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22/10/2010

Hongrie : grève de la faim en faveur des prisonniers politiques.

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Hongrie. Une grève de la faim est organisée en faveur des prisonniers politiques ce 23 octobre 2010, à l'initiative de députés du Jobbik, rue Kozma, en face de la prison, à Budapest. Le jeûne dure trois jours. Les prisonniers politiques feront la grève de la faim dans leur cellule. Parmi ces trois personnes figurent György Budaházy. Rappelons que j'ai réalisé l'interview de la femme et de la mère de ce dernier cet été en Hongrie.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2010/08/11/int...).

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György Budaházy

Procès de Geert Wilders : les juges sont récusés.

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Pays-Bas. Les juges de Geert Wilders sont récusés. Le procès doit recommencer à zéro avec d’autres magistrats. La procédure prendra des mois. Le point sur lequel a porté la récusation concerne la position des juges par rapport à la demande de l’avocat de Geert Wilders d’interroger une nouvelle fois le témoin Hans Jansen. Les magistrats n’ont pas pu expliquer clairement pourquoi ils ne voulaient pas autoriser un nouvel interrogatoire de ce témoin.  Additionné à d’autres incidents survenus au cours du procès de Geert Wilders, cela à donné l’impression d’une partialité des magistrats.

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L'avocat de Geert Wilders, Bram Moszkowicz, et Geert Wilders.

Parlement européen : discours de Nigel Farage contre l'impôt européen.

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Le parti patriotique britannique UKIP s’oppose à l’idée d’instaurer un impôt européen.


Nigel Farage contre l'impôt européen
envoyé par Antipenseunique. - L'info video en direct.

Vienne : les sociaux-démocrates négocient avec les écologistes.

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Autriche. Vienne. Les sociaux-démocrates du SPÖ ont décidé de négocier avec les écologistes une alliance en vue de former une majorité. Heinz-Christian Strache a parlé à ce propos d’un cadeau d’adieu à faire frémir de la part du Maire social-démocrate Häupl. Il a également mis en garde face à une telle coalition qui mène à cinq années de chaos permanent. HC Strache a ajouté que le vote des électeurs est complètement ignoré. Il a déclaré : « Vienne sera transformée définitivement en champs d’exercice pour expérience de société de la gauche de la gauche. On peut dire adieu à une politique d’immigration restrictive. De nouveau records dans le domaine des naturalisations sont à attendre. » Selon le chef du FPÖ, les écologistes sont opposés à la sécurité et à la police.

Italie : la bataille pour 2013 a déjà commencé.

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« Derrière la loi Alfano, le début de la campagne pour le Quirinal en 2013 » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Les oppositions (y compris l’UdC) ne sont pas encore parvenues à empêcher que le ‘bouclier judiciaire’ ne soit reconductible : selon la volonté de la majorité, le parapluie serait en effet reconduit si le président du Conseil était confirmé dans son rôle et surtout s’il devenait Président de la République. Le problème est tout sauf secondaire. On en parle encore peu, à gauche ou à droite, mais chacun sait que derrière le combat politique quotidien se profile le Quirinal. Berlusconi entend arriver à mi-2013 avec une majorité solide qui lui assure l’élection à la Présidence de la République. L’opposition, qui craint de ne pas arriver à lui barrer la route, utilisera sans aucun doute toutes les armes politiques et judiciaires possibles – d’où l’intérêt d’une protection non reconductible. Pour l’heure, Bossi observe en spectateur intéressé : les voix de la Ligue seront décisives à celui qui voudra accéder au Quirinal. Fini et Casini ont leurs propres ambitions et veulent garder en main leur atout maître. Peser de façon déterminante sur le choix du chef de l’Etat, c’est être en mesure d’influer sur toutes les structures politico-institutionnelles de la législature à venir. Autrement dit, discerner le profil du chef de l’Etat, c’est identifier aussi le nom du prochain président du Conseil : les deux vont de pair. Logiquement, la perspective du Quirinal est centrale dans la stratégie berlusconienne. Pour les mêmes raisons, les oppositions (et Fini) ne peuvent le laisser achever sa trajectoire au sommet du Quirinal. En un sens, la bataille pour 2013 a déjà commencé. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

Slovaquie : le président du SNS s'est vu opposé un démenti à propos d'éventuelles manipulations du résultat des élections.

