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30/04/2022

Giorgia Meloni : "Maintenant c'est notre tour."

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Italie. 

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"Meloni lance sa course. « Maintenant c'est notre tour. Mais nous serons toujours indépendants de qui que ce soit. »"

Les Freiheitlichen ne veulent plus du masque dans les écoles.

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Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Les Freiheitlichen appellent le gouvernement de la province du Tyrol du Sud/Haut-Adige à mettre fin à l’obligation de port du masque dans les écoles – prorogée par le gouvernement italien jusqu’au 15 juin 2022 – et au sein d’autres domaines du secteur public.

Le Parti du Progrès désire réduire les taxes sur certains produits.

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Norvège. Le Parti du Progrès désire réduire les taxes sur le carburant et les denrées alimentaires et limiter le prix de l’électricité.

Le Parti du Progrès souligne que l'État reçoit désormais des revenus supplémentaires grâce aux exportations de pétrole et de gaz.

La présidente du parti Sylvi Listhaug précise : « Lorsque l'État est inondé d'argent, nous voulons que les gens en gardent un peu plus pour eux-mêmes afin de pouvoir traverser cette crise. »

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Sylvi Listhaug

Markus Söder accuse Olaf Scholz de ne pas exprimer une orientation claire à propos de la guerre en Ukraine.

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Allemagne. Le président de la CSU (Bavière) Markus Söder a, lors du petit congrès de la CSU à Würzburg, accusé le chancelier social-démocrate (SPD) Olaf Scholz de ne pas exprimer une orientation claire à propos de la guerre en Ukraine.

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Markus Söder. "CSU. Plus près des gens."

Discours de Giorgia Meloni lors du congrès programmatique de Frères d'Italie à Milan.

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Italie. La dirigeante de Frères d’Italie, Giorgia Meloni, a tenu un discours ce 29 avril 2022, devant 4.000 délégués, à Milan, lors du Congrès programmatique de sa formation politique. Elle a déclaré : « Nous serons prêts : nous avons les bonnes idées et les bons hommes. », « Notre heure est venue. » et « Nous transformerons cette époque infâme en un nouveau Risorgimento italien. »

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/04/22/fre...)

29/04/2022

"Vers un Otan élargi."

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Italie. Revue de presse.

Les frappes russes à Kiev pendant la visite du Secrétaire Général de l’ONU font les gros titres des quotidiens italiens, avec large couverture photographique en Une, les observateurs mettant en exergue les « missiles sur les négociations » ainsi qu’un « affront au Nations Unies ». La demande de la part du président J. Biden d’une rallonge budgétaire pour l’Ukraine à hauteur de 33 milliards de dollars est aussi largement citée, les commentateurs soulignant la « nouvelle ère » (Corriere) étasunienne, avec un « déluge d’argent » (Repubblica) pour aider la résistance ukrainienne. « Bombes sur Kiev, le défi lancé à l’ONU » - Des frappes pendant la visite du secrétaire général Guterres. Biden annonce de l’argent à Zelenski tant que l’agression ira de l’avant (Corriere della Sera), « Les missiles sur l’ONU » - Kiev a été attaquée pendant la visite du Secrétaire Général de l’ONU, un obus tombe près de l’ambassade britannique. Le plan de Poutine est de diviser l’Ukraine et de constituer des petits Etats (La Repubblica), « Des missiles sur les négociations »  - 33 milliards pour battre Poutine : La Maison Blanche décide d’un financement extraordinaire pour l’envoi de nouvelles armes et aides à Kiev (La Stampa), « Bombes sur la visite de l’ONU » - Des frappes sur Kiev pendant que Guterres parlait avec Zelensky » (Il Messaggero), « Biden prolonge la guerre avec 33 milliards de dollars (Fatto Quotidiano). L’assouplissement des mesures sanitaires annoncé hier par le ministère de la Santé est aussi largement cité en Une, prévoyant notamment la suspension du pass sanitaire à partir du 1er mai et la prorogation de l’obligation du port du masque pour les cinémas, les théâtres et les voyages en avion et en train jusqu’au 15 juin.

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Verderami « Pour le ministre Guerini, la riposte à Poutine passe par un Otan élargi d’ici la fin juin » : « L’audition du ministre de la Défense Guerini au Copasir (comité pour la sécurité de la République) ne s’est pas focalisé sur les armes qui seront acheminées vers Kiev. Le représentant du gouvernement a parlé surtout de l’évolution du conflit. Selon lui, le cadre géopolitique a changé après le sommet de Ramstein, auquel ont participé également des pays qui ne font pas partie de l’Otan. Ce dernier est destiné à s’élargir. Plusieurs sources diplomatiques confirmeraient cette tendance, en expliquant que l’objectif de finaliser le protocole d’adhésion de la Suède et de la Finlande ‘’est ambitieux mais pas irréalisable’’, en vue du sommet de Madrid des 29 et 30 juin. Le président Zelensky pourrait même y participer. Voici dont l’effet politique que l’agression de Poutine à l’Ukraine a engendré. Selon Guerini, sur le profil tactique, la Russie a montré de graves limitations dans les avoirs militaires, dans la préparation des hommes, dans la logistique et dans la chaine de commandement. Au sein du gouvernement, on estime que la guerre sera longue. La situation est très difficile et la conscience commune au sein du Copasir clochait avec certaines positions de propagande de quelques dirigeants politiques allant de Salvini, Berlusconi et Conte. »

