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20/05/2022

"L'économie réelle est harcelée."

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Italie.

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Giorgia Meloni : "Alors que l'économie réelle est harcelée, les grandes concentrations financières, les géants du web et le commerce extérieur prédateur constitué d'entreprises hors sol continuent de se régaler en toute quiétude, échappant ou se soustrayant au fisc."

L'UKIP désire éviter que certains passent avant d'autres sur les listes d’attente pour les habitations sociales.

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Royaume-Uni. L’UKIP veut en finir avec le fait que certains arrivés récemment sur les listes d’attente pour les habitations sociales passent avant d’autres qui y figurent depuis longtemps.

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19/05/2022

Alice Weidel qualifie les plans de sanctions de l'UE contre la Russie de contre-productifs.

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Allemagne. La co-présidente du groupe parlementaire de l’AfD Alice Weidel a qualifié les plans de sanctions de l'Union Européenne contre la Russie de contre-productifs : ils ont fait plus de mal aux citoyens et aux entreprises d’Allemagne qu'à la Russie. Un embargo sur le pétrole et le gaz contre la Russie serait, selon elle, « complètement ruineux » puisqu'il n'existe, actuellement, aucun remplacement viable pour les livraisons russes empêchées.

Alice Weidel a appelé le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz à arrêter les livraisons d'armes à l'Ukraine et à emprunter la voie de la négociation.

"Le Premier ministre finlandais a tenu à rencontrer Letta et Conte."

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Italie. Revue de presse.

La guerre en Ukraine, la question de l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Otan, ainsi que l’expulsion de diplomates européens par la Russie, dont 24 Italiens, font les gros titres de la presse italienne. La visite à Rome de la Première Ministre finlandaise est aussi mentionnée « La Finlande entrera immédiatement dans l’Otan » - Draghi reçoit Sanna Marin ; Erdogan fait barrage et la Russie expulse 24 diplomates italiens. Environ 700 soldats ont été évacués de l’aciérie Azovstal, mais leur sort est incertain (Corriere della Sera), « Un plan pour la trêve » - Le ministre L. Di Maio présente au SG de l’ONU la proposition italienne : 4 points pour le cessez-le-feu et relancer les négociations. Le premier soldat russe à la barre pour crimes de guerre en Ukraine (La Repubblica), « Etre dans l’Otan pour défendre la paix » - Entretien de Sanna Marin : Poutine perdra, nous sommes du bon côté de l’Histoire (La Stampa), « Le décret du Tsar : les diplomates sont chassés » - Le Kremlin expulse 24 fonctionnaires italiens (Il Giornale). Le nouveau plan énergétique européen « RePowerEU » est également cité en Une « Le plan de l’UE à hauteur de 300 milliards pour l’énergie » (Sole 24 Ore), « L’Europe avance sur le nucléaire » - Des aides jusqu’à 300 milliards pour renoncer au gaz russe. Feu vert au charbon et au nucléaire. L’Italie qualifie d’ « acte hostile » l’expulsion de 24 diplomates de Russie (Il Messaggero).

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Voici le plan italien à l’ONU : la paix en quatre points » -« Le document préparé par la Farnesina, en collaboration étroite avec le Palais Chigi, a été présenté hier par le ministre L. Di Maio lors d’un entretien avec le Secrétaire Général de l’ONU A. Guterres. Certains points du plan ont été présentés aux sherpas du G7 et au groupe Quint. Ce plan prévoit quatre étapes, sous la supervision d’un Groupe International de Facilitation : 1/ le cessez-le-feu immédiat (avec la prémisse qu’on aille aux négociations pendant que la guerre est encore en cours). 2/ la neutralité de l’Ukraine, accompagnée d’une « garantie politique internationale » et de l’entrée dans l’UE. 3/ l’autonomie des zones disputées et la souveraineté de Kiev (un accord bilatéral entre la Russie et l’Ukraine sur les questions territoriales, notamment sur la Crimée et le Donbass, via des dispositions législatives et constitutionnelles, le respect des droits linguistiques et culturel, la libre circulation, la conservation du patrimoine historique). 4/Un accord multilatéral sur la sécurité en Europe, afin de réorganiser les équilibres internationaux à commencer des relations entre UE et Russie, les priorités à établir seraient la stabilité stratégique, le désarmement, le contrôle des armements, et les mesures de renforcement de la confiance et la définition des conditions de l’après-guerre : le retrait des troupes russes des territoires occupés en Ukraine. L’objectif serait de rétablir le statu quo d’avant le 24 février 2022. Le retrait des sanctions contre Moscou serait, lui aussi, progressif. »

PREMIER PLAN, La Repubblica, G. Vitale : « Sanna Marin voit Letta et Conte au déjeuner : ‘’Votez rapidement au sujet de l’Alliance’’ » : « ‘’Je vous prie de faire votre possible pour accélérer, au Parlement, la ratification de notre protocole d’adhésion à l’OTAN’’ : la Première ministre finlandaise veut faire vite et elle a besoin de l’Italie, du ‘’prestige du Premier ministre Draghi’’ pour convaincre les partenaires les plus récalcitrants à concéder le laisser-passer nécessaire pour protéger son pays des menaces de la Russie. Ce n’est pas un hasard si elle a choisi d’être à Rome le jour de l’officialisation de la candidature de la Finlande à l’Alliance atlantique. L’invasion de l’Ukraine a tout changé, a-t-expliqué à Enrico Letta et à Giuseppe Conte : ‘’Notre neutralité historique disparait face à la violence et la dangerosité de Poutine’’. Les trois se connaissent depuis longtemps et cette connaissance est à renforcer, y compris pour éviter de mauvaises surprises. A peine arrivée à Rome, Marin a été informée des critiques exprimées par la première force politique italienne [M5S, ndlr] au sujet des aides militaires à Kiev et avertie de la froideur avec laquelle Conte a commenté le choix de la Finlande et de la Suède d’entrer dans l’OTAN. Raison pour laquelle la Première ministre a tenu à le rencontrer. Letta et Conte, bien qu’avec des nuances diverses, ont souligné l’urgence d’impliquer tous les pays de l’UE. Ils lui ont fait part des peurs des Italiens au sujet d’une éventuelle escalade nucléaire du conflit et des retombées de la crise socio-économique issue du conflit. Letta a, en outre, demandé à la Première ministre d’appuyer sa proposition, reprise par Macron, de création d’une Confédération avec les pays de l’Est, à commencer par l’Ukraine, en attente de leur entrée officielle dans l’Union. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/05/2022

HC Strache estime qu’il n’aurait pas dû démissionner après le soi-disant scandale d'Ibiza.