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Slovaquie. L’Office de Statistiques, qui a établi les résultats des élections législatives de juin 2010, a démenti de manière véhémente les allégations faites par Ján Slota, le Président du SNS. Celui-ci a prétendu que les résultats des élections avaient  été manipulés.

21/10/2010

Le FPÖ vote pour le candidat social-démocrate au poste de gouverneur de Styrie.

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Autriche. Styrie. Le Gouverneur social-démocrate de Styrie Franz Voves a été réélu à son poste par 51 voix sur 56. Le SPÖ, l'ÖVP et le FPÖ ont voté pour lui. Les écologistes et les communistes n’ont pas voté pour lui.

Rencontre des partis patriotiques d’Europe à Vienne.

Autriche. Vienne. Le FPÖ organise une rencontre des partis patriotiques européens ce vendredi 22 octobre 2010 et samedi 23 octobre 2010 : le Vlaams Belang, les Démocrates suédois, la Ligue du Nord, le SNS, le Parti du Peuple danois seront présents. Le Front national français n’est pas convié car considéré comme trop radical par certains des partis invités. Parmi les personnalités présentes figurent Jan Slota (SNS – Slovaquie), Filip Dewinter (Vlaams Belang – Flandre/Belgique), Bruno Valkeniers (président du Vlaams Belang), Kent Ekeroth (secrétaire international des Démocrates suédois), Morten Messerschmidt (député européen du Parti du Peuple danois), Fiorello Provera (député européen de la Ligue du Nord). La réunion se déroule autour du thème : « L’avenir de l’Union européenne après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. »

Andreas Mölzer, écrivain et député européen du FPÖ, en réponse à une question de la presse, a confirmé : « Nous avons invité des partis qui ont une orientation patriotique, qui ont une position critique vis-à-vis de l’Union européenne, mais qui ne sont pas anti-européens. En tout cas pas des partis qui se positionnent à droite comme le BNP, le Jobbik et Ataka». Un tel rassemblement a déjà eu lieu à Vienne en 2008.

Selon Andreas Mölzer, les partis invités sont des partis modérés orientés vers le fait de gouverner. Geert Wilders du PVV évite la réunion. Il ne veut pas de contacts avec les partis présents.

Plaidoyer de l'avocat de Geert Wilders.

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Pays-Bas. L’avocat du leader du PVV Geert Wilders, Bram Moszkowicz, a tenu son plaidoyer ce mardi et jeudi 19 et 21 octobre 2010 devant le tribunal correctionnel d’Amsterdam.

Patrik Brinkmann reçu par Filip Dewinter.

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Patrik Brinkmann (pro NRW), le richissime homme d’affaire germano-suédois, est en Belgique où il rencontre des responsables du Vlaams Belang à Anvers et Bruxelles. Il a rencontré Filip Dewinter au sein du Parlement flamand. L’entretien a tourné autour de la « Marche pour la Liberté » organisée le 7 mai 2011 à Cologne et autour de la version du livre de Filip Dewinter, « Inch‘ Allah? L’islamisation de l’Europe »  qui doit paraître en allemand avec une préface de Patrik Brinkmann. La version en allemand de l’ouvrage contiendra des textes supplémentaires adaptés à l’Allemagne.

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Filip Dewinter et Patrik Brinkmann.

Genève : une affiche du MCG censurée.

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Le Mouvement des Citoyens Genevois voit une de ses affiches censurées : http://www.24heures.ch/censure-affiche-mcg-jugee-illegale...

Ouverture du Cavaliere : Fini ? Peut-être le verrai-je dans 6 mois.

