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08/04/2024

Brandebourg : les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration du BSW à 9,5 %.

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Allemagne. Brandebourg. Les nationalistes de l'AfD sont donnés à 27 % et la gauche anti-immigration du BSW à 9,5 % pour les élections pour le Parlement du Brandebourg du 22 septembre. (Seuil électoral : 5 %)

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SPD : sociaux-démocrates

AfD : nationalistes

CDU : démocrates-chrétiens

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Électeurs libres

FDP : libéraux

BSW : gauche anti-immigration

Andere : autres

L'AfD lance sa campagne électorale pour les élections européennes.

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Allemagne. L'AfD lance sa campagne électorale pour les élections européennes lors d'un rassemblement organisé à Donaueschingen dans le Bade-Wurtemberg le 27 avril 2024 avec le candidat de tête du parti pour les élections européennes et les deux co-présidents fédéraux du parti.

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Duel télévisé entre Björn Höche et Mario Voigt.

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Allemagne. Le candidat de tête de l'AfD en Thuringe Björn Höche et celui de la CDU Mario Voigt s'affronteront sur le plateau de Welt-TV le jeudi 11 avril 2024.

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(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/04/un-...)

"Conte veut la paix avec le PD mais seulement après les élections [européennes]."

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Italie. Revue de presse. 

Le débat au sein de la coalition de gauche à la suite d’une enquête sur l’achat présumé de voix dans la municipalité de Bari fait aussi la une : « Schlein : « il faut arrêter le chantage des courants internes » » (Repubblica), « PD, Schlein veut un code éthique pour les candidats » (Stampa), « Conte : « nous sommes loyaux, le futur de la coalition dépend de Schlein » » (Corriere), « Conte : « Schlein doit changer le Parti démocrate autrement l’ancien Parti démocrate la changera » » (Fatto), « Conte veut la paix avec le PD mais seulement après les élections [européennes] » (Domani). 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. T. Meli, «‘’On n’avance pas avec des ultimatums’’ dit Elly Schlein, et [le PD] se donne de nouvelles règles pour ses candidats » : « Elly Schlein ne se fait pas d’illusion, la secrétaire du Parti démocrate sait bien que d’ici les élections européennes Giuseppe Conte lui donnera du fil à retordre. A vrai dire, on s’attend à ce que ce chaud-froid perpétuel du leader 5 Etoiles sur la possible construction d’une alliance se poursuive même après les élections. ‘’On ne peut pas avancer avec des prises de distances brusques et des ultimatums’’ s’est plaint E. Schlein ces derniers jours. Elle est toutefois consciente qu’au bout du compte, d’une manière ou d’une autre, les oppositions formeront une coalition en vue des élections législatives puisqu’il n’y a ‘’pas d’autres voie possible si nous ne voulons pas à nouveau mettre le pays entre les mains de la droite’’. Mais cela rend encore plus inflammable la campagne des européennes, qui a commencé très tôt. Les élections de juin seront déterminantes pour définir les rapports de force au sein de la future alliance, et la répartition des collèges uninominaux se fera sur la base du score remporté par les partis d’opposition. Selon les démocrates, Giuseppe Conte ne cessera donc pas de s’en prendre au PD. Le M5S entend bien talonner le PD afin qu’il ne puisse pas revendiquer le leadership de la coalition. Un membre haut placé du PD affirme que Conte continue de briguer la Présidence du Conseil. Tout cela rend d’autant plus délicate la formation des listes. Au PD, personne ne sait où et selon quelles modalités Elly Schlein se présentera et le comité qui doit décider n’a pas encore été convoqué. Pour le choix des candidats démocrates, le critère moral sera très important, comme dans le Piémont où le favoris, visé par une enquête, a accepté de se retirer de la course pour les régionales. E. Schlein avait chargé le commissaire de Campanie, A. Misiani, de définir un ‘’code des candidats’’ qui vaudra pour tous les démocrates de toute la Péninsule. Ils devront, entre autres, présenter un certificat faisant état de leur casier judiciaire, signer un code éthique et s’engager à dénoncer ‘’tout éventuel cas d’échange de voix, tentative d’intimidation, corruption ou concussion dans le cadre de leur mandat’’. Cela ne suffit pas à dissiper les doutes pour le parti démocrate mais c’est déjà une tentative. Le premier secrétaire met en garde Schlein face à un autre risque lié à une large coalition avec le M5S : ‘’ce qui compte ce n’est pas combien l’alliance est large mais qui la compose, et avec le populisme, elle risque de perdre son identité’’. » 