PREMIER PLAN, La Stampa, M. Bresolin : « UE : ‘’Le gaz doit être payé en euros’’ mais accorde la possibilité d’ouvrir des comptes en Russie » : « Accusée par les gouvernements d’avoir donné des directives ambiguës, la Commission européenne a défini les modalités de paiement du gaz russe : les entreprises européennes pourront ouvrir un compte courant en euros (ou en dollars) auprès de Gazprombank, mais elles ne pourront pas ouvrir de comptes en roubles – cela constituerait, autrement, une violation des sanctions. Il s’agit d’aller contre les demandes du Kremlin, tout en cherchant un compromis. Une stratégie que beaucoup d’Etats considèrent mauvaise dans la mesure où ils soutiennent la nécessité de maintenir plus d’intransigeance. Les sociétés énergétiques de plusieurs pays tels que l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie auraient déjà initié les démarches pour ouvrir un compte en roubles auprès de la banque russe. Le gouvernement hongrois a confirmé la rumeur. La date-clef est fixé aux alentours du 20 mai, moment où de nombreux pays devront solder leurs factures d’approvisionnement. Si Poutine venait à refuser le compromis, les exportations de gaz pourraient prendre fin. Un scenario qui aurait des répercussions significatives, vu que, selon l’ENTSOG (réseau européen de gestion des systèmes de transport de gaz), ‘’la majeure partie des pays n’aura pas atteint l’objectif de stockage à hauteur de 80% d’ici le 1er octobre’’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/04/2022

Article du Visegrád Post : la Commission européenne s'en prend à la Hongrie.

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Hongrie. La Commission européenne s'en prend à la Hongrie :

https://visegradpost.com/fr/2022/04/28/bruxelles-declench...

"C’est la fin de la famille patriarcale."

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Italie. Revue de presse. 

La presse italienne titre ce matin sur « l’arme du gaz », à la suite de la décision de Moscou d’interrompre la fourniture d’hydrocarbures à la Bulgarie et à la Pologne, et sur la visite du président du Conseil Mario Draghi à Washington prévue en mai. « Le chantage de la Russie sur le gaz » - Poutine menace de couper les fournitures aux « pays hostiles » et d’utiliser des armes « jamais vues ». Draghi rencontrera Biden en mai (Corriere della Sera), « L’arme de l’énergie » - L’UE répond durement au blocus du gaz russe, évoquant un « chantage » et se prépare à se priver progressivement du pétrole de Moscou. Mattarella lance un appel au dialogue (la Repubblica), « Poutine : nous sommes prêts à utiliser des armes jamais vues » - von der Leyen assure : nous ne cèderons pas au chantage de Moscou. Toutefois, les grandes entreprises énergétiques n’excluent pas le paiement en roubles (La Stampa), « Gaz russe, la crainte de nouveaux blocus » - L’UE prépare d’autre sanctions sur le pétrole (Sole 24 Ore), « Metsola : il faut un embargo sur l’énergie » - La présidente du Parlement Européen invite à ne pas se diviser face au chantage russe (Il Messaggero), « Sur la guerre, Draghi ignore le Parlement »  - Il n’y aura aucun décret sur l’envoi de nouvelles armes, personne ne doit savoir (Fatto Qutodiano). La déclaration d’illégitimité par la Cour Constitutionnelle de l’attribution automatique du nom de famille du père à l’enfant est aussi largement citée.  

Les JT couvrent essentiellement les « rétorsions » énergétiques de Moscou et la réponse de l’Union Européenne, les accusations de Washington au sujet des soldats exécutés à Donesk ainsi que la visite du Secrétaire Général de l’ONU à Kiev aujourd’hui. Le discours de Mattarella à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe à Strasbourg hier, la prochaine visite de Mario Draghi à Washington l’entretien téléphonique avec V. Zelensky, sont également commentés. La fin de la transmission automatique du patronyme aux enfants est elle aussi citée.

ARTICLE, La Repubblica, T. Ciriaco « Draghi prépare sa visite à Kiev. Le gouvernement est prêt à envoyer des armes lourdes » : « La machine organisationnelle pour le voyage de Mario Draghi chez V. Zelensky s'est mise en route. Le Palais Chigi, la Farnesina et les agences de renseignement y travaillent avec des protocoles de sécurité très élevés. Il reste des questions à éclaircir, comme celle de savoir comment garantir l'exfiltration éventuelle du Président du Conseil en cas d'urgence. L'option d'un format à trois avec Macron et Scholz n'ayant pas progressé, Draghi fait cavalier seul pour le moment. Il a discuté de la question avec le président ukrainien au téléphone hier et a convenu de se revoir prochainement. Draghi présidera lundi le conseil des ministres pour le décret sur l'énergie. A partir de ce soir, donc, chaque jour est un bon jour pour se rendre Kiev. Il semble y avoir deux fenêtres : l'une entre le 29 avril et le 1er mai, ou celle entre le 4 et le 7 mai, avant la mission à la Maison Blanche du 10 mai. Au centre de l’entretien avec Zelensky", a déclaré le Palais Chigi, "se trouvaient les derniers développements sur le terrain et l'assistance au pays". Ils ont également réitéré "le plein soutien aux autorités de Kiev et la volonté de l'Italie de contribuer à la recherche d'une solution durable à la crise". Avec le dirigeant ukrainien, il a été question de l'offensive russe et de la nécessité de disposer de matériel de guerre plus lourd. Le décret interministériel prévoit la fourniture de munitions plus lourdes. Très prochainement, l'Italie fournira également six canons, des obusiers FH70 de 155 mm à remorquage mécanique, des dizaines de Lynx anti-mine (une cinquantaine) et des missiles anti-navires. Un geste qui sera certainement apprécié par Zelensky. Et par Joe Biden. »