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« La détente observée sur la justice n’est pas l’indice d’un accord » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Berlusconi, au vu des sondages indiquant une baisse constante de sa cote de popularité, parvenue à un point bas record, sait qu’il doit vite reprendre la main. Il l’a fait en rentrant de convalescence. Sur la table, une ambitieuse réforme fiscale. Mais ce n’est pas tout : il tente de donner un sens concret à la réforme de la justice à laquelle œuvre de longue date le ministre Alfano, une priorité gouvernementale virtuelle depuis des années. Désormais, à en croire Berlusconi, elle serait prête à être soumise au Conseil des ministres puis aux forces parlementaires. C’est faire montre d’un optimisme certes compréhensible d’un point de vue politique mais injustifié dans les faits. En l’état, au centre droit, il y a tout au plus accord sur les critères généraux d’une réforme. Fini a toujours dit qu’il soutiendrait le ‘bouclier’ et il en est ainsi. Mais son refus d’une loi ‘punitive’ envers les magistrats signifie au fond qu’il veut garder les mains libres pour bien comprendre ce qu’Alfano a dans son sac. La question est surtout politique : les finiens ont besoin de temps pour se renforcer et accroître si possible le nombre de leurs adeptes, c’est pourquoi FLI a fait entendre la voix des modérés. Un climat plus détendu, à des fins surtout tactiques, ne signifie en rien qu’il y ait accord entre Fini et Berlusconi. Une des questions non réglées a trait aux écoutes, une autre à l’empêchement légitime – sur ce point, la Cour constitutionnelle doit trancher le 14 décembre. Si elle devait déclarer illégale l’actuelle ‘loi-relais’ protégeant le président du Conseil des procès, qui parierait sur l’avenir de la législature ? Mais Berlusconi est plutôt confiant et veut, dans tous les cas, se montrer à pied d’œuvre, tout en sachant que les élections restent une éventualité. » 

« Ouverture du Cavaliere : Fini ? Peut-être le verrai-je dans 6 mois » (Marco Galluzzo, Corriere) : « Berlusconi agit toujours comme s’il était encore en guerre contre Fini. Pourtant son entourage lui demande de plus en plus de trouver un accord définitif avec lui. ‘On verra, on y travaille, peut-être qu’on se rencontrera dans six mois’ : voilà, en résumé, ce que pense le Cavaliere de négociations qui avaient failli aboutir il y a quelques mois : un pacte entre le PdL et FLI, si la législature devait continuer – la clause secrète d’un accord sur la justice entre Berlusconi et l’ex-chef d’AN. On en reparle car l’ambiance semble plus détendue : la loi Alfano va de l’avant et Fini, de Londres, souligne que son parti est ancré au centre droit, comme au PPE dont le PdL fait partie. Selon un ministre, les deux hommes ‘sont plus proches qu’ils ne sont prêts à l’admettre’. Berlusconi se targue encore de sondages favorables en cas d’élections qui découleraient d’une rupture avec Fini : ‘nous gagnerions facilement’. Cela étant, il a souligné, devant l’état-major du parti : ‘on peut compter sur les finiens, car s’il est vrai qu’ils sont avec Fini, il est vrai aussi qu’une bonne partie d’entre eux n’est pas contre moi et sera fidèle à ce gouvernement’, ‘leur fidélité ne se discute pas.’ Mais la menace pourrait venir de Tremonti, ministre de l’Economie, qui a convoqué mercredi les partenaires sociaux au siège de son ministère et non à la résidence de Berlusconi, au grand dam du PdL. »

 

(Traduction ; ambassade de France à Rome)

20/10/2010

Geert Wilders se distancie de l’English Defence League (EDL).

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders se distancie de l’English Defence League (EDL). Il ne connaît cette organisation qu’au travers de la presse. Geert Wilders ne veut absolument pas d’un affrontement, lors de la manifestation qui doit avoir lieu à Amsterdam le 30 octobre 2010 en vue de le soutenir dans son procès, entre manifestants de l’English Defence League et contre-manifestants.

Elections du gouverneur de Styrie : le FPÖ votera pour le candidat social-démocrate.

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Autriche. Styrie. Ce jeudi 21 octobre 2010, le Parlement de Styrie se réunira lors d’une séance constitutive. Le Parlement doit élire le gouverneur de Styrie. Le FPÖ a décidé de voter pour le social-démocrate (SPÖ) Franz Voves, plutôt que pour le candidat conservateur (ÖVP).   

Gerhard Kurzmann qui dirige le FPÖ de Styrie s’est dit mécontent de la manière dont les négociations ont eu lieu : « Ce sont des méthodes de négociation comme elles existaient dans le bloc de l’Est, le pistolet sur la poitrine.»

