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22/03/2010

Le meeting a fait le plein samedi à Rome.

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« Berlusconi : ‘Les réformes sans l’opposition, pas de débat télévisé avec Bersani’ » (Gian Luca Luzi, La Repubblica) :
« A la manifestation de samedi, Berlusconi a donné l’assaut aux bastions ‘rouges’ de Bologne et Florence. Etre un ‘chef de peuple’ lui va, et il étale des sondages en baisse certes de 68 à 61%, mais toujours de ‘recordman de l’Occident’. Il donne son aval aux élections de Bologne à l’automne, voulues par l’UdC et le PD, mais refuse tout débat avec Bersani et déclare vouloir faire les réformes sans l’opposition, à rebours de ce que souhaitaient Napolitano, Fini et même la Ligue. ‘Nous avons assez de monde pour adopter les réformes’. Comme d’habitude, il attaque les juges, dont l’association Magistratura democratica, qui prétend selon lui exercer la souveraineté, d’où ‘une magistrature qui exerce un rôle différent de celui que lui donne la Constitution’. Les magistrats ont aussitôt répliqué : ‘toutes ces années, toutes les associations, dont MD, ont toujours fait preuve de leur impartialité dans l’application des lois’. A moins d’une semaine, Berlusconi annonce que rien ne changera après les élections, pas même les coordonnateurs. Et défend Verdini, impliqué dans l’affaire du G8 : ‘on ne peut m’empêcher de soutenir un ami qui fait bien son travail’. »

 

« Un meeting à forte affluence mais sans nouveauté, sans ‘nouveau départ’ » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore de dimanche) :

« C’était prévisible, le centre droit a fait le plein samedi à Rome, plus sans doute que le centre gauche une semaine avant, mais le débat sur les chiffres n’a guère de sens. Mais ce n’a pas été, comme certains en rêvaient, la ‘renaissance’ du PdL. La question se pose de l’utilité de ces manifestations qui ne prêchent que des convaincus en laissant les indécis à leurs doutes. Même à la veille des régionales, à quoi bon un meeting contre l’autre, le pays vivant déjà une campagne permanente ? Berlusconi mise tout sur lui-même, comme d’habitude ; par-delà l’opportunité de descendre dans la rue, les critiques peuvent viser deux points : d’abord, le côté répétitif des slogans, polémiques et propositions, inchangés depuis des années (et Berlusconi dit ‘la gauche est la même qu’en 94’) ; ensuite, l’impossibilité de renouer quelques fils au lendemain du vote, quand il faudra déblayer les décombres d’une campagne si stérile (dont la responsabilité n’incombe pas à la seule majorité). L’emphase avec laquelle le président du Conseil a annoncé pour la énième fois un programme de réformes radicales laisse perplexe : d’abord, on est en droit de se demander pourquoi la majorité n’a pas profité de sa grande force politique pour les mener à bien ; ensuite, il est clair que le ‘présidentialisme’ dans ces conditions est irréaliste – au point de rendre impraticable, s’il est pris à la lettre, quelque dialogue que ce soit avec l’opposition. »

 

« Naissance de la dyarchie Ligue-PdL » (Massimo Franco, Corriere de dimanche) :

« Sur la place Saint-Jean-de-Latran, on a vu la préfiguration d’une dyarchie Berlusconi-Bossi. Berlusconi n’a jamais cité Fini, absent ‘pour raisons institutionnelles’, comme s’il appartenait désormais à l’intéressé de dire s’il se sent encore impliqué comme co-fondateur du PdL. Cependant, si l’objectif était de corriger l’image, un peu nébuleuse ces derniers mois, de la majorité, l’opération paraît réussie. PdL et Ligue se sont présentés comme les symboles d’un pouvoir intact, une alliance entre ‘égaux’ – Bossi a revendiqué son indépendance, rappelant qu’il était ‘le seul à n’avoir jamais demandé une lire à Berlusconi’. Alors que Berlusconi attaquait la ‘gauche enchaînée par Di Pietro’, le ministre Maroni, depuis Varèse, confirmait la stratégie de la Ligue : être la force de référence dans tout le Nord. Si la Ligue sort renforcée des régionales, Berlusconi devra tenir compte plus encore de ‘l’axe du Nord’, tout en tentant de ne pas perdre de voix ailleurs. Seul un résultat digne de ses ambitions validera l’‘injection’ d’énergie tentée par le Cavaliere et lui permettra de négocier en position de force avec Fini, l’opposition, et qui l’estime en déclin – sans quoi l’ambition de réforme des institutions et de la justice pourraient finir en frustration et compliquer le ‘plein mandat’ demandé pour les 3 ans à venir. Le dernier ‘non’ du Conseil d’Etat à la liste PdL à Rome et la confirmation que le vote aura bien lieu le 28 dans le Latium rappellent, au fond, les erreurs commises. »

