Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

30/04/2011

Ambiance de guerre civile dans le Nord de la Hongrie.

Jobbik.jpg

Un correspondant hongrois nous envoie des informations à propos de la situation dans le Nord de la Hongrie. Certains des événements ont déjà été relatés sur ce site Internet.

 

À Gyöngyöspata, une ville où des centaines de Tsiganes terrorisent les Hongrois ethniques, règne une ambiance de guerre civile. Depuis que les membres de la Szebb Jövőért Polgárőr Egyesület (SzJPE - Garde civile pour un futur raisonnable) ont débuté des patrouilles à Hajdúhadház, une petite ville de 12.000 habitants située au nord de Debrecen où vivent de nombreux Tsiganes, les habitants de la Gyöngyöspata ont invité cette association à patrouiller dans la ville afin de les protéger de la terreur. Dés leur arrivée à Gyöngyöspata, les membres de la Garde civile ont débuté les patrouilles dans les rues et arrêtés des délinquants en action. Mais la police a arrêté 3 membres de la Garde civile ainsi que 2 sympathisants de la Garde civile qui récoltaient des signatures afin de supporter la présence de la Garde civile dans la ville, plutôt que d’arrêter les délinquants. De nombreux habitants de la ville, parmi lesquels quelques Tsiganes, ont signé la pétition. Lors d’un procès rapide, la Tribunal pénal de Debrecen a levé toutes les charges pesant sur les 5 personnes arrêtées et a ordonné leur remise en liberté immédiate. Le juge a mis en avant le fait que collecter des signatures est le droit constitutionnel de chaque citoyen. La police a fait appel de la décision mais la Cour du Comté de Hajdú-Bihar a rejeté la demande de la police. 7.000 des 12.000 habitants de la ville de Hajdúhadház ont signé la pétition en vue de supporter la Garde civile.

 

Le Maire Jobbik de Tiszavasvári a instauré le première force de gendarmerie du pays depuis le seconde guerre mondiale et demandé une enquête fiscale sur 17 personnes qui prêtent de l’argent à des taux prohibitifs. Les droits et possibilités de la gendarmerie sont très similaires à ceux de la Garde civile. Le maire de Tiszavasvári a déclaré que la gendarmerie a fait beaucoup pour les personnes avant d’être démantelée par les bolchéviques en 1945.

 

Pendant ce temps, un couple de personnes âgées a été tué dans leur maison à Szikszó. Le police a tu complètement cet événement.

 

Retour à Gyöngyöspata. Le LMP (Parti écologiste-libéral) s’est joint à des activistes des droits des minorités afin de mettre en place une opération spectaculaire anti-Hongroise à Gyöngyöspata. Soutenu par un homme d’affaire américain, ceux-ci ont mis en place une spectaculaire opération visant à évacuer des centaines de Tsiganes de la ville sous le prétexte de les protéger de la force de défense Véderő qui s’entrainait dans la ville. Des centaines de Tsiganes, la plupart étant des enfants et des femmes, ont été transportés dans un centre de refuge par la Croix-rouge hongroise. Les médias internationaux ont lancé une campagne hystérique en Europe et aux États-Unis. Le commandant de la force de défense Véderő, Tamás Eszes, et sept autres membres de cette organisation ont été arrêtés à Gyöngyöspata, mais la justice d'Eger les a libérés après 3 jours. Les Tsiganes évacués sont ensuite rentrés à Gyöngyöspata, où une Tsigane a agressé violement une dame âgée à la gare des bus. Elle n’a pas été arrêtée alors que la dame âgée à été hospitalisée.

 

La police ne pouvant pas mettre en prison les membres de la Garde civile et de Véderő, car aucune loi n’interdit ce genre d’activité, le Premier ministre conservateur Viktor Orban a signé une loi bannissant la formation et les activités de telles organisations.

 

À Gyöngyöspata, 80 à 100 Tsiganes ont attaqué 4 Hongrois à la barre de fer et jetté des briques sur des Hongrois. Les 4 personnes attaquées ont été hospitalisées. Une est dans un état grave. Ces Tsiganes ont prétendu qu’ils avaient été attaqués par 50 à 60 Hongrois.

