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31/03/2011

Le FPÖ de Basse-Autriche contre l'ouverture du marché de l'emploi aux travailleurs de l'Est.

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Autriche. Le FPÖ de Basse-Autriche attaque l’ouverture, à partir du 1 mai 2011, du marché de l’emploi aux travailleurs venus de huit pays de l’Est de l’Union européenne. Selon la parti, cela va mener à une augmentation du nombre de chômeurs et à une diminution des salaires. Selon certaines analyses, 20.000 à 25.000 travailleurs devraient venir en Autriche au cours de la première année, dont 9.000 en Basse-Autriche. La figure de proue du FPÖ de Basse-Autriche Barbara Rosenkranz demande le report de l’ouverture du marché de l’emploi aux travailleurs venus de pays situés dans l’Est de l’Union européenne.

Geert Wilders veut un débat à propos de la vraie nature de Mohammed.

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Pays-Bas. Geert Wilders, le président du PVV, pense que l’islam est dangereux et qu’il est possible de s’en rendre compte en lisant le Coran. Il demande l’organisation d’un débat sur  la vraie nature de Mohammed.

Le PVV obtient le relèvement de l’âge de la prostitution.

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Pays-Bas. Après 4 ans de combat politique, le PVV a enfin obtenu gain de cause : l’âge de la prostitution est relevé à 21 ans (au lieu de 18 ans).

Le gouvernement suisse tente de restreindre les votations.

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Voici un communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse, 29% :

 

La proposition présentée aujourd'hui par le Conseil fédéral dans le but de réduire les droits du peuple est un scandale aux yeux de l'UDC. Tant l'examen matériel préalable des initiatives populaires que l'"avertissement" sur les listes de signatures et le durcissement des conditions de validation avec la référence aux obligations de la Suisse en matière de droit international constituent des atteintes inadmissibles aux droits démocratiques. Au fond, le Conseil fédéral cherche à se donner à lui-même, à l'administration et au Parlement un pouvoir supplémentaire en restreignant massivement les droits des citoyennes et des citoyens. Ce procédé est une attaque frontale contre les droits du peuple et la démocratie directe. Il va de soi que l'UDC combattra les propositions du gouvernement par tous les moyens politiques à sa disposition.

 

L'intention véritable du Conseil fédéral est de se donner à lui-même et au Parlement les moyens d'écarter des thèmes déplaisants ou du moins d'influencer la manière de les traiter. Voilà l'objectif de cette restriction des droits démocratiques. Selon le droit en vigueur, le Parlement peut invalider une initiative populaire si elle viole le droit international impératif comme par exemple l'interdiction du génocide, de la torture ou de l'esclavage. Le gouvernement propose d'y ajouter un examen matériel préalable avant le début de la récolte de signatures. Si l'initiative risque d'entrer en conflit avec n'importe quel accord international ou n'importe quelle disposition du droit international non impératif, un "avertissement" sera imprimé sur les listes de signatures.

 

Parallèlement, le gouvernement propose une extension massive des motifs permettant de déclarer invalide une initiative populaire. Ainsi, le Parlement pourrait décider qu'une initiative populaire est non valable si elle n'est pas conforme "à l'essence des droits fondamentaux constitutionnels". "Cette mesure contribuerait à éviter des problèmes de compatibilité entre les initiatives populaires et le droit international", explique le Conseil fédéral. De toute évidence, le gouvernement n'a pas compris que par son principe même une initiative populaire vise précisément à modifier la Constitution fédérale. En réalité, les propositions du Conseil fédéral ouvrent toutes grandes les portes de l'arbitraire. Le Conseil fédéral et le Parlement recevraient ainsi la possibilité d'invalider à bien plaire des initiatives qui ne leur conviennent pas en se référant à des notions de droit volontairement vagues. Ce procédé équivaut à une attaque frontale contre les droits du peuple et à réduction massive de la démocratie.

 

L'UDC combattra par tous les moyens politiques à sa disposition les propositions présentées aujourd'hui. Elle s'engage sans compromis pour les droits du peuple et la démocratie directe. Dans une démocratie directe, le peuple a toujours le dernier mot. Il faut que cela reste ainsi.

Le procès contre Geert Wilders se poursuit.

