19/05/2011
Au Nord, la Ligue perd plus que Berlusconi.
« Au Nord, la Ligue perd plus que Berlusconi » (Roberto D’Alimonte, Il Sole 24 Ore) : « 29 chefs-lieux de province ont voté, dont 23 ou on vota aussi aux régionales de 2010 – notre point de comparaison. 6 de ces villes sont au Nord, 7 au Centre, 10 au Sud. Les villes du Nord représentent un peu plus de 40% des votes exprimés, ceux du Centre un peu moins de 20% et ceux du Sud un peu moins de 40%. Le Nord est donc légèrement surreprésenté par rapport à la distribution de l’électorat mais, dans l’ensemble, les données sont assez représentatives de l’ensemble du pays. L’analyse réserve quelques surprises. Première donnée étonnante : le PD a conquis de nouveaux électeurs au Nord, où il gagne 32% par rapport à 2010 ; mais il perd quelques voix au Centre et presque 17% au Sud. Seconde surprise : L’axe PdL-Ligue. Le parti de Bossi passe au Nord de 137 000 voix à 108 000 : -21% ; c’est mieux au Centre, surtout en Emilie-Romagne, où il ne perd que 5% – Bologne y joue un rôle. Mais le fait nouveau est que le PdL ne fait pas un score désastreux au Nord. Le score n’est pas bon à Milan mais, dans les autres chefs-lieux du Nord, il recueille 278 000 voix contre 302 000 en 2010, soit moins de 8% de pertes : là où la Ligue a perdu 21%, le PdL a perdu moins de la moitié. L’assaut de Bossi contre les villes du Nord a donc échoué. Le PdL perd des plumes au Centre (-31%) et au Sud (-20%), mais comme les autres partis traditionnels : ce sont les listes personnelles de style clientéliste qui dominent. SeL (parti de Vendola) gagne certes 70% au Nord et 130% au Centre mais au Sud il reste à +0,3%. Seul IdV limite les dégâts dans cette zone, grâce à l’effet Naples, où il finit à 8,1%. Or c’est le parti qui perd le plus : -38% au total. L’UdC s’en sort bien, regagnant 5% au Centre et au Sud. La consistance effective du 3e pôle est difficile à définir au vu de nos données. Dernière observation, sur le Mouvement 5 stelle : il a 3,8% dans les 23 communes mais arrive à 4,5% au Nord et à 8,2% au Centre : c’est une réalité dont il va falloir tenir compte. Voilà pour l’heure le cadre général, dans l’attente d’autres données. »
« Second tour, le Nouveau Pôle ne prend pas parti » (Giovanni Grasso, Avvenire) : « Le coup de fil d’une heure de L. Moratti n’a pas suffi à faire dévier Casini (UdC) de sa ferme conviction, confortée par ses échanges avec son équipe et avec les autres chefs du Nouveau Pôle, Fini (FLI) et Rutelli (ApI) : à Milan et à Naples, le 3e Pôle ne donne pas de consigne de vote – ni Moratti ni Pisapia, ni Lettieri ni De Magistris. En fait, Palmeri et Pasquino, les deux battus du premier tour, resteront discrètement actifs d’ici au second tour et soutiendront l’un ou l’autre candidat. A Milan, certains partisans d’ApI, dont Tabacci, ne cachent pas leur appui à Pisapia. Le raisonnement en coulisses est simple : si nous voulons rallier les modérés dans un nouveau pôle alternatif à la gauche, nous devons débarrasser le terrain des non modérés. Bref, à ce jour, l’adversaire à abattre est le berlusconisme et tout ce qu’il représente. Certains auraient voulu aller plus loin : soutenir ouvertement Pisapia (mais non De Magistris, cas plus compliqué). Mais la crainte de briser cette nouvelle alliance par un choix dur à comprendre pour les électeurs a prévalu. Déjà, Urso et Ronchi, ténors de FLI, s’apprêtent à partir : ils avaient il y a peu exprimé leur intention de soutenir Moratti, d’où ce rappel à l’ordre de Fini : ‘la position prise aujourd’hui va être examinée par la direction de Futuro e Libertà et elle sera contraignante pour tout le monde’. Ronchi a déjà quitté la présidence de l’assemblée générale de FLI. En conférence de presse, Casini se dit satisfait des résultats ‘nous serons une force déterminante, y compris au Parlement’. Fini dit à ses fidèles : ‘qui songe à créer des divisions dans le 3e Pôle pour le 2nd tour ou bientôt au Parlement ferait bien de changer ses plans’. Rutelli, enfin : ‘le second tour sera une autre étape vers la fin de ce bipolarisme guerrier’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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18/05/2011
Heinz-Christian Strache demandé comme négociateur pour la Syrie.
