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08/08/2012

Tensions entre Monti et Berlusconi.

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Futuro e Libert+á per l'Italia.jpg

« Le risque d’élections anticipées – Le Cavaliere : ‘C’est Mario qui les veut’ » (Carmelo Lopapa, la Repubblica) : « Le spectre (ou le mirage) des élections anticipées plane de nouveau sur le Palais Chigi. Les propos de Monti au Wall Street Journal ouvrent grand la porte pour les berlusconiens (et pas seulement) à un scenario qui semblait classé : des élections à l’automne. Ce qui est certain, c’est qu’hier tout le monde a compris que Monti était un vrai ‘politique’, et c’est bien la première fois. Berlusconi, qui a qualifié la pique de son successeur de ‘honte’, a reçu hier dans l’après-midi un coup de téléphone de Monti : un entretien formel mais froid. Monti assure qu’il n’avait aucunement l’intention de prendre ses distances avec le gouvernement précédent avec cet entretien qui ‘remonte d’ailleurs à trois semaines’ et encore moins d’attaquer une force politique qui ‘est un membre important et responsable de la majorité’ qui le soutient. Berlusconi répète à Monti qu’il n’a aucune intention de faire tomber le gouvernement et il l’invite dans le même temps à reconnaître le ‘sens des responsabilités’ dont il a fait preuve il y a un an et dont fait preuve aujourd’hui le PdL, qui soutient le gouvernement malgré les agitations internes. Berlusconi accepte à sa manière les excuses pour l’ ‘incident’ : ‘Je suis convaincu qu’il s’agit d’une erreur involontaire, d’autant plus que ces estimations ne seraient pas dignes de votre renommée d’économiste. Vous avez remarqué, vous aussi, que le spread est une variable indépendante des gouvernements au pouvoir’. Monti reconnaît l’erreur, mais tient tout de même à souligner les nombreux ‘passages positifs’ de l’article du WSJ. Berlusconi estime que :‘Monti veut nous pousser à débrancher le courant, mais nous ne ferons ce plaisir ni à lui, ni à Bersani, ni à Casini’. La rumeur est que Monti aurait ‘choisi son camp’, celui d’une ouverture à l’alliance progressistes-modérés naissante en vue du vote. Le président du Conseil rencontrera aujourd’hui Alfano, envoyé par le ‘chef’ pour faire la ‘grosse voix’. Casini [UDC] a rejoint hier Fini [FLI] et Pisanu [PdL] dans le bureau du président de la Chambre. La construction de la nouvelle formule politique du centre, appelée à devenir le ‘parti de Monti’, est imminente. Tout est possible. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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