 

Le Député du Jobbik Gyula Zagyva décrit l’incident de Gyöngyöspata : "Une famille locale donnait une fête d’anniversaire lorsqu’aux environs de 21h une horde de Tsiganes apparut devant la maison. Cette horde avait déjà attaqué un bâtiment du gouvernement local durant la journée. Les Tsiganes ont menacé cette famille parce qu’elle a abrité des membres de la Garde civile. La police a été appelée. Elle a refusé d’enlever les Tsiganes de la rue. Le ton est monté entre les membres de la famille et les policiers qui ont utilisé des gaz lacrymogènes contre les membres de la famille. La police a mis à terre le frère du propriétaire de la maison. Une plainte a été déposée contre la police. Pendant que la police s’occupait des membres de la famille, 4 invités qui arrivaient à la soirée d’anniversiare ont été attaqués par les Tsiganes."

 

Le maire de Gyöngyöspata a démissionné de ses fonctions. Deux personnes sont candidates à son poste : Oszkár Juhász du Jobbik et Tamás Eszes du Véderő.

Siegfried Kampl, maire de Gurk depuis 20 ans.

FPK.jpg

Autriche. Carinthie. Gurk. Siegfried Kampl est maire de Gurk depuis 20 ans. Il a organisé à cette occasion une fête à laquelle a participé le Gouverneur FPK de Carinhie Gerhard Dörfler. Siegfried Kampl a débuté sa carrière en devenant en 1974 le président du FPÖ de Gurk. Il a mis en place de nombreuses réalisations pour sa commune et a placé devant la Cathédrale de Gurk la statue consacrée à Jörg Haider qui se trouvait devant le Musée de l'industrie minière à Klagenfurt.

L.V.C.I. heureuse de la loi contre le port de la burqa.

Vlaams Belang.jpg

Belgique. Flandre. L’association L.V.C.I. (Les Villes contre l’Islamisation) est heureuse que la Belgique ait adopté une loi en vue d’interdire le port de la burqa dans l’espace public. Selon Filip Dewinter du Vlaams Belang, cette interdiction doit être considérée comme une première étape. La reconnaissance et la subsidiation par l’État de l’islam doivent être abrogées. L’islam n’est toujours pas chez lui sur le sol européen. La discrimination entre femmes et hommes fait partie intégrante de l’islam. Ce vote en faveur de l’interdiction de la burqa met en avant le rôle joué par le Vlaams Belang. L’islam est toujours une religion de conquête totalitaire qui forme une menace pour nos valeurs, normes et manières de vie.

Webradio du Deutsche Konservative Partei.

Die Konservative.jpg

Allemagne. Le Parti conservateur allemand (Deutsche Konservative Partei) dispose désormais d’une webradio. Le nom de cette webradio est « Konservative Stimme Deutschland » (La voix conservatrice de l’Allemagne).

Die Freiheitlichen opposés à l'augmentation du prix des abonnements dans les transports locaux.

Die Freiheitlichen.jpg

Italie. Tyrol du Sud/Haut-Adige. Les Freiheitlichen s’opposent à l’augmentation importante du prix des abonnements pour les transports locaux.

Trots op Nederland dispose depuis peu d’un centre de connaissance.

Trots op NL.jpg

Pays-Bas. Trots op Nederland dispose depuis peu d’un centre de connaissance. Après des mois de  préparation, il a été fondé le 6 avril 2011 lors d’une réunion qui s’est tenue à Soest, dans la Province d’Utrecht. La séance a été ouverte par Rita Verdonk.

La situation actuelle, les buts du centre de connaissance, les méthodes de travail et les résultats obtenus jusqu’à présent ont été présentés. Il a également été expliqué comment le centre de connaissance fonctionnera avec des groupes ad hoc qui gèrent un sujet déterminé. L’objectif est de se réunir le moins possible, par conséquent le travail se fera par e-mail. Les experts ont, lors de cette réunion, mis en avant des idées qui seront étudiées au cours des mois à venir.

La Marche pour la liberté du 7 mai 2011 à Cologne est autorisée de manière définitive.

pro NRW.jpg

pro-Köln.jpg

Allemagne. Le Secrétaire général de PRO Markus Wiener compte sur la participation de minimum 1.000 personnes lors de la Marche pour la liberté le 7 mai 2011 à Cologne. Ce jeudi 28 avril 2011, la direction de la police de Cologne a autorisé de manière définitive l’organisation de la manifestation. Le rassemblement pour plus de démocratie, de liberté d’opinion et de réunion débutera à Deutzer Freiheit, traversera le pont Deutzer et se poursuivera vers le ring. Un arrêt aura lieu sur le Heumarkt où se tiendra une manifestation. Le rassemblement final se déroulera sur le ring.

