Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/03/2018

Alice Weidel félicite Matteo Salvini.

AfD.jpg

Ligue.jpg

Allemagne et Italie. La co-présidente du groupe des élus de l'AfD à la Chambre des députés Alice Weidel (Allemagne) félicite le dirigeant de la Ligue Matteo Salvini (Italie) pour le résultat que son parti a obtenu lors des élections législatives.

AfD 1.jpg

" Exploit du M5S, le gouvernement est un rébus."

M5S.jpg

Ligue.jpg

FI.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Elections législatives en Italie – Unes : « Exploit du M5S, le gouvernement est un rébus » (Corriere della Sera), « L’Italie du M5S et de la Ligue. Défaite du PD, Renzi vers l’adieu » (La Repubblica), « Di Maio l’emporte, l’Italie ingouvernable » (La Stampa), « Avantage du centre droit, exploit du M5S » (Il Messaggero), « L’Italie sans une majorité » (Il Mattino), « L’Italie après les élections : l’État coûte 440 milliards » (Sole 24 Ore).

ARTICLE, La Repubblica S. Folli « Le bipolarisme populiste » : « Les projections confirment, voire accentuent, les prévisions de vote : il est clair que ces élections représentent un tournant. Un changement de scénario politique dont les conséquences pourraient être sensationnelles et devront être évaluées avec beaucoup d’attention dans les prochaines heures. Les tendances, même partielles, semblent se dessinées. L’exploit du M5S au-delà des prévisions (30%), notamment dans le Sud. Le succès symétrique du centre droit qui s’empare du Nord et qui débarque au Centre mais qui reste sous le seuil des 40% qui lui aurait assuré une majorité. Enfin, l’amoindrissement du PD de Renzi, battu un peu partout et le sort de la liste d’E. Bonino : il faut comprendre s’il atteindra le seuil des 3% pour qu’elle soit indépendante ou si ses voix retomberont dans le sac du PD comme un butin de guerre. La photographie, partielle mais vraisemblable, nous parle d’un éboulement dramatique propulsant en avant les partis dits ‘’populistes’’ (M5S, Ligue et en partie FdI). La défaite de Berlusconi fait de Salvini un Orbàn italien. On revient à un système bipolaire, avec une nouveauté importante : les deux pôles sont désormais le centre droit dirigé par la Ligue et le M5S version ‘’institutionnelle’’ avec Di Maio. L’Italie ne verra pas de large coalition européiste comme l’Allemagne. Plus rien ne sera comme avant ».

EDITORIAL, M. Sorgi, Stampa, « Le résultat qui inquiète l’Europe » : « Des urnes du 4 mars est sortie quelque chose que l’Europe craignait et à laquelle l’Italie ne s’attendait sans doute pas à ce niveau-là : la victoire d’un ensemble populiste et souverainiste qui va du Mouvement 5 étoiles à la Ligue. C’est un cadre bien confus qui est, depuis ce matin, sur le bureau du Président de la République : avec la rituelle démission du gouvernement, le processus pour trouver une solution débutera. Inutile de le cacher, il existe même la possibilité que Di Maio et Salvini tentent un accord, au nom d’un programme minimaliste : abolition de la loi Fornero, réécriture des Traités avec l’Europe, blocage de l’immigration clandestine.  Même s’il serait plus logique pour le leader léghiste de prendre la tête du centre droit plutôt que de tenter l’alliance avec le M5S. Mais à ce stade, la logique et la normalité semblent avoir disparues »

ANALYSE, U. Magri, Stampa, « Mattarella partira du M5S – Le rébus entre les mains du Président de la République, Di Maio et Salvini comme acteurs principaux» :«Les seules certitudes pour Mattarella sont les chiffres. La clef pour un gouvernement ne passe plus par Silvio (Berlusconi) et Matteo (Renzi). Autre donnée : la hiérarchie change au centre droit. Berlusconi cédera-t-il son sceptre à Salvini ? Dernière donnée, sans doute la plus importante : il sera difficile voire impossible de se passer du M5S à l’avenir. De prime abord, les seules combinaisons possibles seraient entre M5S, PD et LeU ou, en alternative, entre le M5S et la Ligue. En fond, des larges ententes dont on n’entrevoit pas pour le moment les contours. Il faudra de la patience, et Mattarella en a. Le doute porte plutôt sur celle des italiens et des marchés. »

