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31/03/2010

Scandaleuse décision du Conseil fédéral: application provisoire de l'accord UBS avec les Etats-Unis.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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Ignorant la recommandation de la commission parlementaire compétente, le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui d'appliquer le protocole modifiant l'accord d'entraide administrative avec les Etats-Unis dans l'affaire des données sur des clients de l'UBS. Il n'attend donc pas que le Parlement examine ce projet. Cette décision est scandaleuse. Non seulement le Conseil fédéral transforme avec effet rétroactif une injustice en droit, mais il contraint les personnes concernées de saisir des instruments de droit alors que le Parlement ne s'est même pas prononcé sur la base légale. Ce procédé est aussi une marque de mépris à l'égard du Parlement. En résumé, le Conseil fédéral se comporte comme le gouvernement d'une république bananière. 

Carinthie : pas encore d’union entre le FPÖ et le FPK.

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Pâques 2010 est la date limite fixée en vue d’une collaboration entre le FPK, ancien BZÖ de Carinthie qui a fait sécession et s’est allié au niveau national avec le FPÖ, et le FPÖ de Carinthie.
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La réunification n’a pas encore pu avoir lieu. Des conversations entre le FPK et le FPÖ de Carinthie ont eu lieu. Les deux présidents de parti reconnaissent que la campagne en vue de l’élection présidentielle en Autriche et le conclave budgétaire en Carinthie ont pesé sur le processus de rapprochement entre les deux partis.

 

La campagne électorale pour l’élection présidentielle sera un premier test de collaboration entre le FPK et le FPÖ de Carinthie. Les deux partis soutenant, bien entendu, la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz.

Le nouveau visage de la Ligue : populaire et bourgeoise.

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« Chute pour Brunetta – ‘la Ligue m’a trahi’ » (Jacopo Iacobini, La Stampa) :
« Sans la Ligue, pas de salut, telle est la leçon paradoxale de Venise. R. Brunetta y a recueilli nombre de voix, mais pas assez, car la Ligue n’a pas voté pour lui. C’est la réflexion – chiffres en main – que le ministre lui-même a livrée hier. Y aurait-il eu consigne, parmi les électeurs du Nord, de ne pas voter pour lui ? ‘L’analyse est plausible, répond Brunetta, je m’en tiens à constater que la Ligue ne vote que pour ses propres candidats quand, au Piémont, le PdL soutient Cota’. G. Orsoni a gagné dès le premier tour avec 51,2 %, Brunetta se contentant de 42,6 %. Il est intéressant de se pencher sur les votes de centre droit : 25,7 % pour le PdL aux municipales, contre 22,7% aux régionales ; pour la Ligue, 11,1% seulement, alors que Zaia avait recueilli 19,1% à Venise. Les deux partis perdent environ 11 points d’un scrutin à l’autre ; la liste Brunetta en récupère 6,7% – pas assez, accuse le ministre. En ville, le sentiment général a été le soulagement de citoyens rassurés par le flegme british d’Orsoni. La seule barrière contre la Ligue s’incarne dans un maire catholique, ancien de la M argherita. » 
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« Berlusconi : ‘le vote récompense le gouvernement’ » (Luca Ostellino, Il Sole 24 Ore) :

« S. Berlusconi a donné son évaluation – satisfaite – du vote régional : ‘ce résultat est la meilleure reconnaissance qui soit pour l’action du gouvernement, les perspectives de stabilité du système politique et la possibilité de réaliser les réformes nécessaires pour moderniser et développer le pays’. Un test à mi-législature largement gagné, au-delà sans doute des attentes du PdL : en particulier, même si les Pouilles restent un regret, la satisfaction pour avoir gagné dans le Latium est palpable. Les résultats, en un sens, ont ‘isolé’ Fini, l’obligeant à baisser d’un ton et à composer. Les réformes pourraient servir de trait d’union dans la majorité ; dans le viseur de Berlusconi, d’abord, la réforme de la justice, du fisc et l’inflexion présidentialiste des insitutions. La Ligue est prête à l’appuyer en échange du fédéralisme, pour rassurer son électorat. Calderoli, en son nom, a dit souhaiter un dialogue avec l’opposition, précisant qu’il devait avoir lieu au Parlement ‘et non par voie de presse’. Berlusconi, pour sa part, ne se fait guère d’illusions à ce sujet et compte peu sur les chances d’un dialogue avec Bersani. »

 