Trots op Nederland opposé à l'augmentation du budget de l'Union européenne.

Trots op NL.jpg

Pays-Bas. En réaction à la prise de position de la Commission européenne qui veut demander plus d’argent aux États membres, Trots op Nederland ne veut pas d’augmentation du budget de l’Union européenne, mais un abaissement des coûts de cette organisation.

29/04/2011

Carinthie : 1 mai 2011 du FPK.

FPK.jpg

Autriche. Carinthie. Le FPK organise une manifestation à Villach le 1 mai. Musique, programme pour les enfants, grande tombola.

 FPK1.jpg

Umberto Bossi : "Je ne veux pas faire sauter le gouvernement."

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Bossi : ‘Je ne veux pas faire sauter le gouvernement’ » (Corriere della Sera)

« Libye : premières bombes italiennes » (La Repubblica)

 

« La cohérence de la politique étrangère, aujourd’hui, c’est le Quirinal qui peut en être le garant » (Stefano Folli. Il Sole 24 Ore) : « Saillie du ministre Calderoli exceptée (‘ça va de mal en pis’), la Ligue n’a pas jeté d’huile sur le feu de notre politique étrangère alors que nos Tornado, lestés de bombes, survolaient hier, pour la première fois, Misrata. D’habitude, quand on veut faire tomber un gouvernement, on insiste et on hausse le ton, sans trêve. Or Bossi et ses amis, bien qu’irrités, font une pause, laissant à La Padania, reflet de l’humeur de la base, le soin d’attaquer. Autre élément : en vue de la séance de mardi à la Chambre, il y a les motions des diverses oppositions, mais nul texte léghiste de nature à marquer une fracture irrémédiable Ligue-PdL. Cela ne signifie pas que le pire soit passé. Au contraire, le pays paraît dans une phase de confusion extrême – motif : les municipales, mais aussi l’effilochage du rapport Ligue-PdL. Chacun agit avec prudence, ne sachant ce qui peut venir. Mais il y a nombre de mécontents : de Maroni aux pro-Tremonti (dont Calderoli). S’il reste un ami à Berlusconi, c’est Bossi, mais déçu et sceptique sur la Libye. Il n’admet pas l’atteinte portée à la Ligue dans sa dignité. Même grave, l’incident libyen pourra être résorbé à temps pour le débat à la Chambre. Mais les fondations de l’axe PdL-Ligue s’effritent. Le leadership personnel de Berlusconi solide et efficace sur lequel fut bâtie une longue ère politique paraît mis à mal. La faiblesse du leader est souvent à la source des contradictions et des ratés – cf. la gestion en zigzag du cas libyen et la rencontre avec Sarkozy. Berlusconi n’a plus qu’une voie à suivre : comme hier au Quirinal, s’en remettre sans réserves à Napolitano, selon la ligne résumée par Frattini : le cadre est la résolution de l’ONU, ligne du chef de l’Etat dès le départ. Il est le seul à pouvoir arrondir les angles, y compris envers Bossi, en vue de la délicate étape parlementaire. Paradoxe : le Quirinal est mieux à même que l’exécutif d’assurer la cohérence de la politique étrangère italienne et de nous éviter le discrédit – Berlusconi l’a compris. »

 