EDITORIAL, Il Messaggero A. Campi « L’Italie divisée en deux et sans majorité » : « L’Italie sort divisée en trois blocs électoraux qui semblent aussi indiquer une fracture géographique, économique et socio-culturelle. Et le pays semble aussi aller vers une phase d’instabilité politique. Nous devrons attendre demain pour connaître la traduction des voix en sièges parlementaires. Ce n’est qu’en connaissant la distribution réelle dans les deux Chambres qu’on pourra voir la possibilité de combinaisons ou d’alliances ».

COULISSES (Retroscena), F. Verderami, Corriere, « Le grand brouillard au-delà des urnes, le scénario d’un exécutif à guide populiste» : « Les jeux sur les présidences des Chambres représenteront un premier crash-test. L’avenir est déjà là, dans la répartition des voix et des sièges qui dessine la ligne du défi entre un centre-droit post-berlusconien et un Mouvement post-Grillo. Le tripolarisme a porté un pôle à l’usure : la gauche dans son ensemble. »

ANALYSE, J. Iacoboni, Stampa, « L’Italie est la nouvelle frontière populiste : la moitié du pays est contre les élites et les migrants. Montée du M5S, Ligue et Frères d’Italie, Le Pen exulte : ‘’mauvaise soirée pour l’UE’’. Bannon, ex-gourou de Trump : ‘’Vous êtes un laboratoire’’ ».

ARTICLE, M. Bresolin, Stampa, « Alerte en Europe sur les partis anti-système mais la véritable crainte est la paralysie du gouvernement » : « L’attente en Italie pourrait se transformer en paralysie et la criant est qu’elle freine l’Europe. L’union économique et monétaire et bancaire sont à mener à bien, et il faut trouver un accord pour réécrire les règles sur le droit d’asile. Tout ça d’ici le mois de juin. Un nouveau report pourrait avoir lieu ou, pire, un accord entre les autres gouvernements sans que l’Italie ait voix au chapitre pourrait se faire. »

ARTICLE, F. Schianchi, Stampa, « Tajani : ‘’je retourne en Europe’’ » : « L’aspirant président du Conseil indiqué par Berlusconi dérouté par le succès de l’allié léghiste : ‘’mon mandat se termine en 2019, je suis bien là où je suis. Mais si le Quirinal m’appelle, je suis disponible’’ ».

ARTICLE, Il Mattino, P. Perone : « L’Italie suspendue entre les mains du Quirinal » : « Après cinq années dirigées par le PD, les électeurs ont privilégié le populisme de la Ligue qui n’a jamais obtenu un score si élevé. Le M5S a, quant à lui, comptabilisé 33% dans toutes les régions du Sud contrairement à des résultats très bas en Lombardie et Vénétie. Face au risque d’une alliance M5S-Ligue, on parle de gifle contre tous les partis pro-européens, dans un pays membre-fondateur de l’UE. Néanmoins le M5S pourrait perdre de son influence en s’alliant avec la Ligue, proche du FN à Bruxelles. Il faudra donc plusieurs semaines à l’Italie pour se restructurer dans cette période post-élection. »

ARTICLE, Il Mattino M. Adinolfi : « Les deux Italies» : « Les autres pays européens ont eux aussi vu des partis populistes être sur le devant de la scène. Il semblerait que tous les efforts politiques faits au cours de la Seconde République n’aient aucune utilité aujourd’hui avec des électeurs qui souhaitent repartir de zéro. En effet, un tiers du pays ne se sent plus concerné par la droite et la gauche : la confiance a disparu pendant que l’écart Nord/Sud se creuse de plus en plus avec un Sud sous-représenté. Il est possible, et souhaitable, que les électeurs du M5S ne soient pas uniquement dans la contestation mais aussi dans l’espoir d’un changement. Il est évident que toutes les voix récoltées par la Ligue, et le centre-droit de manière générale, sont aussi un aveu de volonté de changement. Ainsi le rôle de Di Maio sera de montrer à tous que le M5S n’est pas la maladie mais le médicament, pas un problème mais une solution. »