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Pays-Bas. Ce mercredi 30 mars 2011, le tribunal correctionnel d’Amsterdam a décidé que le procès contre Geert Wilders doit se poursuivre. L’instance judiciaire a cependant conclu qu’une partie des poursuites n’est pas recevable. Celle qui concerne la comparaison faite par Geert WIlders entre l’islam et le fascisme est estimée être en dehors des faits visés par les poursuites. Le procès reprendra le 13 avril 2011.

L'UDC Suisse contre l'augmentation de la vignette autoroutière.

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Suisse. L’UDC s’oppose à une augmentation du prix de la vignette autoroutière à 100 francs. Pour le parti, il est inacceptable de multiplier pardeux fois et demi cette redevance.

Italie. Pari le plus hasardeux : avancer ainsi jusqu’en 2013.

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« Pari le plus hasardeux : avancer ainsi jusqu’en 2013 » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Aucun vainqueur à signaler après le désordre d’hier à la Chambre, mais un sentiment de désarroi, avec une certitude : le chaos observé sur la ‘prescription courte’, mise aux voix en bouleversant l’ordre des travaux, suggère que cette législature ne produira aucune réforme générale et convaincante de la justice. Dès le départ, il a paru clair que les conditions politiques n’étaient pas réunies au Parlement pour procéder à une réforme aussi ambitieuse, et Berlusconi ne peut l’ignorer. Reste la possibilité d’exploiter, non sans cynisme, les tensions entre majorité et opposition pour pousser certains textes précis – tel le procès court et les nouvelles règles de prescription, mesure utile à Berlusconi mais avec un impact très négatif sur l’administration de la justice. D’où le climat de rixe qui a enflammé la Chambre, théâtre d’incidents graves impliquant, au premier chef, le ministre La Russa – paradoxe, le titulaire de la Défense étant censé se consacrer à la grave crise libyenne. D’un côté, une majorité étroite mais faisant bloc autour de son chef, de l’autre une opposition faible et divisée, mais toujours plus sous l’emprise de Di Pietro et du ‘peuple violet’. Cela peut-il durer jusqu’en 2013 ? La démission de Mantovano, secrétaire d’Etat à l’Intérieur, est un signal inquiétant, témoin des difficultés de nos politiques d’immigration. Loin du leadership nécessaire, c’est la confusion qui prévaut. La cohérence nécessaire entre choix gouvernementaux, rôle des régions et cadre européen n’est pas en vue. Hier, Berlusconi est venu à Lampedusa pour un bain de foule et de belles promesses – alors que depuis New York Napolitano dénonçait sévèrement les retards du plan d’urgence. La démission de Mantovano menace le château de cartes. Berlusconi doit vite démontrer que l’urgence est réglée, que l’Europe est là et l’exécutif solide. Rude tâche. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

30/03/2011

FPÖ et BZÖ contre le plan de sauvetage de l'euro.

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Autriche. Le plan de sauvetage de l’euro fait l’objet d’attaques de la part du FPÖ et du BZÖ. Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache parle d’« une expropriation de masse. ».  Le Président du BZÖ Josef Bucher parle d’« une innommable disparition d’argent ». Par contre, le gouvernement social-démocrate – conservateur et les écologistes défendent les mesures de soutien à  la monnaie unique.

Lampedusa.

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« A Lampedusa et en Europe, l’Italie en quête de ‘leadership’. » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Il est très opportun que le président du Conseil aille aujourd’hui à Lampedusa. Il aurait même dû le faire plus tôt. L’excès de silence est un luxe dont un chef de l’exécutif ne doit pas abuser. Au reste, le psychodrame des migrants n’est qu’une des deux faces de la crise internationale qu’affronte l’Italie sans savoir comment en sortir. L’autre concerne la gestion du dossier libyen et les rapports avec les alliés. Donnons acte à Frattini de ses efforts. Mais le peu de poids de l’Italie sur la scène internationale saute aux yeux, malgré quelques succès mineurs (commandement naval du blocus, réunion prochaine à Rome du ‘groupe de contact’). Moins notre gouvernement pèse politiquement, plus il est dur de rester au cœur des décisions, d’empêcher que d’autres décident pour nous ou laissent nos demandes sans réponse – comme à propos des migrants, encore évoqués par Frattini à Londres. Le problème, double, est de ‘leadership’ et de crédibilité. A Lampedusa comme en Europe, il s’agit d’abord de démontrer à l’opinion et aux partenaires qu’à Rome il y a une direction politique solide malgré les soucis judiciaires du président du Conseil. A propos d’immigration, il a régné ces jours-ci trop de confusion, hormis les propos fermes et clairs de Napolitano ; la Ligue exprime deux lignes : l’une responsable (Maroni demandant l’aide des régions), l’autre électoraliste (Bossi attaquant les migrants en dialecte milanais). A ce stade, Berlusconi se doit de retrouver un ‘leadership’ convaincant. Tel est l’enjeu de sa visite à Lampedusa, après quoi l’Italie pourra se consacrer à retrouver de la crédibilité en Europe. Là encore, l’absence de Berlusconi a pesé, et c’est de là qu’il faut repartir – en renouant avec les partenaires, après les incompréhensions des derniers jours. La tension ne peut que nuire au pays et aggraver son isolement. Renouer les fils est une mission délicate que Berlusconi devra accomplir en personne. »

