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23/02/2010

Fini et Berlusconi : mariage à l'italienne.

Le Peuple de la liberté.jpg

« Fini : ‘5 ans d’arrêt pour les hommes politiques condamnés. Pas de candidature pour les coupables de délits contre l’Etat’ » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Gianfranco Fini, président de la Chambre, reparle de dialogue sur les réformes constitutionnelles pour l’après-élections et s’exprime à nouveau en toute liberté. Il marque surtout sa position par rapport à celle de S. Berlusconi, au point de le contredire au sujet des magistrats chargés des enquêtes sur le G8 et L’Aquila. Selon le président du Conseil, ils devraient avoir honte ; selon Fini, ils n’ont aucune motif d’avoir honte – il explique que Berlusconi emploie souvent des expressions très directes, s’estimant victime de l’acharnement de certains magistrats. Il est cependant d’accord sur un point avec le reste du PdL : un magistrat ne peut être candidat à un endroit où il enquêtait la veille. Sur la corruption, il propose une ‘petite loi’ prévoyant que les hommes politiques condamnés pour des délits contre l’administration publique ne puissent être candidats pendant 5 ans. Il s’est en outre montré optimiste sur la réforme constitutionnelle (sans jamais citer celle de la justice), ce qui lui vaut l’intérêt de l’opposition : pour Massimo D’Alema, c’est ‘certainement une espérance à faire nôtre’ ; même Di Pietro se dit ouvert, ‘pourvu qu’il s’agisse de réformes sérieuses et non d’une enième escroquerie électorale.’ »

 

« Mais pour le président du Conseil, la réforme de la justice prime. Nouvelle tension avec Fini » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) :

« Enième incompréhension source de tension entre Berlusconi et Fini : les cofondateurs du PdL ont convenu de la nécessité d’ouvrir une ‘phase constituante’ après les élections, comme ils l’ont annoncé à plusieurs reprises, mais ils ne sont hélas pas d’accord sur la stratégie à adopter, et leur dernière rencontre a permis de mesurer la distance qui les sépare. Le président du Conseil se méfie de l’opposition, quand Fini l’encourage à ouvrir la confrontation avec le centre gauche. Pour Fini, l’important est de ‘commencer par la réforme des Chambres, qui prévoit aussi la réduction du nombre de parlementaires’, puis la réforme des pouvoirs du président du Conseil, puis celle de la justice : exactement l’inverse de ce que souhaite Berlusconi. La réplique, indirecte, du président du Conseil est arrivée par l’intermédiaire de Sandro Bondi, qui a mis en exergue la nécessité de mener à bien la réforme de la justice au plus vite. »

 

« Les proches de Berlusconi : ‘Silvio est pieds et poings liés’ – La campagne peine à démarrer’ » (Ugo Magri, La Stampa) :

« Depuis l’agression de Milan en décembre, les bains de foule sont strictement interdits à Berlusconi. Ainsi le moteur de la campagne pour les régionales est grippé (contrairement au cas des élections dans les Abruzzes ou en Sardaigne). Le cauchemar de ses proches : un jeu trop ouvert, selon des sondages confidentiels, qui pourrait se terminer aussi bien par 7 à 6 pour Berlusconi que par un triste 4 à 9 pour Bersani. Suspense en Piémont et Ligurie comme dans le Latium, dans les Pouilles et en Campanie. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

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