Piémont : victoire de Cota, stop au recomptage des voix.

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« Loi Alfano : la trêve PdL-finiens tient » (Ugo Magri, La Stampa) : « Trois bonnes nouvelles pour Berlusconi, et une un peu moins : il perd de son attrait dans les sondages, en partie à cause de sa longue convalescence après l’opération à la main. Quant aux bonnes nouvelles, le Conseil d’Etat a suspendu le recomptage des voix dans le Piémont : Cota, gouverneur léghiste, est sauvé à ce stade, et la Ligue se calme un peu ; Bonaiuti, porte-parole de Berlusconi, exulte : ‘cette nouvelle nous emplit de joie’. En outre, au Sénat, la majorité tient sur le document de politique économique mais surtout la commission des Affaires constitutionnelles approuve la ‘rétroactivité’ de la loi censée protéger le Cavaliere des procès à venir et en cours – avec l’accord des finiens. Est-ce un hasard ? Depuis dix jours que Berlusconi se rétablit, tout semble se remettre en place au sein de la majorité. Bersani et le PD, furieux, annoncent des ‘barricades’ contre le texte, avec une véhémence à faire pâlir Di Pietro. Casini annonce l’abstention de l’UdC en plénière, et une large majorité s’annonce. Napolitano refuse d’entrer dans la polémique et s’y dit ‘rigoureusement étranger’. »

 

« Victoire de Cota : stop au recomptage des voix » (Elsa Muschella, Corriere della Sera) : « Le Conseil d’Etat a accepté l’appel de Cota, gouverneur léghiste du Piémont, contre le recomptage des bulletins décidé en juillet par le tribunal administratif régional, désormais suspendu. Les juges se sont bornés à écrire que la sentence était suspendue mais non annulée. Une vraie victoire pour la Ligue qui craignait un ‘putsch judiciaire’ et proclame maintenant ‘la victoire de la souveraineté populaire’. Cota respire (‘on a gagné’) et le fait savoir sur Facebook et YouTube ‘j’étais sûr de mes raisons et n’avais aucun doute sur le résultat’ mais reste ‘indigné de ce que certains ont tenté de faire aux Piémontais’ : ‘Les élections se sont déroulées normalement, les Piémontais m’ont choisi avec une majorité qui doit gouverner durant 5 ans ; maintenant je veux oublier tout cela et me retrousser les manches pour relancer le Piémont’. Cette décision de justice prive de tout espoir Mercedes Bresso, candidate centre gauche, qu’avaient jusque là ‘avantagée’ les résultats des 7 provinces et qui n’attendait que les chiffres de Turin. ‘On doit respecter les décisions de justice, dit-elle, nous attendons d’en connaître les motifs mais, vu les irrégularités de certaines listes à droite, l’amertume demeure.’ Même si un recours reste pendant, elle estime à ce stade la partie perdue. »

(Traduction : ambassade de France)

Hongrie : le Parti conservateur refuse de diminuer les pensions des anciens apparatchiks communistes.

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Hongrie. Le Jobbik a proposé de couper les pensions exagérément hautes des anciens apparatchiks communistes.  Le Parti conservateur, qui gouverne la Hongrie, a refusé. Par exemple, Béla Biszku, qui a été le ministre de l’intérieur lors de la période de répression qui a suivi la révolution de 1956, reçoit une grosse pension alors que des personnes qui ont été victimes du communisme sont dans la misère.

Article sur le séjour du groupe EDL du Parlement européen à Chypre.

Durant une semaine, le groupe du Parlement européen « Europe, Démocratie et Liberté » (rassemblant notamment les élus de l’UKIP, du LAOS, du SNS, du MPF (France), du Parti du Peuple danois, du Parti des vrais Finlandais et de la Ligue du Nord) ont tenu leurs journées de travail à Chypre. Voir l'article de Novopress : http://fr.novopress.info/69787/edl-a-chypre-difficile-dex...

Le président du SNS classé parmi les Slovaques les plus riches dément.