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Autriche. L'ancien vice-chancelier FPÖ Heinz-Christian Strache estime qu’il n’aurait pas dû démissionner après le soi-disant scandale d'Ibiza en 2019 et que son retrait constitue sa plus grande erreur.

[Les médias allemands Spiegel et Süddeutsche Zeitung avaient publié des extraits d'une vidéo dans laquelle  Heinz-Christian Strache apparaissait ivre et possiblement corruptible. Il a depuis pris sa retraite de la politique.]

"Les ambiguïtés sur l’Ukraine affaiblissent l’exécutif."

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Italie. Revue de presse.

La reddition du bataillon de l'aciérie Azovstal et le sort incertain des prisonniers évacués font les gros titres des quotidiens italiens. Les commentaires mettent également en exergue la capitulation de la ville de Marioupol pouvant marquer un tournant pour une reprise des pourparlers entre Kiev et Moscou, les Russes pouvant désormais revendiquer un succès stratégique. « L'heure de la reddition de Marioupol » - La ville est désormais entre les mains des Russes. Le sort des combattants reste incertain (Corriere della Sera), « La monnaie d'échange » - Les négociations entre Kiev et Moscou conditionnent le sort des soldats sortis de l'aciérie Azov. L'ENI est prête à payer en roubles mais pour l'UE il s'agit d'un détournement des règles (La Repubblica), « Entre les mains de Poutine » - Pour la Douma, les soldats évacués sont des criminels qui doivent être jugés (Stampa), « Le destin incertain des combattants d’Azovstal » (Sole 24 Ore), « Zelensky ouvre le Festival de Cannes » (Il Messaggero), « Le gouvernement divisé face à la guerre » - Draghi devra s'expliquer devant les Chambres sur l'envoi d'armes à l'Ukraine (Fatto Quotidiano), « Moscou joue à cache-cache  » - Les négociations sont enlisées et les généraux sont déçus par une campagne perdante. C'est le bras-de-fer sur le sort des prisonniers d’Azovstal (Il Giornale). La réunion des partis de la coalition de centre-droit d'hier à Arcore est aussi citée, la presse reportant le « coup de froid » entre les trois dirigeant.

 PREMIER PLAN, La Repubblica, F. Tonacci : « L’Ukraine sous le choc à cause de la reddition d’Azovstal. ‘’Mais nous n’avions pas le choix’’ » : « Le gouvernement de Zelensky cherche à convaincre son pays que l’évacuation des défenseurs de l’aciérie de Marioupol n’est pas une défaite mais bien l’issue – inévitable – d’une mission accomplie. ‘’Leur résistance a servi à soulager la pression sur Kiev et à bloquer l’avancée de 20 000 envahisseurs vers Zaporizhzhia et dans la région de Donetsk, permettant à notre armée de se réorganiser et de recevoir les armes de l’Occident.’’ Cela est vrai, sans aucun doute. Les Ukrainiens, cependant, savent que leurs héros, muets et blessés, montent à cette heure-ci dans des bus qui les mènent tout droit sous le contrôle de Poutine. La capitulation d’Azovstal est vécue comme un drame national. Zelensky a dû faire confiance à la Russie, il n’a pas eu le choix. La négociation avec le Kremlin a été menée par la vice-Première ministre Iryna Verenshchuk, mais le Président a personnellement donné l’autorisation finale. ‘’Nous avons été obligés, il n’y avait pas d’autres façons de les sauver’’ admet la vice-ministre de la Défense, Hanna Mailar. Encerclés, isolés, dans des conditions sanitaires inhumaines, les résistants sont réfugiés dans les tunnels de l’usine, dernière parcelle d’Ukraine libre dans la ville martyre. ‘’Il s’agit seulement de la première phase du sauvetage, l’opération durera jusqu’à leur retour du territoire non contrôlé par l’Ukraine’’ – à condition que Poutine, qui, maintenant, dispose non seulement de prisonniers de guerre mais surtout de prisonniers considérés comme des héros, ne décide de les garder pour les utiliser comme monnaie d’échange à la table des négociations. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’A. Nicastro, “Les ‘’jours difficiles’’ du président et le choix pragmatique » : « Le Président ukrainien V. Zelensky parle d’un ‘’jour difficile’’ suite à la prise définitive de Marioupol par les Russes, notamment suite à son ordre d’ ‘’évacuer’’ l’aciérie d’Azovstal. C’était une proie indispensable pour les ambitions russes et à la fois une perte douloureuse pour l’Ukraine. Désormais, le couloir menant de la Russie à la Crimée est continu, et les têtes nucléaires pourront être amenées jusqu’au port de Sébastopol. Moscou maintient son statut de superpuissance. Pour les forces ukrainiennes et leur patriotisme légendaire, c’est un coup dur. Les héros de l’aciérie d’Azovstal ont été décisifs pour retenir les soldats russes le temps que les armes occidentales arrivent, mais aussi pour le moral du reste des troupes. Le commandant du bataillon Azov, le seul concurrent possible de Zelensky pour incarner le mythe de la résistance nationale, peine à croire que le moyen de rompre le siège de Marioupol n’ait pas été trouvé, mais quelque chose a manifestement fait échouer la mission pour sauver les héros défenseurs de Marioupol. Ce siège est rentré dans la légende, contribuant au prestige du président ukrainien comme commandant des armées. Pour l’instant le commandant d’Azov Denis Prokopenko laisse la lumière à Zelensky. Le message de ce dernier était peut-être que même le courage et les valeurs martiales ne suffisent pas toujours : la politique et la diplomatie sont nécessaires. Or maintenant que Moscou a eu cette satisfaction, les négociations semblent plus proches. »

