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28/02/2010

Stefan Petzner débouté au nom de la "liberté de l'art".

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Stefan Petzner, le « fils spirituel de Joerg Haider », et le BZÖ ont subi, après le décès de Joerg Haider, une campagne de diffamation de la part d’une partie de la presse .

 

Un roman publié en 2009 en allemand et intitulé « Nuit blanche » le présente (sans le nommer) en tant qu'amant de Joerg Haider. Stefan Petzner a intenté un procès à l’auteur du livre et à l’éditeur. Le juge vient de prononcer un non-lieu, au nom de la "liberté de l'art".

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Le journal Le Monde présente un article sur le sujet :

http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/02/23/l-homme-lige-de-haider-perd-son-proces-contre-un-satiriste_1310317_3214.html

 

Rappelons l'enquête publiée sur ce blog Internet (toujours disponible : remonter sur ce blog jusque juillet 2009) en juillet et août 2009, montrant que le décès de Joerg Haider a eu lieu dans des conditions très curieuses et que la façon dont la presse a présenté les faits relève du délire, et certainement pas de la réalité.

Fédérales 2011: l'UDC Suisse reste en tête des intentions de vote.

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Voici un article de TSRinfo :
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A vingt mois des élections fédérales de 2011, l'UDC reste en tête des intentions de vote, avec une cote de 24,1%. Le PS le suit avec 21,4%. Le PDC remonte la pente avec 16%, faisant presque jeu égal avec le PLR (16,5%), selon un sondage de l'institut Isopublic. Depuis le scrutin fédéral de 2007 (29% des votes pour l'UDC), l'UDC a fortement reculé mais s'est stabilisée à 24,1% d'intentions de vote, en hausse de 0,8 point depuis le sondage précédent en septembre dernier. Les Verts et le Parti bourgeois démocratique (PBD) restent stables avec respectivement 10% et 4,3% d'intentions de vote. Les Verts libéraux sont à 1,9%.

27/02/2010

La Lorraine à rendez-vous vendredi 5 mars à Metz.

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Lors de la réunion électorale de soutient à la liste "Non aux minarets en Lorraine" ( http://www.non-aux-minarets-en-lorraine.fr /), qui aura lieu à Metz le vendredi 5 mars 2010 à 19H, diverses personnalités politiques de France et d'Europe seront présentes.

adresse de la réunion : 1, rue Saint-Clément à Metz

 

Les représentants politiques annoncés :

 

de France : Annick Martin, Robert Spieler, Jean-Marie Nicolay, Catherine Davion, François Ferrier, Martine Lehideux, Bernard Brion, Pierre Vial, Roland Hélie.

 

de Flandre (Belgique) : Filip Dewinter et Hilde de Lobel du Vlaams Belang

 

d'Allemagne : le Président de Pro NRW Markus Beisicht.

Almere : le goût de la victoire pour le PVV de Geert Wilders.

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Pays-Bas. Jeudi soir, Geert Wilders et son parti ont organisé une réunion politique à Almere. 200 personnes étaient présentes.

 

Au cours de la réunion électorale, Geert Wilders a déclaré : « mon discours sera remis à l’issue de la réunion, en arabe, aux membres du PvDA (Parti socialiste) présents dans la salle. ». Il estime que le PvDA ne parle plus la langue de l’homme de la rue, mais l’arabe (le PvDA distribue des tracts et colle des affiches en langue arabe).

 

Geert Wilders a ensuite parlé de la chute du gouvernement des Pays-Bas : « Si ce gouvernement avait pu appliquer ce qu’il désire, il y aurait un minaret à chaque coin de rue et de l’autre côté un guichet de la sécurité sociale. ». Il a également déclaré que le PVV est prêt à entrer au sein d'un gouvernement.

 

Les personnes présentes sur la liste électorale du PVV à Almere étaient là. Geert Wilders a présenté la tête de liste Raymond de Roon : « il est notre combattant contre le crime. Il va faire de Almere la ville la plus sûre des Pays-Bas. Almere est, pour Geert Wilders, une ville splendide : « Vous sentez que quelque chose est en suspension dans l’air. C’est le goût de la victoire. »

 

Le PVV veut : plus de policiers, moins de fonctionnaires et une lutte contre la criminalité. Geert Wilders réclame l’interdiction du port du foulard au sein de l’administration et des organismes qui reçoivent des subsides de l’État, à Almere et Den Haag (La Haye).

 

Aux Pays-Bas, les élections municipales auront lieu mercredi prochain, le 3 mars 2010.

Conclave du BZÖ sur l'immigration.