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « Le gouvernement s’apprête à réactiver les centrales à charbon. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Entre calculs électoraux et préjugés culturels » : « On note un certain décalage entre les propos clairs tenus par Sergio Mattarella et Mario Draghi sur la responsabilité du Kremlin dans l’agression de l’Ukraine, et les contradictions qui émergent de plus en plus au sein de la majorité. On pense par exemple au nouveau souffle pacifiste de certains leaders comme celui de la Ligue, Matteo Salvini, se sentant soudainement bien proche du pape. Ou encore à l’ambiguïté sur l’envoi d’armes à Kiev du M5S et de Giuseppe Conte, et à l’exaltation de la ‘’pax chinoise’’ par le fondateur Beppe Grillo. On y devine la tentation de prendre ses distances par rapport aux positions atlantistes de la Présidence de la République italienne et du Conseil, toutefois partagées par Luigi Di Maio aux Affaires étrangères, lui aussi 5 Etoiles, ou encore par le PD. Et ce alors que la visite de Mario Draghi à Washington a été annoncée pour le 10 mai et après le discours de Mattarella hier au Conseil de l’Europe revendiquant une ‘’politique sans incertitudes’’ et présentant la Russie comme une nation qui a ‘’choisi de se placer hors des règles auxquelles elle avait adhéré avec l’atroce invasion de l’Ukraine’’. On perçoit derrière tout cela des calculs politiques et des reflets culturels, alimentant l’ambigüité et le jeu d’équilibriste entre Russie et Europe de Matteo Salvini et l’euroscepticisme de Giuseppe Conte. Autant de prises de distance que le gouvernement tend à ignorer, se concentrant sur sa stratégie d’aides à Kiev en accord avec les autres alliés européens, les Etats-Unis et l’OTAN. On peut toutefois se demander ce qu’il adviendrait si un incident se vérifiait au Parlement sur les questions de politique étrangère et ce contraste semble voué à compliqué la stratégie de Draghi et Mattarella. Ceux qui la contestent semblent plus occupés à condamner le recours inévitable au soutien militaire qu’à défendre le droit des peuples et prêts à évoquer un ‘’cessez-le-feu’’ abstrait malgré le refus de Poutine de participer à toute négociation. Ce début de tensions risque de compromettre la crédibilité de l’Italie. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Mario Draghi à Washington, le Président du Conseil de deux Italies » : « Le durcissement de la guerre en Ukraine a des répercussions sur et dans les pays européens qui traversent une période de tension croissante. Des achoppements politiques affleurent mais, en Italie en tous cas, ne sont pas surmonter au nom de la solidarité atlantique (comme en Allemagne par exemple). Il s’agit d’une vague menace qui plane sans toutefois se structurer en une véritable ligne alternative à celle du gouvernement. Nous savons que le 10 mai Draghi se rendra à Washington, mais quelle Italie représentera-t-il alors ? Celle, anti-atlantiste, qui semble prévaloir à la télévision, ou celle, à l’opposé, que semblent faire émerger les sondages ? Draghi pourra donc confirmer la traditionnelle ligne atlantiste tenue par l’Italie depuis plus de 70 ans mais devra tenir compte de ces fissures. Si elles ne sont pas encore des fractures, elles pourraient toutefois bien affaiblir l’exécutif à un moment où la cohésion, interne et vis-à-vis des alliés, est cruciale. Le président de la commission affaires étrangères du Sénat, Petrocelli, n’a pas tout à fait tort de souligner que ses prises de positions déchainant actuellement les polémiques étaient déjà connues lors de son élection et que le M5S auquel il appartient ne voyait pas de contradiction dans son hostilité à l’alliance occidentale et son admiration pour la Russie et la Chine. La Ligue et Salvini, s’il a choisi de faire profil bas, ne sont pas moins contradictoires. La distinction entre arme défensive et arme offensive risque de revêtir un sens plus politique que technique dans les discussions. Les 5 Etoiles affichent deux visages de plus en plus divergents, avec Giuseppe Conte d’un côté et le ministre Luigi Di Maio de l’autre, plus proche de Mario Draghi et du Parti démocrate, bien qu’il ne veuille pas jeter d’huile sur le feu. Ce dédoublement ne pourra pas durer longtemps, le Président du Conseil tente de le couvrir mais la guerre l’accentue. On imagine que le voyage à Washington sera marqué par les polémiques. »