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « La ligne de Draghi sur les aides militaires ; le vote à la Chambre n’est pas au programme » : « En plus de Salvini et de Conte, le Premier ministre italien est maintenant aux prises avec Silvio Berlusconi qui s’en prend à Joe Biden et à l’OTAN, réprouvant l’envoi d’armes à l’Ukraine et justifiant même Poutine, avant de corriger le tir. L’agitation est grande au sein de la majorité. Le nouveau président de la Commission Affaires étrangères du Sénat doit être élu aujourd’hui pour succéder à Petrocelli. Les partisans de Conte et ceux de Di Maio se déchirent, alors que Berlusconi tentera de faire élire Stefania Craxi. Par ailleurs, si Draghi présentera demain sa ligne sur les aides militaires à l’Ukraine devant les deux Chambres, il ne semble avoir aucune intention de soumettre la question au vote du Parlement, comme le demande Giuseppe Conte. Ce dernier continue quant à lui de qualifier « d’indispensable » ce passage. Il n’est toutefois pas parvenu à convaincre Matteo Salvini d’appuyer sa requête. Mario Draghi tentera quoiqu’il en soit de répondre à tout le monde lors de son intervention à la Chambre de demain et d’apaiser la majorité tourmentée. Il restera prudent et n’évoquera pas explicitement le possible quatrième décret d’aides, mais expliquera que l’Italie restera fidèle à la ligne déjà tracée. Le gouvernement conserve sa ligne « plus européenne » conciliant la condamnation de Poutine, le soutien à Kiev, les sanctions sévères contre Moscou et l’effort en faveur des négociations de paix. Mais la paix ne pourra pas passer par une capitulation de l’Ukraine et devra suivre les conditions des Ukrainiens. Draghi rencontrera également la première ministre finlandaise et réaffirmera le soutien de l’Italie à l’adhésion d’Helsinki (et Stockholm) à l’OTAN. Ils reviendront notamment sur une possible médiation de l’Italie afin de convaincre la Turquie de lever son veto. Parmi les partis de la majorité, c’est le Parti démocrate et Enrico Letta qui restent les plus fidèles à Mario Draghi. Ils ont appelé à un retour au calme : ‘’nous avons besoin de l’unité de l’Europe et de la majorité pour soutenir l’effort de paix du gouvernement’’. »

ARTICLE, Il Messaggero E. Pucci « Centre-droit : la fumée noire » : « La réunion qui aurait dû permettre le « dégel » n’a donné lieu qu’à une énième fumée noire et à un bras-de-fer de plus en plus âpre sur la question des élections en Sicile. Les trois dirigeants se sont rencontrés dans un climat lourd, après l’interruption des échanges au lendemain du résultat des élections du Quirinal. Salvini et Meloni sont désormais à des années-lumière d’un rapprochement même interpersonnel. Les efforts du leader de Forza Italia ont échoué. Or, le coup de froid s’est installé également entre Meloni et Berlusconi, ce dernier ayant été « irrité » par les propos de la dirigeante de Fratelli D’Italia qui demandait « une unité au-delà des slogans ». Salvini était accompagné de Calderoli pour parler de la loi électorale et pousser FdI et FI à un engagement sur les référendums concernant la réforme de la justice. Le leader de la Ligue a quitté la réunion au bout d’une heure à peine. Un autre aspect clivant est l’affaire de la candidature de Musumeci en Sicile : Salvini fait barrage et rappelle que « ce sont avant tout les Siciliens qui ont des doutes ». Sur les élections municipales, la coalition est divisée à Vérone, à Parme, à Catanzaro et à Viterbe. Berlusconi ne s’en cache pas devant les journalistes mais assure qu’un accord sera sans doute trouvé lors du second tour. Si Berlusconi a expliqué que « seul un fou ferait exploser la coalition de centre droit », Fratelli d’Italia a cependant jugé cette rencontre plus comme un pas en arrière qu’un pas en avant.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/05/2022

Italie : Frères d'Italie monte encore.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

Ligue : patriotes

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Azione + Europa : libéraux

Jordan Bardella prendra part à la Conservative Political Action Conference.

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France, Hongrie et USA. Jordan Bardella (Rassemblement National-France) prendra part à la Conservative Political Action Conference, qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán sera aussi présent.

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"Berlusconi justifie l’attitude de Poutine et lance ses piques sur les aides militaires."

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Italie. Revue de presse.