Autriche. À l’invitation du Président du FPÖ Heinz-Christian Strache, et organisée par l’institut de formation du FPÖ (FBI), une réunion a eu lieu au siège central du FPÖ à Vienne. Des représentants de l’opposition syrienne ont pris part à cette rencontre. Ils veulent rester anonymes par crainte pour leur sécurité et désirent que le président du FPÖ joue un rôle de négociateur entre les opposants et le gouvernement syrien.
22:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Geert Wilders demande que la Grèce quitte volontairement l’euro.
Pays-Bas. Geert Wilders, le dirigeant du PVV, demande que la Grèce quitte volontairement l’euro et réintroduise son ancienne monnaie, la drachme. Selon lui, les Pays-Bas doivent appartenir à une zone euro restreinte aux pays dont l’économie est robuste. Si cette solution n'est pas possible, les Pays-Bas doivent réintroduire leur ancienne monnaie, le florin (ou Gulden).
18:29 | Lien permanent | Commentaires (0)
La tension PdL-Ligue.
La tension PdL-Ligue, le cas Gallarate et le maire de Varèse » (Stefano Folli, Il Sole) : « Le silence de Berlusconi et Bossi en dit long : il confirme leur frustration profonde face aux municipales. On peut d’ailleurs comprendre leur prudence, de crainte d’un faux pas d’ici au 2nd tour des 29-30 mai, et la méfiance réciproque, chacun pensant l’autre responsable de la défaite. Pour l’heure, leurs messages respectifs se veulent rassurants, faits pour soutenir le moral des troupes. En réalité, cela fait des années que la relation entre le PdL et la Ligue n’avait pas été aussi difficile, après 15 ans de coopération durant lesquels Berlusconi et Bossi se sont partagé le pouvoir. Il n’est pas dit qu’ils soient sur le point de rompre, trop de motifs s’y opposent : ce serait un trop beau cadeau fait à l’opposition ; à ce jour, les hypothèses d’un gouvernement technique ou d’une relève rapide au palais Chigi ne sont pas de mise. Mais il y a, d’un côté, la logique abstraite (ce qu’il faudrait faire) et, de l’autre, la réalité concrète qui découle de l’échec. Et là, l’inquiétude léghiste ne tient pas au résultat à Milan qu’au recul de la Ligue dans de nombreux centres, petits et moyens, de la Lombardie profonde, où Bossi se croyait roi incontesté. Là aussi, la plus grande prudence s’impose : le bilan final attendra le 30 au soir. A Gallarate, deux candidats centre droit se présentaient, un PdL, un Ligue, et c’est la liste PdL qui ira au second tour contre le PD. Commentaire du maire léghiste de Varèse : ‘Si c’était à Varèse, je soutiendrais le candidat PD’. Episode mineur certes, mais symptomatique d’une relation dégradée et d’un agacement croissant face au leadership berlusconien, qui a en outre perdu sa magic touch traditionnelle. La victoire rassemble, arrondit les angles, apaise les blessures. La défaite divise et avive les rancœurs. Seule une victoire pourrait les rapprocher, par-delà l’intérêt immédiat. Et une autre défaite menacerait la stabilité du gouvernement. »
« Le 3e pôle lorgne vers la gauche, mais en catimini » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Aujourd’hui, le 3e pôle devrait laisser ses électeurs libres de leur choix pour le 2nd tour. Autrement dit, Casini, Fini et Rutelli vont agir, sans pacte explicite, en faveur du centre gauche. Ils ne le diront jamais ouvertement mais de nombreux indices le suggèrent. Surtout à Milan et Naples où un retournement de situation pourrait permettre à Berlusconi d’escamoter la déconvenue du 1er tour en se proclamant vainqueur. Au sein de FLI, de premières voix se sont élevées (Ronchi, Urso) pour appuyer les candidats centre droit mais Bocchino a aussitôt parlé de ‘vues personnelles’, tout en excluant que les finiens votent pour un Pisapia, homme de la gauche radicale – pour qui penche en revanche le rutellien Tabacci. Cas plus complexe à Naples, vu la ligne antipolitique de De Magistris qui a combattu tout le monde, 3e pôle en tête, mais a dû leur lancer un appel, alléché par les 10% de Pasquino. Même si les consignes de vote ne sont pas automatiquement suivies, le PdL voit avec appréhension ces manœuvres plus ou moins discrètes. Berlusconi continue de vouloir diviser le 3e pôle et offrir à Casini (UdC) la possibilité de revenir au gouvernement, avec les honneurs. Mais l’UdC aurait du mal à accepter aujourd’hui de suivre une voie qu’il jugeait possible, sous conditions, en novembre mais que Berlusconi bloqua lui-même en se refusant à ouvrir une crise pour créer l’occasion de rénover l’exécutif. Les temps ont changé et, pour tous, la situation est mouvante. »
(Traduction : ambassade de France à Rome).
