationales :

https://visegradpost.com/fr/2022/05/25/viktor-orban-decre...

"Moscou rejette le plan italien."

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la guerre en Ukraine et « le rejet » de la part du Kremlin du plan de paix proposé par l'Italie. L'émergence d'une crise alimentaire en raison du blocus des ports ukrainiens empêchant le commerce de blé est aussi citée  « Moscou dit non au plan de paix » - Medvedev rejette la proposition italienne. Selon Di Maio, la discussion avec la Russie prendra du temps. Quelque 200 corps ont été retrouvés à Marioupol (Corriere della Sera), « Von der Leyen : Poutine est en train de provoquer une famine mondiale » - La Présidente de la Commission souligne les premiers signes d'une crise alimentaire. La Chine offre sa médiation pour des corridors alimentaires (La Repubblica), « La main de fer de l'Europe sur les oligarques russes » - Un nouveau plan prévoit un gel d'environ 250 milliards. Orban fait sauter l'accord sur l'embargo au pétrole russe (Stampa), « Crise du blé ukrainien : des premiers déblocages sont en cours » -  Un corridor a été activé grâce à la ligne ferroviaire lituanienne. Moscou est accusée de provoquer une crise alimentaire; un plan prévoit le transport du blé depuis Odessa par le biais de navires neutres. L'UE travaille à un plan pour la reconstruction de l'Ukraine (Il Messaggero). 

 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Galluzzo et G. Sarcina « Moscou rejette le plan italien » : « Le vice-président du Conseil de Sécurité russe D. Medvedev, qui est l’un des collaborateurs les plus proches de Poutine, a rejeté avec mépris la proposition italienne, qualifée de document ‘’préparé non pas par des diplomates mais par des politologues qui ont lu des articles de journal basés sur les fausses nouvelles diffusées par l’Ukraine’’. Juste après, le ministre Di Maio a souligné que ‘’c’est un travail qui est à l’état d’embryon et il faudra du temps. Nous avons tracé un parcours qui part d’un groupe de facilitation international et qui a l’ambition d’arriver à une nouvelle Helsinki’’. Toutefois, l’initiative de la Farnesina a provoqué des mécontentements au sein de l’UE. Ce n’est pas un hasard si Mario Draghi n’est jamais intervenu publiquement sur cette thématique et s’il n'a jamais fait allusion à un « plan italien ». Néanmoins, la réponse venant du Kremlin nous dit clairement que les conditions pour une négociation sérieuse ne sont pas réunies. Le principal obstacle demeure le cessez-le-feu, à savoir s’il faut l’interpréter comme une simple trêve (comme souhaité par les Ukrainiens) ou bien comme la reconnaissance des territoires conquis jusque-là sur le terrain (comme souhaité par la Russie). »

PREMIER PLAN, Il Messaggero, de V. Sabadin « L’Occident s’active : des corridors sur la Mer Noire défendus par des supers-missiles » : « Une flotte composée de navires militaires du Royaume-Uni et d’autres pays, unis dans une sorte de coalition de volontaires, pourrait escorter les navires transportant le blé en les protégeant des navires russes qui bloquent les ports ukrainiens. C’est la proposition lancée par le ministre des Affaires Etrangères de Lituanie G. Landsbergis qui a été accueillie favorablement par Londres et Le Caire. Toutefois, des premiers appels à la prudence ont été envoyés : une bataille navale dans la Mer Noire pourrait étendre le conflit vers l’Occident, avec des conséquences graves. La crise alimentaire pourrait provoquer elle aussi des conséquences négatives comme des révoltes et des flux migratoires intenses vers l’Europe. La situation est donc proche de l’implosion et il faut trouver une solution. Tenter de le faire sur le plan militaire risque cependant d’être dangereux. Le Danemark a entretemps décidé de fournir à l’Ukraine des missiles Harpoon. De son côté, le président Zelensky a confirmé que des pourparlers sont en cours entre l’UE, le Royaume-Uni et les Etats-Unis pour mettre en place un corridor de sécurité pouvant transporter le blé là où il est attendu. Le Kremlin pourrait donner son accord à condition d’obtenir quelque chose en échange, probablement un assouplissement des sanctions.»

