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31/03/2010

La Suisse et les accords de Schengen.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

Le Conseil fédéral a décidé aujourd'hui de poursuivre le développement de l'acquis de Schengen. Ainsi, les étrangers au bénéfice d'un visa national pour une durée de séjour de plus de trois mois dans un Etat Schengen pourront voyager dans tout l'espace Schengen, donc aussi en Suisse. Avec cette nouvelle extension du droit Schengen, la Suisse a procédé à plus de 100 adaptations de son droit national au développement de l'acquis Schengen depuis la conclusion de cet accord en décembre 2008. La Suisse abandonne progressivement le contrôle de ses frontières et, par conséquent, l'insécurité dans le pays ne cesse de grandir. La statistique criminelle publiée la semaine dernière indique que plus de 14% des délits commis en Suisse sont le fait de touristes criminels. L'affaire libyenne nous a fait comprendre que la Suisse ne peut recourir aux instruments de l'accord de Schengen que si cela convient à l'UE. L'UDC demande donc une fois de plus un examen impartial des conséquences de l'accord de Schengen et des coûts qui en résultent. Ce thème sera aussi au centre de son assemblée des délégués du 1er mai.

 

La Suisse continue de trouer ses frontières en développant le droit de Schengen. Depuis l'adhésion à cet accord il y a à peine un an demi, il y a déjà eu plus d'une centaine d'adaptations de ce type. Notre pays restreint ainsi constamment sa marge de manœuvre qui lui permet de prendre des mesures de sécurité en faveur de ses propres citoyennes et citoyens. Les conséquences de cette politique sont fatales. La statistique criminelle publiée la semaine passée indique que 14% des délinquants sont des étrangers sans autorisation de séjour durable en Suisse, donc des touristes criminels. A cela il faut ajouter 4,4% de requérants d'asile criminels. 29% des délinquants font partie de la population étrangère résidante. Les affaires spectaculaires de criminalité en bande importée en Suisse indiquent également que notre pays, faute de contrôles frontaliers sérieux, est de moins en moins sûr. Et le différend avec la Libye nous a fait comprendre que les instruments de l'accord de Schengen sont de nature purement théorique et ne peuvent être engagés que si l'UE est d'accord. L'UDC demande donc que les conséquences politiques et financières de l'accord de Schengen fassent l'objet d'un examen objectif. Elle reprendra cette thématique lors de son assemblée des délégués du 1er mai 2010.

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