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07/02/2010

Geert Wilders lance deux sites internet à propos du procès dont il est victime.

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Pays-Bas : Geert Wilders, le chef du PVV, lance un site internet en néerlandais et un en anglais. Ces deux sites sont consacrés au procès dont il est victime.

 

Le site en néerlandais : http://www.wildersproces.nl/

 

Le site en anglais : http://www.wildersontrial.com/

Suites du rapprochement entre Christoph Blocher (UDC) et Erich Stauffer (MCG).

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Suite aux pressions de Christoph Blocher, l’UDC de Genève envisage de collaborer avec le MCG au sein de certaines municipalités de la région.
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Au sein du MCG, qui se veut au centre, le rapprochement du président du MCG avec l’UDC, qui est un parti de droite nationale, fait grincer des dents.

 

Le rapport entre un parti patriotique du centre (MCG) et un parti de droite nationale (UDC) est possible, mais provoque des tensions au sein des deux organisations.

Genève : Blocher défend une alliance avec le MCG. Les élus UDC tergiversent.

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Voici un article de la Tribune de Genève :

 

Quel micmac! Acte I, hier matin le MCG publie un communiqué lançant «une OPA (une offre publique d’achat) sur l’UDC». Sur les ondes de la RSR, son président Eric Stauffer affirme être «en contact au plus haut niveau de l’UDC Suisse» pour que son mouvement collabore avec l’UDC pour les élections fédérales.

 

Acte II: le secrétaire général de l’UDC Genève, Eric Bertinat, admet sur la RSR que des contacts «semblent avoir eu lieu» entre Christoph Blocher et Eric Stauffer sans en connaître le résultat. Et justement, voici que Christoph Blocher, le vice-président national, Caspar Baader, le chef de groupe au Conseil national, et Martin Baltisser, secrétaire général, sont annoncés pour la soirée à Genève. Leur visite était attendue depuis novembre. Objectif: analyser les résultats du MCG aux dernières élections, son extension dans certains cantons, les résultats médiocres de l’UDC et les prochaines élections communales et nationales.

 

Les «baillis» du parti vont-ils contraindre l’UDC Genève à pactiser avec le MCG? Hier après-midi, le vice-président de l’UDC Suisse et conseiller national de Neuchâtel, Yvan Perrin, tombe des nues, et c’est l’acte III: «Chacun travaille à l’épanouissement de son être, mais certains le font à haute voix. Je serais très surpris qu’il y ait des discussions formelles sans que j’en sois informé. De plus, nos sections sont autonomes. Quant à M. Stauffer, sa crédibilité est limitée.» Pour autant, Yvan Perrin, comme le vice-président de l’UDC genevoise Yves Nidegger, ne refuse pas par principe une collaboration: «Si le MCG nous propose de récolter des signatures pour nos initiatives fédérales, je suis preneur. Pour le reste, ma réponse reste toujours la même et je l’ai donnée au moins dix fois à M. Stauffer ces quatre dernières années: je ne suis pas hostile à une collaboration, mais elle doit débuter par les élections communales et il faut définir sur quels thèmes et pour faire quoi.»

 

Blocher pour un accord

 

Acte IV: arrivé à Genève, Christoph Blocher calme le jeu. Il est là pour écouter. Il répète, comme en novembre, que le MCG a gagné les élections et que l’UDC les a perdues, comme à Neuchâtel, «parce que ces sections n’ont pas suivi la ligne de l’UDC Suisse». Pour l’ancien conseiller fédéral, «il faut discuter et arrêter de se disputer». L’UDC a absorbé d’autres groupes, comme les Démocrates suisses et les Républicains, bref «il faut essayer» de collaborer. Le MCG n’est-il pas trop à gauche en matière de finances publiques? «Cela me dérange, mais ce n’est pas un grand problème. A Berne, en étant intégré au sein de notre groupe, ils changeront peut-être de position.» Vu de Zurich, l’agrandissement de la députation nationale UDC, même si elle s’opère via le MCG, prime les sensibilités locales. Et la sensibilité antieuropéenne du MCG pèse plus que ses incartades budgétaires.

 

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Eric Stauffer (MCG) et Christoph Blocher (UDC).

Minarets: Oskar Freysinger reçoit le soutien de Brigitte Bardot.