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Autriche. Nouveauté dans la politique d’immigration : le BZÖ propose un chèque pour les étrangers. « Parmi les bons, nous avons seulement besoin des meilleurs, et parmi ceux-ci seulement de ceux que l’économie peut absorber.» Mercredi, le  BZÖ se réunira en conclave dans la ville de Bad Waltersdorf en Styrie et débattra du sujet : « Asile, intégration et immigration. »

Une sélection étroite doit être organisée, en fonction de certains critères tels que la langue allemande ou le fait de détenir un emploi stable. L’objectif principal doit être de trouver une solution pour les 400.000 personnes qui sont sans travail. Lors du conclave, des experts vont discuter du système à mettre en œuvre pour sélectionner les étrangers désirant immigrer vers l’Autriche.

Sur le sujet de l'immigration, le BZÖ veut se démarquer du FPÖ et présenter celui-ci commé étant plus radical que lui.

26/02/2010

Berlusconi : "ils veulent tous m’éliminer, mais je ne les laisserai pas faire." Fini prépare la succession.

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« Et maintenant adieu aux réformes faites dans l’urgence » (Carlo Federico Grosso, La Stampa) :

« La solution du procès pour corruption à l’encontre de l’avocat Mills semblait dépendre, dans une large mesure, de la réponse qu’on donnerait, en droit, à deux questions sur l’interprétation des textes régissant les délits de corruption. La lecture de la motivation de la sentence de la Cour de Cassation permettra, quand elle sera publiée, de vérifier quel aura effectivement été l’ensemble des raisonnements suivis par la Cour et, surtout, d’évaluer le poids et le bien-fondé de l’argumentation juridique. Pour le moment, on ne peut que prendre acte de la réponse de fond donnée aux questions juridiques posées, et discerner les conséquences juridiques et politiques de cette décision pour Berlusconi, prévenu comme corrupteur dans le procès où Mills apparaissait comme corrompu, position gommée en application de la loi Alfano, adoptée puis censurée par la Cour Constitutionnelle. Le délit, jugé prescrit concernant Mills, ne pourra qu’être considéré comme tel concernant Berlusconi. La justice, à tort ou à raison, a suivi son cours et a abouti à un jugement de prescription, lequel équivaut, toujours, pour elle, à un échec. Espérons qu’au moins, dans le cas d’espèce, la décision retenue serve à calmer les tensions et à permettre que soient abandonnées des dispositions funestes comme le procès court, l’empêchement légitime, les protections pour les ministres et les principaux personnages de l’Etat, et ainsi de suite. »

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« Berlusconi entre soulagement et regrets : la persécution a échoué, le ‘théorème’ demeure » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) :

« Berlusconi a préféré ne pas commenter officiellement la décision des juges sur Mills, qui ont estimé le délit prescrit, car il n’est pas concerné directement, mais l’atmosphère dans sa résidence romaine était hier empreinte de satisfaction. Son entourage veut interpréter la décision des juges romains comme une ‘gifle’ aux procureurs de Milan, qui auraient, pour attaquer Berlusconi, sollicité le code pénal à des fins de combat politique. En fait, la sentence de la Cassation ne vaut pas pour le président du Conseil, dont le procès se prolongera encore un an – du fait de la loi Alfano qui, quoique censurée, a eu pour effet de ‘geler’ les délais de prescription concernant Berlusconi. De ce point de vue, le verre n’est qu’à moitié plein. Ce qui manque encore au chef du gouvernement, pour que sa satisfaction soit complète, c’est la reconnaissance qu’il n’a jamais été commis de délit. Mais, autour de lui, c’est tout de même le soulagement qui domine. ».

 

« Le président du Conseil verrouille le parti et mise sur la base » (Il Sole 24 Ore) :

« Silvio se prépare au combat. Il renforce son armée de ‘paladins de la liberté’ en leur rappelant le caractère décisif du choix qui attend les électeurs le 28 mars. Les listes sont presque toutes bouclées, non sans heurts (surtout dans le Latium) et la campagne peut démarrer. Berlusconi l’ouvrira aujourd’hui à Turin avec R. Cota. Mais l’atmosphère dans le parti est maussade, du fait des enquêtes qui commencent à profiter à l’opposition, de la crainte de l’absenttionnisme, et surtout de la Ligue. Berlusconi se prépare à nouveau à descendre dans l’arène. Il compte beaucoup sur la mobilisation de la base coordonnée par M. Brambilla, ministre du Tourisme. Mais il est devenu méfiant : ‘ils veulent tous m’éliminer, mais je ne les laisserai pas faire, ils doivent comprendre que c’est moi le leader et je vais m’appuyer sur la base’. Parmi les craintes du président du Conseil, il y a aussi le spectre d’un piège tendu au gouvernement, pour mettre en place un exécutif institutionnel avec l’appui des centristes. Mais pour l’heure, mieux vaut s’occuper de l’urgence du moment : remporter les régionales. »