« Bossi joue avec le feu. » (Marcello Sorgi. La Stampa) : « Dire que l’Italie n’a jamais vu la politique en crise à ce point (avec un gouvernement qui a perdu la majorité et risque de perdre la face en politique étrangère), c’est avoir la mémoire courte. L’Italie possède une telle palette d’exemples et une si déplorable habitude de se ridiculiser, qu’il est aisé de trouver cas similaire ou pire. Autrefois, on pensait impossibles les crises à propos de politique étrangère, le positionnement international d’un pays européen n’étant pas censé changer lors d’une alternance. Mais cette ligne rouge avait déjà été franchie sous la Ière République, au temps de Sigonella et de l’‘Achille Lauro’. A la différence près qu’alors, quand une crise s’ouvrait, les raisons étaient claires et prévisibles. De nos jours, on saisit juste que la Ligue juge dépassés les motifs de coopérer avec Berlusconi, mais sans avoir encore décidé quand ni comment s’en dégager. Le parti de Bossi souffre depuis des mois : fédéralisme proclamé mais décliné de fait, politiques de l’immigration, embrouilles au sein du PdL, guerre en Libye, que Bossi juge une aventure funeste, fruit d’un suivisme servile envers la France et les Etats-Unis. La Ligue est consciente que l’Italie, de par sa situation géopolitique, ne peut se soustraire à ce conflit risqué. Mais elle a l’œil sur les sondages attestant de l’insatisfaction de son électorat et d’un risque de punition aux prochaines municipales. D’où la rupture sur les frappes et l’annonce d’un cavalier seul lors du vote parlementaire du 3 mai. L’exécutif risque de se retrouver sans majorité et de devoir accepter l’appui ponctuel d’une partie de l’opposition, qui se prévaudrait aussitôt d’un sens des responsabilités qui épargnait à la fois au pays un désastre politique et à Berlusconi le ridicule. Ce faisant, la Ligue joue avec le feu. Quoi qu’il arrive, on voit mal l’exécutif se relever des événements des derniers jours et pouvoir continuer à gouverner. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Carinthie : le FPK en faveur d'une consultation populaire sur la question des panneaux bilingues.

FPK.jpg

Autriche. Carinthie. Panneaux bilingues allemand/slovène dans le Sud de la Carinthie. Ce mercredi 27 avril 2011, au soir, la direction élargie du FPK s’est réunie à Klagenfurt. 150 cadres du parti étaient présents. Le FPK s'est prononcé en faveur du compromis qui veut que, dans les faits,  les villages dont au moins 17,5% des habitants sont de langue slovène recoivent des panneaux de nom de lieu bilingues. (Ce chiffre de 17,5% ne figure cependant pas dans l'accord). 164 panneaux de noms de lieu au sein de 24 municipalités sont concernés. Les coûts d’organisation d’une consultation populaire dans l’ensemble de la Carinthie sont de 400.000 euros. Les résultats de cette consultation ne lient pas le gouvernement de Carinthie. Le Parti conservateur (ÖVP), le Parti social-démocrate (SPÖ) et les écologistes sont opposés à cette consultation populaire et dénoncent son coût. La question de ces panneaux de nom de lieu est un objet de dispute permanent depuis 1955.

28/04/2011

Stands d'information à propos de la Marche pour la liberté.

pro-Köln.jpg

pro NRW.jpg

Allemagne. Cologne. Le samedi de Pâques, pro Köln a tenu un stand d’information sur la Place Rochus à Köln-Bickendorf (Cologne Bickendorf) afin de présenter la Marche pour la liberté qui aura lieu à Cologne le samedi 7 mai 2011. Pro Köln va tenir une dizaine de stands, en divers endroits de Cologne, au cours de la semaine précédant la Marche pour la liberté du 7 mai 2011.

Distribution d'oeufs à Traumau en Basse-Autriche.

FPO.jpg

Autriche. À Traumau, en Basse-Autriche, la section locale du FPÖ a distribué des centaines d’œufs de Pâques peints en bleu.

Soirée du RFJ en Haute-Autriche.

FPO.jpg

RFJ.jpg

Autriche. Le RFJ (Ring Freiheitlicher Jugend - Cercle de la Jeunesse libérale) organise une soirée le 30 avril 2011 à Holzhausen en Haute-Autriche. L'invité d'honneur est Manfred Haimbuchner, l'homme fort du FPÖ de Haute-Autriche. 2 DJ. Entrée gratuite. Les personnes qui viennent en habit traditionnel reçoivent une boisson gratuite. Tombola aux bouteilles. Les groupes de 5 filles obtiennent une bouteille de Prosecco.

RFJ3.jpg

Le RFS participera aux élections au sein de la Confédération des Hautes-écoles.

FPO.jpg

RFS.jpg

Autriche. Le RFS (Der Ring Freiheitlicher Studenten – Le Cercle des étudiants libéraux) prendra part aux élections qui auront lieu au sein de la Confédération des Hautes-écoles. Un meeting du RFS, avec participation du Président du FPÖ Heinz-Christian, aura lieu le 5 mai 2011 à 20h à Vienne.