ARTICLE, La Repubblica A. Bonanni « Bienvenue à Visegrad » : « Les projections nous parlent d’une Italie ayant des maux de ventre, difficile à gouverner et qui se déplace aux marges de l’Europe, davantage proche de Budapest et de Varsovie plutôt que de Bruxelles. Aujourd’hui les marchés se prononceront. Si la réponse devait être négative et si les partis devaient maintenir les promesses électorales économiquement insoutenables, Bruxelles pourrait alors entamer une procédure d’infraction en mai. Le nouveau gouvernement devra alors renoncer à toutes les belles promesses ou même hausser le ton avec Bruxelles. Un danger pour l’Europe, certes, mais surtout pour l’Italie ».

ARTICLE, La Repubblica M. Giannini « Berlusconi a fini ses miracles » : « Au final, l’analyse qui plus se rapproche de la réalité est l’image de la fille appartenant au groupe ‘’Femen’’ qui a accueilli hier Berlusconi au bureau de vote avec écrit, sur son torse nu, ‘’ton temps est révolu’’. C’est maintenant un leader amoindri. Le vrai miracle, c’est Matteo Salvini qui l’a fait, arrivé quand la Ligue était à 4,1% des intentions. Nous nous retrouvons face à une course dangereuse pour celui qui se rapproche plus du groupe de Visegrad, la bande des 4 pays de l’Est ressemblant plus à des ‘’démocratures’’ néofascistes qu’à des démocraties parlementaires ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

04/03/2018

Francfort sur l’Oder : le candidat à la mairie de l'AfD arrive devant ceux du SPD et de la CDU.

AfD.jpg

Allemagne. Brandebourg. Francfort sur l’Oder. Lors du premier tour des élections municipales ce 4 mars 2018, le candidat du parti patriotique AfD (Alternative pour l’Allemagne) Wilko Möller arrive en troisième position, devant les candidats des deux partis principaux le SPD et la CDU. Il est précédé du candidat commun des verts et des post-communistes et d’un sans parti.

(https://service.frankfurt-oder.de/OBWahl/bw2018.html)

Wilko Möller.jpg

Wilko Möller

Une Femen intervient lors du vote de Silvio Berlusconi.

FI.jpg

Italie. Une Femen intervient lors du vote de Silvio Berlusconi ce 4 mars 2018 pour les législatives :

Berlusconi.jpg

"Berlusconi, tu es périmé"

Percée du FPÖ lors des élections pour le Parlement de Carinthie.

FPÖ.jpg

BZÖ.jpg

Autriche. Percée des patriotes du FPÖ lors des élections pour le Parlement de Carinthie de ce 4 mars 2018. Ils obtiennent 22,96 %. (Le BZÖ, ex-parti patriotique, s'effondre.) Le FPÖ décroche 9 sièges sur 36.

Carinthie.jpg

SPÖ : sociaux-démocrates

FPÖ : patriotes

ÖVP : sociaux-chrétiens

Grüne : écologistes

Team Kärnten (ex-parti du milliardaire Frank Stronach)

BZÖ : ex-parti patriotique

ERDE (parti inclassable regroupant des personnes venant d'horizons politiques différents)

NEOS : libéraux

Fair : écologistes

KPÖ : communistes

(http://orf.at/wahl/kaernten18/#ergebnisse/20000)

Article de Lionel Baland : "Angela Merkel sauvée par le vote des militants SPD : la coalition des perdants reconduite."

Boulevard Voltaire.png 

Allemagne. Les militants du SPD votent la participation gouvernementale :

http://www.bvoltaire.fr/angela-merkel-sauvee-vote-militan...