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« Fini déjeune avec Casini et Pisanu – il prépare sa ‘phase 2’ » (Paola Di Caro, Corriere Della Sera) :

« Dans l’entourage de Fini, on explique que le déjeuner avec Casini et Pisanu était prévu ‘depuis longtemps’, tout comme la rencontre avec M. D’Alema et A. Matteoli, ministre des Infrastructures, qui inaugurait sa ‘Fondation de la liberté.’ Quant à la réunion avec les coordonnateurs du PdL pour leur donner son aval aux listes, elle ‘allait de soi’. Mais par les temps qui courent, cet ensemble de rendez-vous a indisposé tous ceux qui se méfient du président de la Chambre. Les stratégies de Fini et de Berlusconi divergent chaque jour un peu plus. Fini voudrait un parti avec un seul coordonnateur (avec un adjoint) pour tout le territoire afin d’éviter la confusion. Il continue à tisser sa toile en vue de l’inévitable course à la succession au trône berlusconien, perspective de moyen-long terme, sans raccourci à portée de main. Fini, assurent les siens, n’a rien contre le PdL (‘si j’avais voulu un parti tout à moi, j’avais AN : le PdL j’ai tout misé dessus’) ; mais il travaille à lancer la ‘phase 2’ de son parcours politique : après s’être éloigné de la droite traditionnelle en se concentrant sur les droits civiques, l’éthique, la citoyenneté et l’immigration, il veut maintenant s’attaquer aux questions chères au PdL, l’économie, les réformes, la légalité et le ‘patriotisme républicain’, au travers de sa fondation ‘Farefuturo’. Presque un programme de gouvernement. »

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(Traductions : ambassade de France à Rome.)

Marie-Rose Morel publie un livre.

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Belgique (Flandre). Le rapport personnel d’une mère à propos de son combat pour la vie et la mort ne laisse personne indifférent.
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Le 22 janvier 2009, Marie-Rose Morel, une des dirigeantes du Vlaams Belang, fait savoir qu’elle souffre d’un cancer à un stade avancé. Elle a à peine 36 ans et deux enfants en bas âge. Les médecins lui donnent 10 % de chances de survie. Après des mois de traitements pénibles, elle est déclarée guérie le 4 août 2009.

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Durant sa maladie, Marie-Rose a écrit un journal sur internet. Celui-ci est maintenant disponible sous forme de livre en néerlandais.

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Le site de Marie Rose Morel : http://www.marie-rosemorel.be/

25/02/2010

Élections présidentielles en Autriche.

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Le BZÖ pourrait présenter également un candidat lors des prochaines élections présidentielles en Autriche. Les Verts et le Parti conservateur (ÖVP) ne présenteront pas de candidat. Le FPÖ présentera un candidat : son Président Heinz-Christian Strache ou Barbara Rosenkranz.
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Il y a donc deux candidats annoncés : l’actuel Président social-démocrate (SPÖ) d’Autriche Heinz Fischer et un candidat du FPÖ non encore désigné.

Berlusconi lance ses ‘paladins’.

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« Berlusconi lance ses ‘paladins’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi a décidé de lancer hier sa nouvelle créature : les ‘promoteurs de la liberté’, une armée dépendant directement de lui, conduite par Michela Brambilla (ministre du tourisme), une structure autonome avec son siège à Rome et des coordinateurs régionaux et provinciaux. Le Cavaliere a employé un ton apocalyptique, de croisade : il les a qualifiés de ‘paladins de la liberté’ luttant pour le ‘bien’ contre l’armée du mal. Il s’est ainsi jeté dans l’arène électorale, contre ‘la gauche du blabla’ qui veut ‘ouvrir grand les portes aux étrangers espérant pouvoir ainsi changer l’issue du vote où l’a emporté l’Italie modérée’, il a reparlé des ‘écoutes téléphoniques, système barbare d’Etat policier’ dans lequel les journaux ne publient ‘que de la boue’ étant donné qu’‘il n’y a pas de délits qui apparaissent avec certitude.’ Rien de neuf, sans doute pour montrer que la ligne n’a pas changé et rassurer son électorat. Or le climat au sein du PdL n’a rien de tranquille. Fini, de Bruxelles, bien que sans remettre en cause le leadership de Berlusconi, revendique comme nécessaire que dans le parti on parle de politique et d’avenir parce qu’assurément ‘ce n’est pas avec les promoteurs de la liberté et Brambilla qu’on va s’en sortir.’ Sur les immigrés, notamment, il n’est pas d’accord avec le président du Conseil. Il dit tout haut ce que d’autres disent tout bas, et le PdL est divisé. »

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Affiche de l'UDC, copiée ou pas copiée?