RFS1.jpg

"Patriotes plutôt que chaos de gauche. "

RFS2.jpg

"Meeting électoral du RFS avec Heinz-Christian Strache, le 5 mai 2011 à 20h à Vienne. Bière et alcool à base de vin gratuits jusqu'à épuisement des stocks. "

La Ligue défie Berlusconi sur la Libye.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« La Ligue défie Berlusconi sur la Libye » (Corriere della Sera, Il Messaggero)

« Libye : au sein du gouvernement, le chaos » (La Repubblica)

« Libye : la Ligue veut un vote » (La Stampa)

 

« Un suicide politique en mondovision » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Une crise gouvernementale en politique étrangère vaudrait suicide international. Pire, une crise qui remettrait en cause les accords OTAN, dans le contexte de décisions de l’ONU engageant l’Italie ; et une crise intervenant au lendemain de l’annonce faite par le chef de l’exécutif à nos principaux alliés de frappes italiennes en Lybie. On n’en est pas là et cela n’arrivera sans doute pas. Mais hier un tel scénario catastrophe s’est esquissé, avec l’impact qu’on imagine sur l’image de l’Italie dans le monde. Les relations sont au plus bas entre Berlusconi et la Ligue qui, par la voix de Maroni, a directement attaqué le Président du Conseil. Cela faisait des années qu’on n’avait pas vu la Ligue aussi virulente envers Berlusconi. Qu’est-il arrivé ? Le détonateur libyen n’est pas la seule pierre d’achoppement. Il y a la faiblesse du leadership de Berlusconi, toujours plus isolé et réfractaire à partager les décisions ; le duel sans fin avec le Parquet, qui conditionne tout le reste, la gestion compulsive selon l’humeur du jour, les postes offerts aux ‘Responsables’, suspects aux yeux de la Ligue. A quoi s’ajoutent, plus ponctuellement : la tendance à faire des élections de Milan un référendum sur Berlusconi ; l’affaire Parmalat, mal gérée ; l’immigration, Berlusconi disant à Sarkozy : ‘Vous avez raison, vous accueillez cinq fois plus d’immigrés que nous’ ; le nucléaire. Ce qui a ulcéré Bossi a été de voir le Cavaliere balayer avec ironie les objections léghistes – ‘tout va bien avec Umberto ; (lui doit faire campagne, on le sait bien’). Première victime des frappes en Libye : l’équilibre qui fonde l’exécutif Berlusconi. A en juger par les faits d’hier, la majorité a vécu. Certes les ‘Reponsables’ assurent une majorité numérique, mais Bossi veut scier cette branche. Le vote de confiance, voulu par la Ligue et l’opposition, paraît inévitable. Si la Ligue décide de ne pas provoquer une crise en politique étrangère, un compromis est possible, malgré la rudesse de l’affrontement et l’irritation de Berlusconi. La crédibilité internationale de l’Italie est en jeu. »

 

« Tremonti monte la Ligue contre Berlusconi » (F. Cramer. Il Giornale) : « Dans la bataille Ligue-PdL, quel est le rôle de Tremonti ? La rumeur court : est-il l’instigateur de l’ire de la Ligue ? Est-il à l’origine de la une de La Padania (‘Berlusconi s’agenouille devant Paris’). La thèse peut se défendre : 1/ une vengeance du superministre de l’Economie, un des perdants du sommet franco-italien ; 2/ la thèse de Bossi selon laquelle les missions en Libye, très coûteuses, sont mauvaises pour les finances, sent son Tremonti ; 3/ tout le monde voit en lui un homme de la Ligue ; 4/ il sait qu’il indispose ses collègues par ses coupes budgétaires. La teneur de l’article de La Padania témoigne de l’hystérie de la Ligue : ‘Nous voici devenus une colonie française’ ; ‘ Berlusconi pensait qu’en disant oui à tout, il acquerrait un nouveau poids international’. Hier, devant la commission Défense et Affaires Etrangères, Reguzzoni, président du groupe Ligue à la Chambre, a paru vouloir apaiser les esprits : ‘La position de la Ligue est claire et cohérente avec les décisions du Parlement. Nous sommes au gouvernement et dans la majorité ; qui espère une crise politique se leurre.’ Des propos rassurants contredits par Maroni : ‘J’ai parlé avec Bossi : la ligne rapportée par La Padania ne varie pas.’ ; ‘un vote me paraît inévitable. L’opposition le réclame et nous n’y sommes pas opposés.’ »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

27/04/2011

Hongrie : le Parti socialiste soutient les mesures anti-Jobbik du Parti conservateur.