 

« La Ligue du Nord rêve d’un coup pour clarifier une image brouillée » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Quand Bossi a déclaré qu’il fallait d’abord ‘ramener les immigrés chez eux’, ce n’était pas qu’une menace. Le n°1 de la Ligue a indiqué que Maroni, ministre de l’Intérieur, allait bientôt lancer un signal fort. L’image de Berlusconi visitant Lampedusa pour y vérifier l’implosion des infrastructures pourrait donc se superposer à une autre : celle de la police mettant les Tunisiens sur six bateaux et se préparant à les ramener au Maghreb – le ‘rapatriement forcé’ dont parlait hier La Padania. Berlusconi et son ministre montreraient alors deux visages complémentaires de la lutte contre une urgence inattendue qui fait peur à la Ligue, s’agissant d’un thème sur lequel elle a bâti une large part de son succès électoral. La Ligue se rend compte qu’elle donne une impression d’impuissance, comme les autres partis politiques, face à ce problème qui souligne la solitude de l’Italie en Europe et les dangers d’une ‘invasion’ maghrébine. Lampedusa devient la métaphore du cauchemar italien et continental. Un problème que les ‘léghistes’ mettent en exergue afin qu’on agisse au plus vite, sans quoi même la Ligue passera pour impuissante face à cette marée humaine. Bien que l’opération apparaisse audacieuse et risquée dans son impact international, la seule alternative consiste à continuer de gérer seuls les suites des débarquements. En théorie, la décision de répartir les migrants dans les régions est prise, mais quand Bossi dit qu’‘aucune région du Nord n’est contente d’accueillir les immigrés’, il provoque les régions du Sud (Sicile, Pouilles) déjà éprouvées. L’objectif principal de la Ligue est de ‘stopper la fuite vers le Nord’, vers la frontière française car les immigrés se retrouveraient alors bloqués en Italie. Depuis New York, Napolitano appelle les Italiens à ne pas donner ‘un spectacle d’indécision et de division’ et à montrer ‘cohésion et solidarité’. Mais le gouvernement est tenté par l’épreuve de force, avant tout pour défier l’indifférence européenne. Reste à savoir à quel prix. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

Patrik Brinkmann se retire de PRO.

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Allemagne. Le Président de pro Deutschland pour le Land de Berlin Patrik Brinkmann explique maintenant qu’il se retire avec conséquence immédiate de toutes fonctions au sein du parti. Il réagit ainsi à la nomination d' Alexander Schlesinger pour la tête de liste de Mitte (quartier central de Berlin situé dans le centre de l’Est de la ville).

 

Le fondement de ce retrait de Patrik Brinkmann est: « J’ai toujours dit que pour moi il est important d’amener un comportement moral en politique. À cela s’oppose toutes sortes de décadences, du soutien au national-socialisme à l’antisémitisme. Alexander Schlesinger va à l’encontre de tous ces critères. Je ne savais rien de ses choses. Manfred Rouhs m’a de toute évidence consciemment informé de manière fausse. Ainsi toute base pour une collaboration a disparu. Cet événement constitue le point final d’un long développement. Je voudrais en ce moment seulement dire : "cet événement rend une action commune de toutes les forces critiques à l’encontre de l’islam impossible. Quand pro Deutschland agit d’un côté de la même manière que le Maire de Berlin Wowereit, il est temps de tirer la sonnette d’alarme."

 

Source : http://www.pi-news.net/2011/03/patrik-brinkmann-tritt-von...

 

Selon nos sources, il semblerait qu’Alexander Schlesinger ait appartenu au NPD, qu’il ait tenu des propos contre les juifs et, qu'il soit homosexuel comme le maire social-démocrate de Berlin Wowereit. Patrik Brinkmann est favorable à un rapprochement des nationalistes allemands avec Israël.