COMMENTAIRE, Il Corriere della Sera, C. Rimini : « C’est la fin de la famille patriarcale » : « C’est la fin d’une tradition millénaire qui impose aux enfants le nom de leur père. Hier, le système tout entier d’attribution du patronyme a été déclaré illégitime par la Cour Constitutionnelle. Les nouvelles règles appelées à entrer en vigueur sont déjà connues : sauf mention contraire, l’enfant prendra le nom de ses deux parents. Si ces derniers n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’ordre des noms, le juge tranchera. Il est évident que cette solution sera difficile à gérer, surtout passée la première génération. Peut-être, pour les enfants de couples mariés, pourrait-on imaginer une solution simple : le nom de famille. Prévoir qu’au moment du mariage, les époux soient appelés à décider du nom de leur famille et que ce dernier (et seulement lui) soit transmis automatiquement aux enfants. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/04/2022

Björn Höcke : "Faire la paix sans armes !"

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Allemagne. La figure de proue de la tendance nationaliste de l'AfD Björn Höcke : « La rhétorique de guerre dans tous les médias pro-gouvernementaux est devenue insupportable. La guerre en Ukraine est terrible, mais ce n'est pas notre guerre ! »

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"Faire la paix sans armes !"

Leefbaar Rotterdam souhaite une agréable fête du Roi.

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Pays-Bas.

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Article de Lionel Baland avec les réactions de responsables politiques italiens au décès d'Assunta Almirante.

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Italie. Les réactions de différents responsables politiques italiens, du centre-gauche au centre-droit, au décès d'Assunta Almirante  :

https://www.breizh-info.com/2022/04/27/185772/italie-assu...

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Giorgia et Assunta Almirante

"L’Italie est prête à envoyer des armes plus lourdes mais Conte s’y oppose."

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Italie. Revue de presse. 

La réunion d’hier à Ramstein entre les Etats-Unis et une quarantaine de pays pour évaluer collectivement les besoins d’aides militaires de l’Ukraine fait les gros titres de la presse italienne. Les observateurs évoquent dans l’ensemble une « alliance globale » pour isoler à la fois Moscou et Pékin. L’interruption de fourniture de gaz de la part de la Russie à la Pologne et à la Bulgarie est également citée : « Armes à Kiev, Poutine menace » - Le chef du Kremlin annonce des représailles en cas d’attaque. Berlin décide d’envoyer ses blindés (Corriere della Sera), « Otan-Russie, menaces de guerre » - Selon Londres il serait « légitime » de frapper en territoire russe ; le Kremlin annonce des représailles en cas d’attaque par le biais d’armes occidentales. Feu vert de Berlin à Ramstein pour l’envoi de blindés (La Repubblica), « L’Occident est uni contre Moscou » - L’alliance entre 40 pays nait à Ramstein. L’Allemagne enverra ses tanks à Kiev. L’affront de Poutine à Guterres : je ne cèderai pas sur le Donbass et la Crimée (La Stampa), « Moscou ferme les premiers robinets de gaz » - Gazprom suspend la fourniture à la Pologne et à la Bulgarie. L’UE reconnait un prix plafond du méthane pour l’Espagne et le Portugal. L’Italie souhaite à son tour en bénéficier (Il Messaggero), « Frappez la Russie » - L’escalade s’approche : Londres justifie les frappes ; le Kremlin menace de riposter contre les pays de l’Otan (Il Giornale), « Que fera l’Italie en cas de troisième guerre mondiale ? » - Une folie collective évoque cette possibilité, allant de Lavrov, Johnson à Zelensky, mais Draghi demeure silencieux (Fatto Quotidiano).

 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Imarisio « Moscou menace d’attaquer l’Otan. »

ARTICLE, La Repubblica, C. Tito « L’Alliance défendra la Suède et la Finlande dès juin. »

PREMIER PLAN, Il Corriere della Sera, Marco Galluzzo : « L’Italie est prête à envoyer des armes plus lourdes mais Conte s’y oppose » :« ‘’L’Italie continuera à faire sa part sur la base des indications décidées par le Parlement. De ce point de vue, il y aura un nouvel envoi de la part de l’Italie d’équipements militaires, indispensables pour continuer à soutenir la résistance’’ : c’est ce qu’affirme le ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, de retour en Italie après avoir participé au sommet convoqué par les Américains sur leur base de Ramstein en Allemagne. En vue de cet objectif, le gouvernement Draghi prépare un troisième décret afin d’augmenter le niveau des aides militaires en envoyant à Kiev des chars et de l’artillerie lourde. Pour Giuseppe Conte cependant, ce saut qualitatif en termes de fournitures militaires n’est pas souhaitable. Pour le leader du M5S, l’envoi d’armes doit se limiter aux armes défensives et il déclare pour cela : « nous avons demandé à Draghi et à Guerini de venir rendre des comptes au Parlement (…) Le M5S s’oppose à l’envoi d’aides militaires et aux contre-offensives qui excèdent le cadre de l’exercice légitime du droit de défense établi par l’article 51 de la Charte de l’ONU ». Une ligne du Rubicon qui irrite le PD. »