SPD.png

Yernaz Ramautarsing se retire.

FvD.png

Pays-Bas. Amsterdam. Yernaz Ramautarsing, numéro deux sur la liste du Forum voor Democratie pour les élections municipales à Amsterdam, a fait savoir via Twitter qu’il se retire, suite à des attaques de presse à propos d’une remarque qu’il a faite à propos des homosexuels sur un groupe fermé au sein de l’application WhatsApp. Il avait écrit que les droits des homosexuels avaient rendu la société plus bête.

Yernaz Ramautarsing.jpg

Yernaz Ramautarsing

Le SPD vote la participation au gouvernement.

Allemagne. 66 % des membres du Parti social-démocrate (SPD) ont voté en faveur d’une participation au gouvernement national aux côtés des démocrates-chrétiens de la CDU et des sociaux-chrétiens de la CSU.

SPD.jpg

02/03/2018

Geert Wilders à Moscou.

PVV.jpg

Russie et Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders (Pays-Bas), en visite à Moscou, a rencontré le vice-ministre de la Justice de la Fédération de Russie Mikhail Galperin et le vice-ministre des Affaires étrangères Alexander Grushko.

Wilders 1.jpg

Geert Wilders à la Douma

"Bannon à Rome : "Ici le feu du populisme va l’emporter.""

FI.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

M5S.jpg

Italie. Revue de presse.

Campagne électorale – Unes : « Berlusconi propose Tajani » - ‘’Le président du Parlement européen accepte la candidature de Forza Italia’’ (Corriere della Sera), « Renzi : ‘’ne remettez pas l’Italie dans les mains de la Ligue’’. Tajani accepte la candidature de FI » (La Repubblica), « Di Maio, l’équipe des professeurs inconnus » - ‘’Le M5S présente ses ministres’’ (La Stampa), « Tajani, l’investiture de Berlusconi » (Il Messaggero), « Centre-droit, le pacte de fidélité » (Il Mattino).

RETROSCENA (coulisses) La Stampa F. Martini  « Deux millions d’indécis. La grande chasse aux voix des anciens électeurs du PD » : « Le centre droit et le Mouvement 5 Etoiles les courtisent, le PD tente de les récupérer. Il y a un phénomène singulier dans cette veille électorale, un phénomène aux conséquences potentiellement perturbatrices. Les indécis, cette fois-ci, pourraient se révéler décisifs dans les équilibres politiques des prochaines années ».

EDITORIAL, G. Orsina, La Stampa : « La campagne des grandes désillusions » : « L’enthousiasme n’est pas au rendez-vous à deux jours des élections. Cette campagne électorale a été médiocre : certains observateurs disent que c’est la pire de l’histoire. »

ENTRETIEN de Paolo Gentiloni, Président du Conseil: « ‘’Il faut faire attention à ne pas dévier, nous sommes au-dessus du M5S’’ » (Corriere della Sera): « ‘’Concernant l’immigration, il était certain que ça allait être l’un des thèmes centraux des élections. L’Europe a mis du temps à assumer ses torts, c’est ce qu’on a vu avec le Brexit qui s’est appuyé sur ‘’l’invasion étrangère’’ pour être voté. Je serais prêt à obtenir plus de souveraineté européenne, il faut de l’harmonisation fiscale et une défense commune car il ne faudrait pas que l’UE devienne un nain politique face à la Russie, la Turquie ou les pays du Golfe. Mais si l’on entend par là nommer un ministre de l’Economie européenne ayant pour mission de contrôler les comptes des pays joueurs plutôt que de promouvoir la croissance et les investissements, alors je réponds qu’ils peuvent l’oublier.’’ »

ENTRETIEN de Matteo Renzi, secrétaire du PD : « Renzi : ‘’Ne donnez pas l’Italie à la Ligue’’ » (La Repubblica) : « ‘‘ Que ce soit clair pour tous : l’Italie risque une majorité avec Grillo, Salvini et Meloni. Sans le PD l’ensemble du système ne tient pas et nous risquons l’invasion des barbares. Ma préoccupation serait un pacte entre le M5S et la Ligue, et sans le PD le pays pourrait se retrouver avec un gouvernement d’extrémistes. J’espère que le PD sera le premier parti, sinon ce serait un désastre pour le pays. Le M5S, en présentant sa prétendue équipe de ministres est en train de poursuivre uniquement un jeu d’image et il a commis beaucoup d’erreurs avec ses candidatures. Par exemple, ils ont proposé une criminologue inconnue au Viminal où nous avons Minniti. Voter le PD est une garantie de l’avenir du pays ‘’».