L’évacuation des soldats blessés de l’aciérie Azovstal et la « division » de l’UE sur le 6e paquet de sanctions contre la Russie font les gros titres des quotidiens italiens : « Marioupol, l’ordre d’évacuation » - Zelensky veut des « héros vivants », une centaine de soldats ont été évacués, le dilemme du sort d’Azovstal demeure. L’Europe se divise sur les sanctions, Orban s’oppose à l’embargo sur le pétrole russe. Erdogan conteste l’entrée de la Finlande et de la Suède dans l’Otan (Corriere della Sera), « Azovstal, le dernier acte » - les 264 défenseurs ukrainiens se sont rendus. Moscou fait marche arrière : aucune menace suite à l’entrée de la Suède et de la Finlande dans l’Otan (La Repubblica), « Les blessés de l’Azovstal ont été évacués. Zelensky promet : nous les sauverons tous » - Après la Finlande, c’est le tour de la Suède qui demande à entrer dans l’Otan mais Erdogan s’y oppose (La Stampa), « Le bataillon Azov sort de l’aciérie » - Après 82 jours, une trêve a été trouvée avec Moscou pour faire exfiltrer les miliciens blessés mais on craint pour leur sort (Il Messaggero), « La farce des sanctions » - Bruxelles et Moscou trouvent une solution déguisée pour le paiement du gaz. L’UE ne parvient pas à trouver un accord sur l’embargo sur le pétrole (Il Giornale, Fatto Quotidiano). 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Sur le pétrole, l’UE est en panne ; à cause d’Orban, il n’y a pas de blocage des importations » : « L’impasse sur les sanctions européennes imposées à la Russie est désormais totale. La tentative de médiation avec la Hongrie a à nouveau échoué hier lors du Conseil des Affaires étrangères de l’UE. La discussion sur la suspension des importations de pétrole russe en Europe est renvoyée au 30 mai prochain, lors du sommet européen extraordinaire. Dans cette affaire, l’UE et la Commission commencent vraiment à faire piètre figure. Orban ne veut pas des 2 millions d’euros offerts par la Commission au titre du plan RePowerEU et destinés à moderniser les infrastructures pétrolières hongroises. Budapest demande au moins 15 millions d’euros pour révolutionner son système énergétique. Ainsi, hier, l’UE est apparue à nouveau paralysée face à la décision de bloquer le pétrole de Moscou. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, présent à la réunion, s’est dit ‘’incrédule et déçu’’ par cette situation. Kiev déplore le temps perdu, ‘’la Russie continuant à encaisser les revenus et à les investir dans la guerre’’. L’Italie souligne à nouveau que l’incapacité à prendre une décision est une conséquence de la règle de l’unanimité. ‘’L’Union européenne doit dépasser cette règle’’ a répété Luigi Di Maio. Bruxelles a par ailleurs apporté des précisions sur la question du paiement en roubles : les entreprises devront certifier que la transaction s’est bien faite en euros ou en dollars, mais ne sont pas tenues responsables si ces devises sont ensuite converties en roubles. Un subterfuge. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Franco « Les convergences du passé qui soulèvent de nouvelles inconnues » : « La possibilité que jeudi une partie de la majorité puisse exploiter l’envoi d’armes en Ukraine comme prétexte pour attaquer le gouvernement est une chose assez préoccupante. Normalement, M. Draghi devrait juste expliquer la stratégie de l’Exécutif et s’exprimer sur la visite à Washington. Or, le M5S a insisté pour que les Chambres s’expriment par le biais d’une motion. C’est là une manière de souligner le désaccord du leader Conte avec une partie de son Mouvement. Ce n’est pas le risque d’une crise politique qui inquiète le plus mais plutôt la posture instrumentale qui est à la limite de l’irresponsabilité et qui plane sur la coalition. Ce sont de vieilles convergences entre le M5S et la Ligue qui font surface, au stade d’embryon. Cela se fait sur des thématiques délicates comme la politique étrangère, les relations avec l’Otan, la Fédération russe et l’agression en Ukraine. A tout cela s’ajoute le post publié par Beppe Grillo sur son blog, avec des attaques contre l’Otan (où l’Italie serait sa vassale) à la sauce anti-américaine et prorusse. Il s’agit, certes, d’un rapprochement entre deux partis qui sont en crise d’électorat mais qu’il ne faut pas pour autant sous-estimer. Au sein du gouvernement, la pression des populistes pour revoir la loi de finances avec un énième endettement risque d’ouvrir un front « chaud » aussi avec la Commission Européenne. »

ARTICLE, Corriere della Sera « Berlusconi justifie l’attitude de Poutine et lance ses piques sur les aides militaires » : « Ce qui est surprenant, c’est le fait que S. Berlusconi se soit exprimé dans un contexte informel, loin de ses discours préparés, ce qui révèle son état d’âme du moment. ‘’Nous sommes nous aussi en guerre, puisque nous leur envoyons des armes. Il parait même que l’on envoie des canons et des armes lourdes, laissons tomber…’’. Il ne s’agit donc pas de la position de Forza Italia, qui est totalement en ligne avec celle de Mario Draghi et du PPE. Il s’agit plutôt d’un défoulement. ‘’Nous n’avons pas de vrais leaders mondiaux. Un de ces leaders, qui aurait dû permettre de rapprocher Poutine de la table des négociations, l’a traité de criminel de guerre, souhaitant qu’il quitte le pouvoir et qu’il aille en prison. Vous comprenez bien qu’avec ces propos, Monsieur Poutine est bien loin de se présenter aux pourparlers’’ a-t-il dit, en se référant visiblement à J. Biden. Selon Berlusconi, ce n’est pas de cette manière que l’on arrivera à la paix. ‘’Il faut penser à quelque chose d’exceptionnel si on veut que Poutine s’arrête. Je crains que cette guerre aille de l’avant, ce qui veut dire que nous subirons de lourdes conséquences à cause des sanctions contre la Russie. Notre économie a déjà ralenti, nous aurons une contraction du PIB’’. La ligne de Berlusconi semble davatange celle de Salvini, son ami retrouvé, que celle du Président Mario Draghi pour lequel il manifeste une certaine distance. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

16/05/2022

Rhénanie du Nord-Westphalie : les voix qui ont quitté l'AfD sont allées vers l'abstention.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Lors des élections de ce 15 mai 2022, les voix perdues par l'AfD sont allées essentiellement vers l'abstention.

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

Nichtwähler : abstentionnistes

Andere : autres

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/15/rhe...)

Viktor Orbán devient, pour la cinquième fois, Premier ministre.

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Hongrie. Viktor Orbán devient, pour la cinquième fois, Premier ministre.