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L'affiche de la campagne anti-minarets fait des petits. Le Front national (France) a repris le symbole des minarets en forme de missiles pour une campagne régionale en France. L'agence de communication helvétique qui l'a conçue veut poursuivre le FN : "C'est un vol! On va engager une action en justice contre ça. Nous allons lancer une procédure", indique Alexander Segert, directeur de l'agence Goal, dans une interview au quotidien "La Liberté". "Notre agence va lutter avec tous les moyens contre ceux qui pillent nos idées. Nous ne voulons pas que nos affiches soient instrumentalisées, voire détournées, par d'autres partis politiques ou groupements", déclare celui qui a conçu de nombreuses campagnes pour l'UDC. Et de préciser: "Nous n'avons jamais travaillé pour le FN français. Et nous ne le ferons jamais."

Intitulée "Non à l'islamisme", l'affiche émane du mouvement jeune du FN de Provence-Alpes-Côtes-d'Azur. Ils répondent : "Aucun parti politique et encore moins des agences de communication, ne sont propriétaires des thèmes abordés par les différents mouvements politiques. Si nous suivons le raisonnement de ces Messieurs, tout sujet déjà abordé par l’UDC ne serait plus accessible à d’autres mouvements politiques !"

Divers communiqués de l'UDC Suisse.

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L'UDC Suisse, premier parti du pays, 29% des voix, a diffusé divers communiqués :

Le Conseil fédéral refuse de combattre la délinquance juvénile

Le Conseil fédéral a approuvé aujourd'hui un rapport consécutif à une intervention parlementaire concernant la criminalité en bande. Il estime qu'il n'est pas nécessaire pour le moment d'adapter le droit pénal. L'attitude du gouvernement, qui refuse de voir les problèmes de la délinquance juvénile et de durcir le droit pénal, est proprement irresponsable.

 

Le problème des Macédoniens n'est pas une surprise

 

Plusieurs médias en ligne rendent compte aujourd'hui des graves problèmes que provoque la levée de l'obligation du visa pour la Macédoine, la Serbie et le Monténégro en décembre dernier. Le 15 juillet 2009 l'UDC avait déjà mis en garde contre une vague d'immigration en provenance des Balkans.

 

L'UDC s'oppose à un acte arbitraire du Parlement

 

Pour l'UDC il est hors de question que le Parlement arrange après-coup l'accord d'entraide administrative illicite conclu en août 2009 avec les Etats-Unis. On ne saurait légaliser un acte illégal via une décision du Parlement. Il s'agirait là d'un choix parfaitement arbitraire violant les principes élémentaires de l'Etat de droit. L'UDC exige de surcroît qu'une éventuelle décision du Parlement soit soumise au référendum.

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Le centre-gauche obstrue la voie à une solution au problème des rémunérations abusives

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La majorité de centre-gauche de la Commission des affaires juridiques du Conseil national a refusé aujourd'hui, par la voie prépondérante de sa présidente, d'opposer un contreprojet indirect à l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives". Le PDC et le PS prouvent ainsi qu'ils ne sont pas réellement intéressés à résoudre les problèmes lancinants des rémunérations abusives des organes dirigeants de sociétés cotées en bourse. La réforme en cours du droit des sociétés anonymes offre en effet la chance unique de prendre rapidement des mesures efficaces dans ce domaine. En revanche, le passage par une révision constitutionnelle reporte une solution de plusieurs années. L'UDC continuera de se battre pour le contreprojet indirect sur lequel elle s'est mise d'accord avec le comité de l'initiative "contre les rémunérations abusives". Elle déposera les interventions nécessaires au Parlement. Si ce dernier refuse de prêter main à une réforme rigoureuse du droit des sociétés anonymes à titre de contreprojet à cette initiative, l'UDC soutiendra comme annoncé l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives."

Pro Köln / pro NRW et Filip Dewinter à Metz.

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Lors de la réunion publique de soutien, du vendredi 6 mars 2010 à Metz (57), à la liste NON AUX MINARETS EN LORRAINE menée par Annick Martin, se trouveront parmi les personnalités présentes Filip Dewinter du Vlaams Belang (Flandre - Belgique) et des représentants de pro Köln / pro NRW (Pour Cologne / Pour la Rhénanie du Nord - Westphalie).

 

Parmi les personnalités françaises se trouveront Annick Martin (MNR), Martine Lehideux (PDF) et Robert Spieler (NDP).

24/02/2010

Un député européen de l’UKIP insulte le président permanent du Conseil européen.

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Le chef de file de l’UKIP britannique, Nigel Farage, a créé le scandale au Parlement européen en insultant le président permanent du Conseil européen Herman Van Rompuy à l’occasion de sa première apparition devant les eurodéputés. « Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d’une serpillière humide et l’apparence d’un petit employé de banque », s’est écrié M. Farage, sous les huées de ses pairs, lors d’une session à Bruxelles. Réagissant à son intervention, le président du Parlement Jerzy Buzek a estimé que « de telles atteintes personnelles ne sont pas tolérées » dans cette enceinte, tandis que le président du groupe socialiste, Martin Schulz, a demandé à M. Farage de « renoncer à son mandat ».