17:42 | Lien permanent | Commentaires (0)
Affiches du MCG brocardant Kadhafi: le Tribunal fédéral déclare irrecevable un recours d'Éric Stauffer.
Communiqué de la TSR :
Suisse. Frappé de censure après la diffusion d'affiches brocardant le colonel Kadhafi, Eric Stauffer n'obtiendra pas a posteriori une remise en cause de cette mesure imposée par le Ministère public de la Confédération. Le Tribunal fédéral juge son recours irrecevable. En octobre dernier, le MPC avait ouvert une enquête contre le président du Mouvement Citoyens Genevois pour outrage à un État étranger. Il réagissait à une affiche représentant Kadhafi avec la mention "il veut détruire la Suisse". Éric Stauffer devra payer 2000 francs de frais judiciaires et reste sous le coup de la plainte déposée par la Libye.
15:16 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les nouvelles recrues de la nouvelle Garde hongroise ont prêté serment ce 14 mai 2011.
Hongrie. La nouvelle Garde hongroise s’est réunie dans une zone rurale de Hongrie, après des mois de silence et de persécution, pour une cérémonie de prestation de serment. Au cours de ce rassemblement, 100 nouvelles recrues et 20 gendarmes ont juré de servir la nation.
15:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vienne : rassemblement, le 26 mai 2011, avec Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus.
Autriche. Invitation à un rassemblement politique, avec Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus, le 26 mai 2011, sur le Marché Viktor Adler, à Vienne.
"Invitation à un rassemblement politique avec Heinz-Christian Strache et Johann Gudenus , le jeudi 26 mai 2011, Marché Viktor Adler, à Vienne. "L'Autriche d'abord."."
14:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2011
Le MCG fait des émules en France.
Suisse et France. Le MCG fait des émules en France : http://www.tdg.ch/mcg-fait-emules-france-voisine-2011-05-16
Site du Mouvement citoyen de Savoie : http://etat-de-savoie.com/mcse/
19:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'UDC n'entre pas au sein du gouvernement lucernois.
L'UDC a largement échoué dans sa volonté d'entrer au gouvernement lucernois. Son candidat arrive dernier.
Communiqué de la TSR :
Lucerne: le 2e tour de l'élection au gouvernement lucernois n'a pas permis à l'UDC de faire son entrée à l'exécutif. Son candidat est largement distancé. Composition inchangée avec 2 PDC, 1 PLR, 1 PS et un sans-parti.
19:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections communales et provinciales en Italie.
Au total, près de 13 millions d'Italiens étaient appelés à élire les maires de 1.310 communes italiennes sur 8.100, ce dimanche 15 mai et lundi 16 mai 2011. Mais seulement 11 villes de plus de 100.000 habitants sont concernées, parmi lesquelles Milan, Naples, Turin et Bologne. Des élections avaient également lieu au sein de 11 provinces.
18:46 | Lien permanent | Commentaires (0)
Milan : la gifle pour Silvio Berlusconi.