 

« Maroni : le ministère de l’Intérieur donne des chiffres sûrs » (Fiorenza Sarzanini, Corriere della Sera) :

« L’amertume se mue en colère quand le ministre de l’Intérieur saisit que la polémique contre la préfecture de police de Rome provient des dirigeants du PdL. Hier après-midi, alors que Gasparri et Cicchitto continuent sur leur lancée, Maroni, agacé, déclare : ‘on est en train d’alimenter un affrontement inexistant. En matière de communication surtout, c’est ce qu’on appelle un but contre son camp. Au ministère de l’Intérieur travaillent des gens sérieux, les chiffres fournies sont toujours bons’. Le coordonnateur Verdini avait lancé samedi après-midi le chiffre d’un million, à la stupéfaction générale. Le nombre de participants est en général communiqué à la fin des manifestations par la préfecture de police qui en a compté, à 20 heures, entre 120 000 et 140 000. Nul n’aurait imaginé la violente réaction de Gasparri qui a été jusqu’à évoquer une ‘crise éthylique’ du Préfet G. Caruso. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Élections municipales en Styrie.

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Michael Schmid, l’ancien ministre des infrastructures BZÖ et FPÖ, a réussi son retour sur la scène politique. Son Forum de citoyens (Bürgerforum) obtient à St. Stefan ob Stainz 20,1%, contre 14,5% en 2005.

 

Á Bruck an der Mur, le FPÖ passe de 7,6 à 14%

 

Á Kapfenberg, le FPÖ passe de 3,6 à 16,1%.

 

 

Le BZÖ entre pour la première fois au sein des conseils municipaux à Deutschlandsberg, Knittelfeld, Fürstenfeld et Voitsberg.

 

Le BZÖ ne se présentait que dans 54 des 540 municipalités du Land. Le BZÖ obtient 0,57 % au niveau de l'ensemble du Land de Styrie et 13 mandats de conseillers municipaux.

21/03/2010

Élections municipales au Vorarlberg.

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Autriche. Les résultats du FPÖ lors des élections municipales au Vorarlberg sont décevants, selon le Secrétaire général du FPÖ Herbert Kickl.  Le FPÖ obtient 6,52 % des voix, soit une augmentation de 0,54%. Le FPÖ a perdu le poste de maire à Salla.

Pays-Bas : le Premier ministre contre Geert Wilders.

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Pays-Bas. Le Premier ministre sortant Balkenende a rejeté les pratiques du leader du PVV, Geert Wilders, lors d’une interview télévisée. Il pense que la manière de faire de Geert Wilders va amener de gros problèmes aux Pays-Bas, notamment aux entreprises néerlandaises.

Le numéro 17 de Synthèse nationale vient de paraître…

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Au sommaire :

 

Ils veulent nous imposer leurs lois… nous les refusons !

 

Editorial de Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale

 

Les  limites du régionalisme politique…

 

Par Robert Spieler, fondateur d’Alsace d’abord, Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire

 

 France, Europe, Russie : même combat !

 

Un grand dossier sur une nouvelle approche de la Russie.

 

Des contributions de Marc Rousset, écrivain, Patrick Parment, journaliste, Lionel Baland, journaliste, Francis Bergeron, écrivain, Pierre Vial, historien, Nicolas Tandler, écrivain, Günther Palikao, essayiste, Colonel (ER) Jean-Claude Philipot, Délégué général de l’Alliance France-Europe-Russie…

 

La fallacieuse théorie du libre échange et la diabolisation du protectionnisme… Par Marc Rousset

 

L’OTAN, bras armé de l’Amérique…Par Catherine Gentil, sociologue

 

France : l’inéluctable brésilianisation avant la libanisation… Par Jean-Claude Rolinat, écrivain et journaliste

 

Espagne : la résistance identitaire fait irruption dans le paysage politique catalan… Par Enrique Ravello et Lionel Baland

 

Un entretien avec Thierry Van de Leur, auteur du Parisis code

 

Les rubriques de Vincent Vallois, Philippe Randa…

20/03/2010

Suisse : l'initiative sur le renvoi des criminels est valide.