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"L’Italie enverra des canons et des blindés. Le M5S fait pression pour un vote à la Chambre."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre largement sur la guerre en Ukraine, notamment la situation sur le terrain avec le siège de l’aciérie Azovstal où la situation est jugée dramatique et la demande d’adhésion à l’Otan de la part de la Suède et de la Finlande « La peur face à Poutine fait s’élargir l’Otan » - La Suède et la Finlande confirment leur adhésion, des négociations sont en cours avec Erdogan sur l’élargissement de l’Otan. Des heures désespérées pour les résistants de l’aciérie Azovstal (Corriere della Sera), « Nous reprendrons le Donbass » - Le vice-commandant de l’armée ukrainienne annonce avoir stoppé l’ennemi, qui se retire. La Suède se prononce en faveur de l’adhésion à l’Otan (La Repubblica), « Kiev répond à Biden : l’heure n’est pas aux négociations » - Les Américains font pression pour le cessez-le-feu mais Zelensky ne veut pas favoriser les Russes, qui pourraient se repositionner sur le terrain. De violents affrontements ont lieu sur le site d’Azovstal. La joie pour le succès à l’Eurovision, une fête sous les bombes (La Stampa), « L’UE rend possible d’ouvrir un compte ‘’k’’ russe [pour payer les fournitures en euros ou en dollars, qui seront reconverties en roubles] » - Un accord européen a été trouvé également pour un prix-plafond aux nouveaux contrats pour la fourniture de gaz (Il Messaggero), « Zelensky remporte l’Eurovision et serre l’étau sur ses opposants » - Onze partis ont été déclarés hors-la-loi (Fatto Quotidiano).

PROPOS, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Pour Luigi Di Maio, la Turquie ne mettra pas son véto à une entrée de la Suède et de la Finlande dans l’OTAN ; ‘’le conflit sera long, nous devons relancer les négociations’’ affirme le ministre des Affaires étrangères » : « Après Berlin, Luigi Di Maio sera aujourd’hui à la réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’UE à Bruxelles. Le ministre italien avertit sur le fait que la guerre va se poursuivre encore plusieurs mois, ‘’voire plus d’un an’’, et qu’il est urgent de renforcer le dialogue et les efforts diplomatiques. Il parle de ‘’controffensive diplomatique à la guerre’’ pour induire les parties à engager un processus paix. Sans quoi ce sera un échec pour toute l’Europe et la communauté internationale. Il décrit par ailleurs la crise alimentaire comme une ‘’guerre dans la guerre’’ et insiste sur la nécessité de réguler les prix du blé et du pain. Il attire notamment l’attention sur les possibles conséquences en termes de flux migratoires. L’Italie organisera d’ailleurs le 8 juin prochain un Dialogue ministériel avec les Pays du bassin méditerranéen en collaboration avec la FAO. Le ministre italien des Affaires étrangères abordera également la question avec son homologue américain lors de son déplacement à New-York, au siège de l’ONU. L’Italie étudie aussi divers moyens de continuer à venir en aide à la population civile ukrainienne, notamment à travers l’envoi de biens de première nécessité et la coordination sur place des flux de femmes et enfants cherchant à quitter le pays grâce à une antenne de l’Agence italienne pour la coopération et le développement. Quant à l’adhésion à l’OTAN des pays du Nord de l’Europe, Di Maio juge légitime cette recherche de protection par certains pays suite aux récents événements. Il estime surtout que ‘’la Turquie veut des garanties, mais que sur le principe elle n’est pas opposée’’ à l’entrée de la Suède et de la Finlande. Sur le terrain de la politique intérieure, le ministre parait serein malgré les fortes turbulences, peut-être pour calmer le jeu entre Mario Draghi et le chef du Mouvement 5 Etoiles. » 

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, M. T. Meli : « L’Italie enverra des canons et des blindés. Le M5S fait pression pour un vote à la Chambre »: « Le ministre de la Défense L. Guerini présentera aujourd’hui au Copasir le troisième décret pour l’envoi d’armes à l’Ukraine, décret co-signé avec Luigi Di Maio, ministre de la Défense, et Daniele Franco, ministre de l’Economie. Le M5S pourrait se braquer et tenter de donner du fil à retordre au ministre, à condition que les trois délégués du M5S au Copasir, suivent leur leader, ce qu’ils se sont abstenus de faire jusqu’à présent. Il n’y aura pas d’envoi de chars armés, ni de drones. L’objet de la discorde pourrait être l’envoi de canons obusiers 115/39 FH70, dotés d’un moteur qui permet de petits déplacements et qui ont une portée de plus de 20 kilomètres. Le M5S insiste pour que le décret passe de nouveau par l’examen des Chambres mais la position de Guerini, qui est la même que celle de Draghi, est claire : il s’agit simplement de la « poursuite de l’engagement italien », « comme indiqué par le Parlement » qui a déjà voté une résolution en ce sens, le 1er mars dernier. Conte, cependant, n’en démord pas et accuse le gouvernement, même le Président du Conseil a été très clair ces derniers jours en déclarant que « nous voulons construire la paix ». Il ne s’agit donc pas d’être va-t-en-guerre. La liste des armes prévues par le troisième décret devrait être tenue secrète mais devraient être envoyés des véhicules blindés légers, des canons anti-char, des systèmes de défense aérienne de très courte portée, des systèmes de missiles terre-air portables, des mortiers. Il devrait également y avoir des armes technologiques, particulièrement des brouilleurs de drones et de radars et des systèmes pour intercepter les communications et les fréquences radars. Comme annoncé, le ministre enverra également de nouvelles troupes pour défendre le flanc oriental de l’OTAN : 350 militaires en Hongrie, 250 en Bulgarie. »