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Slovaquie.  Le président du SNS, Ján Slota, est placé sur une liste regroupant les personnes les plus riches de Tchéquie et Slovaquie. La liste a été établie par le magazine tchèque Týden. Selon cette classification, Ján Slota détiendrait 266 millions d’euros. Ján Slota a complètement démenti ces informations et déclaré que c’est la première fois qu’il est classé parmi les Slovaques les plus riches. Il a ajouté qu’il admire la rapidité avec laquelle la mafia des médias travaille.

Süd Tiroler Freiheit persécuté par la justice.

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Italie. Tyrol du Sud / Haut-Adige. Les dirigeants du parti Süd-Tiroler Freiheit sont poursuivis par la justice italienne suite à leur récente campagne d’affichage en raison de leur critique de l’Italie. Les affiches sont confisquées par la justice. Une atteinte de plus à la liberté d’expression au sein de l’Union européenne.

 

L'objet du délit : 

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"Le Tyrol du Sud peut renoncer à l'Italie."

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Le parti réclame la double nationalité (Italie et Autriche) pour les habitants du Tyrol du Sud / Haut-Adige : "Pour notre Tyrol du Sud. La citoyenneté autrichienne."

19/10/2010

BZÖ : Gerald Grosz ne fait pas sécession.

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Josef Bucher, le président national du BZÖ, a déclaré à propos du retrait de Gerald Grosz, le président du BZÖ de Styrie, du poste de président adjoint du BZÖ national : « Voyez-vous, si quelqu’un veut quitter le parti, il trouve une porte ouverte. Celui qui veut pratiquer la politique du FPÖ est appelé à rejoindre le FPÖ.» 

 

Gerald Grosz a répondu qu’il s’est retiré parce qu’il veut se concentrer sur le Styrie. Il ne fait pas sécession et ne va pas au FPÖ.

Gerhard Kurzmann, ministre FPÖ de Styrie, s'occupera du domaine "transport et technique" ainsi que de "l'environnement".

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Autriche. Styrie. Le Parti social-démocrate et le Parti conservateur sont sur le point de conclure un accord en vue de continuer à gouverner la Styrie. L’autre possibilité consistait en une coalition entre le Parti social-démocrate et le FPÖ (http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2010/09/26/per...). Gerhard Kurzmann, ministre FPÖ de Styrie, s'occupera du domaine « transport et technique » ainsi que de l' « environnement » (les sièges au sein du gouvernement de Styrie sont attribués en fonction des résultats des élections en non pas aux partis qui décident de constituer une majorité).

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Le ministre FPÖ de Styrie.

Parlement du Land de Vienne : résultats finaux des élections : 25,77% et 27 députés pour le FPÖ.

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Élections pour le Parlement du Land de Vienne. Les résultats finaux donnent le FPÖ à 25,77% des voix, soit plus de 2 % en dessous du record historique du parti en 1996 sous la direction de Jörg Haider (27,94%).

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Résultats définitifs.

Vienne : la victoire du FPÖ lui amène des millions.

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Autriche. Selon des experts, le FPÖ recevra à Vienne 3 millions d’euros en plus par an au titre de financement de parti politique, soit une augmentation de 70%. Par contre, le Parti conservateur, le Parti écologiste et le Parti social-démocrate toucheront moins qu’auparavant. Á partir de 2011, le FPÖ recevra 7 millions d’euros par an. De plus, le FPÖ dispose, suite aux élections, d’au moins un mandataire bien payé au sein de chacun des 23 arrondissements de Vienne. 

 Au niveau national, le FPÖ reçoit 3 millions d’euros en tant que soutient aux partis politiques. 2,3 millions d’euros pour le centre de formation du parti et 3,5 millions d’euros pour le groupe parlementaire.

Italie : le centre droit tente d’endiguer la pression léghiste.