ENTRETIEN, Il Fatto Quotidiano, de Giuseppe Conte, leader du M5S : « Non aux armes offensives. Disons-le à Zelensky » : « L’important, c’est l’orientation politique, c’est-à-dire la raison pour laquelle nous fournissons des armes et non pas leur catégorie : Que les armes soient lourdes ou légères n’est pas la question. Le M5S s’oppose à l’envoi d’aides militaires et aux contre-offensives qui excèderaient le cadre de l’exercice du droit de légitime défense prévu par l’article 51 de la Charte des Droits de l’Homme. Le refus de l’escalade militaire est un point non-négociable pour le M5S. Nous avons demandé au Président du Conseil Draghi et au ministre de la Défense, Lorenzo Guerini, de rendre des comptes au Parlement de façon à ce qu’il y ait transparence totale et possibilité de connaître les interventions prévues par le gouvernement. Nous voulons que l’Italie soit partie prenante des négociations pour porter à une solution politique équilibrée. Personne, jusqu’à présent, ne nous a dit que l’objectif n’était pas de défendre l’Ukraine mais de détruire la Russie. [Et le Président Biden ? demande le journaliste] Ce serait un scénario de troisième guerre mondiale, une folie. Une éventuelle contre-offensive serait une perspective avec d’autres conséquences. Il faut en discuter, y compris avec Zelensky.’’ »

SONDAGE, Il Messaggero : « 55% des Italiens approuvent Draghi » : « Selon un sondage Ipsos réalisé du 19 au 21 avril 2022, 55% des citoyens de la péninsule portent un « jugement positif » sur le président du Conseil et 53% l’étendent au gouvernement tout entier. L’approbation est élevée parmi les plus de 65 ans (60%), très élevée chez les détenteurs d’un master (75%) et les entrepreneurs (74%) ainsi que les employés (62%). Draghi remporte l’adhésion des personnes ayant une licence à 59%. Le Président du Conseil récolte moins de jugements positifs parmi les chômeurs (38%), les commerçants (38%) et, de manière plus générale, parmi ceux qui détiennent uniquement le baccalauréat (46%). Les incessants conflits au sein de la majorité ne sont vus d’un bon œil que par 37% des sondés. »

(Source : ambassade de France à Rome)

26/04/2022

Assunta Almirante est partie.

Italie. Assunta Almirante, la veuve de l'ancien dirigeant du MSI Giorgio Almirante, nous a quitté à l'âge de 100 ans.

Durant des décennies, même après la mort de Giorgio Almirante en 1988, elle a été influente, dispensatrice de conseils mais aussi de vives critiques. Elle a soutenu Gianfranco Fini à la tête du MSI, puis a critiqué le virage de Fiuggi en 1995 (« trop ​​de rapidité dans la liquidation du passé »), par lequel le MSI est devenu l'Alliance nationale.

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Le président du parti socialiste flamand ne se sent plus en Belgique lorsqu'il roule à Molenbeek.

Belgique. Le président du parti socialiste flamand Conner Rousseau : « Quand je roule à Molenbeek, je ne me sens aussi plus en Belgique. »

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"Salvini, isolé, cherche la fusion avec Forza Italia et une entente avec le PPE."

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Italie. Revue de presse. 

L’agression russe en Ukraine et notamment les frappes ukrainiennes sur deux dépôts de pétrole en Russie font les gros titres de la presse italienne. Les tensions dans la région séparatiste de Transnistrie sont également citées, les observateurs soulignent la crainte d’un élargissement du conflit « Etats-Unis et Russie, c’est le défi total » - Washington veut maintenant affaiblir Moscou. Des frappes ukrainiennes contre Poutine. Des tirs de roquettes aussi dans la région de la Transnistrie (Corriere della Sera), « Des frappes contre Poutine » - Kiev attaque deux dépôts de pétrole en Russie, Moscou répond en attaquant les lignes ferroviaires pour bloquer la fourniture d’armes. L’attentat en Transnistrie risque d’élargir le conflit en Moldavie (La Repubblica), « Des bombes en Transnistrie, voici le nouveau front » (La Stampa), « La guerre arrive en Russie » - Des explosions et des incendies sur le territoire russe laissent penser à un sabotage interne (Il Messaggero). Les célébrations pour la Fête de la Libération, ainsi que les propos du Président de la République S. Mattarella, établissant un parallèle entre la résistance italienne de 1943-1944 et celle ukrainienne d’aujourd’hui, sont largement citées dans les pages intérieures.