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Voici un article de swissinfo.ch :

 

L’initiative sur les étrangers criminels est valide.

 

Deux options devraient être soumises au peuple concernant le renvoi de criminels étrangers: l'initiative populaire de la droite conservatrice et un contre-projet direct approuvé jeudi par les sénateurs. Ce dernier texte prévoit aussi un tour de vis mais respecte les droits fondamentaux.

 

Sans surprise, les sénateurs se sont prononcés, par 34 voix contre 6, pour le rejet de l'initiative. Pour la majorité, l'initiative va trop loin. Elle enfreint plusieurs principes du droit international public, comme le non-refoulement.

 

Les sénateurs ont toutefois estimé que la proposition de l’Union démocratique du centre (UDC / droite conservatrice) n’était pas contraire au droit international impératif. L’initiative pourra donc être soumise au peuple.

 

Afin d’éviter que l’initiative ne soit acceptée par les citoyens, les sénateurs ont accepté de présenter un contre-projet direct. Comme l'initiative, celui-ci comprend une liste de délits passibles d'un renvoi: l'assassinat, le meurtre, le viol, le brigandage qualifié, la prise d'otage, la traite qualifiée d'êtres humains et une infraction grave à la loi sur les stupéfiants.

 

Le contre-projet ne se contente toutefois pas de durcir le ton. Il contient un alinéa consacré à l'intégration. Une autre disposition précise que les décisions de renvoi doivent respecter les droits fondamentaux ainsi que les principes de base de la constitution fédérale et du droit international.

 

Le dossier doit maintenant être discuté par la Chambre basse.

Conférence de presse de pro-NRW.

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Ce mercredi 17 mars 2010, le mouvement pro NRW (Pour le Rhénanie du Nord-Westphalie) a tenu une conférence de presse, au château de Horst à Gelsenkirchen, en vue de présenter les éléments importants du rassemblement qui aura lieu du 26 au 28 mars 2010. Le Président de pro-NRW Markus Beisicht, le Secrétaire général Markus Wiener et le Président de la circonscription de la Ruhr Garry Hauer ont exposé les points forts du rassemblement.

19/03/2010

Pas de troisième candidat aux élections présidentielles en Autriche.

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Le BZÖ a proposé à l’ÖVP (Parti conservateur) de présenter un candidat indépendant à l’élection présidentielle autrichienne. L’ÖVP n’a pas suivi le BZÖ.

 

Il ne reste plus assez de temps afin de rechercher un nouveau candidat et de récolter les signatures nécessaires à sa présentation.

La production des taxis anglais délocalisée en chine.

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La fabrication des taxis noirs anglais va être délocalisée vers la Chine. L'entreprise qui fabrique les voitures a été rachetée par une entreprise chinoise. 60 travailleurs perdent leur emploi.

Leefbaar Rotterdam accepte les résultats du scrutin.

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Pays-Bas. Rotterdam. Marco Pastors, le chef de file de Leefbaar Rotterdam, a suivi le chemin de la réconciliation. Il a accepté le résultat des élections. Leefbaar Rotterdam est donc le deuxième parti de la ville, derrière le PvdA (Parti travailliste). Les deux partis détiennent le même nombre de sièges.

Le vrai thème de l’après-élection en Italie : le poids et le rôle de la Ligue.