 

(Source : Sud presse)

(NB :  Nigel Farage est, en réalité, l'ancien chef de file de l'UKIP. Il est député européen du parti).

Élections municipales à Almere : un sondage donne le PVV à 30%.

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Lors des prochaines élections municipales aux Pays-Bas, le 3 mars 2010, le PVV de Geert Wilders sera présent dans 2 villes, La Haye (Den Haag) et Almere, et la liste Leefbaar Rotterdam se présentera à Rotterdam.
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Des élections législatives auront lieu le 9 juin 2010.

 

Á Almere, un sondage TNS NIPO réalisé pour le Volkskrant et l’Université d’Amsterdam, juste avant la chute du gouvernement des Pays-Bas, donne le PVV premier parti de la ville à 30% et le PvdA (Parti socialiste) deuxième parti de la ville à 20%.

 

Suivant le sondage, de nombreux hommes âgés habituellement abstentionnites et autochtones vont voter pour le PVV.

Oskar Freysinger adresse un message de soutient à pro NRW.

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Oskar Freysinger, député de l’UDC Suisse et écrivain, adresse un message de soutient aux participants du congrès international de pro NRW qui aura lieu à Gelsenkirchen (Rhénanie du Nord-Westphalie, en Allemagne) le 27 et 28 mars 2010.

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Oskar Freysinger

Le FPÖ de Basse-Autriche exige plus de protection pour les policiers.

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Autriche. Un policier est poursuivi devant un tribunal pour avoir abattu un cambrioleur de supermarché de 14 ans. Le FPÖ de Basse-Autriche déclare que l’État doit être derrière le policier et pas derrière le délinquant. Une demande sera introduite en ce sens lors de la prochaine sécession du Parlement de Basse-Autriche.

Italie : ambiance de fin de règne pour Silvio Berlusconi. Fini prépare l’après Berlusconi.

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« Un climat d’urgence se fait jour tandis que le malaise grandit » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« La corruption – ou, si l’on veut, l’affairisme délictueux – devient le thème prioritaire de la campagne et le monde politique risque d’être plus agité qu’on n’aurait pu le prévoir. Dans la majorité, certaines voix, longtemps silencieuses quoique connues pour être critiques envers Berlusconi, se font de nouveau entendre : économe de ses propos et respecté, l’ancien ministre de l’Intérieur Giuseppe Pisanu dresse un constat préoccupant, à l’opposé de l’optimisme berlusconien, et en appelle à la collaboration démocratique propre aux situations d’urgence. Si le cadre qu’il dépeint était réaliste, le système politique n’aurait qu’une option : un nouveau pacte d’unité nationale. A bien y regarder, les ‘réformes consensuelles’ à nouveau invoquées par Fini procèdent de la même préoccupation : étant urgentes, elles requièrent un accord scellé entre majorité et opposition. L’implication du sénateur des Italiens de l’étranger Di Girolamo dans une affaire de blanchiment d’argent de la mafia calabraise frappe, après des semaines d’interrogations sur la ‘zone grise’ où la délinquance prospère. A un mois des élections, le contexte évolue rapidement. Il n’est plus possible de toucher à la loi sur les écoutes sans grands risques pour la cohésion de la majorité, comme il n’est plus temps d’alimenter la guerre éternelle contre la magistrature : elle est passée à la contre-offensive et le centre droit n’est plus uni – s’il l’a jamais été. Fini prend le contrepied des déclarations de Berlusconi en réfutant l’idée selon laquelle ‘les magistrats devraient avoir honte’, ses mots sont des plus modérés. La Ligue du nord, allié de fer de Berlusconi, ressort de son côté son grand répertoire contre les corrompus et les mis en examen à exclure des listes, s’apprêtant à engranger des voix sur une ligne dure. Pour Berlusconi, un problème de plus. »
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« Le gouvernement sur la défensive et de vieilles manœuvres refont surface » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« Les jeux contre le gouvernement semblent s’être rouverts, à un mois à peine des élections. Or, face à un président du Conseil en difficulté réapparaît une chaîne transversale d’adversaires qui n’ont sans doute pas renoncé à hâter la chute de S. Berlusconi, projet qu’ils avaient dû abandonner après l’agression de Milan, le 13 décembre. Les enquêtes en cours changent la donne, et Gianfranco Fini, après la ‘trêve’, prend à nouveau ses distances, stigmatisant le ‘retard culturel’ du centre droit et les ‘carriéristes’ de la politique. L’UdC et le reste de l’opposition demandent des mesures immédiates contre la corruption, à l’unisson de Di Pietro. Après l’affaire de la Protection civile et celle, toute récente, de recyclage d’argent sale, Berlusconi craint, aux régionales, un mélange d’antipolitique et d’abstentionnisme. Pour couper court aux comparaisons avec Tangentopoli, l’idée est de ne pas laisser se présenter ceux qui sont mis en examen. Mais la demande d’arrestation contre le sénateur PdL Nicola Di Girolamo dans l’enquête Fastweb complique l’opération. Et la vitesse avec laquelle l’empêchement légitime a été mis au calendrier du Sénat alimente les tensions. Poisons électoraux et inconnues judiciaires s’additionnent. La prudence du chef de l’Etat fait réfléchir : à qui lui demandait ses commentaires au sujet de la corruption, il a répondu ‘demandez à d’autres.’ C’est le constat d’une dérive que le Quirinal suit avec la préoccupation de quelqu’un qui en perçoit tous les dangers. »