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«Le centre droit tente d’endiguer la pression léghiste » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :  « On évoque la possibilité de trouver un compromis sur la justice – en gros, de convaincre FLI de voter les décrets présentés par le gouvernement. Le ministre Alfano rencontre aujourd’hui les présidents du Sénat et de la Chambre mais le rendez-vous décisif sera avec Fini : l’accord, seulement à l’état de projet, est compliqué par les tensions entre Berlusconi et une partie de la magistrature. Le scepticisme de M. Vietti, vice-président du CSM, à l’égard d’Alfano, le confirme : les conditions d’une réforme ‘organisée et sereine’ de la justice ne semblent pas réunies. Mais il est impératif d’essayer d’y parvenir, le centre droit sachant que l’avenir de la législature dépend de l’issue de cette négociation. La crainte qu’une crise de gouvernement n’avantage la Ligue est patente. Le parti de Bossi, qui s’est réuni hier à Milan, se borne à lancer des avertissements à ses alliés et à assurer que l’affaire piémontaise (où le gouverneur Cota, léghiste, pourrait se retrouver en difficulté) n’aura pas d’impact. En vérité, ce serait un motif supplémentaire de pousser au vote anticipé. Berlusconi ne semble pas pro-élections et il a avec lui une grande partie du PdL du Nord, effrayée par les sondages donnant la Ligue en augmentation. Avec une inconnue : la force de frappe d’une Ligue qui, formellement, invite à aller de l’avant mais se prépare à la rupture à la première occasion : sera-t-elle aidée par l’attitude de FLI et par les manœuvres donnant pour probable un ‘gouvernement technique’ pour changer le mode de scrutin, contre Berlusconi et la Ligue ? Jeux dangereux, qui peuvent conduire aux urnes par inertie, pour ainsi dire. » 

« FLI, à la croisée des chemins, doit choisir où se situer » (Marcello Sorgi, La Stampa) : « Dans l’attente de connaître les développements sur la justice – on devrait en savoir plus après la rencontre Fini-Alfano d’aujourd’hui – un débat (interne) enfiévré sur d’éventuelles élections a lieu au sein du groupe finien. Si l’on allait pour de bon vers une dissolution des Chambres d’ici le printemps, où se situerait FLI ? Fini pourrait être tenté, dans le droit fil de sa polémique contre Berlusconi, de s’affranchir tout à fait de son emprise, dans l’idée de tenter de remporter une tournée électorale changée en référendum pour ou contre Berlusconi. Serait-ce au point de tenter une convergence avec le PD qui, à gauche, avec Bersani, s’active dans la même perspective ? Oui, cela pourrait aller jusque là, selon l’aile la plus radicale de FLI – contre les propositions alternatives de l’aile plus modérée. Une fois exclu un accord potentiel avec Casini pour donner vie à ‘un autre centre droit’ qui mènerait campagne contre la ‘trahison’ de Berlusconi (selon les sondages, un Fini centriste perdrait nombre de ses voix), la seule possibilité qui reste est de se présenter seuls à droite : une partie risquée, car elle impose à FLI de franchir les seuils de 4% (national) et de 8% (régional) prévus par le mode de scrutin actuel. En réalité, l’aile plus modérée des finiens n’a pas totalement renoncé à une réconciliation progressive avec le PdL. Néanmoins, l’idée d’une paix véritable Berlusconi-Fini reste totalement en-dehors de la réalité – selon leurs plus proches collaborateurs qui, même en ces jours de recherche d’une trêve, hochent la tête, mal à l’aise. » 

« Rencontre Fini-Alfano : négociations sur la justice en vue » (Barbara Fiammeri-Donatella Stasio, Il Sole 24 Ore) : « Aujourd’hui, première rencontre Fini-Alfano, surtout pour officialiser un débat sur la justice qui s’est, jusque là, déroulé en coulisses. Le président de la Chambre et le ministre de la Justice se verront cet après-midi à la Chambre pour engager les négociations sur la ‘loi Alfano bis’ et la réforme constitutionnelle de la justice, pour séparer les carrières du Siège et du Parquet et rendre le CSM moins puissant. Un face-à-face auquel les finiens ne souhaitent pas donner trop d’importance : ‘nous attendons de voir les textes’, tel est le refrain des fidèles collaborateurs de Fini. Bref, pas de chèque en blanc : comme Fini l’a répété plusieurs fois, ‘le diable se cache dans les détails’. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/10/2010

Allemagne : la chancelière conservatrice pratique la politique de la terre brulée face aux patriotes.

Allemagne. La CDU tente d'empêcher l'émergence d'un parti patriotique.

Voir la vidéo :