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« Le vrai thème de l’après-élection : le poids et le rôle de la Ligue » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« Les jugements réservés par U. Bossi à l’exécutif lombard ‘ami’ sont pour le moins inhabituels, même en campagne : ‘la Lombardie est en crise, elle n’arrive pas à décoller, les emplois manquent ; venez faire de la politique à la Ligue, pas dans les autres partis où l’on se déchire’. Déclaration forte, allusion évidente au PdL et signal très clair sur la façon dont la Ligue entend gérer l’après-élections. Plus que jamais, Bossi veut consolider son emprise au Nord. Il a pris tout ce qu’il pouvait à gauche ; s’il veut poursuivre l’expansion, il doit prendre des voix à Berlusconi et l’obliger à admettre le primat de la Ligue au Nord. Il ne s’agit pas de la victoire en Vénétie et en Lombardie, mais des proportions du succès et du score des deux ‘alliés’. Sans oublier le Piémont : si Cota remportait la région contre Bresso, les 3 régions du Nord seraient centre droit, et le parti de Bossi majoritaire ici ou là. Le thème crucial après les élections sera donc le rôle de la Ligue – et l’usage que Bossi voudra faire de sa force. Certains imaginent une scission en douceur mais l’inverse est possible. Face à un Berlusconi toujours moins enclin au dialogue avec l’opposition, Bossi pourrait prendre l’initiative sur les grandes réformes : d’abord pour réaliser le fédéralisme, puis peut-être pour ressouder le pays – quasi paradoxe mais nul ne peut l’exclure. Récemment, dans le Corriere, le chef de la Ligue a qualifié le PD d’interlocuteur sérieux. La suite d’ici quelques semaines. »
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« Bossi lance le lobby du Nord – ‘sur les listes il fallait négocier avec le PD’ » (Rodolfo Sala, La Repubblica) :

« ‘La Padanie va se réaliser pleinement’ a déclaré Bossi à Gênes pour la signature du ‘pacte économique et politique’ entre les quatre candidats du centre droit en Vénétie, Piémont, Lombardie et Ligurie : les léghistes Cota et Zaia, ainsi que Formigoni et Biasotti. Bossi, radieux, voit un de ses rêves se réaliser par une simple signature mais il ne renonce pas à rendre la soirée un peu plus mouvementée. ‘Pour résoudre la question du chaos des listes, le PdL aurait dû négocier avec le PD’, dit-il, rejetant la ligne de Berlusconi sur le ‘complot’ ourdi par la magistrature. Luca Zaia, probable gouverneur de Vénétie (Bossi voudrait aussi garder le ministère de l’Agriculture bien que Berlusconi l’ait promis à Galan, gouverneur sortant) explique ainsi la signature qui a eu lieu, sous l’œil attentif de Tremonti et Bossi, en présence aussi de Maroni : ‘Ce soir naît le puissant lobby du nord grâce auquel nos quatre régions seront les premières à mettre en œuvre les décrets du fédéralisme fiscal et à négocier avec le gouvernement de meilleures conditions pour nos administrés’. Il semblerait que Berlusconi soit irrité par les dernières sorties de Bossi. Précision de La Russa : ‘Bossi est le bienvenu’ à la manifestation de samedi, à Rome, mais ‘sur la scène, il y aura les 13 candidats et le président Berlusconi : aucun autre dirigeant politique ne s’exprimera.’ »

 

Entretien avec R. Formigoni, président de la Région Lombardie, dans le Corriere della Sera – « Formigoni et la Ligue : ‘le PdL restera le premier’ » :

« ‘En Lombardie, le PdL demeurera le premier parti politique’ : c’est la réponse de Formigoni à Bossi. Le chef de file de la Ligue a qualifié le Piémont de ‘région en crise’ et incité à voter Ligue, ce qui a donné lieu à une opération de diplomatie : hier, Formigoni a parlé avec Bossi, Calderoli et Giorgetti. Le ministre Calderoli a publié dans l’après-midi un communiqué ramenant l’incident à une simple équivoque, une ‘distorsion’ de la réalité, ‘une série de considérations attribuées à Bossi qui ne sont pas exactes’ – quoique les agences aient rapporté fidèlement ses propos. Pour Formigoni : ‘tout est clair et Bossi m’a renouvelé son estime’. »

 

« Le dossier de l’enquête sur le Cavaliere transféré à Rome » (Giusi Fasano, Corriere Della Sera) :

« Le parquet de Trani a finalement admis que l’enquête RAI-Agcom-Berlusconi pour ‘concussion, violence et menaces à un organe politique, administratif ou judiciaire’, n’était pas de sa compétence : le dossier sera transféré à Rome. Les enquêtes visant Innocenzi et Minzolini restent à ce stade à Trani – bien qu’un procès contre Innocenzi faisant abstraction de ses conversations avec Berlusconi soit difficilement envisageable. Elles portaient toujours sur l’élimination de l’émission Annozero, qui déplaisait au Cavaliere, lequel appelait sans cesse Innocenzi pour discuter de l’éviction de Santoro. Mais les émissions que Berlusconi voulait éliminer ne l’ont pas été, bien qu’Innocenzi ait évoqué avec beaucoup de monde de la façon la plus légitime possible de bloquer Annozero – ce qu’il a nié devant les magistrats de Trani en décembre. Le 30 novembre 2009, au téléphone avec G. Lainati, vice président de la Commission parlementaire de surveillance, il semblait convaincu d’avoir trouvé la solution. Il était certain que Santoro ne pourrait pas diffuser son émission sur l’affaire Mills (qu’il a pourtant faite) tout en imaginant déjà le tollé que cela provoquerait pour Zavoli. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/03/2010

Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ (II).