SONDAGES, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Pour les Italiens, la guerre va s’installer dans la durée mais sans s’étendre géographiquement » : « L’intérêt des Italiens pour la guerre reste élevé et 6 interrogés sur 10 se disent ‘’très’’ ou ‘’assez’’ informés sur le sujet. 44% pensent que le conflit durera encore un an au moins, contre 47% qui pensent qu’il pourrait prendre fin d’ici quelques mois. Seuls 15% de la population craint que le conflit devienne mondial, mais ce taux est particulièrement élevé chez les plus jeunes ainsi que chez les électeurs du M5S. Un récent sondage demandé par la Commission européenne montre que l’Italie est le pays où l’information sur ce conflit est la plus suivie. Cela s’explique notamment par une sensibilité élevée à la cause ukrainienne directement liée à l’importante diaspora présente en Italie, et par l’omniprésence dans les médias et sur les réseaux sociaux de ce sujet. En même temps, presque la moitié des interrogés estime que l’information sur la guerre en Ukraine est manipulée ou déformée. Plus particulièrement, un quart des interrogés pensent que les crimes commis par les forces russes seraient un récit de la propagande ukrainienne. Malgré un soutien majoritaire à la cause ukrainienne, une ‘’minorité non négligeable’’ justifie tout de même l’invasion russe. Ces données montrent l’importance toute particulière de la dimension médiatique dans ce conflit. »

(Italie : revue de presse)

Interview du ministre hongrois de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas.

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Hongrie. Interview du ministre de la Justice Judit Varga par Álvaro Peñas :

https://www.breizh-info.com/2022/05/16/186587/judit-varga...

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Judit Varga

15/05/2022

Rhénanie du Nord-Westphalie : l'AfD recule mais se maintient au Parlement.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

Résultats :

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CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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Sièges :

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Résultats depuis 1947 :

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Vote des femmes :

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Vote des hommes :

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Vote d'après la profession :

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(Ouvrier/employé/fonctionnaire/indépendant)

 

Vote selon le diplôme :

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(école primaire/enseignement moyen/bac/haute-école)

Les électeurs de l'AfD sont opposés à des livraisons d'armes à l'Ukraine.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

"Le gouvernement doit livrer des armes à l'Ukraine." (Oui/non)AfD 2.jpeg

Alle : tous

Grüne : écologistes

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Une école bavaroise interdit aux filles les habits courts à cause des étrangers.

Allemagne. Bavière. Au sein d’une école secondaire d’Ebersberg, une municipalité située dans la banlieue de Munich, la direction de l’école interdit aux élèves féminins le port de vêtements « trop courts ». La raison mise en avant est la nécessité de retenue face aux autres cultures et religions. Le directeur de l’établissement scolaire déclare être pour une « société ouverte » et affirme que des élèves et des enseignants issus de l’immigration sont gênés par les jupes courtes et les hauts courts, ainsi que par les décolletés. Il ajoute : « Les droits de l'individu s'arrêtent là où les autres se sentent dérangés. »

"Plan du jour."

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie.

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"Plan du jour. Se lever. Boire du café. Voter AfD."

14/05/2022

Affiches de l'AfD pour les élections en Rhénanie du Nord-Westphalie.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Affiches de l'AfD pour les élections du 15 mai 2022 pour le Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie.

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"Car la liberté a besoin de combattants. Qui d'autre."

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"Parce que la patrie a besoin d'amoureux. Qui d'autre."

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"Notre équipe pour la Rhénanie du Nord-Westphalie. Qui d'autre."

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"Car la famille a besoin de protecteurs. Qui d'autre."

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"Car l'intégration a besoin de culture dominante. Qui d'autre."

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"Car notre prospérité a besoin de défenseurs. Qui d'autre."

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"Car la sécurité a besoin de dents. Qui d'autre."

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"Car la cohésion a besoin de valeurs. Qui d'autre."

13/05/2022

Filip Dewinter et Geert Wilders ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode.

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Belgique et Pays-Bas. Filip Dewinter (Vlaams Belang-Belgique) et Geert Wilders (PVV-Pays-Bas) ont été interdits de se promener à Saint-Josse-ten-Noode :

https://www.7sur7.be/belgique/dewinter-et-wilders-se-voie...

Santiago Abascal prendra part à la CPAC à Budapest.

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Espagne, Hongrie et USA. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal (Espagne) prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.

(https://cpachungary.com/en/)

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"Draghi invite Biden à appeler Poutine."

Italie. Revue de presse.

La décision de la Finlande d’adhérer à l’Otan est en une des journaux italiens qui soulignent « l’abandon de sa neutralité historique » et le fait que cette décision « provoque la « colère » de la Russie ». Les commentateurs y voient aussi l’échec stratégique du Kremlin « entouré de 1340 km2 d’une frontière finlandaise désormais atlantique » (Stampa). L’appel du Président du Conseil M. Draghi au président américain de renouer le dialogue avec Moscou est aussi largement citée, après le compte rendu fait en conseil des ministres : « Helsinki dans l’Otan, la colère de Poutine »  - La Finlande demande une adhésion immédiate. Moscou menace une guerre nucléaire et le blocus du gaz. Draghi invite Biden à appeler Poutine (Corriere della Sera), « La négociation secrète » - Les généraux ukrainiens et ceux russes seraient en contact pour un canal de communication. La Finlande demande à entrer immédiatement dans l’Otan, la Russie menace de lui couper la fourniture de gaz (La Repubblica), « Défense européenne, voici le plan » - la Commission évoque une centrale commune pour l’achat d’armes. Draghi invite Biden à appeler Poutine. La résistance surmenée de Marioupol (La Stampa), « Moscou considère comme une menace l’entrée de la Finlande dans l’Otan » (Sole 24 Ore), « L’Otan élargit ses frontières et la Russie décide de couper le gaz » - La Finlande entre dans le Pacte Atlantique, Moscou évoque un risque nucléaire. L’Europe est prête à faire face à une réduction du flux de gaz (Il Messaggero), « L’hypocrisie de la paix de Draghi, qui envoie maintenant les armes lourdes » - Mais Conte dit « ça suffit » (Fatto Quotidiano), « L’Otan ou la mort, la Finlande décide d’entrer et Moscou menace de se servir de l’arme atomique » - Le Tsar perd son calme ; Zelensky demande que tous les Russes sortent du territoire ukrainien (Il Giornale). L’échange téléphonique entre les présidents S. Mattarella et E. Macron d’hier, évoquant la nécessité de continuer à soutenir l’Ukraine et d’aller de l’avant pour réformer l’Europe, est aussi citée dans les pages intérieures des principaux quotidiens. 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/05/2022

Filip Dewinter et Geert Wilders interdits à Molenbeek.