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Voici un communiqué de presse d'ATS :

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Oskar Freysinger peut compter sur le soutien de Brigitte Bardot. L'ex-actrice française, désormais active dans la protection des animaux, a contacté le conseiller national UDC après le passage de celui-ci dans une émission de France 2 consacrée au vote sur les minarets.

 

Brigitte Bardot a été "profondément choquée" par le traitement réservé au politicien valaisan lors de l'émission "L'Objet du scandale" de Guillaume Durand en décembre dernier. "J'ai honte pour mes compatriotes bobos qui ont osé se moquer de vous et du vote des Suisses sur les minarets", a-t-elle déclaré au téléphone à M. Freysinger, qui a confirmé à l'ATS l'information du "Matin dimanche".

 

Evoquant le vote sur les minarets, Mme Bardot estime que "la Suisse a su dire tout haut ce que des millions d'Européens pensent tout bas. Vous êtes le porte-parole d'une évidence", a-t-elle déclaré à M. Freysinger.

 

Ce coup de téléphone a marqué le début d'une relation épistolaire entre les deux personnalités. Le Valaisan, qui aimerait inviter la Française dans son canton, lui a fait parvenir son dernier roman. Brigitte Bardot s'est fendue de deux envois, souhaitant notamment à son "cher Oskar une année pleine de rebondissements tels que vous savez les provoquer".

06/02/2010

Rhénanie du Nord-Westphalie : réception de la nouvelle année des Republikaner.

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Allemagne. Les Republikaner de Rhénanie du Nord - Westphalie ont organisé leur réception annuelle de la nouvelle année à Dortmund en Rhénanie du Nord - Westphalie. Malgré la neige et la glace, la salle était pleine.

 

Le président fédéral des Republikaner, Rolf Schlierer, a été salué et a prononcé un discours. La direction des Republikaner estime que le parti doit s’adapter à son époque : « les temps changent et nous devons nous adapter ». Les Republikaner doivent être un parti conservateur ancré, sans être lié confesionnelement, dans les valeurs chrétiennes et occidentales. Il a déclaré : « J’ai un problème avec l’islam et l’islamisation de notre pays, parce que l’islam est l’opposé exact de la liberté. »

 

Le président national des Republikaner est Rolf Schlierer :

http://www.rolfschlierer.de/fr/index.htm . 

 

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La présidente des Republikaner en Rhénanie du Nord - Westphalie est Uschi Winkelsett. Elle est mère de 4 enfants.

Rotterdam : à un mois des élections, Leefbaar Rotterdam progresse.

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Pays-Bas. Un mois avant les élections municipales à Rotterdam, un sondage donne « Leefbaar Rotterdam » à 17 sièges sur 45. Le parti progresse d’un siège par rapport au même sondage organisé il y a un mois. Le parti bénéficie probablement de l’appel du chef du PVV, Geert Wilders, à voter pour Leefbaar Rotterdam lors des prochaines élections municipales à Rotterdam.

 

Leefbaar Rotterdam 17

PvdA 11 (sosialistes)

VVD 4

SP 4

D66 3

CDA 3

GroenLinks 2

CU/SGP 1

 

(Sondage : Metro)

 

Geert Wilders et son PVV ne présentent pas de candidats à Rotterdam lors des prochaines élections municipales. Geert Wilders a appelé les habitants de Rotterdam à voter pour « Leefbaar Rotterdam » lors des prochaines élections municipales.

 

Les deux partis ont des positions communes sur 80 à 90 % des idées. Des différences existent cependant, notamment par rapport à l’islam. Le PVV de Geert Wilders a pris des positions dures contre l’islamisation de l’Europe. Ces idées ne sont pas partagées par Leefbaar Rotterdam.

 

« Leefbaar Rotterdam » (Rotterdam vivante) est l’ancien parti de Pym Fortuyn, qui a été assasiné en 2002.

 

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Monument consacré à Pim Fortuyn. Rotterdam.