 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Pontecorvo « La doctrine de Gerasimov et nous » « L’échec militaire russe en Ukraine est aussi et surtout l’échec de la doctrine Gerasimov, dont le créateur est l’actuel Chef d’Etat-Major de la Défense russe. En poste depuis 2012, il est l’un des responsables du programme de réarmement et de modernisation de l’Armée Russe, avec le ministre Shoigu. Cette doctrine prévoit une ‘’défense active’’ qui concerne une guerre hybride en mettant en place tout une série d’actions pour arriver à une victoire finale par le biais du démantèlement du pays ennemi grâce à des instruments politiques, économiques, de communication, et humanitaires, avant de l’attaquer frontalement par l’utilisation de la force avec le prétexte de maintenir la paix. Or, l’échec militaire russe censé conquérir Kiev a mis en évidence des instruments opérationnels qui n’étaient pas à la hauteur, en raison de la corruption, d’erreurs d’évaluation et de mauvaise connaissance du terrain virtuel de l’affrontement. La doctrine Gerasimov se base aussi sur l’exploitation des maillons faibles du processus décisionnel de nos démocraties. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Un ancien du Vlaams Belang devient maire de Grimbergen.

Belgique. Flandre. Province du Brabant flamand. Grimbergen. Suite à des disputes au sein de la majorité municipale, Bart Laeremans, jusqu’ici échevin (adjoint au maire), devient bourgmestre (maire). Il dirige un parti local et était autrefois député du Vlaams Blok puis Vlaams Belang.

Bart Laeremans.jpeg

Bart Laeremans

24/05/2022

"Le retour du populisme qui inquiète le Palais Chigi."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

L’invasion russe en Ukraine fait toujours les gros titres des principaux quotidiens italiens. Les observateurs soulignent notamment la possibilité que le plan de paix présenté par l’Italie puisse avoir une chance de favoriser la reprise des négociations : « A Davos, Zelensky lance sa pique »  - Le dirigeant ukrainien demande à cesser toute sorte de commerce avec Moscou. Première condamnation pour crimes de guerre pour un soldat russe ayant tué un civil (Corriere della Sera), « Ukraine, Moscou étudie le plan de paix italien » - Des espoirs diplomatiques depuis le Kremlin même si Kiev fait savoir que la Crimée et le Donbass sont intouchables. Le Danemark enverra à l’Ukraine des missiles antinavires. Biden prévient la Chine : nous sommes prêts à défendre Taïwan (La Repubblica). Le débat politique interne à la suite des recommandations de l’UE sur les déficits publics à l’Italie est toujours rapporté, les commentateurs mettant en exergue les frictions au sein des partis de la majorité « Bruxelles dit stop au nouveau déficit » (Sole 24 Ore), « L’Italie est surveillée de près par l’UE, c’est la guerre de tous contre tous dans le gouvernement » - Le dirigeant du PD déplore les attaques contre Bruxelles et assure : de cette manière il est difficile d’aller de l’avant (La Stampa), « Le rappel de l’UE sur l’enlisement des réformes » - Bruxelles revient sur la nécessité de baisser le coin fiscal et de mettre à jour le cadastre (Il Messaggero).

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Panebianco « Le parti poutinien d’Italie » : « Au XIe siècle, un délégué du Pape avait réussi à convaincre les guelfes et les gibelins de gouverner ensemble la ville. On pourrait se demander si aujourd’hui il est possible de convaincre les deux principaux partis, le PD et FdI, de faire la même chose. Par ailleurs, leurs deux dirigeants, en raison de leur intelligence et de leur courage, ont adopté la même posture « occidentale », claire et sans réserves, face à la guerre en Ukraine. Au-delà des paradoxes, au lendemain des élections qui les verraient gagnants, les deux partis seront poussés à se poser une question : comment faire en sorte que le front hétéroclite pro-Poutine (Ligue, M5S, Forza Italia) aille dans l’opposition ? Car ce sont les conflits internationaux à déterminer le sort des régimes politiques, y compris pour les démocraties. E. Letta et G. Meloni devraient commencer à y réfléchir vite car il n’y a pas beaucoup de temps à disposition. Du coup, l’idée d’un retour à un système électoral proportionnel commence à se frayer un chemin : à ce stade, cela apparait comme la seule voie possible. Cela permettrait de laisser ouverte la possibilité qu’une coalition, avec une unité d’intention en politique étrangère, puisse se former par la voie parlementaire. »