Jobbik.jpg

Hongrie. Le Parti socialiste soutient les mesures prises par le Parti conservateur afin d’empêcher le Jobbik de défendre le peuple contre la criminalité.

Tyrol du Sud : noms de village en italien.

Südtiroler Freiheit.jpg

Italie. Tyrol du Sud. Alors qu’en Carinthie (Autriche), les panneaux de nom de lieu devraient devenir bilingues allemand/slovène lorsque 17,5% de la population ont dans un lieu pour langue maternelle le slovène, au Tyrol du Sud (Italie), les noms de lieu restent écrits en italien, même lorsque presque aucun Italophone ne vit en cet endroit.

 

Exemples de la langue des habitants au sein de certains villages :

 

Rodeneck: 99,64% allemand –  0,18% italien.

Laurein: 99,72% allemand –  0,28% italien.

Terenten: 99,41% allemand –  0,53% italien.

Martell: 99,30% allemand –  0,70% italien.

Mühlwald: 99,19% allemand –  0,73% italien.

Lüsen: 98,95% allemand –  0,83% italien.

Ulten: 99,15% allemand –  0,85% italien.

Feldthurns: 98,56% allemand –  0,89% italien.

Moos i.P.: 99,09% allemand –  0,91% italien.

Carinthie : vers une solution à propos du bilinguisme allemand/slovène des panneaux de nom de lieu des municipalités du Sud de la Carinthie.

FPO.jpg

FPK.jpg

Autriche. Carinthie. La manière dont le référendum, sur le compromis à propos du bilinguisme allemand/slovène des panneaux de nom de lieu des municipalités du Sud de la Carinthie, sera organisé n’a pas encore été décidée. Le Gouverneur FPK de Carinthie a déclaré que son gouvernement travaille sur la question et que les modalités de l’organisation du référendum seront connues dans quelques jours. Cette question du bilinguisme des panneaux de nom de lieu n'est pas résolue depuis plusieurs dizaines d'années.

Marche pour la liberté le 7 mai 2011 à Cologne : tracts et autocollants.

pro NRW.jpg

pro-Köln.jpg

Allemagne. Des tracts et autocollants à propos de la Marche pour la liberté sont distribués massivement dans Cologne. La route suivie par la manifestation, qui aura lieu le samedi 7 mai 2011, est présentée au sein du prospectus, ainsi que les raisons pour laquelle la marche est organisée : «  Sans liberté de parole, pas de démocratie. Sans le droit à la critique, pas de progrès. Sans patriotisme, pas d’avenir pour les peuples d’Europe. »

Libye, remaniement gouvernemental et nucléaire.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Le paradoxe libyen : la majorité divisée, comme l’opposition » (Stefano Folli. Il Sole 24 Ore) : « La décision italienne de s’associer aux frappes anti-Kadhafi inspire 4 réflexions sur l’exécutif, la Ligue, le Quirinal et l’opposition. 1/ Berlusconi a longtemps hésité avant d’embrasser totalement la ligne de l’Alliance. Au début, on a cru pouvoir protéger nos intérêts multiples en Libye en se dérobant, voire en se montrant complaisant envers Kadhafi. Puis l’Italie a réussi à retirer à la France la direction de fait des opérations, en la ramenant sous l’égide de l’OTAN. Ensuite on a appris que nos avions ne participeraient pas aux frappes, s’en tenant au survol. L’ambiguïté était évidente. On a voulu croire à une médiation qui nous ferait revenir en première ligne en cas d’impasse, d’où le maintien d’un canal avec les ‘kadhafiens’ mais sans irriter l’Otan, et tout en renforçant la relation avec les insurgés : un vrai numéro d’équilibrisme, attesté par les récents propos de Berlusconi : ‘Nous ne bombarderons pas la Lybie car nous sommes ex puissance coloniale. Nous ne pouvons pas le faire.’ Une intention qui n’a guère duré, avant que le réalisme ne l’emporte – et la conviction que nos intérêts dans la Libye du futur seront mieux protégés par une pleine intégration dans l’OTAN. 2/ la Ligue : Bossi a toujours été hostile à la guerre, comme Berlin (neutralité absolue), à la différence près que la Ligue fait partie d’un gouvernement interventionniste. Elle n’ouvrira pas une crise, mais tentera de capitaliser sur le mécontentement d’une partie de l’électorat, y compris PdL. 3/ Le Quirinal a dès le début soutenu l’insurrection, prônant une intervention dans le cadre de l’ONU. Il en sort aujourd’hui victorieux : Napolitano a défini une ligne en politique étrangère et a encouragé l’exécutif à agir, tout en soulignant hier qu’un autre vote du Parlement était superflu. 4/ L’opposition est aussi divisée que la majorité. Di Pietro a attaqué Napolitano et la gauche pro-Vendola s’oppose aux frappes. Le PD, lui, se doit de ‘couvrir’ le chef de l’Etat. »