05/02/2010

Italie : « Justice et élections bloquent les tentatives de confrontation réelle »

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« Justice et élections bloquent les tentatives de confrontation réelle » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :
« Le gouvernement semble prêt à présenter avant fin mars la Loi Alfano visant à protéger les principaux personnages de l’Etat au cas où ils feraient l’objet d’enquêtes. Même si le précédent du rejet de la Cour constitutionnelle, à la fin de l’année dernière, pèse, c’est apparemment la voie obligée. Le centre droit doit trouver une solution définitive – et moins attaquable – aux problèmes judiciaires du président du Conseil. La toile de fond n’est pas particulièrement prometteuse, avec encore un mois et demi de campagne électorale avant les régionales. Bersani ne cache pas son pessimisme sur la possibilité de discuter des réformes avec le PdL et Bossi : il n’entrevoit pas à l’horizon de ‘ponts’ jetés par la majorité vers l’opposition, mais plutôt, ironise-t-il, des ‘chaloupes’ pour sauver Berlusconi. Le PD accuse le gouvernement de ne pas coupler les communales de Bologne avec les régionales, s’agrippant à la loi – chose que le ministère de l’Intérieur conteste. Si cela suffit à provoquer des tensions, alors le thème de la justice et les relations entre politique et magistrature sont des arguments bien plus explosifs. Pourtant, quelque signal à contre-courant arrive : ceux qui prônent une distension dans les relations se raccrochent à l’approbation à l’unanimité, hier à la Chambre, du décret-loi se proposant de mieux faire fonctionner le système judiciaire. Le congrès de l’IdV, qui a lieu d’aujourd’hui à dimanche, ne risque cependant pas de calmer les esprits, ce serait trop demander que Di Pietro abandonne son identité anti-berlusconienne. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Préparation de la conférence européenne du 27 mars 2010.

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Différentes personnalités de partis patriotiques européens se sont rencontrées, fin janvier à Vienne, en vue de préparer la Conférence contre la construction de minarets qui aura lieu à Gelsenkirchen en Rhénanie-Du-Nord-Westphalie (Allemagne), le 27 mars 2010.
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Patrik Brinkmann (Pro NRW), Markus Beisicht (Pro NRW), Filip Dewinter (Vlaams Belang) et Josep Anglada i Rius (Plataforma per Catalunya) étaient présents, ainsi que des cadres du FPÖ autrichien.

 

Le Vlaams Belang (Belgique) et le FPÖ (Autriche) vont soutenir logistiquement la campagne électorale de pro NRW en vue des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

 

Des membres du Vlaams Belang (Flandre - Belgique), du FPÖ (Autriche), du MNR (France) et de la Nouvelle Droite Populaire (France) se rendront en nombre à la conférence du 27 mars 2010 en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Une délégation de Plataforma per Catalunya (Catalogne - Espagne) sera présente et l’UDC Suisse enverra un message de soutient et des orateurs.

 

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Patrik Brinkmann, Filip Dewinter, Markus Beisicht lors d'un ball à Vienne.

04/02/2010

Genève : vers un rapprochement entre l'UDC et le MCG ?

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Voici un article de TSRinfo.ch :

Le Mouvement citoyens genevois veut absorber la section genevoise de l'UDC. Son président Eric Stauffer l'a affirmé sur la RSR. Il appelle tous les membres de l'UDC qui ne se reconnaissent plus dans ce parti à rejoindre le MCG. Selon E.Stauffer, des contacts à très haut niveau ont eu lieu entre les deux partis pour un éventuel rapprochement en vue des élections fédérales de 2011. Une rencontre est prévue jeudi soir à Genève entre les directions des deux partis, en présence de Christoph Blocher. L'UDC est le plus petit parti du Grand Conseil genevois depuis les dernières élections cantonales.
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Voici un article de 20 minutes.ch :
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«Pour le moment, c’est l’UDC qui avance»

Christoph Blocher a réagi à l’appel d’Eric Stauffer invitant les membres et élus de l'UDC à rejoindre les rangs du Mouvement citoyens genevois (MCG).

Le vice-président de l'UDC suisse et ancien conseiller fédéral Christoph Blocher est invité jeudi soir à une rencontre entre la direction de l'UDC genevoise et celle de l'UDC nationale.

En attendant, M. Blocher a réagi aux attaques du président du MCG Eric Stauffer lors de l’émission quotidienne Forum sur les ondes de la RSR. M. Stauffer avait appelé tous les membres de l'UDC qui ne se reconnaissent plus dans ce parti à rejoindre le MCG. «Ils peuvent essayer, tout le monde peut rechercher des membres», a ironisé M. Blocher.