COULISSES, La Repubblica, de S. Mattera, « Draghi prévient les partis, ‘’sur la réglementation de la concurrence, la réforme fiscale et la ligne de l’Union européenne il n’y a pas de marge de négociation’’ » : « La réforme du système fiscal italien et de la concurrence ainsi que la politique étrangère et le plein alignement de l’Italie avec le reste de l’UE sont les trois limites que pose Mario Draghi et sur lesquelles le gouvernement italien n’est pas disposé à négocier. C’est ce que rapporte la délégation de centristes reçue hier au Palais Chigi. Le chef de groupe Coraggio Italia, Giovanni Toti et d’autres sénateurs de centre-droit ont décidé de former un groupe au Sénat. Ils s’engagent à soutenir Draghi face à la Ligue et Forza Italia s’ils entravent ces décisions. Mario Draghi est bien déterminé à réaliser d’ici fin juin les 45 objectifs du Plan de Relance sur lesquels l’Italie s’est engagée, et d’ici là la feuille de route du gouvernement est serrée. Le gouvernement s’attelle également à la réforme du cadastre, à la simplification de l’administration ou encore à la réduction des délais judiciaires. Les difficultés liées au contexte international et à la forte inflation ne manquent pas. Il ne s’agit pas uniquement de respecter les engagements pris par l’Italie mais, comme l’a souligné Roberto Garofoli, le Plan de relance est un antidote contre la récession, un instrument pour mieux faire face aux crises actuelles et futures. Le sous-secrétaire à la Présidence du Conseil s’attend à une croissance, revue à la baisse, mais à une croissance tout de même, à condition que le PNRR soit bien mis en œuvre. Or cela relève de la responsabilité des partis. Par ailleurs, même si elles ne sont pas commentées, les déclarations anti-européistes de Salvini inquiètent les ministres en ce qu’elles rappellent la campagne électorale. Pour le gouvernement, les réformes indiquées par l’UE répondent aux attentes des Italiens. En tous cas, Draghi peut compter sur le nouveau bloc centriste au Sénat, assure Giovanni Toti. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco « Le retour du populisme qui inquiète le Palais Chigi » : « Le cocktail mélangeant la pandémie, la guerre et l’inflation est en train de provoquer un retour du populisme antieuropéen qui est à la fois prévisible et inquiétant. Le coté de la prévisibilité s’explique par un escamotage indirect pour critiquer le gouvernement de Mario Draghi et l’alignement avec les institutions de Bruxelles et avec l’Otan. L’aspect inquiétant et troublant est que ces attaques sont adressées contre une Europe qui est en train de nous donner des financements très importants. Par ailleurs, les coryphées de cet euroscepticisme (la Ligue, le M5S et une partie de Forza Italia) vont mal dans les sondages et semblent donc chercher désespérément une cible sur laquelle déverser les responsabilités de cette hémorragie électorale. D’où la recherche à s’identifier avec un malaise diffusé. Ce comportement est destiné à s’intensifier pendant les élections locales en juin et encore plus dans la perspective des élections législatives prévues dans un an. Ce qui engendra une prolifération de tensions avec le Palais Chigi et au sein même de la majorité. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/05/2022

Ronald Gläser déclare que l'AfD ne concevra pas de programme spécial pour l'Ouest de l’Allemagne.

AfD.jpg

Allemagne. Ronald Gläser, le porte-parole de l'AfD de l’État de Berlin, a déclaré que le parti ne concevra pas de programme spécial pour l'Ouest de l’Allemagne : « Les problèmes de l'AfD sont les mêmes dans tout le pays : stabilité monétaire, souveraineté, liberté, État de droit et, bien sûr, sécurité. »

"Les alliances divisées face à la guerre."

FI-AN.jpg

Ligue.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Les recommandations de la Commission Européenne sur les déficits publics à l’Italie, enclenchant un débat en interne sur l’endettement et le Plan de relance, font les gros titres de la presse italienne. « Draghi rassure l’UE : nous respecterons nos engagements »  - Après les recommandations de Gentiloni, Salvini provoque : nous sommes en mesure de nous gouverner tout seuls. Le point sur le plan de relance à 44 jours de la date butoir : seul 1 objectif sur 6 a été atteint (La Stampa), « Salvini : L’UE veut nous taxer » - Le dirigeant léghiste critique les recommandations de Bruxelles sur les réformes et revient sur la réforme du cadastre (La Repubblica), « L’UE vient en aide aux Etats : encore douze mois de souplesse budgétaire » - Bruxelles annonce la suspension du Pacte de stabilité en 2023 et adresse une lettre sur le plan de Relance italien mais Draghi rassure : nous ne sommes pas en retard (Il Messaggero), « L’hypocrisie de l’Europe, qui abandonne Kiev mais taxe nos maisons » - L’UE annonce qu’il faudra au moins dix ans pour que l’Ukraine puisse entrer et critique l’Italie sur les libéralisations, la fiscalité et le cadastre (Il Giornale). L’offensive russe dans le Donbass et le 30e anniversaire de l’attentat de la mafia contre le magistrat Giovanni Falcone à Capaci (Palerme) sont aussi cités « Bombes et tanks, l’étau de Poutine sur le Donbass » (Corriere della Sera), « Tournant sur l’attentat de Capaci, une enquête s’ouvre sur la piste de l’extrême droite» (Fatto Quotidiano).