ENCADRE, La Repubblica, « Rome-Paris-Berlin : « il faut immédiatement un plan pour relancer l’industrie européenne. » 

ARTICLE, La Repubblica, de C. Tito, « Macron, Scholz et Tusk, un pacte pour isoler von der Leyen et Meloni » : « Une nouvelle alliance, en mesure de déterminer les rapports de pouvoir au sein de l’Union européenne et ses nouveaux dirigeants, à commencer par la Commission européenne, et donc de réduire les chances de réélection d’Ursula von de Leyen et reléguer à la marge la droite dont fait partie Giorgia Meloni. Le triangle de Weimar est en train de devenir plus qu’une simple alliance pour la coopération, mais un trio capable de guider et d’orienter l’UE sur le plan politique, qui ne porte pas vraiment dans son cœur la direction de la Commission européenne et qui nourrit de nombreux soupçons vis-à-vis du gouvernement Meloni. Le triangle Draghi-Macron-Scholz né il y a deux dans le train pour Kiev a été oublié depuis et l’Italie ne fait plus partie du bloc du leadership européen. Un changement conséquent pour Rome. Ce n’est pas un hasard si le triangle de Weimar se réunit à nouveau après une pause de treize ans, les trois leaders actuels réinvestissant un vieil accord en mesure de créer un nouvel équilibre en Europe, sur la guerre en Ukraine comme sur tous les autres sujets. ‘’Nous misons sur nos complémentarités’’ a affirmé le Président Emmanuel Macron le mois dernier. C’est notamment dû au fait que la Pologne est en train de devenir un point de référence pour l’OTAN en Europe. Elle est l’un des seuls partenaires à aller au-delà de la cible des 2% du PIB aux dépenses militaires, si bien qu’en proportion, avec ses 3,92% de PIB, Varsovie contribue plus que les Etats-Unis. Les ministres des affaires étrangères des trois pays signaient la semaine dernière un éditorial commun affirmant ne ‘’pouvoir permettre aucune zone grise’’ et appelant à lutter contre les droites pro-Poutine du vieux continent. Les trois gouvernements portent donc la ligne majoritaire en Europe jusqu’à présent, celle des libéraux, des socialistes et des populaires, nourrissant peu de sympathie pour U. von der Leyen. Le Président français, qui l’avait soutenue il y a 5 ans, s’est senti trahi par ses dernières actions et souhaite un candidat qui ait davantage de ‘’poids’’ pour les 5 prochaines années. Lors du dernier Conseil européen il avait même dressé le portrait-robot d’un véritable ‘’technicien’’. Le chancelier et leader su SPD allemand sait que sans Von der Leyen, il pourrait offrir une place de commissaire à ses alliés Verts. Le Premier ministre polonais tolère mal les concessions faites par la Commission à certains leaders de droite, à commencer par Meloni, car elle n’a pas coupé les ponts avec les forces politiques pro-russes comme Orban. La Présidente de la Commission a commencé à comprendre que la ligne suivie jusqu’à présent pourrait compromettre sa réélection. Hier, elle était en Grèce pour le lancement de la campagne électorale, et s’en est prise aux ‘’amis de Poutine en Europe qui voudraient réécrire notre histoire et saboter notre avenir’’ citant notamment l’AfD ou le Rassemblement National. ‘’Nous ne permettrons jamais que cela advienne’’ a-t-elle assuré. Mais sa relation avec la Présidente du Conseil italienne, cultivée à des fins tactiques en vue de sa réélection, s’avère contre-productive. Antonio Tajani, ministre italien des Affaires étrangères et membre influent des Populaires européens, se veut prudent. Giorgia Meloni aussi, qui avait misé sur l’amitié avec la présidente sortante de la Commission, est en train de comprendre que celle-ci pourrait ne pas être la bonne candidate sur laquelle miser. Au contraire, sa mise à l’écart dans les processus décisionnels à Bruxelles devient alarmante, comme en témoignent les récentes protestations du Parlement européen suite aux accords signés avec la Tunisie et l’Egypte. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)