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03/03/2022

""Allons défiler à Kiev", Salvini repousse les attaques."

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Italie. Revue de presse. 

ARTICLE, Repubblica « L’Italie attend 800 000 personnes, un accueil diffus sur le territoire et le vaccin pour tous » : « Mille par jour. Rien qu'à la frontière du Frioul-Vénétie Julienne, plus de 4 000 réfugiés ukrainiens sont déjà entrés en Italie, une petit aperçu de l'énorme flux de personnes en fuite qui pourrait arriver en Italie, au moins 800 000 selon l'association Italie-Ukraine. Notre pays, qui compte la plus grande communauté ukrainienne d'Europe (236 000 résidents), est l'une des principales destinations pour ceux (surtout les femmes et les enfants en ces premiers jours) qui ont décidé de quitter les zones de guerre. Il est donc clair que les 13.000 places prévues par le gouvernement, 5.000 dans les centres d'accueil extraordinaires et seulement 8.000 dans le réseau de centres d'accueil Sai répartis sur tout le territoire, sont insuffisantes. Le ministère de l’Intérieur n'est pas en mesure de faire une prévision fiable du nombre de personnes qui peuvent arriver et considère que ce n'est que la première étape d'un plan qui se concentrera sur l'accueil externe : donc, la nourriture (avec des cantines ou des bons d'achat), les soins de santé, les écoles, les cours d'italien et la formation pour ceux qui (et ils seront des dizaines de milliers) trouveront l'hospitalité dans les maisons des amis et des membres de la famille qui travaillent en Italie. Les préfets, qui ont reçu une circulaire de l’Intérieur, sont en train de recenser les autres structures disponibles, des anciens hôtels covid aux auberges de jeunesse, en passant par les milliers de logements (600 rien qu'à Naples) mis à disposition par des particuliers. En Ukraine, seulement 35 % de la population est vaccinée. Le ministère de la santé a recommandé que les personnes qui arrivent soient mises en quarantaine pendant cinq jours et qu'elles soient immédiatement soumises à un test de dépistage et vaccinées. Les réfugiés entrants se verront accorder le statut de réfugié pour un an en vertu de la directive sur l'accueil temporaire qui sera approuvée aujourd'hui à Bruxelles afin d'accorder automatiquement une protection internationale pour un an (renouvelable) à toutes les personnes provenant de zones de guerre qui n'auront pas à présenter une demande d'asile à examiner par les commissions territoriales. Il n'y aura pas d'attribution de quotas d'accueil pour les 27 Etats membres européens, les réfugiés étant libres de choisir le pays où ils iront rejoindre leurs amis et parents. »

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Piccolillo « Allons défiler à Kiev », Salvini repousse les attaques » : « Matteo Salvini (Lega) s’est dit prêt à se rendre en Ukraine et appelle de ses vœux une grande « marche de combattants pour la paix », lancée par le pape François, qui puisse « envahir » le pays et faire obstacle à la guerre. Ces vœux interviennent après que le New York Times, en une, ait accusé Salvini de vouloir soutenir Poutine, accusations qualifiées d’ « ineptes » par l’intéressé. Si, selon Salvini, « les bombes appellent les bombes », cette position ne cache, selon lui, aucune tendance philo-russes, n’en déplaise au New York Times. Salvini accompagne ses propos d’un sondage réalisé par le professeur Enzo Risso, le 28 février dernier, selon lequel 89% des Italiens désireraient l’arrêt des affrontements ainsi qu’une action diplomatique et non militaire, 87%, une désescalade gérée par l’ONU et 93%, de nouveaux accords pour la réduction du stock d’armes nucléaires. « Nous devons donner à l’Ukraine la possibilité de se défendre mais la priorité reste la paix » déclare Salvini avant de s’en prendre au ministre des Affaires Etrangères, Luigi di Maio : « J’espère qu’il parle avec toutes les parties au conflit. Je ne sais pas s’il le fait. Si je dois demander la fin de l’envoi des missiles, c’est à ceux qui les tirent que je le dois le faire ». Le léguiste s’est, par ailleurs, dit favorable à l’accueil des réfugiés, tout en précisant qu’il ne faut pas confondre « les orphelins venus d’Ukraine avec ceux qui débarquent munis d’un téléphone dernier cri pour aller dealer [de la drogue] ». Sur la question de l’entrée dans l’UE de l’Ukraine, Salvini se dit favorable mais reste prudent, arguant qu’il est nécessaire d’évaluer les candidatures des pays comme la Serbie et l’Albanie, en phase de pré-adhésion depuis longtemps et conclut : « la question est la suivante : qu’est-ce qui nous rapproche de la paix et qu’est-ce qui l’éloigne ? Est-ce que rapprocher les missiles de Moscou rapproche de la paix ? (…) Dialogue, dialogue, et on verra qui aura la tête la plus dure ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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