Les JT couvrent essentiellement le 30e anniversaire de l’assassinat du magistrat Giovanni Falcone à Capaci (Palerme)l’offensive russe dans le Donbass et le blocus naval du port d’Odessa, l’ouverture du Forum de Davos et la victoire du club Milan AC au Championnat de football italien.

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Folli « Les alliances divisées face à la guerre » : « Il ne s’agit pas d’une différence de points de vue sur l’envoi d’armes à l’Ukraine : le centre droit et le centre gauche sont divisés à l’intérieur sur des points concernant la politique étrangère et de défense. Derrière ces querelles, il est possible de voir une méfiance transversale à l’égard du système d’alliances occidentales, y compris la tentation de vouloir défendre Poutine, l’émergence d’un antiaméricanisme et confondant souvent l’agresseur avec l’agressé. Le dirigeant du Parti Démocrate E. Letta raisonne en atlantiste et européiste convaincu, à l’opposé du dirigeant du M5S G. Conte. A droite, G. Meloni est à la tête d’un parti nourri de préjugés antiaméricains mais elle garde une ligne euro-atlantique qui la positionne du côté de Draghi, or elle est dans l’opposition à ce gouvernement. Le problème est que le reste du centre droit – sous la marque d’un Salvini de plus en plus ouvertement prorusse et d’un Berlusconi qui a choisi l’accord avec la Ligue au prix de faire exploser son parti Forza Italia – subit l’influence de Poutine. On aurait tendance à oublier que ces deux coalitions sont en train de perdre leur crédibilité à l’égard de l’opinion publique. Elles ne seraient pas en mesure de pouvoir gouverner, un jour, en gardant cette ambiguïté en politique étrangère. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Guerzoni « Les pressions de Bruxelles pour la réforme du cadastre et les critiques de la Ligue qui brandit la bannière contre les taxes sur le logement » : « L’échelle de cotation du cadastre est ‘’en grande partie vétuste’’ et il est temps que l’Italie fasse une mise à jour aux valeurs du marché. Les recommandations de l’Europe ne laissent pas de porte de sortie. Le gouvernement de Draghi doit ainsi accélérer, arriver à un accord partagé et adopter cette mesure qui voit les partis se disputer depuis des mois. Les pressions de Bruxelles agitent la majorité, notamment la Ligue qui en fait un point d’honneur, voire une cause de survie. L’atmosphère demeure tendue. Le gouvernement semble vouloir abandonner le régime de taxation duale, comme celle en vigueur en Europe du Nord depuis des années, en raison de l’opposition du centre droit. Or, l’alternative d’un impôt progressif pourrait pousser LeU à s’abstenir sur une partie de la réforme. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/05/2022

L'université de Marbourg organise un master contre le nationalisme.

Allemagne. À Marbourg, en Hesse, l’université locale, dénommée Université Philipps de Marbourg, lance un master contre le nationalisme intitulé « Beratung im Kontext Rechtsextremismus » (Consultation dans le contexte de l'extrémisme de droite).

Master.jpg

(https://www.compact-online.de/marburger-universitaet-biet...)

21/05/2022

Interview de Giovanbattista Fazzolari de Frères d'Italie par Álvaro Peñas.

Breizh-info.png

El Correo.png

FI-AN.jpg

Italie. Interview de Giovanbattista Fazzolari de Frères d'Italie par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2022/05/21/186806/giovanbatti...

Giovanbattista Fazzolari.jpeg

Giovanbattista Fazzolari

20/05/2022

Geert Wilders chez le Roi.

PVV.jpg

Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a rencontré le Roi.

NL 1.jpeg

Geert Wilders et le Roi

"Pas d’éoliennes dans la foret ! Pas d’éoliennes près des lieux d’habitation !"

AfD.jpg

Allemagne.

AfD 1.jpeg

"Pas d’éoliennes dans la foret ! Pas d’éoliennes près des lieux d’habitation !"

Tom Van Grieken rencontre Viktor Orbán.

VB.jpg

Fidesz.png

Hongrie et Flandre. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán (Fidesz) a discuté de la coopération entre les forces conservatrices d'Europe avec le président du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) Tom Van Grieken.

VB 1.jpeg

Tom Van Grieken et Viktor Orbán

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/10/tom...)

"L’ultimatum de Draghi à la Ligue et à Forza Italia."

M5S.jpg

Ligue.jpg

Italie. Revue de presse. 