Concernant un éventuel rapprochement entre les deux partis en vue des prochaines élections fédérales, M. Blocher est revenu sur les contacts que l’UDC a eus avec le parti genevois. «Naturellement nous avons eu des contacts les mois passés, mais ça n’était pas des contacts officiels. On a jamais parlé de fusion des deux partis. De toute façon, ce n’est pas à l’UDC suisse de prendre une telle décision. Je suis venu à Genève pour évaluer la situation», a-t-il poursuivi.

Une alliance entre l’UDC et le MCG ?

Une éventuelle alliance entre l’UDC et le MCG n’est pas à l’ordre du jour. Selon M. Blocher le MCG ne constitue pas une menace pour l’UDC. «Le MCG peut vivre encore longtemps dans la politique régionale, mais pas dans la politique nationale. Le MCG n’est qu’un parti romand», a conclu le Zurichois.

Italie: les députés offrent un répit à Silvio Berlusconi.

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Voici un communiqué de l'AFP :
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ROME — Les députés italiens ont adopté mercredi une loi sur "l'empêchement légitime" qui devrait offrir un répit de 18 mois à Silvio Berlusconi, poursuivi dans deux affaires par la justice de son pays, en lui évitant de se rendre devant les tribunaux pendant cette période.

Pour entrer en vigueur, ce projet de loi, adopté à l'issue d'un débat particulièrement houleux, doit être adopté dans les mêmes termes par le Sénat qui l'examinera prochainement.

En vertu de ce texte, le chef du gouvernement et ses ministres peuvent obtenir automatiquement, grâce à une sorte de déclaration sur l'honneur, la suspension d'un procès pour "empêchement légitime", pendant un délai de 18 mois maximum.

Jusqu'à présent ces "empêchements légitimes" étaient examinés au cas par cas. Ces derniers mois, les juges ont par exemple accepté que le président du Conseil ne se présente pas devant eux en raison d'un Conseil des ministres, mais ils ont rejeté un autre empêchement invoqué, l'inauguration d'un tronçon de route.

Le délai de 18 mois a été prévu pour donner le temps nécessaire au Parlement d'adopter une loi constitutionnelle accordant une immunité pénale aux plus hautes charges de l'Etat, notamment le président de la République et le chef du gouvernement.

Quelques semaines après son retour au pouvoir en avril 2008, Silvio Berlusconi avait fait adopter une loi qui gelait pour la durée de leur mandat les poursuites judiciaires contre les quatre plus hautes charges de l'Etat italien (les présidents de la République, du Conseil, de la Chambre des députés et du Sénat).

Cette loi ayant été invalidée en octobre par la Cour constitutionnelle, Berlusconi a été de nouveau convoqué par la justice dans le cadre de deux affaires, l'une pour corruption de témoin et l'autre pour faux en bilan.

Le Cavaliere affirme depuis des années que les juges "rouges" veulent l'éliminer de la scène politique par des moyens judiciaires et l'empêchent de se concentrer sur la gestion du pays en le contraignant à consacrer trop de temps à ses procès.

La gauche a estimé que cette loi était taillée sur mesure pour le Cavaliere et a qualifié ce vote de "page honteuse pour les institutions" italiennes. "Il y a un premier (ministre) qui ne veut pas se faire juger et maintient l'Italie dans une folle guerre entre politique et justice", a déclaré Pier Luigi Bersani, chef du Parti démocrate (PD), principal parti d'opposition.

Le parti chrétien démocrate d'opposition UDC a préféré s'abstenir, jugeant qu'il s'agissait d'un "moindre mal", selon les termes de son chef, Pier Ferdinando Casini.

"Dans 18 mois, Berlusconi sera de nouveau cité à comparaître, à moins qu'une autre petite loi pour lui ne soit adoptée au Parlement", a déclaré, sous les huées de la droite, Massimo D'Alema, ancien chef du gouvernement italien de gauche.

Quant à l'Italie des Valeurs (IDV, opposition) de l'ex-juge anti-corruption Antonio Di Pietro, elle a crié "empêchement légitime, impunité légitime" et "la caste jubile, l'Italie sombre".