 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « Luigi Di Maio travaille à un plan avec Ankara » : « Luigi Di Maio évoque une ‘’voie diplomatique étroite et difficile’’, mais le ministère des Affaires étrangères continue à œuvrer pour un plan italien en vue de rétablir la paix. Le ministre a évoqué avec ses équipes deux axes auquel le gouvernement italien travaillerait en étroite collaboration avec les ambassadeurs à Kiev et à Moscou. Les gouvernements russe et ukrainien doivent savoir que l’Italie est pleinement disponible pour réactiver la voie des négociations. ‘’Il faut des négociations immédiates entre les parties et les Nations unies afin d’obtenir un cessez-le-feu’’ insiste Di Maio à huis clos, ‘’ce serait le signal que Moscou est disposé à trouver un accord de paix’’. Mais le ministre a pour ambition parallèle d’établir une seconde table des négociations, cette fois entre ‘’la Russie, l’Ukraine et les pays garants’’, où Ankara aurait un rôle central. Le ministre italien des Affaires étrangères estime en effet que la Turquie est ‘’fondamentale’’, étant le pays membre de l’OTAN qui dialogue le plus avec la Russie de Poutine et que ce canal de communication doit absolument être maintenu. Le ministre et le Président Draghi collaborent étroitement pour consolider les relations avec la Turquie et les contacts entre les deux pays sont de plus en plus intenses. Par ailleurs, Erdogan doit téléphoner aujourd’hui à Poutine afin de le convaincre d’un cessez-le-feu. La Farnesina prépare également le délicat voyage de Draghi à Kiev, difficile à la fois sur le plan logistique et de la sécurité. Di Maio a par ailleurs exprimé son soulagement quant à la victoire d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen qui représente ‘’un phare y compris pour l’Italie face à une guerre qui efface les valeurs démocratiques […] or le souverainisme ne ferait que nous isoler et serait dévastateur’’. Quant aux sanctions contre la Russie, le ministre confirme la ligne dure ‘’l’Italie n’opposera pas son véto à l’embargo sur le gaz russe’’. Avec Draghi, ils continuent à demander un plafonnement des prix du gaz russe. Enfin, il a cœur le défi de mettre fin au ‘’mécanisme archaïque’’ du vote à l’unanimité des 27, estimant que ce ‘’blocage de décisions historiques à cause d’un seul pays n’est plus acceptable’’.

COMMENTAIRE, La Repubblica, d’I. Diamanti, « Vers la Sixième République » : « L’issue des élections présidentielles françaises a été un soulagement pour de nombreux citoyens et observateurs, en France mais pas uniquement. Le Rassemblement National de Marine Le Pen est l’héritier du Front National fondé par son père Jean-Marie et occupe l’extrême-droite du paysage politique français. Le parti a récemment revu ses positions pour le moins critiques concernant l’UE afin de se rendre plus crédible en Europe et en France. Une orientation semblable à celle de Matteo Salvini et de la Ligue, qui était notamment passée de ‘’parti du Nord’’ à ‘’parti national’’. Le résultat obtenu par l’extrême-droite est considérable, notamment par rapport aux précédentes élections. Symétriquement, Macron l’emporte mais ce n’est pas un triomphe comme en 2017. Il a perdu le consensus des jeunes, des classes populaires, des zones péri-urbaines, des plus petites villes et des zones rurales. Il faudra attendre pour voir si Macron parviendra vraiment à gouverner le pays puisque cette fois il a surtout été élu pour ‘’faire barrage à Le Pen’’, comme il l’a reconnu lui-même. Il convient de réfléchir au profond changement du système démocratique français en quelques années, qui porte à établir un parallèle avec l’Italie, comme le souligne volontiers Marc Lazar. Tout d’abord, les partis qui ont guidé et orienté la politique au cours de la V° République ont presque disparus, les actuels Républicains et Parti socialiste. L’histoire de la V° République semble destinée à s’achever. Bien que les règles électorales et la Constitution n’aient pas changé, une sorte de Sixième République se dessine, dans laquelle, comme en Italie, le désenchantement politique mis en évidence par l’abstention, atteint son plus haut niveau depuis 1969. La défiance vis-à-vis de l’Etat et de la politique est devenue déterminante et l’on ‘’vote désormais par défaut’’, comme l’a dit le journaliste Francesco Maselli. En sommant les résultats de Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Éric Zemmour, le vote anti-système a nettement dépassé les 50%. Le laboratoire italien a donc fait école et il est désormais difficile d’envisager l’avenir en France aussi. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, d’A. Cazzullo, ‘’Le vote pro-européen de la France et les ambiguïtés des souverainistes » : «Bien que le score de Marine Le Pen soit de plus en plus haut, une majorité des Français sait bien que l’Europe est son destin, qu’elle est le seul moyen de donner à la France un rôle d’envergure mondiale, de financer la dette publique, de négocier les fournitures de vaccins ou de gaz avec plus de force, ou encore de faire face aux flux migratoires. Mais il n’est pas certain que les souverainistes italiens l’aient compris eux aussi. Or les sondages prévoient leur victoire dans quelques mois, contrairement à Marine Le Pen. Avec les centristes de Berlusconi, ils auront la majorité au Parlement. Pourtant, en Europe, ce ne sont pas les souverainistes qui commandent. Parmi les trentenaires, la génération de la précarité, Marine Le Pen a prévalu et ce sont les plus de 65 ans qui ont fait la différence, qui s’inquiètent de la montée de l’extrême-droite. C’est une génération qui a peur de rouvrir la plaie de la collaboration de Vichy et de l’Algérie française. Marine Le Pen tient ces questions à l’écart, contrairement à son père et à Zemmour, mais cela pèse quand même. Matteo Salvini et Giorgia Meloni devraient en tirer les leçons : s’ils aspirent à être à la tête du premier parti d’Italie, ils doivent rompre tout lien avec ceux qui ne partagent pas les fondements de la République, comme la Libération du nazi-fascisme fêtée hier. Dans ces élections, Marine Le Pen a soulevé les bonnes questions mais donné les mauvaises réponses : sans l’Europe, les économies vaudraient encore moins, les prix seraient encore plus élevés, sans l’Europe, la France compterait moins et Poutine représenterait une menace encore plus grave. Les souverainistes italiens semblent encore entre deux eaux, entre européisme et euroscepticisme, même si Giorgia Meloni a spécifié que Marine Le Pen ne la représentait pas. Giuseppe Conte lui-même, allié du PD depuis des années, refuse de choisir (contrairement à Luigi Di Maio, rapidement passé des gilets jaunes à Macron).  Quelle ligne la Ligue et Fratelli d’Italia choisiront pour la campagne électorale ? Quel gouvernement formeraient-ils, européen ou lepéniste ? Dialogueraient-ils avec Macron ou avec Orban ? Le numéro deux de la Ligue soulignait hier combien le PPE est en crise un peu partout. Pour remporter les élections et gouverner, la droite européenne est amenée à s’unir et à se refonder. Deux piliers ne peuvent toutefois pas être remis en cause : la fidélité à l’OTAN, pour le bras de fer avec la Russie et peut-être demain avec la Chine, et la construction européenne, pour mettre en sécurité la dette publique, l’épargne privée, la croissance liée au plan de Relance.  Autrement, ce serait une erreur impardonnable de l’Italie. »

