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01/02/2010

Italie : l’espoir du centre-droit de remporter 8 régions sur 13 demeure.

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« Tensions au sein de la majorité entre inconnues électorales et idées de remaniement » (Massimo Franco, Corriere della Sera de samedi) : « L’espoir du centre-droit de remporter 8 régions sur 13 demeure, mais avec quelques inconnues, notamment dans les Pouilles et dans le Latium. En détaillant les régions, Silvio Berlusconi s’aperçoit que si le PdL est très fort au Nord avec la Ligue, il l’est moins au Sud. Sa tentative d’alliance in extremis avec l’UdC naît de cette prise de conscience et son échec avive ce sentiment – par-delà les déclarations d’autosuffisance du PdL. Le centre-droit semble ne pas parvenir à exploiter la crise profonde du centre-gauche, entre primaires, scandales et démission. La compétition interne entre hiérarques locaux et certaines frictions entre ex-Forza Italia et ex-AN révèlent un dangereux manque d’union. La sortie de Maurizio Gasparri, président des sénateurs PdL, est frappante – ‘si AN et le PdL se séparent, moi je reste au PdL’ – et suggère un scénario de rupture que dément en apparence la trêve déclarée entre Berlusconi et Fini. Et puis, il y a les tensions récurrentes avec l’UdC – dont la dernière sur la candidature de centre-droit à la mairie de Bologne – qui freinent la consolidation d’un front capable de défier la gauche presque partout. Sans compter qu’en cas de défaite, ces tensions auront aussi un impact sur le gouvernement. »

Entretien avec Angelino Alfano, ministre de la Justice, dans le Corriere della Sera de samedi – « Dialoguer est possible si l’on évite l’anti-berlusconisme » : « Le discours du procureur général près la Cour de Cassation faisant des ouvertures sur le ‘procès court’ est intellectuellement honnête et courageux, anticonformiste en un sens. Il a envisagé avec sérieux la reconnaissance du droit des citoyens à un procès qui, sans être ‘court’, ait une date de conclusion certaine, sans se laisser influencer par le débat politique et par l’anti-berlusconisme qui inspire la gauche et une partie de la magistrature. On a pu constater que quand le débat n’est pas empreint d’anti-berlusconisme, magistrats et gouvernement arrivent à des diagnostics similaires et les thérapies proposées se ressemblent. »

(Traductions : ambassade de France à Rome)

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