ENTRETIEN de Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue: « ‘’Pas de pactes bizarres, mais avec Silvio il faut être vigilant’’» (Corriere della Sera ): « ‘’J’exclus catégoriquement tout accord avec le Pd ou le M5S, je ne souhaite pas être Ministre juste quinze minutes. Les autres partis de notre coalition sont du même avis, même si avec Berlusconi il faut rester vigilant’’. »

 

ARTICLE, M. Bresolin, A. La Mattina, La Stampa : « ‘’Tajani sera notre président du Conseil’’, le Président du Parlement Européen a été obligé d’accepter » : «Berlusconi a déclaré hier : ‘’Tajani sera notre président du Conseil’’. Ce dernier aurait préféré attendre les résultats des élections pour dévoiler sa réponse ; il a par ailleurs écrit que le choix du président du Conseil revient aux italiens et au Président Mattarella. Ainsi, tandis que Tajani craint d’avoir mis son nom en avant sans être sûr de rien, Berlusconi espère que cette déclaration ajoutera un ou deux points à son score dimanche. »

ARTICLE, La Repubblica, A. Guerrera : « Bannon à Rome : ‘’Ici le feu du populisme va l’emporter’’ » : « La visite en Italie et en Europe de Steve Bannon a maintenant commencé. La première étape de la mission du leader populiste américain, ancien directeur di site de la droite radicale Breitbart ainsi qu’ancien stratège de Donald Trump, est à Rome, où il rencontrera Salvini. Beaucoup d’attention aussi pour Fratelli d’Italia et le M5S, parce que la mission de Bannon a évidemment un timing parfait : les élections italiennes de dimanche. Il a déclaré qu’en Italie le feu du populisme l’emportera et que les gens sont désormais fatigués des élites de Davos ».

Russie Unie.jpg

COMMENTAIRE, F. Venturini, Corriere della Sera, « La course au réarmement se jouera en Europe» : « Poutine a rappelé à ses électeurs qu’il était la garantie de la grandeur et de la sécurité russe. Aux pays occidentaux en revanche, il a transmis un avertissement stratégique : attention au réarmement voulu par Trump, ne vous bercez pas de l’illusion de pouvoir utiliser de nouvelles armes atomiques à puissance réduite, car nous sommes prêts à répondre, et avec les intérêts. Dans son discours, il donne une confirmation extrêmement alarmante: la course au réarmement entre Etats-Unis et Europe a commencé et elle se jouera en Europe. Hier, c’est le président russe qui a joué au cow-boy nucléaire, mais ce qui continue à surprendre c’est que tandis que Trump et Poutine parlent, l’Europe se tait, de manière coupable. Comme si elle n’était pas concernée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/03/2018

L’AfD utilise les interventions de ses élus à la Chambre des députés afin de les propager sur Internet.

AfD.jpg 

Allemagne. L’AfD utilise les interventions de ses élus à la Chambre des députés afin de les propager sur Internet, plutôt que dans le cadre du travail parlementaire.

Cottbus : l'AfD donnée à 29 %.

AfD.jpg

Allemagne. Brandebourg. Cottbus. Le parti patriotique AfD est donné à 29 % à Cottbus en vue d’élections pour le Parlement du Brandebourg. [Après des violences entre des migrants et des Allemands dans cette ville, des manifestations y ont eu lieu.].

Cotbus.jpg

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Grüne : écologistes 

FDP : libéraux

Andere : autres

"Le plan du Quirinal en absence d’une majorité claire."