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(Suite de l’article « Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ (I). »)
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Il semblerait que les 3 individus aient reçu 100 euros de la part du journaliste de l’ORF (radiotélévision publique autrichienne). L’ORF prétend que cette somme a été versée aux protagonistes comme « droit à l’utilisation de leur image. »

 

Harald Vilimsky, un des responsables du FPÖ, a demandé la démission du chef de la rédaction de l’ORF.

 

Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, tiendra une conférence de presse sur le sujet ce vendredi.

Rajinder Singh rejoint le BNP.

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Rajinder Singh a rejoint le BNP aujourd’hui. Il est le premier membre ethnique du BNP. Selon lui, le "BNP est le seul parti qui peut sauver la Grande-Bretagne et protéger l’identité du peuple britannique."

Berlusconi : "le CSM a été désavoué".

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« Le Cavaliere en quête de la difficile unité du centre droit » (Massimo Franco, Corriere Della Sera) :
« Les critiques du chef de la Ligue sur une ‘Lombardie en crise’ réactivent la compétition avec le PdL et la tension est palpable entre le président du Conseil et le président de la Chambre. On a l’impression qu’en cas de résultats décevants, les risques de rupture augmenteront. Les hommes de Berlusconi sont convaincus que les manoeuvres de Fini sont le prélude à un règlement de comptes. Ils suspectent même qu’on œuvre ici ou là pour un demi-succès de la manifestation du 20. Et la création de Generazione Italia aiguise leur méfiance. Le Cavaliere, qui semble bien décidé à ne pas se laisser délégitimer, compte sur le soutien de l’essentiel de la direction et de l’électorat ex-AN. Même la possible croissance de la Ligue aux dépens du PdL est imputée préventivement aux ‘bizarreries’ politiques finiennes. Cet affrontement interne se heurte à l’alliance du Cavaliere avec la Ligue. Entre autres frictions avec la Ligue, Fini dénonce un fédéralisme fiscal qui dérivant insensiblement vers une ‘sécession douce’. Et il semble en harmonie avec PF Casini pour voir dans la stratégie de la Ligue une menace pour l’unité nationale – une ‘padanisation’ du Nord. Au bout du compte, peut-être Berlusconi et Fini s’apercevront-ils à nouveau qu’ils ne peuvent pas rompre. Mais Fini préfère parler d’avenir, comme s’il voulait évacuer une phase du PdL. Paradoxalement, l’absence d’élections d’ici 2013 pourrait contribuer à déstabiliser la majorité – cela laisse en effet 3 ans pour bâtir quelque chose d’autre, avec ou sans le président du Conseil. »

 

« Berlusconi : ‘le CSM a été désavoué’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :
« Berlusconi voit dans le communiqué du chef de l’Etat un ‘désaveu’ envers le CSM et dans la ‘risible enquête de Trani’, ‘l’énième démonstration d’une utilisation intolérable de la justice à des fins de lutte politique’ contre le PdL par des magistrats ‘qui devraient être punis’. Selon Casini, chef de file de l’UdC, l’enquête de Trani est ‘une immense faveur’ faite à Berlusconi ‘car son rôle préféré est celui de victime’. Le PdL remonte en effet dans les sondages après le chaos lié aux listes. Sur ce terrain-là, Berlusconi excelle. Pour lui, Napolitano ‘a désavoué le CSM’ et peu importe si le Quirinal souligne, en soirée, que le texte doit être lu en entier et que les inspections ne doivent ‘en aucun cas interférer avec les enquêtes’. L’obsession du président du Conseil est maintenant de remplir samedi la place Saint-Jean-de-Latran. »

 