 

« Berlusconi accélère sur l’‘empêchement légitime’. Adoption avant les régionales » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Plus on parle de corruption et plus le Cavaliere est inquiet. Si les élections du 28 mars sont un référendum sur sa personne, il craint que l’Italie honnête ne soit dégoûtée de la classe politique et ne déserte les urnes. Après le scandale de l’implication du sénateur Di Girolamo dans une association de malfaiteurs, le PdL se veut rassurant : ‘il s’agit de cas isolés’. Après l’alerte de la Confindustria, le gouvernement a décidé de reprendre en main le texte anti-corruption qui avait été mis de côté mais prévoit une augmentation des peines pour délits de corruption, en y intégrant les propositions de Calderoli (contrôle des collectivités locales) et de Brunetta (nouvelles règles et transparence des marchés). Ce revirement de la majorité pourrait marcher s’il n’y avait l’éternel problème prénommé Silvio et nommé Berlusconi, avec deux procès en cours. Pour les éviter il a besoin d’un bouclier sur mesure et doit accélérer sur l’‘empêchement légitime.’ Riposte à l’unisson de Bersani et Di Pietro : ‘d’un côté, le gouvernement veut lutter contre la corruption, de l’autre il fait des lois, notamment sur les ‘écoutes’, pour rendre la vie dure aux magistrats.’ Schifani rassure Berlusconi : ‘il ne s’agit pas d’une nouvelle Tangentopoli puisque les partis ne sont pas impliqués ; il faut mettre un frein à l’usage sauvage des écoutes.’ »

 

« Berlusconi prêt à révolutionner le parti – ‘je me suis repenti de la fusion avec ceux d’AN » (Claudio Tito, La Repubblica) :

« Berlusconi voulait construire le ‘premier parti italien’ qui aurait duré dans le temps, mais son rêve a tourné au cauchemar. Luttes intestines, haines antiques et affrontements récents, tous contre tous, avec pour seule idée de se placer pour la succession. Affrontements entre finiens et ex-FI, Verdini et Bondi à couteaux tirés et La Russa et Matteoli en froid. Les ‘grands’ se positionnent en vue de la ‘succession’. Mais Berlusconi, qui n’a nulle intention de se retirer, est furieux, ‘si nous perdons les élections, je change tout.’ Il verrait bien Scajola coordonnateur unique à la place du triumvirat actuel. »

 

« Le PD prépare le terrain pour des accords en vue de l’après-Silvio » (Maria Teresa Meli, Corriere Della Sera) :

« GF Fini parle de la nécessité de réformes consensuelles et D’Alema lui répond favorablement. La voie envisagée par les deux présidents, du COPASIR et de la Chambre, L. Violante la résume ainsi : ‘après les élections nous devons reprendre le chemin des réformes.’ D’Alema fait écho aux propos de l’ex chef d’AN car il n’exclut pas que le gouvernement puisse tomber avant l’heure, peut-être après un mauvais résultat aux régionales. A propos de ‘réformes consensuelles’, le jeu du PD joue aussi sur un autre tableau. Bersani veut absolument conclure une alliance avec Casini en vue des élections de 2013, quitte à devoir faire de lui le candidat du centre gauche à la présidence du Conseil. Même le leader de ‘Rifondazione comunista’, n’exclut pas un soutien à Casini : ‘pourquoi pas ? pour battre Berlusconi, je m’allierais même avec lui.’ Pour l’heure, PF Casini attend sans s’exposer, tout en voyant toujours dans le PD un interlocuteur privilégié : ‘le PD doit montrer qu’il a changé et commencer à parler d’une seule voix ; alors nous serons prêts à dialoguer avec le parti démocrate.’ Selon certaines indiscrétions, le PD aurait en vue, en prévision des prochaines élections, un tandem Casini président du Conseil, Bersani vice-président. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

23/02/2010

Mercredi des Cendres des Republikaner.