 

Pro Deutschland est en concurrence à Berlin pour les élections du Parlement du Land avec die Freiheit qui est un parti dirigé par René Stadtkewitz qui a fait scission de la CDU. Die Freiheit est soutenu ouvertement par le Président du PVV néerlandais Geert Wilders et est 100% pro-israélien.

29/03/2011

Suisse. Conséquence de l'immigration incontrôlée: près de 10 millions d'habitants en 2035.

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Voici un communiqué de l’UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :  

L'Office fédéral de la statistique annonce dans un pronostic publié aujourd'hui une croissance démographique allant jusqu'à 25% jusqu'en 2035. Il s'agit là d'une conséquence directe de l'immigration incontrôlée. Cette croissance est sans doute sous-estimée, mais elle aura de toute manière des effets graves sur les infrastructures, les loyers, le prix du sol, l'aménagement du territoire, la consommation d'énergie, les écoles, la santé publique et les assurances sociales. L'UDC exige que la Suisse rétablisse sa capacité d'agir dans le domaine migratoire. Elle doit à cet effet remettre en question et renégocier la libre circulation avec l'UE et l'accord de Schengen.

 

Le 1er mai prochain, les contingents d'immigration pour les "nouveaux" Etats membres de l'UE - Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Tchéquie et Hongrie - seront levés. A partir de cette date, les ressortissants de ces Etats qui disposent d'un contrat de travail ou qui se déclarent indépendants pourront s'établir librement en Suisse et y travailler. Ainsi, l'immigration sera encore plus difficile à contrôler que jusqu'ici. Les conséquences de la libre circulation des personnes et de l'ouverture des frontières sont graves. L'an passé également, le nombre de personnes immigrant en Suisse a dépassé de plus de 68 000 celui des émigrants. Ce chiffre correspond approximativement à la population de la ville de St-Gall. Il serait grand temps que le Conseil fédéral cesse d'enjoliver la situation et qu'il fasse honnêtement analyser les conséquences de cette immigration illimitée.

 

Les perspectives publiées aujourd'hui par l'Office fédéral de la statistique partent d'une croissance de la population allant jusqu'à 25% selon les divers scénarios. La Suisse pourrait ainsi compter 10 millions d'habitants. Tout donne à penser que cette croissance est sous-estimée. Mais même une croissance de 25% aurait des conséquences imprévisibles pour de nombreux secteurs de la vie publique. Par exemple, l'actuel débat sur le climat et sur l'énergie doit aussi être considéré dans la perspective de cette immigration massive en Suisse.

 

Il est évident pour l'UDC que la Suisse doit retrouver sa capacité d'agir dans le domaine migratoire. Les clés de cette compétence s'appellent libre circulation des personnes et accord de Schengen (frontières ouvertes). Les deux conventions doivent donc être réexaminées sans idée préconçue et renégociées.

La direction de la ville de Cologne refuse de recevoir des invités israéliens de PRO.

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Allemagne. Rhénanie-du-Nord – Westphalie. Cologne. À l’invitation de PRO, le Gouverneur de la Province israélienne de Samarie Gershon Mesika et le Chargé des relations étrangères de cette province David Ha’ivri, ainsi que le Professeur Hillel Weiss, visiteront la Rhénanie-du-Nord – Westphalie le 5 avril 2011. Une visite de Cologne est prévue au programme. La direction de la ville refuse de recevoir les invités officiellement à la Mairie et leur refuse une visite archéologique d’anciens sites juifs situés près de la Mairie. La direction de pro NRW a écrit une lettre ouverte au Maire de Cologne afin de protester.

Chaos immigrés et vidéoconférence, l’Italie isolée.