M5S.jpg

FI.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Campagne électorale – Unes : « Gouvernement, les règles de Mattarella » - ‘’Les consultations après l’élection des présidents des Chambres’’ (La Repubblica), « Gentiloni : ‘’L’UE craint une entente entre la droite et les populistes’’ » (La Stampa), « Renzi : ‘’le M5S est un mouvement extrémiste’’ » (Il Messaggero).

ANALYSE La Repubblica C. Tito « Le plan du Quirinal en absence d’une majorité claire » : « Il y a quatre règles que le Président de la République a suivi, des codes de comportement dans cette phase pré-électorale. Il s’agit d’une méthodologie que Sergio Mattarella a illustré à plusieurs reprises à tous ses interlocuteurs institutionnels. 1/ Le Quirinal ne s’attèlera à aucun scénario politique avant le résultat des élections. 2/ Le président ne cultive pas de projet politique personnel ni ne se pose d’objectifs non prévus par la Constitution. 3/ Constitution à la main, les exécutifs naissent au Parlement. Ce qui veut dire que le Chef de l’Etat n’aura pas à trouver une majorité devant soutenir le futur gouvernement. Ce seront plutôt les groupes parlementaires qui, pendant les consultations, illustreront au Président de la République l’existence d’une majorité et les éventuelles compositions du cadre politique. 4/ L’étape obligée de la nomination des deux présidents des Chambres : pour les désigner, il faudra constituer nécessairement une majorité. D’où une conséquence implicite : ce sont ces chiffres (le nombre d’élus des deux chambres et non pas le simple pourcentage obtenu par les partis) qui représenteront la condition pour que le Quirinal confie toute charge gouvernementale ».

RETROSCENA (Coulisses), La Stampa, T. Ciriaco, F. Martini : « Gentiloni révèle les appréhensions européennes : ‘’ Je ne suis pas préoccupé par les comptes mais par le pacte Forza Italia-anti-européistes ’’ » : « Il existe une Italie à double traction populiste dont personne ne parle mais qui est bien connue par l’establishment politique : l’Italie du Nord, à prédominance Ligue, et celle du Sud, à prédominance M5S. Le président du Conseil Gentiloni  révèle ses préoccupations à ce propos et affirme : ‘’ Je ne suis pas du tout préoccupé par la situation économique et financière de l’Italie mais plutôt par la possible alliance entre la droite modérée et les anti-européens. En effet, le pays a atteint maintenant un bon niveau de croissance et de solidité. Donc l’alarme est plutôt sur la possibilité que dans un grand pays européen la droite et les anti-européistes soient alliés, chose qui n’arriverait pas entre Macron et Le Pen ou entre Merkel et Adf ’’. Une certaine Europe et le PD espèrent donc un divorce entre Berlusconi et Salvini après les élections ».

ENTRETIEN de Matteo Renzi, secrétaire du PD, « Ceux qui ne votent pas pour le PD en fait aident uniquement le M5S » (Il Messaggero) : « ‘‘ Le risque d’un gouvernement du M5S avec la Ligue est très concret et je lance donc un appel au vote utile. La seule chose qui fera la différence sera la représentation parlementaire plus large et je crois que le PD sera le premier groupe parlementaire et j’espère aussi le premier parti. Moi, je suis européiste, je rêve des Etats-Unis d’Europe, du service civil européen et d’une défense commune. Je voudrais changer cette Europe qui ne fonctionne pas comme elle est mais la route est encore longue. La carte gagnante est une équipe de personnes respectables et bien préparées. Gentiloni travaille très bien et sa contribution sera décisive. Je n’ai rien contre Emma Bonino, nous avons bien sûr des éléments de division sur le programme, par exemple ma ligne politique sur les migrants qui est celle de Minniti ‘’ ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Amsterdam : Annabel Nanninga désire une ville tolérante.

FvD.png

Pays-Bas. Amsterdam. Annabel Nanninga, candidate de tête du Forum voor Démocratie pour les élections municipales, désire qu’Amsterdam soit une ville tolérante au sein de laquelle les minorités menacées et les installations juives soient protégées de manière adéquate.