L’échange téléphonique entre le Chef d’Etat-major américain et le commandant de l’armée russe ayant eu lieu hier fait la Une des principaux quotidiens italiens, perçu comme le signe d’une ouverture du dialogue en faveur de la voie diplomatique, jusqu’ici interrompue entre les Etats-Unis et la Russie. « Etats-Unis - Russie, coup de téléphone entre les chefs des armées. Le canal militaire entre les deux pays est ouvert. » (Corriere della Sera), « Diplomatie militaire - Entretien entre le chef d’Etat-major américain et son homologue russe. La communication est ouverte sur les questions de sécurité affirme le Pentagone » (La Repubblica), « Les généraux de Poutine et des Etats-Unis recommencent à se parler » (Il Messaggero). L’intervention de Mario Draghi afin de mettre fin aux disputes au sein de sa majorité et faire passer sans retard le décret sur la réforme de la concurrence prévue dans le cadre du plan de relance, est largement mentionné par la presse italienne. « Draghi rappelle les partis à l’ordre. Une réunion éclaire pour avertir la majorité il faut voter la confiance pour la réforme de la concurrence sinon nous perdrons les fonds européens, et les ministres approuvent le décret » (Corriere della Sera), « Draghi prépare son déplacement en Turquie et obtient la confiance sur le décret pour la réforme de la concurrence » (La Repubblica), « L’ultimatum de Draghi » - Le Président du Conseil italien convoque un Conseil des ministres en urgence et obtient l’accord pour un vote de confiance sur la concurrence » (La Stampa), « Stations balnéaires, le rappel à l’ordre de Draghi à la majorité » (Il Messaggero). La presse fait également écho au premier cas de variole du singe détecté hier en Italie. « La variole du singe en Italie : un cas à Rome » (Corriere della Sera), « Variole du singe, risque de contamination, l’Italie en alerte » (La Repubblica), « Variole du singe, un premier cas détecté à Rome – La contamination se fait seulement par contact » (Il Messaggero).

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni et F. Verderami, “L’ultimatum de Draghi à la Ligue et à Forza Italia : les fonds européens sont en jeu » : « Mario Draghi est intervenu hier au Parlement pour mettre fin aux atermoiements sur le décret destiné à réformer la loi sur la concurrence en Italie. Le Président du Conseil rappelle aux partis de la majorité qu’il s’agit d’une des réformes conditionnant l’octroi des fonds européens du Plan de Relance et pose un ultimatum : soit les députés trouvent immédiatement un accord, soit il demandera au Sénat de voter le texte en l’état. Un moment de forte tension suivi de la convocation en urgence du Conseil des ministres qui sème la panique, même parmi les membres du gouvernement. Draghi est déterminé à obtenir le vote à la Chambre d’ici la fin du mois et demande une motion de confiance. Il lance ainsi dans la même journée un avertissement à Giuseppe Conte sur la politique extérieure et la question de la livraison d’armes à l’Ukraine, et à Salvini sur la politique intérieure. Tous deux subissent la fracture entre leurs groupes parlementaires et leurs ministres. En effet, Draghi a le soutien de Giorgetti et Garavaglia, ainsi que de Gelmini et Brunetta, alors que les députés demandent à étudier encore la question des concessions balnéaires. Draghi avait été clair avec les forces de la majorité sur le fait qu’il ne les aurait pas laissé transformer la fin de la législature en longue campagne en vue des élections administratives puis politiques de 2023. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. T. Meli, « Le Mouvement 5 Etoiles insiste à la Chambre ‘’non à l’envoi d’armes’’ » : « Hier au Sénat, avec les interventions de Matteo Salvini puis de la chef de groupe 5 Etoiles, on a pu assister à l’étrange spectacle d’une majorité jouant le rôle de l’opposition. Le même scénario s’est ensuite répété au Parlement. Giuseppe Conte se défend de vouloir porter préjudice au gouvernement. Mais, à l’exception du Parti démocrate, chaque force politique choisi d’une fois à l’autre le rôle qui l’arrange, tantôt la majorité tantôt l’opposition. Salvini s’en prend ouvertement à Luigi Di Maio, lui reprochant d’offenser Poutine alors que l’on tente de rétablir le dialogue. Le leader de la Ligue demande ensuite de ne plus envoyer d’armes à Kiev. La Chef de groupe 5 Etoiles au Sénat déplore une majorité qui n’existe que sur le papier et qui touche à sa fin, tandis que Renzi s’attriste que la politique étrangère provoque une telle dispute sur le plan intérieur. Pour Enrico Letta, Conte ne devrait pas rompre avec la majorité, mais il craint tout de même un incident à tout moment. Mais, au fond, ils savent bien que personne ne prendra le risque de provoquer une crise. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)