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« 17 ans après, un autre ‘predellino’ et l’idée d’une éternelle transition » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « 17 ans après le 28 mars 1994, sa première victoire électorale éclatante, Berlusconi est de nouveau monté sur un marchepied, d’où il a répondu à ses fans, venus nombreux devant le tribunal de Milan. L’usage politico-médiatique du procès (Mediatrade, avant l’affaire Ruby) est le dernier développement du berlusconisme : la tentative d’éviter les procès à tout prix n’est plus de mise, il s’agit plutôt d’une stratégie mixte où il y a place aussi pour le spectacle d’hier. Berlusconi continue de s’en prendre aux ‘juges communistes’, mais il le fait en allant au tribunal et en se faisant soutenir par la foule à sa sortie de l’audience. Le temps semble s’être arrêté : le même protagoniste qu’il y a 17 ans répète presque mot pour mot ses accusations anti-juges. Entretemps, la transition ouverte par le séisme Tangentopoli dont Berlusconi devait être le remède, patine. La transformation et la modernisation du pays avance avec une lenteur exténuante, alors qu’autour le monde change. En politique étrangère, l’Italie hésite : irritée par la France de Sarkozy, elle semblait vouloir, sur la Lybie, un pacte avec l’Allemagne, puis Frattini s’est rétracté (d’ailleurs, on voit mal Merkel dans un pacte anti-français) alors que Maroni, ministre de l’Intérieur, y revenait – ‘la Ligue a dès le début été contre la guerre et a demandé que nous fassions comme l’Allemagne’. S’agissant des migrants, comme le dit Bonino, l’Italie oscille entre deux attitudes : ‘victimisation et alarmisme’. Là aussi, il faudrait une synthèse politique que seul le président du Conseil peut assurer mais Berlusconi est pris dans ses procès, qu’il tente de transformer en une plateforme politique et électorale. Et le fossé entre les deux niveaux de la réalité continue de se creuser. »

 

« Chaos immigrés et vidéoconférence, l’Italie isolée » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « La réunion extraordinaire du Conseil des ministres de demain est le reflet d’un exécutif assailli par l’urgence migratoire et forcé d’adopter des mesures qu’il espérait éviter. La solitude de l’Italie en Europe est palpable. Dernière preuve en date, la visioconférence d’hier entre dirigeants allemand, français, anglais et américain – qui officialise la marginalité italienne sur la question libyenne et le démenti d’un axe italo-allemand. Au gouvernement de Rome il ne reste que le coût croissant de la mission : débarquements à répétition et tensions sociales. Il faut agir et l’Italie est consciente que vider Lampedusa et refouler les arrivants ne suffira pas. Le Conseil des ministres tentera d’évaluer le fonctionnement de l’accord avec la Tunisie pour limiter les départs et accélérera la répartition des immigrés hors de Lampedusa. Il serait dangereux de recourir à ce que le Président de la République a qualifié hier à l’ONU ‘de solutions hâtives’. Napolitano a défendu l’intervention contre Kadhafi et rappelé que l’Italie a longtemps ‘exporté’, et non accueilli, des immigrés. Le problème ne peut se résoudre sans coordination européenne, comme l’a rappelé hier le cardinal Bagnasco. L’affrontement Maroni-Lombardo, entre autres, montre que la générosité des régions est précaire. Distinguer réfugiés et clandestins n’est facile que sur le papier. Les opposants parlent de Lampedusa comme d’un ‘clip électoral de la Ligue’. Or Maroni et Bossi, qui parlaient d’immigrés hier à Milan, n’ont fait que confirmer la dramatique impuissance italienne. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

28/03/2011

Victoire historique de l'UDC lors des élections législatives à Bâle-Campagne.

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Communiqué du Secrétaire général UDC Suisse Martin Baltisser : 

L'UDC a obtenu hier une victoire historique aux élections législatives cantonales de Bâle-Campagne. Pour la première fois dans l'histoire, l'UDC est la principale force politique au Grand Conseil de ce canton. A l'inverse, tous les autres grands partis ont perdu des sièges. Le PLR et le PDC perdent chacun presque un tiers de leurs mandats et le PS, jusqu'ici le parti le plus fort, se place largement derrière l'UDC. Et même les Verts, qui dépassaient l'UDC il y a vingt ans, ont réalisé un résultat modeste en gagent un seul siège. 

Lors des élections cantonales de 1987, l'UDC n'était que la cinquième force politique du canton de Bâle-Campagne. Elle se plaçait loin derrière les leaders PLR et PS, mais aussi derrière le PDC et les Verts. Puis l'UDC a progressé continuellement, comme d'ailleurs dans le reste de la Suisse. Elle a fini par presque tripler le nombre de ses mandats, alors que les autres partis stagnaient, voire reculaient massivement comme ce fut le cas pour le PLR et le PS. Lors des élections d'hier, l'UDC a engrangé 24 sièges, trois de plus qu'en 2007, alors que le PS doit désormais se contenter de 21 mandats (-1), le PLR de 14 (- 6), les Verts de 12 (+1) et le PDC de 8 (-3). 