« La trêve de Fini avec l’objectif des réformes » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« Satisfait et convaincu : deux adjectifs résumant l’état d’esprit de Fini, qui a appelé hier Berlusconi pour se féliciter du résultat des régionales – ils se verront après Pâques. Malgré les dissensions passées, les co-fondateurs du PdL semblent aujourd’hui sur la même longueur d’onde. ‘Nous avons devant nous 3 ans de législature et, si nous voulons réaliser les réformes, il faut commencer tout de suite’ : ainsi raisonne le président de la Chambre. Le 8 avril, une table ronde de sa fondation Farefuturo évoquera le présidentialisme introduit par De Gaulle en France : l’ancien chef d’AN n’a jamais caché sa sympathie pour le modèle transalpin, tout en insistant pour que soit aussi renforcée ‘la centralité du Parlement’ et ‘garanti le contrôle institutionnel nécessaire sur l’action politique et administrative de l’exécutif’. Fini attend son tête-à-tête avec Berlusconi pour saisir quelle voie le Cavaliere compte prendre – y compris au-delà des réformes institutionnelles. La concurrence avec la Ligue pèse au sein du PdL, par-delà la volonté de Bossi de rassurer Berlusconi. Fini ne souhaite pas la guerre, encore moins avec Bossi, mais il veut qu’une ‘sérieuse réflexion’ débute au sein du PdL. »

 

« Le nouveau visage de la Ligue : populaire et bourgeoise » (Angelo Panebianco, Corriere Della Sera) :

« Le gouvernement est assurément sorti vainqueur des régionales, dont certains rêvaient qu’elles seraient un référendum anti-Berlusconi. On peut épiloguer longuement sur l’abstention mais, logiquement, les régionales mobilisent moins. En tout cas, Berlusconi président du Conseil a plus de motifs de sourire que Berlusconi chef du PdL – qui a de sérieux problèmes face à l’avancée de la Ligue dans le Nord ; un enjeu important va être son aptitude à résister au sein du centre droit dans le Nord. La progression de la Ligue dans les bastions de gauche devrait inquiéter tant le PdL que le PD. Elle prouve que la Ligue peut rivaliser aussi bien avec les partis dits ‘bourgeois’ (PdL) peu enracinés localement qu’avec les forces populaires bien implantées (le PD dans les zones rouges). Il faudra surtout saisir de quelle façon le mouvement de Bossi s’est transformé et va continuer de le faire sous l’effet de son expansion. Le capital politique de Casini perd de sa valeur du fait du glissement à gauche du barycentre de l’opposition. A gauche, une radicalisation accrue semble l’issue probable. L’IdV consolide ses positions et devient un interlocuteur/concurrent/allié de poids dont le PD ne peut se passer ; et il y a le phénomène mal prévu des listes de Beppe Grillo, ainsi que le sacre de N. Vendola, qui pourrait devenir un leader national. La composante réformiste du PD, qui devait en être l’âme et le moteur, sort mal en point du scrutin. Aujourd’hui comme hier, cela se confirme, le maximalisme paye plus que la modération et que les réformistes sont destinés à rester minoritaires – comme les libéraux à droite, du reste. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

La Suisse et les accords de Schengen.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de poursuivre le développement de l'acquis de Schengen. Ainsi, les étrangers au bénéfice d'un visa national pour une durée de séjour de plus de trois mois dans un Etat Schengen pourront voyager dans tout l'espace Schengen, donc aussi en Suisse. Avec cette nouvelle extension du droit Schengen, la Suisse a procédé à plus de 100 adaptations de son droit national au développement de l'acquis Schengen depuis la conclusion de cet accord en décembre 2008. La Suisse abandonne progressivement le contrôle de ses frontières et, par conséquent, l'insécurité dans le pays ne cesse de grandir. La statistique criminelle publiée la semaine dernière indique que plus de 14% des délits commis en Suisse sont le fait de touristes criminels. L'affaire libyenne nous a fait comprendre que la Suisse ne peut recourir aux instruments de l'accord de Schengen que si cela convient à l'UE. L'UDC demande donc une fois de plus un examen impartial des conséquences de l'accord de Schengen et des coûts qui en résultent. Ce thème sera aussi au centre de son assemblée des délégués du 1er mai.