« Le danger d’une place radicalisée qui ne parvient pas à récupérer les modérés » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Le sentiment d’insécurité collective lié au déluge d’écoutes et à l’énième hypothèse de délit visant Berlusconi pourrait l’aider à remobiliser une partie de son électorat, mais à quel prix ? D’en décevoir et d’en irriter une autre partie, essentielle : tous ceux qui demandent au gouvernement de résoudre les problèmes de la vie quotidienne, désirant au fond un semblant de sérénité et comme une perspective d’avenir. Le président du Conseil, après réflexion, a finalement opté pour cette manifestation, samedi, à Rome, ‘en défense de la démocratie’ afin, dit-il, de ‘défendre notre droit de vote et notre droit à la protection de la vie privée’. A l’évidence, au cœur de l’événement, il y aura encore l’attaque contre les magistrats ‘qui veulent influencer le vote’ et les auteurs du complot contre la liste PdL à Rome. La tension va donc croître : il est rare que le président du Conseil manifeste à une semaine d’élections pour attaquer des institutions de l’Etat taxées de saper les fondements démocratiques du pays. Or cette dramatisation extrême et un peu inquiétante ne vise qu’à faire voter les électeurs traditionnels du PdL. Bossi sera à la manifestation, ne pouvant faire autrement mais, à l’évidence, la Ligue va son chemin, indifférente ou presque aux inquiétudes de son allié, attachée à ‘faire de la politique’ en récupérant des voix ‘sur le territoire’ par le dialogue avec la population ; et elle ne croit pas que la psychose des parquets puisse rapporter des voix. Le risque pour Berlusconi : un succès exceptionnel de la Ligue au Nord et un échec partiel du PdL dans le reste du pays, du fait d’un électorat démobilisé. Si tel était le cas, Berlusconi se retrouverait avec une base plus exiguë et radicalisée – situation peu enviable. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Manipulation de la télévision d’État autrichienne contre le président du FPÖ.

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Le président du FPÖ, Heinz-Christian Strache, se trouvait à Vienne Neustadt lors d’un meeting électoral de clôture des élections en Basse-Autriche. 500 spectateurs assistaient à l’événement. Après son discours, HC Strache se rend auprès du public afin de distribuer des signatures et de se faire photographier auprès des citoyens.
 

Il constate qu’il est accompagné par un caméraman qui filme les faits. Un homme dans le public pose des questions provocantes. L’homme se rend ensuite près de crâne rasés et leur dit :  « dites-le enfin ». Et les trois skinheads hurlent : « Sieg Heil ». Il apparaît clairement que ces gens sont des agents provocateurs. Le chef du FPÖ, HC Strache, demande à la police de saisir l’enregistrement.

 

Il apparaît que l’homme est en réalité le rédacteur de l’ORF (La radiotélévision publique autrichienne) Eduard Moschitz de la rédaction de "Am Schauplatz".

 

La télévision publique autrichienne a tenté de monter une manipulation afin de lancer une campagne en vue de traîner le FPÖ dans la boue.

 

Le FPÖ porte plainte.

Almere : le PVV arrête, après une demi-heure, les négociations avec le PvdA.

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Pays-Bas. Almere. Alphons Muurlink, le chef de file des élus du PvdA (Parti travailliste) à Almere, veut savoir pourquoi le PVV a stoppé, après une demi-heure, les négociations avec le PvdA en vue de former le Collège (l’exécutif) de la ville. Le PvdA, qui est arrivé deuxième à l’issue du scrutin, derrière le PVV, déclare qu’il est prêt à diriger les négociations en vue de former une coalition.

 

Le leader du PVV à Almere, Raymond De Roon, a déclaré : « au cours des entretiens exploratoires que j’ai mené avec huit partis politiques, il est apparu que les autres partis ne veulent pas faire de concessions dans les domaines importants pour le PVV. Le PVV est poussé dans le rôle d’opposition par l’élite politique de la mairie. »

17/03/2010

Berlusconi : "la liberté mutilée".