« La gifle » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « L’axe du Nord, si on entend par là l’alliance phare d’une campagne encline à l’extrémisme, est dans un état de souffrance et de précarité inattendu. Le ballottage à Milan n’humilie pas tant L. Moratti que S. Berlusconi : promoteur d’un référendum sur lui-même et sur l’exécutif, il reçoit une gifle personnelle et politique qui relativise, en parallèle, les ambitions de la Ligue – et d’un Bossi dont le silence est assourdissant. Mais l’effet produit dépasse Milan et l’opposition se prend déjà à rêver d’une fin rapide du berlusconisme. En vérité, la situation reste ouverte et, dans deux semaines, le second tour, à Milan et Naples, pourrait rendre à la majorité une victoire manquée par excès d’agressivité. Du côté des opposants, le ‘pôle des modérés’ est à l’état embryonnaire et c’est le rouge vif qui domine : l’alternative au gouvernement n’est pas vraiment prête, à moins d’imaginer que l’Italie puisse être gérée par une gauche héritière de Refondation communiste, l’IdV et les pro-Grillo, en situation désormais d’imposer leurs candidats au PD. Seules exceptions, importantes, pour le parti de Bersani : Turin et Bologne. Pour le reste, la joie des adversaires de Berlusconi correspond au coup d’arrêt qu’il subit. Dans la défaite, son rôle apparaît sous un jour inédit qui laisse augurer d’une ère d’instabilité et d’autres règlements de comptes au centre droit. Les phrases qui filtrent du ‘cercle magique’ de Bossi, selon lesquelles avec Berlusconi la Ligue perd, sont un indice : elles changent l’‘atout’ berlusconien qui, en 2010 encore, valait à l’obscure Polverini de conquérir le Latium, en un handicap de ‘roi Midas à l’envers’. Deux lectures excessives, l’ancienne comme l’actuelle. Mais hier a commencé l’affaiblissement d’un chef qui, après s’être présenté et avoir été vu par ses amis et alliés comme un démiurge, risque fort aujourd’hui de devenir leur bouc émissaire. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
Article du Courrier international :
http://www.courrierinternational.com/article/2011/05/17/pas-de-miracle-a-milan-pour-berlusconi
18:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Résultats du premier tour des élections municipales 2011 en Italie.
Carte des résultats par municipalité (nom des deux candidats ayant obtenu le plus de voix au sein de chaque municipalité) :
(rouge : centre gauche, bleu : centre droit, vert : Ligue du Nord, jaune : autre).
(Source : Corriere della Sera)
Résultats détaillés par municipalité : (scores des partis qui soutiennent les candidats).
Résultats de Milan :
Résultats de Turin :
Résultats de Bologne :
Résultats de Naples :
Résultats de Varese :
Résultats de Gallarate :
Résultats de Savone :
Résultats de Sienne :
Résultats de Ravenne :
Résultats d’Olbia :
Résultats de Latina :
Résultats de Caserte :
Résultats de Cantazaro :
Résultats de Crotone :
Résultats de Reggio di Calabria :
http://www.corriere.it/Speciali/Politica/2011/elezioni11/SEAS/amministrative/comunali/20110515000000_2_COMUNE_67_630.shtml_66_140.shtml
Résultats détaillés par province :
Résultats de la Province de Mantoue : http://www.corriere.it/Speciali/Politica/2011/elezioni11/SEAS/amministrative/provinciali/20110515000000_9_PROVINCIA_45.shtml
Résultats de la Province de la Province de Pavie :
Résultats de la Province de la Province de Ravenne :
Résultats de la Province de la Province de Gorizia :
Résultats de la Province de la Province de Trieste :
Résultats de la Province de la Province de Vercelli :
Résultats de la Province de la Province de Trévise :
Résultats de la Province de la Province de Macerata :
Résultats de la Province de la Province de Lucca :
Résultats de la Province de la Province de Reggio Calabria :
Résultats de la Province de la Province de Campobasso :
http://www.corriere.it/Speciali/Politica/2011/elezioni11/SEAS/amministrative/provinciali/20110515000000_9_PROVINCIA_19.shtml
18:27 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2011
Les Démocrates suédois obtiennent de bons scores lors de deux élections locales.
Suède. Ce 15 mai 2011, des élections ont eu lieu une nouvelle fois dans la région de Västra Götaland, car les élections de septembre 2010 ont été annulées suite à des irrégularités. Seulement 43% des électeurs se sont déplacés vers les urnes. Les Démocrates suédois emportent 9 des 149 sièges du Conseil de la région de Västra Götaland, avec 5,8% des voix.
(http://www.val.se/val/om2011/valnatt/L/lan/14/index.html)
À Örebro, une ville située dans le centre de la Suède, une élection a également été réalisée, une nouvelle fois, dans la circonscription nord-est de la ville. Les Démocrates suédois obtiennent 5,6% des voix.