 

La Suisse continue de trouer ses frontières en développant le droit de Schengen. Depuis l'adhésion à cet accord il y a à peine un an demi, il y a déjà eu plus d'une centaine d'adaptations de ce type. Notre pays restreint ainsi constamment sa marge de manœuvre qui lui permet de prendre des mesures de sécurité en faveur de ses propres citoyennes et citoyens. Les conséquences de cette politique sont fatales. La statistique criminelle publiée la semaine passée indique que 14% des délinquants sont des étrangers sans autorisation de séjour durable en Suisse, donc des touristes criminels. A cela il faut ajouter 4,4% de requérants d'asile criminels. 29% des délinquants font partie de la population étrangère résidante. Les affaires spectaculaires de criminalité en bande importée en Suisse indiquent également que notre pays, faute de contrôles frontaliers sérieux, est de moins en moins sûr. Et le différend avec la Libye nous a fait comprendre que les instruments de l'accord de Schengen sont de nature purement théorique et ne peuvent être engagés que si l'UE est d'accord. L'UDC demande donc que les conséquences politiques et financières de l'accord de Schengen fassent l'objet d'un examen objectif. Elle reprendra cette thématique lors de son assemblée des délégués du 1er mai 2010.

Le poids de la Ligue a doublé.

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Voici un lien vers un article du quotidien suisse Le Temps consacré à la percée léghiste :

Luca Zaia : « je ferai de ma région une Bavière italienne»

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Italie. Le ministre de l'Agriculture, Luca Zaia (Ligue du Nord), réalise le meilleur score de ces élections avec 62,5% des suffrages en Vénétie. Il déclare : « je ferai de ma région une Bavière italienne.». La Bavière est gouvernée depuis des décennies par la CSU.

D’autres députés du BZÖ pourraient quitter le navire.

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Autriche. Uwe Scheuch, le chef de file du FPK, l’ancien BZÖ de Carinthie qui a fait sécession et s’est allié avec le FPÖ de Heinz-Christian Strache, annonce que d’autres députés du BZÖ pourraient changer de camp.
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Le BZÖ lutte pour sa survie. Les élections pour les parlements des Länder et les scrutins municipaux se terminent de manière désastreuse pour le BZÖ. Le parti est donné à 2 ou 3% dans les sondages. Si des élections législatives avaient lieu en ce moment, le BZÖ serait éliminé du Parlement d'Autriche.

 

Le FPK dispose de 4 députés au Parlement national. Si un député du BZÖ rejoignait le FPÖ, le FPK disposerait de 5 députés et aurait droit à 1,42 million d’euros par an de financement public.

 

Le BZÖ déclare que ce sont des bruits lancés par le FPK et que les députés du BZÖ veulent rester au BZÖ.

30/03/2010

Carinthie : la coalition FPK-ÖVP reste en place.

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Autriche. Carinthie. Le Chef de l’ÖVP, le Parti conservateur, Josef Martinz a déclaré à l’issue d’une réunion de la direction du parti que la coalition FPK-ÖVP reste en place. L’objectif de la coalition de ramener le montant des déficits à zéro en 2019 est maintenu.
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Le premier pas dans cette direction est le potentiel d’économie de 53 millions d’euros décidé lors d’un conclave avec le FPK.

Bossi ouvre la voie à Berlusconi. Bossi passe à la caisse : ‘le fédéralisme, tout de suite’.