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« Un Cavaliere nerveux confirme sa crainte de l’abstention » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :
« L’insistance que met S. Berlusconi à inviter les militants à ‘expliquer la vérité’ aux électeurs envoie un signal de faiblesse : le cafouillage des listes rejetées par les juges a désorienté le centre droit. La perspective d’une désertion des urnes demeure une vraie crainte, que Berlusconi tente d’exorciser : ‘parlez à tous ceux qui doutent, et que la campagne mensongère de la gauche et de ses médias risque de pousser vers l’indifférence’. Si ce n’est pas un cri d’alarme, ça y ressemble. Pour secouer un corps électoral tiède, Berlusconi joue des cordes sensibles, comme le binôme ‘gauche-magistrats rouges’, au sujet de l’enquête de Trani, à l’impact imprévisible. Seule certitude, rappelée par Bossi, sans triomphalisme : ‘au moins 4 régions sur 13 iront à notre coalition’. Les adversaires parlent de fin de règne, tel Di Pietro évoquant ‘un régime au crépuscule’ ou D’Alema une abstention ‘à la française’ aux dépens d’un gouvernement qui selon lui ‘n’a rien fait’. Ces propos auraient moins de poids s’ils n’étaient appuyés implicitement par une partie du PdL. L’initiative Generazione Italia poussée par Gianfranco Fini a accru la confusion, au point que l’intéressé a dû l’expliquer : ‘en est ressortie l’idée selon laquelle je voudrais partir en guerre contre Berlusconi, et ce n’est pas vrai’, mais il a admis que l’idée ‘se prête à des manipulations’ – simple report, en somme, du règlement de comptes au sein de la majorité. M. Gasparri, président du groupe au Sénat, s’est aperçu qu’on ne parlait plus que des courants internes, signe d’un risque de balkanisation du parti unique du centre droit. La manifestation de samedi, à Rome, voulue par Berlusconi, est l’effort ultime pour réfuter l’idée répandue d’une majorité divisée et livrer à l’électorat un semblant d’unité – rude tâche, et à laquelle Berlusconi paraît croire plus que ses alliés. »
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« Berlusconi : ‘la liberté mutilée’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole) :

« Pour Berlusconi, l’enquête de Trani confirme son idée d’un complot ‘bien orchestré’ ourdi par la gauche, les magistrats et les journaux ‘pour influencer la campagne électorale’. Se sentant attaqué, il qualifie les écoutes le visant de ‘grave signe de liberté mutilée et offensée’. L’enquête sur les pressions qu’il aurait exercées pour faire cesser les talk shows ‘embarrassants’ se poursuit ; l’affrontement entre le ministre Alfano et le CSM en est l’un des points forts. Le Conseil a en effet décidé d’intervenir pour s’assurer de l’absence d’interférence dans l’enquête en cours après l’envoi d’inspecteurs du ministère de la Justice à Trani pour ‘identifier et punir les taupes’ du Parquet. Pour Alfano, cette décision est ‘anticonstitutionnelle’ et ‘inacceptable’ mais Mancino, vice-président du CSM, la défend. A l’approche des élections, l’ambiance est électrique et Berlusconi s’active pour éviter l’abstention. A la manifestation de samedi, il attend au moins 500 000 personnes et veut rendre à son électorat un enthousiasme atteint par l’affaire des listes et la crise. Il ne veut plus attendre : pour lui, la réforme de la justice est plus que jamais une priorité ; au Sénat, on s’apprête à voter le texte sur les écoutes déjà voté à la Chambre : il prévoit de restreindre fortement l’usage des écoutes (seulement en cas d’indices évidents de culpabilité) par les magistrats et la PJ et de punir le journaliste qui les publierait. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Leefbaar Rotterdam reste deuxième.

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Pays-Bas. Rotterdam. Après le premier et le second recomptage des voix, le PvdA (Parti travailliste) est le premier parti avec 28,9% des voix. Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante) obtient 28,6% des voix. La différence est de 754 voix. Le PvdA et le PVV obtiennent chacun 14 sièges au sein du Conseil municipal.

Un député européen du PVV réclame la scission de l'Euro.

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Pays-Bas. Le Député européen du PVV Madlener réclame l’existence de deux monnaies européennes distinctes : une pour le Nord de l’Europe et une pour le Sud du continent.