 

« Le remaniement s’accélère. Les ‘Responsables’ au gouvernement. Razzi et Scilipoti écartés » (Monica Guerzoni, Corriere della Sera) : « ‘Des postes d’ici Pâques, ou on dissout le groupe’, avaient menacé les Responsables. L’attribution de portefeuilles aux ‘ralliés’ ne serait plus qu’une question d’heures. Sept députés passés de l’opposition à Berlusconi seront rapidement nommés vice ministres et sous-secrétaires d’Etat. Vendredi au plus tard, le Conseil des ministres devrait donner suite aux engagements pris, en public et en privé, par le Cavaliere envers différents représentants du groupe mixte et d’Initiative responsable. Le chef de l’exécutif n’a pas encore dévoilé l’aspect définitif du puzzle. Figurent sur ses tablettes les noms de Catia Polidori, Aurelio Misiti, Massimo Calearo, Bruno Cesario, Daniela Melchiorre, Francesco Pionati, Luca Bellotti, Roberto Rosso, Gianpiero Catone. Soit neuf députés pour sept fauteuils, sachant que Berlusconi veut aussi tenir les accords passés avec les sénateurs Menardi et Villari. Hier soir, le siège du PdL a été le théâtre d’un va-et-vient de prétendants, orchestré par Denis Verdini, coordinateur du parti, chargé d’apaiser les aspirants inquiets de leur sort. Trop nombreux en effet sont ceux qui ont voté la confiance au gouvernement, et se sont mis en tête qu’ils méritaient une contrepartie. Pour juguler les diverses frictions, Berlusconi a promis un projet de loi propre à gonfler l’exécutif de dix portefeuilles de plus. »

 

« Nucléaire : le centre gauche parle d’une escroquerie pour escamoter le référendum » (Goffredo De Marchis, La Repubblica) : « Di Pietro (IdV), Bersani (PD) et Vendola (SeL) sont unanimes à dénoncer l’‘escroquerie’. Même l’UdC, pro-nucléaire, affirme par la voix de Casini : ‘il a menti et maintenant il avoue’. Après les déclarations du Cavaliere, les opposants en appellent à la Cour de cassation pour qu’elle rejette comme nul le décret suspendant le retour à l’atome et supprimant de fait le référendum prévu. Di Pietro, parrain du référendum sur le nucléaire, est le premier à dénoncer l’escamotage du Cavaliere, avant tout pour éviter le vote sur l’empêchement légitime. ‘Berlusconi a avoué, on a désormais la preuve de la duperie. Il ne veut pas renoncer au nucléaire mais il veut bloquer le référendum car il a peur du résultat du scrutin’. Di Pietro parle d’inconstitutionnalité et invoque l’intervention de Napolitano. Bersani insiste plutôt sur les élections locales du 15 mai : ‘Il y a de quoi rester bouche bée. Si les Italiens se voient voler la possibilité de se prononcer par référendum, ils auront une autre occasion : les élections locales ; ils doivent avoir compris que s’ils veulent se débarrasser du nucléaire, ils doivent se débarrasser de Berlusconi’. A. Finocchiaro, n°1 du groupe au Sénat, parle d’une ‘honte’ en visant les membres du gouvernement qui ont menti au Parlement en déclarant que l’amendement voté s’accompagnait d’une réflexion sérieuse sur les stratégies de l’exécutif en matière de nucléaire. Vendola y voit la preuve que le gouvernement se moque des Italiens en leur ôtant la possibilité ‘de s’exprimer sur une question touchant à la sécurité environnementale et de la vie des générations futures’. Enfin Rutelli (ApI) n’a aucun doute : ‘la Cour ne pourra que confirmer le scrutin, l’intention du gouvernement étant frauduleuse’ ».