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« Bossi ouvre la voie à Berlusconi » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi, à l’inverse de Sarkozy en France, a réussi à éviter le piège de l’abstention – à un niveau toutefois sans précédent pour la tradition italienne. Le centre droit domine dans 6 régions importantes (Lombardie, Vénétie, Piémont, Campanie, Calabre, Latium), contre 7 au centre gauche (Ligurie, Emilie-Romagne, Toscane, Marches, Ombrie, Pouilles, Basilicate). Dans le Latium, Emma Bonino est battue de quelques voix par Renata Polverini. Dans la géographie politique du pays, la force du centre droit se confirme et se ramifie. En dépit de tout, Berlusconi, 16 ans plus tard, sait encore ramasser des voix… Un point important : le succès crucial de la Ligue. La concurrence stimulée par Bossi au Nord avec le parti berlusconien a porté ses fruits ; il n’a jamais été aussi fort dans un arc alpin allant de la Vénétie au Piémont : Zaia a triomphé au nord-est, Cota s’est affirmé au nord-ouest, seul Formigoni a réussi à juguler l’avancée léghiste en Lombardie, mais la Ligue déborde sa zone habituelle – avec de bons résultats en Emilie-Romagne, Ligurie, Toscane et Ombrie. Son message à Berlusconi est très clair : tout en soutenant loyalement le président du Conseil, la Ligue devient le moteur du gouvernement, en position de force sur les réformes, avec Bossi comme un ‘président du Conseil fantôme’. Vu sa force, Bossi pourrait devenir le médiateur d’un nouveau pacte politico-institutionnel offert à l’opposition. Au sein de cette dernière, l’UdC confirme plus ou moins ses scores habituels ; il reste à Casini à bien mener sa barque en vue de 2013, sachant que ses voix sont parfois décisives. Bersani, lui, doit prendre acte du succès de l’IdV et des listes ‘pro-Grillo’ [comique protestataire], nouvelles formes du radicalisme. Pour le centre gauche, il sera ardu de dessiner une alternative gouvernementale crédible. Il y a un personnage nouveau : Vendola, gouverneur des Pouilles. Pour tous, le prochain défi à relever est le renouveau du pays – et il serait grave de le laisser aux mains du seul Bossi. »
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« Le centre droit parvient à conquérir 6 régions » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Sept à six pour le centre gauche, certes, mais la victoire revient au centre droit. L’abstention a été très forte : la participation perd 8 points par rapport à 2005 et 16 par rapport aux législatives de 2008. Le ministre de l’Intérieur donne l’alerte, parlant d’‘un signal de désaffection’. En 5 ans, le Latium a perdu 12 points, la Toscane 10. Berlusconi, c’est un fait inexplicable à l’étranger, continue de bénéficier d’un solide soutien chez les gens et sa force ne semble pas entamée par des mois de bombardement politique et judiciaire – cette technique pour se débarrasser de lui ne paraît pas fonctionner. Le centre gauche montre des signes de réveil avec notamment la victoire facile de Vendola, souriant et concret, dans les Pouilles. Pour l’heure, Berlusconi se tait, attendant les chiffres définitifs et s’apprêtant à déclarer que le centre droit administre désormais la majorité des Italiens. Bersani attend aussi, en conclave avec les dirigeants du PD. L’humeur fluctue – ce n’est pas celle des meilleurs jours. Seul Bossi peut s’exposer sans crainte : il se proclame vainqueur et surtout ‘arbitre’ de la période politique qui s’ouvre. »

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« Berlusconi crie victoire : ‘ils n’ont pas réussi à me jeter dehors’ » (Francesco Bei, La Repubblica) :

« La crainte d’un ‘effet Sarkozy’ en Italie a été vite oubliée. Si Berlusconi était surtout intéressé par le ‘référendum’ sur sa personne et par l’assurance de ‘3 ans tranquilles pour mener à bien toutes les réformes en chantier’, le PdL souffre – ‘on doit voir calmement ce qu’il faut changer’ a dit Berlusconi à ses proches. Certains parlementaires du Peuple de la liberté font déjà les comptes de la débâcle : dans les Pouilles, le PdL perd 1 voix sur 2 par rapport aux législatives, par exemple. Dans les 12 régions en jeu (sans compter le Latium, en l’absence de liste à Rome), le PdL récolte péniblement 5,4 millions de voix, contre 8 aux européennes de 2009 et presque 10 aux législatives 2008. Les données d’ensemble ont beau être positives pour Berlusconi, le PdL a quelques problèmes de solidité et G. Fini demandera lui aussi des comptes. Le président de la Chambre s’inquiète, en effet, de la fragilité du PdL ‘trop dépendant de Bossi, y compris culturellement – ce résultat le démontre’. »

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« Le référendum du Cavaliere » (Massimo Giannini, La Repubblica) :

« Malgré ses scandales privés, ses problèmes judiciaires, et deux ans de non gouvernement, S. Berlusconi a réussi à gagner les régionales en descendant dans l’arène. Son parti a perdu des centaines de milliers de voix et frise les 27%, mais le Cavaliere a gagné son référendum, grâce à la Ligue qui s’est adjugé le Nord. Malgré des problèmes au Sud, il a arraché la Campanie et la Calabre, et le Latium au centre, où Polverini, candidate au profil bas, a battu une figure nationale. On peut expliquer ce scrutin de diverses façons, mais l’Italie est gouvernée par le centre droit, même au niveau territorial. Berlusconi, comme le centre gauche, a perdu des milliers de voix du fait de l’abstention, clair signal d’insatisfaction dont aucun camp n’a tiré bénéfice. C’est le triomphe de la Ligue. Hier, la Padanie a vu le jour, fruit d’une classe politique engagée sur le territoire. Cela aura un impact au sein de la majorité, mais aussi sur tout le système politique. Il suffit d’écouter Zaia : ‘avec ces résultats, le bipolarisme est fini’. Pour la gauche, pas de catastrophe nationale, mais le parti réformiste de masse peine à toucher le cœur des électeurs rétifs au berlusconisme. Bersani va devoir revoir en profondeur la stratégie de son parti et ses alliances. Il est angoissant de penser que le pays va être gouverné trois ans encore comme depuis deux ans. Espérons que la victoire de la Ligue apporte de la nouveauté. Bossi l’a déjà annoncé : après les élections, il faudrait reprendre la voie du dialogue entre les pôles et il se ferait l’arbitre des réformes. L’Italie est entre les mains de cet homme qui, il y a quelques années encore, prêchait la sécession, urinait sur le drapeau et dénonçait ‘Rome voleuse’, mais représente aujourd’hui le ‘facteur de stabilité’ de ce centre droit secoué par les foucades du Cavaliere. Paradoxe extrême et autre signe du lent déclin du leadership berlusconien. »