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Le 17 f évrier 2010, les Republikaner ont organisé le mercredi des Cendres du parti à Geisenhausen, près de Landshut en Bavière. Le parti a reçu les salutations du FPÖ (Autriche) et de l’UDC (Suisse).

 

Outre les sujets traditionnels, la réunion a abordé les questions suivantes : déroute financière de la banque BayernLB, pas d’argent allemand pour le Grèce, retrait des troupes allemandes d’Afghanistan, opposition à la construction de minarets et mosquées. La Bavière contient deux fois plus de mosquées que la Suisse.

 

Le Président fédéral des Republikaner, Rolf Schlierer, a déclaré : « nous vivons dans une république du don et de la corruption, au sein de laquelle la politique peut  ouvertement être achetée.»

 

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"Mercredi des Cendres traditionnel des Republikaner."

Pays-Bas : les socialistes contre Geert Wilders.

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Pays-Bas. Le Secrétaire d’État, démissionnaire,  aux affaires européennes du PvdA (Parti socialiste) Frans Timmermans veut que les partis qui refusent toute alliance avec Geert Wilders s’associent. Pour lui, les partis de centre droit ou de droite (CDA, VVD) doivent dire clairement quelle sera leur relation avec le PVV de Geert Wilders. Frans Timmermans estime que le PVV de Geert Wilders va plus loin que la (défunte) Liste Pim Fortuyn, du point de vue des idées.

Le FPÖ va introduire une plainte devant la Cour constitutionnelle autrichienne.

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Autriche. Le FPÖ veut introduire une plainte contre le Traité de Lisbonne devant la Cour constitutionnelle autrichienne. Selon le chef du FPÖ, Heinz-Christian Strache, la souveraineté autrichienne est menacée par le Traité de Lisbonne. Le Député européen Andreas Mölzer ajoute que la neutralité de l’Autriche est également en jeu.

Fini et Berlusconi : mariage à l'italienne.

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« Fini : ‘5 ans d’arrêt pour les hommes politiques condamnés. Pas de candidature pour les coupables de délits contre l’Etat’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Gianfranco Fini, président de la Chambre, reparle de dialogue sur les réformes constitutionnelles pour l’après-élections et s’exprime à nouveau en toute liberté. Il marque surtout sa position par rapport à celle de S. Berlusconi, au point de le contredire au sujet des magistrats chargés des enquêtes sur le G8 et L’Aquila. Selon le président du Conseil, ils devraient avoir honte ; selon Fini, ils n’ont aucune motif d’avoir honte – il explique que Berlusconi emploie souvent des expressions très directes, s’estimant victime de l’acharnement de certains magistrats. Il est cependant d’accord sur un point avec le reste du PdL : un magistrat ne peut être candidat à un endroit où il enquêtait la veille. Sur la corruption, il propose une ‘petite loi’ prévoyant que les hommes politiques condamnés pour des délits contre l’administration publique ne puissent être candidats pendant 5 ans. Il s’est en outre montré optimiste sur la réforme constitutionnelle (sans jamais citer celle de la justice), ce qui lui vaut l’intérêt de l’opposition : pour Massimo D’Alema, c’est ‘certainement une espérance à faire nôtre’ ; même Di Pietro se dit ouvert, ‘pourvu qu’il s’agisse de réformes sérieuses et non d’une enième escroquerie électorale.’ »

 

« Mais pour le président du Conseil, la réforme de la justice prime. Nouvelle tension avec Fini » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) :

« Enième incompréhension source de tension entre Berlusconi et Fini : les cofondateurs du PdL ont convenu de la nécessité d’ouvrir une ‘phase constituante’ après les élections, comme ils l’ont annoncé à plusieurs reprises, mais ils ne sont hélas pas d’accord sur la stratégie à adopter, et leur dernière rencontre a permis de mesurer la distance qui les sépare. Le président du Conseil se méfie de l’opposition, quand Fini l’encourage à ouvrir la confrontation avec le centre gauche. Pour Fini, l’important est de ‘commencer par la réforme des Chambres, qui prévoit aussi la réduction du nombre de parlementaires’, puis la réforme des pouvoirs du président du Conseil, puis celle de la justice : exactement l’inverse de ce que souhaite Berlusconi. La réplique, indirecte, du président du Conseil est arrivée par l’intermédiaire de Sandro Bondi, qui a mis en exergue la nécessité de mener à bien la réforme de la justice au plus vite. »

 

« Les proches de Berlusconi : ‘Silvio est pieds et poings liés’ – La campagne peine à démarrer’ » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Depuis l’agression de Milan en décembre, les bains de foule sont strictement interdits à Berlusconi. Ainsi le moteur de la campagne pour les régionales est grippé (contrairement au cas des élections dans les Abruzzes ou en Sardaigne). Le cauchemar de ses proches : un jeu trop ouvert, selon des sondages confidentiels, qui pourrait se terminer aussi bien par 7 à 6 pour Berlusconi que par un triste 4 à 9 pour Bersani. Suspense en Piémont et Ligurie comme dans le Latium, dans les Pouilles et en Campanie. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

22/02/2010

Carinthie : le BZÖ fait pression sur le FPK.