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Belgique et Pays-Bas. Le maire socialiste de Molenbeek interdit la visite, ce 13 mai 2022, dans sa commune, de Filip Dewinter du Vlaams Belang et de Geert Wilders, le dirigeant du PVV (Pays-Bas).

"25% estiment que le Premier ministre Draghi subit la ligne de Biden."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre encore sur le voyage du Président du Conseil Mario Draghi à Washington, reprenant notamment les propos de sa conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le Président Joe Biden. C’est surtout la ligne européenne d’un « effort pour arriver à la paix » qui est mise en exergue. L’attaque informatique contre plusieurs sites institutionnels italiens (le ministère de la Défense, le Sénat, l’institut supérieur de la santé…) revendiquée par des pirates russes est aussi citée, les observateurs y voyant surtout une « démonstration de force » de la part de la Russie (Corriere) : « Draghi : Poutine n’est pas invincible » - Pour le Président du Conseil, il faut chercher la paix, il faut que les Etats-Unis et la Russie se parlent. Une attaque informatique a touché plusieurs sites institutionnels italiens, y compris celui du Sénat (Corriere della Sera), « La voie diplomatique » - Draghi cherche l’appui de Biden sur la ligne européenne : négocier la trêve avec Moscou. Voici la recette de Macron : dialoguer avec Xi pour pousser Poutine à négocier. Le groupe de pirates russes Killnet revendique l’attaque sur des sites institutionnels italiens (La Repubblica), « Depuis les Etats-Unis, Draghi lance un appel pour des négociations favorisant la paix » - Selon Draghi, la Russie n’est plus un « Goliath » et il faut œuvrer pour le cessez-le-feu ; la Maison Blanche craint cependant une escalade (La Stampa), « Draghi : il faut chercher la paix que souhaite l’Ukraine et qui ne soit pas imposée par d’autres » (Sole 24  Ore), « Draghi rappelle que Poutine n’est pas imbattable » - L’Italie demande à Biden un pacte pour stabiliser la Libye. Les pirates informatiques russes bloquent les sites du Sénat et de la Défense (Il Messaggero), « Draghi revient des Etats-Unis les mains vides » - La mission a échoué, aucune référence aux négociations dans le communiqué de presse conjoint (Fatto Quotidiano), « Attaque informatique contre l’Italie » - L’offensive russe : des pirates informatiques russes bloquent plusieurs sites dont celui du Sénat et du ministère de la Défense (Il Giornale).

Les JT couvrent essentiellement la conférence de presse du Président du Conseil Mario Draghi à l’issue de sa visite à la Maison Blanche,  le siège dramatique de l’aciérie Azovstal par l’armée russe, et la pénurie de médecins et d’infirmiers dans les hôpitaux du Nord de l’Italie.

ANALYSE, La Repubblica, de S. Folli, « Draghi aux Etats-Unis déstabilise ses critiques » : « Du point de vue de la politique intérieure italienne, lors de sa visite à Washington Mario Draghi a déstabilisé le front composite de ses détracteurs. En particulier ceux qui lui reprochent un excès d’alignement de la position italienne avec celle de l’administration américaine. Les polémiques se poursuivront puisqu’elles sont jugées utiles pour remporter quelques adhésions politiques, mais les faits disent autre chose. Le Président du Conseil a tenu des propos clairs sur la ‘’construction de la paix’’, montrant que l’Italie se préoccupe déjà du moment où les armes s’arrêteront et où l’Europe sera appelée à remettre sur pied un pays à moitié détruit. Pour autant, il ne se calque pas non plus sur la position de Macron. Il propose sa propre ligne, cherchant à concilier l’Union européenne et l’OTAN. Il semble que Draghi soit le seul des leaders européens actuellement en mesure de porter cette architecture politique. Cela en fait un partenaire privilégié et reconnu pour l’administration américaine, et lui donne de la crédibilité pour tracer la paix future. L’Italie veillera à ce que le retour de la paix et notamment le dialogue avec Poutine se fasse sans provoquer de fractures entre l’Europe et les Etats-Unis. Draghi est en quelque sorte le garant du cadre euro-atlantique. On peut distinguer deux sortes de paix possibles : une paix obtenue en Européens tout en restant loyal à l’OTAN, et une paix qui serait vue comme une capitulation de l’Ukraine face à Moscou. Pousser l’Italie à suspendre les aides militaires à Kiev, comme le voudraient Conte et Salvini, irait dans le sens de la deuxième option. Cela reviendrait en outre à céder à la pression médiatique du gouvernement russe sur les pays occidentaux et à agir pour éloigner l’Europe et les Etats-Unis, un des objectifs politiques de Moscou. Ce deux conceptions de la paix conditionneront le débat politique en Italie et seront centrales en vue des élections de 2023. »