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« Le Senatùr Bossi passe à la caisse : ‘le fédéralisme, tout de suite’ » (Michele Brambilla, La Stampa) :

« Au siège milanais de la Ligue, les fidèles sont là, pour un jour qui fera date. La Vénétie est gagnée, devant le PdL et le Piémont conquis ; en Lombardie, pas de ‘dépassement’, mais l’écart a fondu. Dans le Nord, le rapport PdL-Ligue est d’un pour un. Bossi rassure son allié : ‘la bataille n’était pas entre PdL et Ligue mais avec la gauche, qui a disparu ; nous sommes pour les réformes ; les gens ont compris que la Ligue veut changer le pays ; notre premier objectif est le fédéralisme, et tout de suite ; si les ouvriers du Nord ont abandonné la gauche, il y a une raison.’ Le siège de la Ligue ressemble au PCI d’autrefois. Un vrai parti, bien organisé. Bossi a changé depuis ses débuts ; de temps en temps, on voit qu’il est ému, surtout lorsqu’il parle de son fils, élu conseiller régional en Lombardie. Cette région qui, selon Bossi, avait ‘compris bien avant les autres que seule la Ligue pouvait changer le pays ; et si ce pays ne change pas, il coule à pic.’ Il annonce que le Piémont et la Lombardie seront les premières régions à mettre en place le fédéralisme fiscal. Pour lui, les électeurs ne sont pas déçus par la politique : ils ont préféré le soleil et la Ligue a eu de la chance. »

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« Trois ans sans alibi » (Massimo Franco, Corriere) :

« La dyarchie Berlusconi-Bossi sort consacrée des régionales. La crainte de l’abstention s’est en partie avérée : les 7 électeurs sur 100 perdus par rapport aux régionales de 2005 sont un avertissement à ne pas sous-estimer. Mais l’‘impartialité’ avec laquelle le phénomène a frappé majorité et opposition montre qu’il s’agit d’une déception envers les deux formations. Les résultats sont un succès pour le gouvernement et un vrai triomphe pour la Ligue. La victoire en Campanie et, surtout, dans le Latium et au Piémont, où l’incertitude était totale, renverse les équilibres. Le gouvernement émerge donc indemne d’une période qu’il a lui-même contribué à rendre confuse. Il est peut-être exagéré de parler du ‘plein mandat’ demandé par Berlusconi, mais la majorité a sans nul doute acquis une nouvelle légitimité, loin du désaveu que ses adversaires espéraient sortir des scandales et des enquêtes judiciaires. Le triomphe de la Ligue au Nord et sa pénétration dans les régions ‘rouges’ est contrebalancée par celle du PdL au Sud. L’axe Bossi-Berlusconi stabilise l’alliance et limite, somme toute, la marge de manœuvre des opposants internes, à commencer par Gianfranco Fini. Les trois ans que le gouvernement a devant lui ne lui offrent plus l’alibi de s’arc-bouter sur l’incapacité de réformer ou de prendre des décisions. Le centre droit doit gouverner pour de bon. Paradoxalement, l’opposition aura à gérer une période difficile, malgré son score de 7 à 6. Le PD n’a pas encore trouvé l’équilibre entre UdC et IDV et semble contraint d’aller vers une gauche extrême, telle celle de Grillo. L’opposition dont rêve Berlusconi et qu’il a contribué à modeler, avec l’aide involontaire de ses adversaires. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Almere. Le PVV pose la première question écrite.