UDC Suisse : le Conseil fédéral s'oublie.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix :

 

Le Conseil fédéral a perdu de vue les intérêts du pays et sort complètement de son rôle. En acceptant d'accueillir deux Ouïgours du camp de prisonniers de Guantanamo, le gouvernement enlève une épine du pied de l'Etat américain sans obtenir aucune contrepartie et il compromet par la même occasion les bonnes relations de la Suisse avec la Chine. D'un côté, la Suisse s'expose sans nécessité aucune au risque terroriste, de l'autre elle met en jeu un potentiel économique valant des milliards de francs. Et pour couronner le tout, le Conseil fédéral s'écrase devant l'Allemagne: au lieu d'envisager des contremesures dans l'affaire des données bancaires volées, il fait semblant d'espérer que le gouvernement allemand revienne à de meilleurs sentiments.

 

Les décisions prises aujourd'hui par le Conseil fédéral sont consternantes. Le gouvernement agit sans méthode et oublie les intérêts du pays et la neutralité suisse. Comment expliquer sinon que le Conseil fédéral met en péril les relations sino-helvétiques et aide les Etats-Unis à résoudre un de leurs problèmes sans obtenir la moindre contrepartie? Il est cynique d'invoquer l'aide humanitaire, car ces Ouïgours seraient également libérés aux Etats-Unis et pourraient y vivre à condition de ne pas menacer la sécurité publique.

 

L'attitude du gouvernement dans l'affaire du vol de données bancaires et du comportement des autorités allemandes est tout aussi confuse. Le Conseil fédéral devrait avoir la force et le courage de rejeter catégoriquement cette attaque grossière contre la souveraineté suisse. Dans cette situation, il ne saurait être question que la Suisse négocie un nouvel accord de double imposition avec l'Allemagne et qu'elle poursuive ses versements dans le cadre de l'imposition du revenu de l'épargne déposée en Suisse.

03/02/2010

Élections pour le Parlement du Burgenland.

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Autriche. Le 30 mai 2010 doivent avoir lieu les élections pour le Parlement du Burgenland.

 

Le FPÖ du Burgenland est prêt pour la campagne et veut la mener de manière économique. 300.000 euros sont à disposition. La campagne sera menée intensivement durant cinq semaines. Le point fort de la campagne réside dans la visite de domiciles et les conversations personnelles.

 

Les listes du parti seront fixées ce samedi lors d’un conclave de la direction du FPÖ du Burgenland.

 

Le Parlement actuel, issu des élections de 2005 :

 

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SPÖ = Parti social-démocrate
ÖVP = Parti conservateur
Grüne = Verts.

Carinthie : montant de la prime à la naissance diminué.

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Cette prime instaurée par Joerg Haider se montait à 800 euros pour le premier enfant, 900 euros pour le deuxième enfant et 1000 euros pour le troisième enfant. Elle vient de passer, depuis le 1 janvier 2010, à 500 euros par enfant. La Carinthie est le seul Land d’Autriche à accorder une prime à la naissance.

02/02/2010

« HC pour l'Autriche. L'Autriche pour HC»

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Heinz-Christian Strache, le président du FPÖ : « FPÖ : le parti social-patriotique. HC pour l'Autriche. L'Autriche pour HC ».

Le moment est venu de faire élire le Conseil fédéral par le peuple!

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

Le comité d'initiative a lancé la récolte de signatures pour l'initiative populaire fédérale "Election du Conseil fédéral par le peuple". Ce projet exige que désormais le peuple et non plus le Parlement élise le Conseil fédéral. Cela fait longtemps que les gouvernements cantonaux sont nommés de cette manière.

 

Cette initiative populaire arrive à point nommé. Le Conseil fédéral et le Parlement ont prouvé par leur comportement de ces derniers mois que ce nouveau droit populaire et instrument de la démocratie directe répondait à une nécessité urgente. Après l'acceptation de l'initiative sur les minarets, bon nombre de citoyennes et de citoyens étaient en effet consternés devant l'attitude de plusieurs conseillers fédéraux qui osaient se distancer par rapport à la décision claire et nette prise par leur propre peuple. Au lieu de prendre sans discussion le parti du peuple et d'expliquer le fonctionnement de notre démocratie unique au monde, ces magistrats ont montré qu'ils se sentaient responsables avant tout devant des organisations étatiques internationales et le droit public international et non pas devant leur propre peuple.