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Le Président du BZÖ Josef Bucher exige de nouvelles élections pour le Parlement de Carinthie. Le BZÖ a établi un plan d’action. Il contient six exigences et un ultimatum.

 

Le BZÖ désire la diminution de moitié des subventions que les partis politiques reçoivent du Land de Carinthie, la réintroduction des nominations en fonction du talent et du mérite au sein de l’administration du Land de Carinthie, la suppression des conseillers de quartier et des conseillers d'école du Land, ainsi que la suppression des privilèges de pension pour les fonctionnaires du Land de Carinthie.

 

Si ces mesures ne sont pas appliquées par le gouvernement FPK-ÖVP (l’ÖVP est le Parti conservateur) pour Pâques, le BZÖ demandera, via une consultation populaire, l’organisation de nouvelles élections.

 

Cette consultation va être préparée immédiatement : le BZÖ va récolter 15.000 signatures. Une consultation populaire n’implique pas l’organisation d’élections. Seul un vote du Parlement de Carinthie, à la majorité des 2/3, peut conduire à de nouvelles élections. Hors, le FPK détient plus du tiers des élus du Parlement de Carinthie.

Autriche: le FPÖ présentera un candidat lors des élections présidentielles.

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Le FPÖ participera aux prochaines élections présidentielles autrichiennes en présentant son propre candidat. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui la présidence du FPÖ. Qui sera le candidat? Il n’y a pas encore de réponse. Une réunion aura lieu au cours de la première semaine de mars 2010 à ce propos. La favorite est Barbara Rosenkranz. Heinz-Christian Strache, le président du FPÖ, pourrait aussi se présenter.

Afghanistan : la position de Geert Wilders.

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Le gouvernement des Pays-Bas est tombé sur la question de l’Afghanistan. Mais qu’elle est la position de Geert Wilders sur le sujet? Geert Wilders pense que les troupes néerlandaises doivent avoir quitté la région d’Uruzgan avant la fin de l’année.

 

Le PVV n’est pas contre les activités militaires en Afghanistan, parce que les Talibans doivent être combattus. Mais, selon Geert Wilders, les Pays-Bas ont apporté leur pierre à l’édifice. «Nous trouvons que c’est assez. Laissons les autres pays agir.»

Maroni (Ligue du Nord) et Fini jettent des peaux de bananes sous les pieds du dauphin de Berlusconi.

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« La vague d’enquêtes exacerbe les tensions au sein du centre droit » (Massimo Franco, Corriere della Sera de samedi) :
« De quelle façon la vague d’enquêtes induite par l’affaire Bertolaso s’achèvera-t-elle, on ne saurait le dire, mais elle e déjà eu pour effet d’exacerber les tensions au sein du centre-droit, s’agissant en particulier des listes des régionales de mars. L’irritation de Silvio Berlusconi va croissant et il menace même de modifier le groupe dirigeant du PdL aussitôt après les élections. La majorité est en effet divisée, des Pouilles à la Campanie et à la Sicile. La nervosité est alimentée par le soupçon de ce que Gianni Letta a appelé un ‘feu ami’ : des attaques très dures et souvent injustes envers le bras droit de Berlusconi, ferme soutien de Bertolaso. Maroni, ministre de l’Intérieur, a été obligé de préciser ses propos (signe tangible des tensions internes) sur ‘la bonne politique dont [il s’]honore de faire partie’, par opposition à la ‘mauvaise politique mise en évidence par l’actualité récente’, expliquant qu’il ne parlait pas de Bertolaso. Dans les déclarations de Fini vendredi à L’Aquila, certains voient aussi un peu de ce ‘feu ami’ : les marchés publics, a soutenu le président de la Chambre, doivent garantir impartialité et transparence. Des propos empreints de bon sens mais qui sont apparus, étant donné les enquêtes judiciaires en cours, comme des critiques envers la gestion de la Protection civile. L’adoption du texte sur les ‘urgences’ sans recours à la confiance représente une nouveauté, une tentative de ne pas durcir l’affrontement, au Parlement au moins. Le Président Napolitano l’a d’ailleurs mis en exergue comme un ‘précédent significatif’ – quoique isolé pour le moment. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)