Anvers : Filip Dewinter prêt à soutenir de l'extérieur un exécutif N-VA.

N-VA.jpg

VB.jpg

Belgique. Flandre. Anvers. Filip Dewinter (Vlaams Belang) est prêt à soutenir de l’extérieur, à l’issue des élections municipales d’octobre 2018, un exécutif municipal minoritaire dirigé par la N-VA de Bart De Wever.

28/02/2018

L'AfD donnée à 16 %.

AfD.jpg

CSU.jpg

Allemagne. YouGov donne l'AfD deuxième parti d'Allemagne a égalité avec le SPD.

AfD 1.jpg

CDU : démocrates-chrétiens

CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes 

Sonstige : autres

Bavière : le chômage au plus bas.

CSU.jpg

Allemagne. Bavière. Selon l'Agence fédérale pour l'emploi, la Bavière connaît cette année le plus bas taux de chômage mesuré au cours d'un mois de février.

CSU 2.png

"Taux de chômage en février 2018 : Allemagne : 5,7 % et Bavière : 3,4 %."

Campagne de Forum voor Democratie.

FvD.png

Pays-Bas. Amsterdam. Campagne, pour les élections municipales, du Forum voor Democratie ce 28 février 2018 :

FvD 1.jpg

Thierry Baudet (le dirigeant du parti) et Annabel Nanninga (la tête de liste à Amsterdam).

 

Viktor Orbàn reçoit Giorgia Meloni.

FI-AN.jpg

Hongrie et Italie. La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni a rencontré ce 28 février 2018 à Budapest en Hongrie le Premier ministre démocrate-chrétien Viktor Orbàn.

FdI 1.jpg

Giorgia Meloni et Viktor Orbàn

FdI 2.jpg

Viktor Orbàn et Giorgia Meloni

FdI 1.jpg

Giorgia Meloni et Viktor Orbàn

"Tajani, nouveau dauphin de Berlusconi."

M5S.jpg

FI.jpg

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

Italie. Revue de presse.

Campagne électorale – Unes : « Palais Chigi, Di Maio fait son test » (Corriere della Sera), « Liste au Quirinal, l’affaire Di Maio » - ‘’Gentiloni : ‘’surréaliste’’ (La Stampa), « Tajani, la carte pour le Centre Sud. M5S : mail au Quirinal avec la liste des ministres » (Il Messaggero).

ANALYSE Corriere della Sera M. Franco « L’anticipation et le risque d’un coup de force » : « Le Quirinal ne s’est apparemment pas irrité en recevant la liste du gouvernement virtuel du M5S avec le nom du président du Conseil, lui aussi virtuel, L. di Maio. Mais quand le candidat ‘’grillino’’ parle de geste de ‘’courtoisie institutionnelle’’, il devrait en réalité se rendre compte que la vraie courtoisie est plutôt l’apanage de la présidence de la République. Si le M5S a vu en Mattarella un garant d’impartialité, le véritable destinataire était en réalité l’électorat, la stratégie du M5S étant de préfigurer une situation où le gouvernement serait du M5S et point, la tentative de coup de force est évidente ».

ARTICLE, La Repubblica, C. Lopapa : « Tajani, le nouveau dauphin explique les maux du pays » : « Antonio Tajani, président du Parlement européen, est considéré le nouveau dauphin de Silvio Berlusconi, le fils prodigue qui vient de conclure un ‘’contrat’’ avec lui, où toutes les conditions et les détails ont été mis en place pour les prochaines élections législatives du 4 mars. L’affaire à deux, qui n’a pas du tout été facile, est un succès considérable pour cet organisateur et grand maître de cérémonie, ancien monarchiste qui a grandi dans la droite romaine et qui est un fidèle berlusconien. Antonio Tajani est maintenant décrit comme un président du Conseil idéal par son chef de parti, qu’une condamnation empêche de se présenter, et considère Berlusconi le ‘’dernier grand homme d’Etat italien’’, le seul antidote au M5S ».