 

Lorsque cette initiative aura abouti, le peuple suisse aura l'occasion, pour la troisième fois de son histoire après 1900 et 1942, de se prononcer sur l'élection du Conseil fédéral par le peuple. Au moment où le souverain votera sans doute sur notre initiative, plus de 70 ans se seront écoulés depuis le dernier scrutin sur ce thème. Il est donc grand temps de poser une nouvelle fois cette question.

 

Les exigences de l'initiative

 

- Le corps électoral du Conseil fédéral est le peuple suisse et non plus le Parlement. Ce système pratiqué dans tous les cantons renforce la démocratie directe et assure un meilleur contrôle du pouvoir.

 

- Le Conseil fédéral est élu lors des élections ordinaires au Conseil national, soit tous les quatre ans. Est éligible tout citoyen également éligible au Conseil national.

 

- Deux sièges au moins sont garantis aux minorités linguistiques. Ainsi, le droit de la Suisse latine d'être équitablement représentée au Conseil fédéral est garanti par la Constitution. Il s'agit là d'une amélioration évidente par rapport au système actuel.

 

- L'élection se fait selon le système majoritaire suivant: tous les suffrages valables obtenus par les candidats sont divisés par le nombre de conseillers fédéraux à élire, puis le résultat est divisé par deux plus un. Appliqué dans la majorité des cantons, ce procédé est proche du système proportionnel en ce sens que la majorité absolue n'est pas excessivement élevée, si bien qu'il n'y a pas obligatoirement un deuxième tour de scrutin.

 

Berne, 2 février 2010

« La Ligue présente la ‘truite’. »

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« La Ligue présente la ‘truite’ » (Michele Brambilla, La Stampa) : « Au pays des ‘fils de’, au tour de Renzo Bossi d’être candidat aux régionales, à Brescia. Pour démentir les médisances inévitables, le vice-ministre Castelli a tenu à préciser que sa candidature n’avait ‘rien à voir avec d’autres candidatures d’enfants, d’épouses ou de parents, insérés dans des listes bloquées et assurés d’être élus’ : ‘le fils d’Umberto Bossi devra affronter la campagne et obtenir assez de voix ; pour un garçon de 21 ans, je crois que c’est un acte de courage auquel je tire mon chapeau.’ Jusqu’ici le fait d’avoir un tel père a surtout valu à Renzo des ennuis. Il a raté son bac 4 fois, comme bon nombre de recalés qui, eux, ne finissent à la une. Et puis, il y a l’histoire du jeu vidéo ‘refoule les clandestins’ sur la page Facebook de la Ligue, qui a valu au jeune Bossi une dénonciation de l’ARCI pour incitation à la haine raciale. Mais à cet âge là, qui ne fait pas de bêtises, la vie des enfants de célébrités est rude. Comme disait Montanelli, les grands hommes ne devraient pas avoir d’enfants. Bossi a toujours défendu son fils, mais sans le ménager, comme le jour où il l’a présenté au peuple léghiste : ‘un dauphin mon fils ? pour le moment, c’est une truite.’ On verra ce que dira la ‘truite’ pour convaincre les électeurs de l’élire. A ce stade, il s’en est tenu à quelques déclarations : ‘je me sens de Padanie, le drapeau italien ne représente rien pour moi’ ; ‘Rome, je m’en fous, ce qui m’intéresse c’est le territoire’ ; ‘ce n’est pas moi qui demanderai à être candidat, mais si un jour le chef me le demande, pour mes compétences, je serai prêt.’ Ses compétences se bornent encore à l’équipe de foot de Padanie. Pour le chef, qui se trouve être aussi le papa, ça suffit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

01/02/2010

Carinthie : un sondage donne le BZÖ au dessus du FPK.