L'UDC se bat seule contre les rémunérations abusives.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29 % des voix :
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En décidant aujourd'hui au Conseil national d'opposer un contreprojet à l'initiative populaire "contre les rémunérations abusives", le PS, le PDC et PLR ont montré qu'ils ne tenaient pas réellement à régler ce problème. Ils ont apporté leur soutien à un tigre de papier. L'UDC a voté pour l'initiative puisque le contreprojet indirect qu'elle a élaboré avec le comité d'initiative a été refusé par le Parlement. Cette réforme aurait pourtant apporté une solution rapide à ce problème. Une fois de plus, les socialistes ont joué un rôle sournois en soutenant un contreprojet faible, donc en poignardant les initiateurs dans le dos. Le PS a perdu tout crédit. Il ne veut pas réellement résoudre le problème des rémunérations abusives, mais cherche à prolonger ce débat pour des raisons électoralistes. Cela n'est pas une politique sérieuse.

La Haye : le PvdA refuse toujours de négocier avec le PVV.

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Pays-Bas. Den Haag (La Haye). Le PvdA (Parti travailliste) refuse de négocier un accord de coalition, en vue de gouverner la ville, avec le PVV.

 

Voir la vidéo de la deuxième réunion publique en vue de former l’exécutif de la ville de La Haye : http://www.telegraaf.nl/video/binnenland/6307638/__V._Nieuwenhoven___Wat_PVV_wil_mg_niet_en_kn_niet___.html?p=22,1

 

Sietse Fritsma est le leader du PVV à La Haye (homme à lunette). Il attend pour savoir si le PVV est toujours exclu des négociations par le PvdA.

 

La dame, qui est le chef de file des élus du PvdA à La Haye, énonce les raisons pour lesquelles le PvdA refuse de négocier avec le PVV. (Les programmes des deux partis sont trop différents. De plus, le PvdA estime que certaines positions du PVV ne sont pas conformes aux règles juridiques internationales. Hors, l’exécutif de la ville est tenu de prendre des décisions qui sont conformes aux règles internationales).

 

Le PvdA continue d’exclure le PVV des négociations.

 

Un informateur va être nommé. Sietse Fritsma dit qu’ il ne voit pas en quoi cela va changer les choses.

Christoph Blocher ne sera plus candidat au Conseil fédéral.

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Le quotidien suisse Le Temps titre «L'adieu au Conseil fédéral».

Christoph Blocher a accordé un entretien au quotidien. Il déclare qu'il ne sera plus candidat au Conseil fédéral. (Le gouvernement suisse composé de 7 membres).

Interrogé sur la crise d'image de la Suisse, le tribun zurichois juge très durement ses anciens collègues, «qui ne dirigent plus le pays et n'ont pas de stratégie».

Synthèse nationale n°17 sortira samedi....

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Dans ce numéro, vous retrouverez des articles de :

 

Lionel Baland, Francis Bergeron, Catherine Gentil, Roland Hélie, Günter Palikao, Patrick Parment, Jean-Claude Philipot, Philippe Randa, Jean-Claude Rolinat, Marc Rousset, Robert Spieler, Nicolas Tandler, Vincent Vallois, Pierre Vial...

16/03/2010

FPÖ : les violeurs d'enfants doivent prendre en charge les frais de psychotérapeute des victimes.

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Autriche. Norbert Hofer, un des vice-présidents du FPÖ, a déclaré lors d’une émission qui a eu lieu ce lundi, que les auteurs de viols sur les mineurs doivent payer les frais de psychotérapeute des victimes. Si les auteurs ont agi au sein d’une organisation, celle-ci doit être également tenue de payer les frais de psychotérapeute des victimes.

Dernières nouvelles des Pays-Bas.

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Pays-Bas. La Haye (Den Haag). Les partis autres que le PvdA (Parti travailliste) ont demandé au PVV de mettre de l’eau dans son vin. Le PvdA exclut toujours une négociation avec le PVV.

 

Geert Wilders n’est plus le bien venu à Monschau (Montjoie) en Allemagne. C’est ce qu’a déclaré le maire de la localité. Rappelons que ce week-end Geert Wilders, accompagné d’une dizaine de gardes du corps a eu un ennui de santé alors qu’il se trouvait dans un hôtel de la cité.

 

Afin de faire des économies, Geert Wilders veut couper dans les budgets de l’aide au développement, de l’administration et de l’Union européenne.

 

Almere. Le président du groupe des élus du VVD (Parti libéral de droite) a rencontré lors d’un entretien de reconnaissance le chef de file du PVV local, Raymond de Roon, et a déclaré qu’il pense que les trois plus gros partis doivent continuer à discuter afin de trouver un accord dans le domaine financier et économique. Ces trois partis sont le PVV, le VVD et le PvdA (Parti travailliste).