ENTRETIEN de Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue : « Je parlerais avec CasaPound s’ils entrent au Parlement, Tajani peut rester à Bruxelles » (La Stampa) : « Le 4 mars la coalition de centre-droit gagnera avec en tête la Ligue. En ce qui concerne l’UE, ‘’nous voulons seulement nous asseoir autour d’une table et discuter de comment changer quelques règles, exactement comme l’a fait Macron’’. Une fois ‘’président du Conseil je parlerai avec tout le monde, sauf Bonino et Lorenzin qui ne gagneront pas leurs places au Parlement au vu des sondages. Je me concentrerai avant tout sur la flat tax, la légitime défense et l’immigration.’’ »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Berlusconi Tajani.jpg

Silvio Berlusconi et Antonio Tajani

27/02/2018

Hesse : l'AfD donnée à 10 %.

AfD.jpg

Allemagne. Hesse. Selon un sondage Forsa, l'AfD entrerait au Parlement de Hesse lors du scrutin prévu en octobre 2018.

AfD 2.jpg

CDU : démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Sonstige : autres

Le gouvernement autrichien désire atteindre en 2019 le déficit nul.

FPÖ.jpg

Autriche. Le chancelier social-chrétien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier patriote Heinz-Christian Strache (FPÖ) ont annoncé ce 27 février 2018 vouloir atteindre en 2019 un déficit nul dans le domaine du budget de l’État.

La CDU/CSU décide de ne pas coopérer à la Chambre des députés avec l'AfD.

CSU.jpg

AfD.jpg

Allemagne. Le groupe des élus de la CDU/CSU à la Chambre des députés a décidé ne de pas coopérer au cours de cette législature avec l’AfD (patriotes) et die Linke (post-communistes).

"Les multinationales qui partent."

Ligue.jpg

FI-AN.jpg

FI.jpg

Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN de Matteo Salvini, secrétaire de la Ligue, « Tajani n’a rien à voir avec l’Europe de Juncker » (Il Messaggero) : « ‘’Je garantirai les intérêts des Italiens face aux invasions de l’Union Européenne. Avec Berlusconi nous sommes d’accord sur le fait que tout doit changer dans la politique européenne : les banques, l’immigration, sur le plan des décisions monétaires. Si les pouvoirs moisis de l’Europe craignent la Ligue, ils ont bien raison. Il y a diverses façons d’être en Europe : nous y serons mais en tant qu’êtres libres et pas comme des esclaves’’ ».  

ENTRETIEN de Giorgia Meloni, secrétaire de Fratelli d’Italia (centre-droit) « Un soutien à l’emploi et aux femmes » (Sole 24 Ore) : « Il faut assurer aux mères le choix de pouvoir travailler et cela signifie : services, crèches, aides aux enfants et aux entreprises qui embauchent des femmes. La Flat tax ? Il faut avant tout élargir la zone de non-imposition. Le taux minimum devrait être en dessous de 20% afin de soulager la classe moyenne. Il faut réformer les retraites sans défavoriser les jeunes, que ce soit un système juste pour toutes les générations. Sur les privatisations, il faut les faire si cela se traduit en un bénéfice pour les gens. Je m’oppose à celle de la Poste’’ ».

ARTICLE, La Repubblica, S. Parola : « Embraco & Co ; les multinationales qui partent » : « Dans les dix dernières années on dénombre 270 entreprises étrangères qui ont délocalisé leurs usines d’Italie. Ces déplacements s’expliquent par le coût nettement inférieur des salaires en Europe de l’Est par rapport à l’Italie : on passe du simple au triple. C. Calenda a demandé à la Commission Européenne de vérifier que ces délocalisations soient faites dans les règles. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Land de Berlin : l'AfD donnée à 12 %.

AfD.jpg

Allemagne. Sondage pour le Parlement du Land de Berlin :

Forsa.jpg

SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

AfD : patriotes

FDP : libéraux

Sonstige : autres