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29/03/2010

Fini et Berlusconi, divorce impossible.

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« Berlusconi : ‘votez, et nous gagnerons’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore de samedi) :
« La campagne s’est achevée avec un Silvio Berlusconi présent sur quasiment toutes les chaînes télévisées, clamant ‘le succès’ du centre droit aux élections. Il a assuré que le ‘dépassement’ au Nord par la Ligue n’aurait pas lieu mais qu’en tout état de cause, ‘cela ne changerait rien’, Bossi étant ‘un allié loyal et fidèle’. En bref, selon lui, aucune préoccupation à avoir quant à la bonne tenue du gouvernement qui ira de l’avant pendant 3 ans durant lesquels sera réalisée la ‘révolution libérale’, à partir de la réduction de la pression fiscale ‘qui est dans notre ADN’. Un vrai spot électoral pour rappeler que le rendez-vous de demain et de lundi est un vrai choix pour ‘tous les modérés’. Il a appelé à ne pas ‘gâcher son vote’ en votant ‘ce schizophrène’ de Casini. Berlusconi a souhaité donner une image rassurante, niant toute dissension au sein du PdL. Le président du Conseil attend le verdict des urnes, convaincu d’avoir donné le meilleur de lui-même. Cela étant, à la fin du dépouillement, commencera au sein du PdL le règlement de comptes avec la Ligue, spectatrice intéressée. »
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« Fini et le Cavaliere, divorce impossible » (Francesco Verderami, Corriere de samedi) :
« Entre Fini et Berlusconi, cela ne peut pas finir comme en France entre Villepin et Sarkozy ; ‘eux n’ont pas fondé un parti ensemble’, dit Fini. Un divorce serait une défaite pour tous les deux, un échec qu’ils ne peuvent se permettre. Berlusconi a parlé des différences d’opinions dans le parti comme d’une ‘richesse’ et a assuré : ‘on ne peut construire un grand parti sur une seule personne’. Des ‘propos réconfortants’ selon Fini, qui attend de les voir ‘changées en actes’ : ‘le raisonnement de Berlusconi prouve qu’il est conscient de la complexité d’un parti à 35%-40%.’ Fini pense que ces différences de points de vue consolident le parti, et servent même à ratisser plus large. ‘Depuis 16 ans nous affrontons les problèmes et depuis 16 ans nous les réglons.’ L’ex-chef de la droite est ‘confiant et optimiste’ : ‘après les élections nous étudierons la voie à suivre.’ Il y a des sujets sensibles : la structure du parti, la relation avec la Ligue : ‘je considère l’alliance avec la Ligue comme stratégique, non seulement pour le Nord mais pour toute l’Italie ; mais s’allier ne veut pas dire adopter les mêmes positions’. Autre défi : la réforme constitutionnelle, sur laquelle Fini jouera un rôle de premier plan mais dans laquelle il évite d’entrer trop avant. Comme ‘cofondateur’, il se dit ‘assez optimiste’ sur le scrutin ; ‘le vrai risque est l’abstention, qui n’est à imputer ni à Berlusconi ni à Bersani ; de toute façon, le taux de votants en Italie reste parmi les plus élevés d’Europe ; chez nous cela ne va pas se finir comme en France – sur aucun plan.’ »
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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

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