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

26/04/2011

29ème sommet franco-italien.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

Silvio Berlusconi a indiqué à l’issue du sommet que l’énergie nucléaire est l’avenir. Il espère que les Italiens seront prêts à y revenir dans un an ou deux.

Un membre du mouvement Tea Party sera à la Marche pour la liberté le 7 mai 2011 à Cologne.

pro NRW.jpg

pro-Köln.jpg

Taylor Rose, le président du mouvement de Jeunesse du Tea Party au sein de l’Université « Liberty » de Virginie (États-Unis), participera à la Marche pour la liberté le 7 mai 2011 à Cologne. 

Le brusque retour de vacances du Cavaliere, aujourd’hui la France et ensuite Bossi.

Le Peuple de la liberté.jpg

Ligue du Nord.jpg

« Le brusque retour de vacances du Cavaliere, aujourd’hui la France et ensuite Bossi » (Il Foglio) : « La rencontre avec Nicolas Sarkozy, la Ligue qu’il faut calmer quant au conflit libyen, le remaniement à concéder au groupe des Responsables, la réforme de la Justice à lancer. Avant tout il y a la décision, annoncée hier mais prise, semble-t-il, il y a 3 jours, de participer aux bombardements libyens ? Le conflit avec Tripoli sera abordé, aujourd’hui au sommet bilatéral avec le président français dont le Cavaliere espère sortir victorieux. Paris s’est montré disposé à ouvrir une table de discussion ‘technique’ avec l’Italie sur le thème de l’immigration dont l’issue sera communiquée par les deux leaders comme un succès : le lancement d’une phase détente et d’une collaboration renforcée. Les deux présidents sont engagés dans leurs campagnes électorales et ont tout intérêt à communiquer des signaux de succès à leur électorat. Mais l’annonce de l’engagement italien dans les bombardements libyens est aussi un problème pour Berlusconi, aux prises avec le nervosisme de la Ligue, opposée à toute intervention. ‘Je ne voterai jamais pour les bombardements. Mais le maintien au gouvernent n’est pas remis en cause’ selon le ministre de la Simplification, R.Calderoli. Jusqu’ici le Cavaliere semblait enclin à un désengagement en Libye, mais la situation a changé, suite à la rencontre avec les dissidents libyens à Rome, aux pressions internationales de l’OTAN et des Etats-Unis et aux calculs stratégiques de la dernière heure à la veille du sommet franco-italien. Le Cavaliere devra rassurer Bossi sur le maintien du consensus au sein du parti, en vue des élections locales, et quant à la possibilité que le ‘procès court’ soit renvoyé (pour éviter des accrochages institutionnels avec le Quirinal et des frictions excessives avec l’opposition). Toutefois il semble vouloir mener une double action politique : relancer les initiatives du gouvernement et radicaliser le débat public sur la Justice. »

 

« L’Italie aussi bombardera la Libye » (Corriere della Sera, La Repubblica)

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

25/04/2011

Hongrie : le Parti conservateur empêche le Jobbik de protéger les citoyens de la criminalité.

Jobbik.jpg

Hongrie. Le Parti conservateur au pouvoir a sorti une nouvelle loi qui interdit aux communautés de se défendre. Selon le porte-parole du Parti conservateur, «  Toute personne qui commet des actes tels que ceux qui ont été vus au cours des semaines précédentes, refusant d’accepter que l’État hongrois a le droit exclusif, l’opportunité et la responsabilité d’assurer l’ordre public, devra faire face à des sanctions ». Cette loi vise le Jobbik et ses organisations annexes qui tentent de protéger les citoyens de la criminalité en mettant en place des structures parallèles de sécurité.