ARTICLE, La Repubblica, par E. Lauria « Marine Le Pen battue ; Salvini, isolé, cherche la fusion avec Forza Italia et une entente avec le PPE » : « ll a porté le T-shirt de Poutine puis le masque de Trump, a soutenu Marine Le Pen jusqu'au bout et l'a félicitée pour sa défaite honorable : "En avant ensemble". Les incursions de Matteo Salvini de l'autre côté de la frontière n'ont pas été particulièrement heureuses jusqu'à présent. Mais le dirigeant de la Ligue continue à représenter une droite souverainiste et populiste que ses alliés italiens ont abandonnée. Giorgia Meloni, leader d'un nouveau parti conservateur qui vise à rompre avec l'extrémisme, a déclaré très tôt que Le Pen ne la représentait pas. Silvio Berlusconi, pour sa part, n'a jamais caché qu'il soutenait Macron, et ses fidèles ont d'ailleurs immédiatement exprimé leur enthousiasme pour la reconduction du président français. L'issue de la course à l'Elysée, si elle confirme les divisions du centre-droit italien, place le leader de la Ligue dans une condition d'isolement. Et devant à un carrefour. Avec la défaite de Marine Le Pen, il doit abandonner le projet d’un regroupement unique de la Droite au Parlement européen et devra se replier sur une option modérée, reposant sur une alliance avec le PPE. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

25/04/2022

"L'inflation nous menace tous."

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Allemagne.

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"L'inflation nous menace tous. Stopper maintenant les vecteurs de l'augmentation des prix."

2e Forum européen de la politique locale, à Rosenheim en Bavière.

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Allemagne. Des représentants de partis patriotiques européens se sont rencontrés ce samedi 23 avril 2022 lors du 2e Forum européen de la politique locale à Rosenheim en Bavière, dans le but de développer une stratégie paneuropéenne et d'échanger des expériences. 

L’événement a été organisé et animé par le député européen de l’AfD Markus Buchheit (Allemagne). 

Virginie Joron du Rassemblement national (France) est intervenue sur la question des enjeux politiques dominants en France et Filip Brusselmans du Vlaams Belang (Flandre-Belgique) sur le développement d'un mouvement politique. 

Les invités ont ensuite discuté de l'avenir des forces patriotiques européennes avec le député européen du FPÖ Harald Vilimsky (Autriche), puis avec la présidente de la Fondation Desiderius Erasmus Erika Steinbach (Allemagne), à propos du travail de préparation politique, du rôle des fondations et des ressources intellectuelles correspondantes, ainsi que de la mise en réseau des forces patriotiques en Europe.

Maximilian Krauss du FPÖ (Autriche), membre du Parlement de l’État de Vienne/Conseil municipal de Vienne, et Jeremy Pedersen du Dansk Folkeparti (Danemark) ont parlé des organisations de jeunesse des partis.

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Erika Steinbach (AfD), Mads Engelund Larsen (Parti du Peuple Danois), Johannes Hübner (FPÖ), Harald Vilimsky (FPÖ), Virginie Joron (RN), Jeremy Pedersen (Parti du Peuple Danois) et Markus Buchheit (AfD).

Subissant un léger recul électoral, le SDS du Premier ministre nationaliste slovène Janez Janša est envoyé dans l'opposition.

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Slovénie. Lors des élections législatives de ce 24 avril 2022, le parti SDS du Premier ministre nationaliste Janez Janša recule légèrement, passant de 24.92% en 2018 à 23,53 % en 2022, tout en gagnant 2 sièges par rapport à 2018. Le SDS a désormais 27 sièges sur 90.

