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29/09/2011

L’ombre des élections.

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« L’ombre des élections fait de l’après-Draghi un jeu de Lego » (M. Franco, Corriere) : « A écouter Fini, président de la Chambre, les indices d’une campagne prochaine sont là, avec des élections anticipées en 2012. Problème : même la nomination du gouverneur de la Banque d’Italie risque d’obéir à des logiques de tactique politicienne. Le président du Conseil et le ministre de l’Economie ont des candidats différents, ouvertement – et hier Bossi s’en est mêlé en appuyant Tremonti. Les rencontres entre Draghi, futur président de la BCE, Berlusconi et Napolitano ont mis hier en évidence un problème épineux. Tremonti est décidé à s’opposer à la candidature de Saccomanni, n°2 de la Banque d’Italie, et à imposer quelqu’un qui offre plus de garanties à la droite, opération risquée qui ‘marquerait’ le futur gouverneur comme choisi par la majorité. La controverse touche jusqu’au Quirinal. On craint que les hésitations du palais Chigi, dues à la peur de diviser la coalition, ne causent de nouveaux torts à l’Italie. La presse étrangère, allemande surtout, s’intéresse au conflit Berlusconi-Tremonti comme à un problème de plus pour l’Europe. La tension actuelle et le ton bravache de Bossi ne laissent augurer rien de bon. La motion de censure contre Romano a été rejetée hier par 315 voix contre 294. Le choix de Bossi de s’asseoir ostensiblement à côté du ministre de l’Agriculture (accusé par le parquet de Palerme de collusion avec la mafia) est frappante. Il s’en prend aux hommes d’affaires et aux magistrats, prend de haut les propos du cardinal Bagnasco – ‘les curés devraient dire plus de messes’. Or la contestation subie hier par Matteoli (ministre des Infrastructures) à l’assemblée du secteur du bâtiment devrait faire sentir quel degré atteint le ressentiment contre l’exécutif. Mais Bossi attaque, et Berlusconi, se sentant assailli par les juges, promet qu’il ira l’expliquer à la télévision au peuple des téléspectateurs. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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