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Pays-Bas. Almere. Le PVV a posé le première question écrite, depuis les élections, à l’exécutif de la ville. Elle porte sur la demande de suppression de subvention, d’un montant de 1450 euros, à un projet multiculturel auquel participent 20 habitants de la ville.

Le Conseiller fédéral Ueli Maurer rencontre le Ministre suédois de la défense Sten Tolgfors.

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Suisse. Le Conseiller fédéral (Ministre) UDC Ueli Maurer a reçu aujourd’hui son homologue suédois Sten Tolgfors pour une visite de travail.
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La collaboration bilatérale, la politique de sécurité dans les deux pays et l'engagement dans des zones de tension constitueront les thèmes de discussion.

Victoire de la Ligue du Nord.

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Umberto Bossi : "Au Nord, la gauche à disparu. Ses dirigeants doivent se demander pourquoi les ouvriers ne votent plus à gauche".
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Le journal Le Monde propose un article intéressant sur le triomphe de la Ligue du Nord :

Le Peuple de la Liberté et la Ligue du Nord emportent six régions.

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Loin de la défaite annoncée, le Peuple de la Liberté et la Ligue du Nord emportent six régions lors des élections régionales. La coalition  des deux partis patriotiques emporte, outre les deux régions qu’elle contrôlait, quatre autres régions. La gauche en conserve sept.

 

En Lombardie, le Président sortant et candidat du PDL Roberto Formigoni est en tête avec 56,26% des voix. Le candidat de centre-gauche et ancien président de la province de Milan, Filippo Penati (PD), suit avec 33,06%.

 

En Vénétie, le Ministre de l'Agriculture Luca Zaia (Ligue du Nord) est à 60,08%, contre 29,19% pour le candidat de centre-gauche Giuseppe Bortolussi (PD). Le candidat de l'UDC, le Sénateur Antonio De Poli, est donné à 6,35%.

29/03/2010

Rajinder Singh, conseiller spécial du BNP.

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Le BNP a désigné Rajinder Singh en tant que conseiller spécial à propos de l’islamisme extrémiste. Le président du BNP lui a donné pour tâche de préparer un rapport initial afin de déterminer jusqu’à quel point la société britannique a été islamisée.

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Le président du BNP et Rajinder Singh.

Élections cantonales bernoises: l'UDC sur la bonne voie.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% : 

 

par Martin Baltisser, secrétaire général UDC Suisse

 

L'UDC a poursuivi sur la voie du succès lors des élections cantonales bernoises de ce weekend: elle a augmenté son nombre de mandats au Grand Conseil de 14 pour le porter à 44. Aucun autre parti n'a connu une telle croissance. Du coup, l'UDC a presque complètement compensé les départs dus à la séparation du parti BDP. Réunissant 26,6% des suffrages, l'UDC est de loin le premier parti politique du canton. Ses concurrents au niveau national ont tous subi des pertes, parfois même sensibles.

 

Après la séparation du BDP en 2008, nombreux étaient les commentateurs à prédire la fin de l'UDC du canton de Berne. C'est le contraire qui s'est produit: non seulement l'UDC a compensé presque complètement par des nouveaux mandats (+14) les départs de son groupe au Grand Conseil, mais en plus sa part aux suffrages n'est que légèrement inférieure à celle de 2006 (26,62% en 2010 contre 27,4% en 2006). L'UDC devient ainsi de loin le premier parti du canton, devançant largement le PS (18,86%, le BDP (16,03%) et le PRD (10,34%). Cet excellent résultat est le fruit d'une ligne politique claire et nette durant les deux années écoulées et d'une mobilisation exceptionnelle des électeurs. La campagne électorale énergique pour le Conseil exécutif, qui a permis à l'UDC de maintenir son sortant Christoph Neuhaus et d'obtenir un succès d'estime avec le bon résultat d'Albert Rösti, a également contribué à cette progression.

 

L'UDC a aussi réussi à conforter sa position de leader par rapport à ses concurrents politiques au niveau national. Dans la circonscription électorale de Bienne/Seeland, par exemple, elle a obtenu 25,3% (+1,4%) des suffrages et dépasse largement le PS qui a reculé de 7,1%. Même constat pour la ville de Thoune où l'UDC (+4%) se place désormais devant le PS (-7,1%). A Berne, chef-lieu du canton, l'UDC se range pour la première fois devant le PRD et dans le Jura elle a réalisé une progression spectaculaire de 3,5% pour atteindre 22,7%. Dans les hauts-lieux UDC du canton, le parti a maintenu ses positions dominantes presque partout (Oberland 38,1%, Emmental 33,9%, Haute-Argovie 31,3%).