Parmi les deux formations alliées au SDS au sein du gouvernement sortant, seule Nouvelle Slovénie arrive à se maintenir au sein du Parlement en reculant légèrement en %.

Le parti nationaliste SNS, qui n’était pas dans le gouvernement, tout en lui apportant son soutien, s’effondre de 4,2 % à 1,5 % et n’atteint pas le seuil électoral de 4 % permettant d’obtenir des élus.

Le Mouvement liberté, un parti écologiste récemment créé, emporte le scrutin et obtient 41 sièges sur 90 et pourra s'allier à un ou deux autres partis de gauche pour gouverner.

(https://volitve.dvk-rs.si/#/rezultati)

24/04/2022

"Le déclin n'est pas une fatalité."

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Italie.

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Giorgia Meloni : "Le déclin n'est pas une fatalité."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2022/04/22/fre...)

Espagne : la fin du cordon sanitaire contre Vox.

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Espagne. Article d'Olivier Bault dans Présent :

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Janez Janša et sa femme ont voté.

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Slovénie. Le Premier ministre nationaliste Janez Janša et sa femme ont voté pour les législatives. 

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23/04/2022

Le roman "1984" de George Orwell est censuré par l'université de Northampton.

Royaume-Uni. Le roman 1984 de George Orwell est censuré par l'université de Northampton qui le classe comme « dangereux », car pouvant être « offensant et perturbant ».

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"43.000 demandeurs d'asile enregistrés en Grèce vivent en Allemagne."

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Allemagne.

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"43.000 demandeurs d'asile enregistrés en Grèce vivent en Allemagne. Chiffres de la semaine. AfD."

Réponse de l’écrivain belge Lionel Baland à l’écrivain belge Vincent Engel.

Réponse de l’écrivain belge Lionel Baland à l’écrivain belge Vincent Engel :
 
En tant qu’écrivain belge, vous vous inquiétez de la mainmise de Vincent Bolloré sur une partie de l’édition française, mais vous ne dénoncez pas le contrôle par le système de la quasi-totalité de l’édition et de la presse belge francophone.
 
Vous assimilez ce que vous appelez « l’extrême-droite » – précisons que les idées d’extrême-droite consistent à vouloir revenir à la situation d’avant la Révolution française, avec des auteurs contre-révolutionnaires comme Joseph de Maistre, Louis de Bonald et Antoine de Rivarol, ce qui n’a rien en commun avec le nationalisme, représenté par Marine Le Pen, né avec la Révolution française, puis en Allemagne avec Johann Gottlieb Fichte, en réaction à l’occupation napoléonienne – au « nazisme », alors que le national-socialisme n’était pas une idéologie nationaliste mais impérialiste visant à détruire les États-nations. Rappelons que les nationalistes belges Charles Claser et Robert Lentz ont fondé la Résistance pendant que les communistes restaient jusqu’en juin 1941 dans l’attentisme, que les politiciens du régime détallaient à Londres et que le dirigeant du parti socialiste Henri De Man chantait les louanges de la Collaboration. Quant aux adeptes de l’Ordre nouveau, qui n’ont rien en commun avec les nationalistes, ils sont allés en partie dans la Collaboration, en partie dans la Résistance, en partie dans l’attentisme – comme le montrent les travaux du professeur Francis Balace, ainsi que mes ouvrages consacrés aux mouvements de Résistance d’Ordre nouveau belge : le MNR/NKB, la Phalange et la Légion nationale.
 
Notons, par ailleurs, que vous passez sous silence les abominations du communisme à travers la planète tout au long du XXe siècle, ainsi que le pacte de non-agression signé entre l’URSS et le IIIe Reich.
 
Si le néo-libéralisme a bien, comme vous l’affirmez, conduit l’électorat populaire dans les filets des partis nationalistes, la gauche, que vous représentez, en est responsable puisqu’elle n’a plus voulu protéger le prolétariat face à un afflux de migrants sous-prolétaires précarisés organisé par la finance internationale afin de le pressuriser. Cette même gauche, internationaliste, n’a pas non plus combattu les délocalisations massives d’entreprises vers les pays à bas salaires. Cette gauche, bourgeoise et intellectuelle, coupée de la réalité des travailleurs, ne les représente plus et ces derniers préfèrent le bouclier nationaliste, plutôt qu’une gauche complice, dans les faits, de la finance internationale mondialiste.
 
Quant à votre affirmation prétendant que les idées nationalistes seraient inapplicables, elle relève de la propagande et pas des faits, puisque celles-ci ont cours en Pologne, Hongrie et Slovénie au grand bonheur des peuples de ces États-nations.
 
Ajoutons que le socialisme, que vous prônez, ne peut être réalisé que par l’État et que les personnes qui partagent vos idées devraient défendre l’État-nation et le souverainisme, plutôt que se réjouir, au nom de l’internationalisme, du démantèlement de l’État-nation par le néo-libéralisme en vogue parmi les partis politiques du système.
 
 

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22/04/2022

Frères d'Italie organisera à Milan une congrès programmatique. 

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Italie. Du vendredi 29 avril au dimanche 1 mai 2022, Frères d'Italie organise à Milan une congrès programmatique. 

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Giorgia Meloni