ENTRETIEN, Avvenire, de Marina Sereni, vice-ministre des Affaires Etrangères « Une guerre longue n’est pas dans l’intérêt de l’UE » : « Draghi a présenté aux Etats-Unis le sentiment qui prédomine aujourd’hui en Europe, rappelant à Washington l’urgence d’arrêter la guerre en répétant que nous sommes du même côté et qu’il faut retrouver le chemin de la négociation. Une prolongation du conflit n’est pas dans l’intérêt de l’Union Européenne, cela continuerait à faire des victimes et à semer la destruction et la haine en provoquant des conséquences indirectes très larges en termes économiques et sociaux. Il suffit de penser à l’insécurité alimentaire globale en raison du blé bloqué en Ukraine. Nous devons revendiquer un point de vue européen dans une crise qui est européenne. Nous sommes en contact avec les deux pays qui ont toujours gardé ouverte une perspective diplomatique et qui sont en mesure de parler à la Russie et à l’Ukraine : Israël et la Turquie. L’initiative turque a une structure plus avancée et nous pouvons la renforcer. Nous sommes toujours en contact avec les négociateurs d’Ankara. Je crois qu’il faudra reprendre la proposition d’Enrico Letta pour que l’Italie, l’Allemagne, la France, la Pologne et l’Espagne assument une initiative commune pour se rendre à Kiev avant d’ouvrir un dialogue avec Moscou. Avec la réélection de Macron, je sens une grande harmonie entre ses propos et ceux du président Draghi’’ »

SONDAGES, La Stampa, A. Ghisleri « La popularité de Draghi auprès des Italiens se renforce mais 25% estiment qu’il subit la ligne de Biden » : « Juste avant le voyage de Draghi aux Etats-Unis, un Italien sur quatre estimait que notre gouvernement subissait trop la ligne de Joe Biden et la politique étrangère américaine. Sur cette position se retrouvent surtout les électeurs de Fratelli d’Italia (41,2%), du Mouvement 5 Etoiles (28,2%) et de la Ligue (23%). En revanche, le plus grand consensus des positions du Président du Conseil vient de l’électorat de Forza Italia (40%) et du Parti démocrate (32,1%). Concernant la recherche d’une diversification énergétique italienne et les efforts du gouvernement Draghi, de son ministre des Affaires Etrangères L. Di Maio et de son ministre pour la transition énergétique R. Cingolani, 34,1% des sondés considère cela comme un premier pas vers l’indépendance des hydrocarbures russes, même si cela ne serait pas suffisant pour assurer les fournitures demandées. 16,1% estime que ces efforts seraient uniquement un coup de communication car l’Italie ne pourra pas se passer de la Russie, et 15,9% les considère même inutiles. Quant à la popularité de Mario Draghi, celle-ci continue sa progression (49,2%) soit + 0,6 points en un mois, d’après les sondages Euromedia Research. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

11/05/2022

Viktor Orbán prendra part à la CPAC à Budapest.

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Hongrie et USA. Le Premier ministre hongrois Viktor Orbán prendra part à la Conservative Political Action Conference qui aura lieu à Budapest le 19 et 20 mai 2022.

(cpachungary.com/en/)

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/05/10/tom...)

"Salvini s'allie avec Conte et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev."

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Italie. Revue de presse.

La visite du Président du Conseil Mario Draghi à Washington fait les gros titres des quotidiens italiens, ce matin. Les commentaires mettent en exergue «l'entente» entre Rome et Washington sur la posture à adopter face à l'invasion russe en Ukraine : la nécessité d'aider Kiev à résister et continuer la stratégie allant des sanctions à l’embargo au gaz russe. Toutefois, plusieurs quotidiens jugent que la position de Draghi est plus "européenne", consistant non pas à humilier Poutine mais à atteindre la paix au plus vite : « Poutine ne nous a pas divisés » - La rencontre entre Draghi et Biden : L'Italie et l'Europe sont pour la paix. Biden : tu as uni l'UE et l'Otan. Rome enverra d'autres soldats et d'autres armes (Corriere della Sera), « Le pacte de la Maison Blanche » - Entente à Washington entre les deux dirigeants. Draghi : ensemble contre la Russie, il faut arrêter les massacres. Mais Salvini s'allie avec Conte (M5S) et menace : nous nous opposerons à l'envoi d'autres armes à Kiev (La Repubblica), « Draghi : il faut arrêter le massacre » - La rencontre à Washington renforce l'alliance transatlantique (Stampa), « Draghi à Biden : oeuvrons pour la paix » (Sole 24 Ore), « Draghi aux États-Unis : pressions pour la paix » (Il Messaggero), « Draghi prévient Biden : l'Europe demande la paix » - L'alliance est à nouveaux soudée mais Draghi fait pression pour un cessez-le-feu (Il Giornale). L'ouverture de l'Eurovision à Turin est aussi largement citée. 

PREMIER PLAN, La Repubblica, E. Lauria : « Salvini rouvre les hostilités et tend la main à Conte. ‘’Plus d’armes ? Maintenant, ça suffit’’ » : « Salvini lance un avertissement à Draghi en vue de son entretien avec Biden, afin d’en conditionner le résultat. ‘’Nous ne pouvons plus nous permettre de nouveaux mois de guerre : c’est une question de survie. De la rencontre entre Biden et Draghi, j’attends la paix’’ : paroles prononcées tout en sachant que le président des Etats-Unis a l’intention de demander le soutien maximal de l’Italie sur la ligne dure privilégiée par les Etats-Unis ainsi qu’un engagement encore plus fort en termes d’envoi de matériel militaire. Salvini se prépare à un nouveau scénario dans l’éventualité où le résultat de la visite de Draghi serait insatisfaisant : faire alliance avec Conte et avec les autres partis qui condamnent l’escalade militaire (à gauche donc) pour faire valoir à la Chambre ‘’les raisons de la paix’’. On n’exclut pas, dans les milieux léghistes, la présentation à tout moment d’un acte parlementaire (motion ou ordre du jour) pour forcer le gouvernement à stopper l’envoi d’armes en Ukraine. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)