(http://www.val.se/val/om2011/valnatt/K/kvalkrets/18/80/04/index.html)
Ces deux résultats montrent que le parti des Démocrates suédois, qui siège au Parlement suédois depuis septembre 2010, a conduit une politique qui satisfait ses électeurs.
21:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les Démocrates suédois donnés à 6,8%.
Suède. Au sein du dernier sondage SIFO, les Démocrates suédois sont donnés à 6,8%.
20:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des élus de Svoboda arrêtés.
Ukraine. Des élus de Svoboda ont été arrêtés à Lviv et Ternopol dans le cadre de l’enquête à propos des violences qui ont eu lieu lors de la célébration du Jour de la Victoire, le 9 mai 1945.
17:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie. Le vrai enjeu : les villes.
« Le vrai enjeu : les villes » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de samedi) : « Un sondage sans prétention scientifique de Radio 24 présente les Italiens à 90% comme déçus et dégoûtés de la virulence et de la vulgarité de la campagne. S. Berlusconi a raison sur un point : les équilibres de la politique nationale en sortiront changés. On élit des maires mais l’issue pèsera à Rome, d’où la frénésie du président du Conseil, qui a occupé toute la scène, comme engagé dans une lutte à mort moins avec l’opposition qu’avec les parquets, cible accoutumée, mais aussi avec l’allié léghiste, à qui il s’agit de soustraire des voix. On voit pourquoi il veut l’emporter au 1er tour à Milan : un ballottage serait un demi-échec ouvrant de nouvelles inconnues. Par le passé, Berlusconi a toujours gagné politiquement à faire monter la tension et à diviser le pays ; mais l’opération est à chaque fois plus coûteuse, inspire des doutes aux électeurs et laisse l’Etat exsangue. Et si cette fois il se trompait et que ce plébiscite sur lui-même finisse mal ? Milan, où il a fait ses débuts, décidera lundi de son avenir politique. Défi énorme, et pronostics difficiles. L’abstention pourrait croître, mais surtout comme symptôme de la médiocrité de la classe politique, geste de résignation des électeurs. Si elle est forte à Milan, cela voudra dire que la ligne berlusconienne a échoué et que le maire a eu tort de la suivre. Et Bossi aura eu raison de qualifier certaines attaques d’inutiles (car non porteuses de voix). En cas de second tour à Milan, c’est une autre histoire qui commence. La Ligue exigera davantage à la table du gouvernement ; elle a déjà lancé des signaux en ce sens. Le pays mériterait mieux durant les deux ans de législature qui restent : moins de litiges, plus d’esprit constructif – Napolitano ne se lasse pas de le souligner. Mais il faudrait reconstruire de zéro un système politique et une classe dirigeante, majorité et opposition : vaste programme, aurait dit le général De Gaulle. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
La proposition de loi du Vlaams Belang visant à amnistier les anciens collaborateurs provoque des réactions en Belgique francophone.
Belgique. La proposition de loi du Vlaams Belang en vue d'amnistier les anciens collaborateurs de la seconde guerre mondiale provoque des réactions au sein de la partie francophone de la Belgique : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_amnistie-des-coll...
16:47 | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2011
Profil prétend que HC Strache n'était pas en Italie.
Autriche. L’hebdomadaire Profil prétend que le voyage en Italie du Président du FPÖ Heinz-Christian Strache, au cours duquel il aurait rencontré des partenaires européens, n’a pas eu lieu.
Cette réunion aurait été inventée afin d’éviter à Heinz-Christian Strache de tenir le discours au mort lors de la commémoration par les Burschenschaften du 8 mai (Ces associations nationalistes étudiantes considèrent que le 8 mai 1945 ne marque pas la libération de l’Autriche, mais une défaite).
Selon le spécialiste de l’opinion Wolfgang Bachmayer de l’institut OGM, 50% des cadres du FPÖ appartiennent à l’aile nationaliste du parti alors que seulement 5% des électeurs adhèrent aux idées de cette aile. Toujours selon lui, 16 des 34 députés nationaux du FPÖ appartiennent à l’aile nationale.
Lors des élections présidentielles autrichiennes, l’ultranationaliste Barbara Rosenkranz s’était vue imposée à Strache, en tant que candidate du FPÖ, par l’aile nationale du parti. Barbara Rosenkranz n’a pas obtenu de bons résultats.
Heinz-Christian Strache n’a rien à gagner de la participation au discours des Burschenschaften. L’aile la plus radicale du FPÖ est prise en charge par le troisième Président du Parlement Martin Graf et le chef des élus du FPÖ au sein du Parlement du Land de Vienne Johann Gudenus.
22:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
Christoph Blocher désire que la Suisse renonce à Schengen.
Suisse. Christoph Blocher, l’homme fort de l’UDC, désire que la Suisse renonce aux accords de Schengen. Il a déclaré à Reuters : « Nous pensons qu'il ne faut plus adhérer au traité de Schengen. Nous devons voir ce qu'il est possible de faire et nous devons avoir suffisamment de courage pour annuler le traité. Nous pouvons le faire, alors que le Danemark ne le peut pas parce qu'il fait partie de l'Union européenne. » et « Les routes sont bloquées, les trains sont surchargés, la culture n'est pas protégée. »
22:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Elections locales en Italie.
21:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Contrôles aux frontières : la Commission européenne tance le Danemark.
Le Danemark est recadré par la Commission européenne à propos des contrôles aux frontières.
Voir l'article du quotidien suisse Le Matin : http://www.lematin.ch/actu/monde/controles-frontieres-com...
13:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dispute entre le dirigeant d'Ataka et l'ambassadeur des États-Unis.
Bulgarie. Le Président d’Ataka Volen Siderov et l’Ambassadeur des États-Unis James Warlick ont été impliqués dans une dispute au sein d’un restaurant. Selon le dirigeant d’Ataka, l’ambassadeur des États-Unis lui aurait dit « Je vais vous détruire »., après que le leader d’Ataka lui ait présenté une facture de 2 millions de lev pour l’utilisation par les Etats-Unis de bases militaires en Bulgarie. Volen Siderov demande des excuses à l’ambassadeur des Etats-Unis.
13:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
14/05/2011
Austria Tabak délocalise à l'Est.
Autriche. Une semaine après l’ouverture du marché de l’emploi à l’Est, l’entreprise Austria Tabak a fait connaître le transfert de sa production à l’Est. 240 travailleurs sont concernés à Hainburg en Basse-Autriche, où un atelier fermera ses portes, et 80 à Vienne.
"Oui, cher collègue! Tout licencier! Grâce à l'ouverture à l'Est, nous pouvons enfin délocaliser la production à l'étranger et produire meilleur marché. Les Polonais nous attendent déjà."
20:24 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Gouverneur nationaliste de Carinthie rencontre le Pape.
Italie. Le Pape Benoît XVI s’est rendu à Aquileia le samedi 7 mai 2011. Il y rencontré le gouverneur FPK de Carinthie (Autriche) Gerhard Dörfler.
Ce dernier a déclaré : « Nous nous sommes donné la main et avons eu une conversation amicale. » et s'est dit impressionné par la rencontre. Il a invité le Pape à se rendre dans la Gurktal (région située en Carinthie) et confirmera cette invitation par écrit.
Lorsque Jörg Haider était gouverneur de Carinthie, il entretenait déjà de bons contacts avec le Vatican. A cette époque, le Maire nationaliste de Gurk Siegfried Kampl avait envoyé un sapin de la région au Pape pour la Noël.
Aquileia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aquil%C3%A9e
Le Gouverneur de Carinthie Gerhard Dörfler et le Pape Benoît XVI.
19:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Gabor Vona a vécu dans un monastère franciscain durant un an et demi.
Hongrie. Le livre du Président du Jobbik Gabor Vona s’intitule « Il est né le 20 août. ». Le 20 août est le jour de la Saint-Étienne (roi hongrois), la fête nationale de la Hongrie, le jour de la commémoration de la fondation de l’État hongrois, et la date de naissance du Président du Jobbik.
Gabor Vona a déclaré qu’il a écrit ce livre parce qu’il a ressenti le désire de révéler des détails à propos de la naissance et de l’évolution du Jobbik et de l’entrée du parti au sein du Parlement. La seconde raison réside dans une impulsion créative, car avant d’entrer en politique, il désirait être écrivain.
Le livre est divisé en deux parties : des articles que Gabor Vona a écrit et publié dans les médias, ainsi que des articles inédits. Le livre révèle que le Président du Jobbik a vécu, durant un an et demi, dans l’Attique (Grèce) au sein d’un monastère de moines franciscains. Il décrit comment sa vie a été modifiée durant cette période, alors qu’auparavant il était seulement un fan enthousiasmé de politique.
« Il est né le 20 août. ».
13:43 | Lien permanent | Commentaires (0)