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D’après un sondage actuel, le BZÖ obtiendrait 23 % des voix lors d’élections pour le Parlement de Carinthie. Le FPK obtiendrait seulement 19% des voix. Le Parti social-démocrate (SPÖ) serait le vainqueur du scrutin avec 25% des voix. Il avait obtenu 29% lors des dernières élections. Le FPÖ obtiendrait 8% des voix et entrerait au Parlement de Carinthie. Les Verts (écologistes) obtiendraient également 8%. Les conservateurs de l’ÖVP atteindraient 15%, alors qu’ils ont obtenu 17 % lors des dernières élections pour le Parlement du Land.

La famille nationaliste (FPK+BZÖ+FPÖ) récolterait donc au total 50% des voix.

Italie : l’espoir du centre-droit de remporter 8 régions sur 13 demeure.

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« Tensions au sein de la majorité entre inconnues électorales et idées de remaniement » (Massimo Franco, Corriere della Sera de samedi) : « L’espoir du centre-droit de remporter 8 régions sur 13 demeure, mais avec quelques inconnues, notamment dans les Pouilles et dans le Latium. En détaillant les régions, Silvio Berlusconi s’aperçoit que si le PdL est très fort au Nord avec la Ligue, il l’est moins au Sud. Sa tentative d’alliance in extremis avec l’UdC naît de cette prise de conscience et son échec avive ce sentiment – par-delà les déclarations d’autosuffisance du PdL. Le centre-droit semble ne pas parvenir à exploiter la crise profonde du centre-gauche, entre primaires, scandales et démission. La compétition interne entre hiérarques locaux et certaines frictions entre ex-Forza Italia et ex-AN révèlent un dangereux manque d’union. La sortie de Maurizio Gasparri, président des sénateurs PdL, est frappante – ‘si AN et le PdL se séparent, moi je reste au PdL’ – et suggère un scénario de rupture que dément en apparence la trêve déclarée entre Berlusconi et Fini. Et puis, il y a les tensions récurrentes avec l’UdC – dont la dernière sur la candidature de centre-droit à la mairie de Bologne – qui freinent la consolidation d’un front capable de défier la gauche presque partout. Sans compter qu’en cas de défaite, ces tensions auront aussi un impact sur le gouvernement. »

Entretien avec Angelino Alfano, ministre de la Justice, dans le Corriere della Sera de samedi – « Dialoguer est possible si l’on évite l’anti-berlusconisme » : « Le discours du procureur général près la Cour de Cassation faisant des ouvertures sur le ‘procès court’ est intellectuellement honnête et courageux, anticonformiste en un sens. Il a envisagé avec sérieux la reconnaissance du droit des citoyens à un procès qui, sans être ‘court’, ait une date de conclusion certaine, sans se laisser influencer par le débat politique et par l’anti-berlusconisme qui inspire la gauche et une partie de la magistrature. On a pu constater que quand le débat n’est pas empreint d’anti-berlusconisme, magistrats et gouvernement arrivent à des diagnostics similaires et les thérapies proposées se ressemblent. »

(Traductions : ambassade de France à Rome)

L'Allemagne joue avec le feu.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% :

 

Ce n'est pas la première fois que l'Allemagne cherche des moyens illégaux pour obtenir et utiliser des données bancaires confidentielles. Cette attitude relève incontestablement du recel. On combat l'illégalité par l'illégalité et l'Etat de droit passe à la trappe. En achetant des données bancaires obtenues de manière illégale, l'Allemagne violerait la souveraineté suisse par un acte inamical. Il appartient maintenant au Conseil fédéral de rappeler immédiatement aux autorités allemandes que ce procédé est inacceptable. Si l'Allemagne devait tout de même tenter de se procurer des données bancaires, les négociations en cours sur un accord de double imposition doivent être suspendues dans les plus brefs délais. Par la même occasion, la Suisse doit préparer des mesures de rétorsion contre l'Allemagne (par exemple concernant les frontaliers, les transports terrestres, etc.).

 

L'UDC invite par ailleurs le Conseil fédéral à suspendre l'application des accords de double imposition déjà négociés avec d'autres pays. Ces traités doivent en effet être complétés par une clause qui contraint les parties au contrat à ne pas utiliser des données bancaires obtenus illégalement. Faute d'un tel complément, l'UDC part du principe que le Parlement refusera tous les nouveaux accords de double imposition. L'UDC a déposé une intervention parlementaire dans ce sens.

 

 Berne, 1er février 2010