 

Ce bon résultat s'explique par une politique rigoureuse et un combat déterminé pour plus de sécurité, pour moins d'impôts et pour des meilleures écoles. Il crée une bonne base de départ pour les élections fédérales de 2011. Ce succès électoral confirme aussi, si besoin en était, le droit clairement établi de l'UDC à occuper deux sièges au Conseil fédéral.

La Haye : le PVV se maintient volontairement hors de la formation de l'éxécutif.

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Pays-Bas. Comme à Almere, le PVV utilise sa demande d’interdiction du port du foulard islamique dans l’administration publique afin de ne pas être associé à la gestion de la ville de Den Haag (La Haye).

Fini et Berlusconi, divorce impossible.

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« Berlusconi : ‘votez, et nous gagnerons’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore de samedi) :
« La campagne s’est achevée avec un Silvio Berlusconi présent sur quasiment toutes les chaînes télévisées, clamant ‘le succès’ du centre droit aux élections. Il a assuré que le ‘dépassement’ au Nord par la Ligue n’aurait pas lieu mais qu’en tout état de cause, ‘cela ne changerait rien’, Bossi étant ‘un allié loyal et fidèle’. En bref, selon lui, aucune préoccupation à avoir quant à la bonne tenue du gouvernement qui ira de l’avant pendant 3 ans durant lesquels sera réalisée la ‘révolution libérale’, à partir de la réduction de la pression fiscale ‘qui est dans notre ADN’. Un vrai spot électoral pour rappeler que le rendez-vous de demain et de lundi est un vrai choix pour ‘tous les modérés’. Il a appelé à ne pas ‘gâcher son vote’ en votant ‘ce schizophrène’ de Casini. Berlusconi a souhaité donner une image rassurante, niant toute dissension au sein du PdL. Le président du Conseil attend le verdict des urnes, convaincu d’avoir donné le meilleur de lui-même. Cela étant, à la fin du dépouillement, commencera au sein du PdL le règlement de comptes avec la Ligue, spectatrice intéressée. »
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« Fini et le Cavaliere, divorce impossible » (Francesco Verderami, Corriere de samedi) :
« Entre Fini et Berlusconi, cela ne peut pas finir comme en France entre Villepin et Sarkozy ; ‘eux n’ont pas fondé un parti ensemble’, dit Fini. Un divorce serait une défaite pour tous les deux, un échec qu’ils ne peuvent se permettre. Berlusconi a parlé des différences d’opinions dans le parti comme d’une ‘richesse’ et a assuré : ‘on ne peut construire un grand parti sur une seule personne’. Des ‘propos réconfortants’ selon Fini, qui attend de les voir ‘changées en actes’ : ‘le raisonnement de Berlusconi prouve qu’il est conscient de la complexité d’un parti à 35%-40%.’ Fini pense que ces différences de points de vue consolident le parti, et servent même à ratisser plus large. ‘Depuis 16 ans nous affrontons les problèmes et depuis 16 ans nous les réglons.’ L’ex-chef de la droite est ‘confiant et optimiste’ : ‘après les élections nous étudierons la voie à suivre.’ Il y a des sujets sensibles : la structure du parti, la relation avec la Ligue : ‘je considère l’alliance avec la Ligue comme stratégique, non seulement pour le Nord mais pour toute l’Italie ; mais s’allier ne veut pas dire adopter les mêmes positions’. Autre défi : la réforme constitutionnelle, sur laquelle Fini jouera un rôle de premier plan mais dans laquelle il évite d’entrer trop avant. Comme ‘cofondateur’, il se dit ‘assez optimiste’ sur le scrutin ; ‘le vrai risque est l’abstention, qui n’est à imputer ni à Berlusconi ni à Bersani ; de toute façon, le taux de votants en Italie reste parmi les plus élevés d’Europe ; chez nous cela ne va pas se finir comme en France – sur aucun plan.’ »
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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

28/03/2010

Grand conseil bernois : 44 sièges pour l'UDC.

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Voici un communqué de Swiss Txt :
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Si le Conseil d'Etat reste à gauche, c'est bien la droite qui sort renforcée des élections au Grand Conseil. Grâce avant tout au PBD, qui a remporté 25 sièges (8 de plus qu'actuellement). L'UDC peut également se consoler de son mauvais score dans la course au gouvernement, car elle est presque parvenue à faire oublier la perte de 17 sièges au profit du PBD en cours de législature. Elle termine avec 44 sièges (47 en 06). Du côté des perdants, le PLR poursuit sa chute (-9 sièges à 17). Le PS (-7/35) et les Verts (-3/16) perdent aussi des plumes. Entrée au parlement des Verts libéraux (4 sièges).