Dans le canton de Bâle-Campagne comme partout ailleurs, l'UDC a suivi une ligne politique claire et fiable. Avec son slogan "Für s Baselbiet - Für d Schwiz" (pour Bâle-Campagne, pour la Suisse) et son engagement sans compromis pour l'indépendance de la Suisse et de Bâle-Campagne, l'UDC a réussi à convaincre un grand nombre d'électrices et d'électeurs. Elle a aussi su se positionner de manière intelligente dans divers dossiers politiques concrets. Par exemple, elle a réussi récemment à réunir derrière elle une majorité des citoyennes et citoyens de Bâle-Campagne pour refuser des subventions supplémentaires en faveur du théâtre de Bâle. 

Le PLR et le PDC ne sont plus des partenaires fiables 

Détail regrettable néanmoins, l'élimination du conseiller d'Etat Jörg Krähenbühl que l'UDC Suisse remercie de son grand engagement ces dernières années. La collaboration entre le PDC et le PLR a manifestement joué contre l'UDC. Alors que la base de l'UDC a contribué à faire réélire les conseillers d'Etat des partis du centre, le candidat UDC a été abandonné par la base de ces mêmes partis. Il faudra désormais compter avec l'UDC comme principale force d'opposition.

La direction du SNS rencontre la direction du FPÖ.

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Autriche. Le dirigeant du parti slovaque SNS Jan Slota a rencontré à Vienne le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache. L’objectif des discussions est de créer un groupe au Parlement européen regroupant divers partis patriotiques. Le troisième Président du Parlement autrichien Martin Graf et le numéro deux du SNS Andrej Danko étaient également présents.

La Commission pour les Droits humains et l’Égalité devra payer au BNP les coûts de la procédure judiciaire.

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Royaume-Uni. Le British National Party’s (BNP) a obtenu confirmation du fait que la Commission pour les Droits humains et l’Égalité devra payer au BNP les coûts de la procédure judiciaire qui avait pour objectif de faire condamner le président du BNP et qui a échoué.

Cinquième congrès de Plateforme pour la Catalogne à VIC.

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Espagne. Catalogne. Ce dimanche 27 mars 2011 se tenait à Vic en Catalogne le cinquième congrès de Plataforma Cataluna (PxC). Plus de 300 délégués venus de l’ensemble de la Catalogne étaient présents. 

Parmi les délégations européennes figuraient des représentants du FPÖ (Autriche), de la Ligue du Nord (Italie), du Vlaams Belang (Flandre – Belgique), de la Nouvelle Droite populaire (France). 

 

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Robert Spieler de la Nouvelle Droite Populaire,Harald Vilimsky du FPÖ, le Président du PXC Josep Anglada, Hilde Delobel du Vlaams Belang.

Conclave du FPÖ du Burgenland.

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Autriche. Burgenland. Le FPÖ du Burgenland s’est réuni à St. Martin an der Raab lors d’un conclave en vue des élections municipales du Burgenland de 2012. L’objectif du FPÖ est d’obtenir plus de 100 conseillers municipaux et 4 maires. Le parti dispose, pour le moment, de 53 conseillers municipaux au Burgenland.

Roberto Maroni lance un avertissement aux régions : "accueillez les réfugiés ou nous vous y forcerons".

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Entretien avec Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur (Ligue du Nord), dans le Corriere – « Maroni lance aux régions un avertissement : ‘accueillez les réfugiés ou nous vous y forcerons’ » : « ‘La Tunisie avait promis un engagement immédiat pour bloquer les flux migratoires mais les embarcations continuent d’arriver sur nos côtes. Si nous n’avons pas de signaux concrets de leur part dans les prochains jours, nous les rapatrierons de force’. Analysant la situation libyenne, il estime que ‘la seule solution est diplomatique, comme proposé par Frattini et l’Allemagne’. ‘Mercredi matin, l’unité de crise se réunit au palais Chigi et nous déciderons de ce que nous allons faire des immigrés clandestins provenant de Tunisie. Je voudrais souligner que les rapatriements assistés sont des programmes financés par l’UE dans le cadre de la coopération avec les Etats tiers et sont gérés par les organisations internationales, il n’y a aucune contribution directe donnée aux immigrés, comme cela a été dit façon erronée. L’attitude de certains gouverneurs de régions qui officiellement font preuve de bonne volonté puis, par derrière, cherchent à se défausser, m’a mis mal à l’aise. Je le répète : seule la région Abruzzes sera exemptée du plan d’accueil des réfugiés. Sur la Libye, la Ligue a été opposée dès le départ à une action militaire et nous avions souhaité nous aligner sur l’Allemagne. Ceux qui ont voulu ce raid ont sous-estimé la capacité financière du Raïs et sa force. Frattini a raison de dire qu’il faut impliquer toutes les tribus dans la négociation. La Libye doit être placée dans une situation de stabilité. » 