Le chef du FPÖ a rencontré l'ambassadeur de Turquie.

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Autriche. Vienna online publie aujourd’hui un article sur le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache.

 

Celui-ci a rencontré, à la fin du mois de janvier 2010, l’Ambassadeur de Turquie Kadri Ecvet Tezcan afin de témoigner son respect à la communauté turque. L’ambassadeur de Turquie l’a remercié en lui offrant un chapelet de prière.

 

Heinz-Christian Strache loue les Turcs qui sont des travailleurs zélés en Autriche. En règle générale, ils n’ont pas de problèmes d’intégration. Il y a seulement des problèmes au sein de la troisième génération. Le président du FPÖ recommande plus de formations pour les personnes ayant une ascendance turque.

 

Heinz-Christian Strache veut éclaircir certaines choses. Il déclare : « j’ai du respect pour chaque culture et pour la culture turque. Un pays formidable.  Un éminent pays avec une formidable culture et des gens fiers. Un pays que les Autrichiens visiteront volontiers. L’Autriche désire, bien entendu, un partenariat avec la Turquie. L’Islam est une des grandes religions mondiales et doit bénéficier d’un grand respect et d’une grande reconnaissance.»

 

Les très nombreuses maison de prière en Autriche ne doivent pas être un problème et constituent une évidence. Lorsque l’on discute beaucoup ensemble, on peut aussi évacuer les préjugés.

 

Après ce discours modéré, le journal turc Yeni Vatan commente le discours de Heinz-Christian Strache en écrivant «  on est curieux de voir comment Strache se comportera vis-à-vis des musulmans et des Turcs.»

 

Le mensuel Avusturya Günlügü cite les propos de l’ambassadeur de Turquie après l’entretien : « j’ai ressenti que Monsieur Strache éprouve pour notre sainte religion et pour les Turcs dans le monde un grand respect et le remercie. »

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L'Ambassadeur de Turquie et le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache.
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Photos de la réunion patriotique européenne dans la Rhur.

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Voici le lien vers un reportage photographique de la fin de semaine de résistance européenne dans la Ruhr, en Allemagne : http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2010/03/2...

PVV : plus de policiers.

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Le PVV de Geert Wilders demande plus d’argent et d’effectifs pour la police. Les policiers doivent également passer plus de temps en rue.

Succès de la manifestation de pro NRW à Duisburg-Marxloh.

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Allemagne. La manifestation organisée ce dimanche à Duisburg-Marxloh en Rhénanie du Nord- Westphalie a rassemblé 400 personnes, parmi lesquelles des représentants de divers partis politiques patriotiques d’Europe. La manifestation clôturait la fin de semaine de résistance européenne en Rhénanie du Nord – Westphalie.

Élections au Conseil d'État bernois.

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Le Conseil d’État bernois (l’exécutif) est composé de sept membres. Six des sept membres se présentaient à leur réélection. L’UDC a préservé son siège. L’UDC n’est, par contre, pas arrivée à récupérer le siège laissé vide par Urs Gasche, élu sous les couleurs de l'UDC en 2006 mais passé depuis au nouveau Parti bourgeois-démocratique (PBD) et qui a jeté l’éponge.

Conseil de quartier de Feijenoord : pas de coalition entre le PvdA et Leefbaar Rotterdam.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le PvdA (Parti travailliste) et Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante) ne gouverneront pas ensemble le quartier de Feijenoord. Le PvdA du quartier de Feijenoord a constaté, après une discussion avec Leefbaar Rottedam en vue de former une majorité au sein du Conseil de quartier, que les programmes des deux partis sont trop éloignés.
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Au sein du PvdA (Parti travailliste) un courant veut gouverner, dans le futur, la ville avec Leefbaar Rotterdam, mais estime qu’un essai doit d’abord avoir lieu au sein de quartiers de la ville.

Genève : le MCG réclame la fermeture de « Quai 9 ».

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Suisse. Genève. Le MCG a demandé la fermeture du  local d’accueil et d’injection pour toxicomanes « Quai 9 ». Le MCG prétend que 80% des toxicomanes qui utilisent cette  structure proviennent de France et ne sont pas des résidents.