« Les citoyens italiens et l’intervention militaire : 53% contre » (Renato Mannheimer, Corriere della Sera) : « L’incertitude initiale du gouvernement, et de Berlusconi en particulier, sur l’opportunité d’intervenir en Libye reflète celle de la majeure part de l’opinion publique, perplexe et divisée sur l’opportunité d’un rôle militaire de l’Italie. Une majorité (53%) est contre l’intervention militaire, mais 42% approuvent l’initiative parrainée par l’ONU. Cette diversité d’opinions se retrouve au sein de l’électorat des partis. La position prise officiellement par les partis n’a convaincu qu’en partie leurs électeurs ; au centre droit comme au centre gauche, il existe de larges zones de doute et de perplexité. Au sein du PdL par exemple, 47% sont pour et 49% contre la mission autorisée par l’ONU. Au sein du PD, 54% sont pour mais 42% restent contre. Dans la Ligue, 70% suivent la ligne du parti mais 26% s’en démarquent en se déclarant favorable à l’intervention. La division des Italiens est évidente. La cadre est un peu différent si on interroge les sondés sur l’opportunité d’une participation italienne : une majorité relative (53%) y est favorable, même si, là encore, le pourcentage des opposants (44%) est consistant. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

27/03/2011

Elections en Rhénanie-Palatinat.

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Allemagne. Élections en Rhénanie-Palatinat. Les Republikaner obtiennent 0,8% des voix (deuxième voix). Ils sont concurrencés par le parti ultranationaliste NPD qui obtient 1,1%

Résultats : http://www.wahlen.rlp.de/ltw/wahlen/2011/land/index.html  (Colonne de gauche : première voix. Colonne de droite : deuxième voix).

Percée des écologistes au Bade-Wurtemberg.

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Allemagne. Élections du Parlement de Bade-Wurtemberg. Les écologistes réalisent une percée spectaculaire en doublant leur score et deviennent le deuxième parti du Land devant les sociaux-démocrates du SPD. La CDU, parti dominant au Bade-Wurtemberg, est en recul mais garde la première position. Les Republikaner perdent presque la moitié de leurs électeurs et tombent à 1,1%. Les ultranationalistes du NPD progressent légèrement à 1%. La raison du succès des écologistes est la catastrophe nucléaire au Japon et l’opposition au projet ferroviaire Stuttgart21 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Stuttgart_21).

Résultats : http://www.statistik-bw.de/Wahlen/Landtagswahl_2011/Land.asp

Sondage : la N-VA et le Vlaams Belang montent.

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Belgique. Flandre. Alors que le parti national-centriste N-VA progresse encore en obtenant 33 % des intentions de vote, le Vlaams Belang monte lui aussi et est donné à 13,2% des intentions de vote.

Ce sondage politique a été réalisé entre les 9 et 20 mars auprès de 2000 personnes par l'institut IPSOS pour le quotidien La Libre Belgique.

Le gouverneur de Carinthie chez le ministre italien de l'agriculture.

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Le Gouverneur FPK de Carinthie Gerhard Dörfler s’est rendu il y a une semaine à Rome afin de rencontrer le Ministre italien de l’agriculture Giancarlo Galan, membre du parti de Silvio Berlusconi Le Peuple de la Liberté. 

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Gerhard Dörfler et Giancarlo Galan.

Deux organisations annexes du FPÖ à la Foire des séniors de Vienne.

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Autriche. Le Cercle des séniors de Vienne (Der Wiener Seniorenring – WSR) du FPÖ et Les petits réseaux sociaux  (die Kleinen Sozialen Netze - KSN), deux organisations annexes du FPÖ, ont tenu un stand lors de la Foire des séniors à Vienne.

Conclave du FA de Basse-Autriche.

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Autriche. La section de Basse-Autriche du syndicat FPÖ des travailleurs, Freiheitlichen Arbeitnehmer (FA), a tenu un conclave de printemps à Hirschwang.