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21/10/2010

Ouverture du Cavaliere : Fini ? Peut-être le verrai-je dans 6 mois.

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« La détente observée sur la justice n’est pas l’indice d’un accord » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Berlusconi, au vu des sondages indiquant une baisse constante de sa cote de popularité, parvenue à un point bas record, sait qu’il doit vite reprendre la main. Il l’a fait en rentrant de convalescence. Sur la table, une ambitieuse réforme fiscale. Mais ce n’est pas tout : il tente de donner un sens concret à la réforme de la justice à laquelle œuvre de longue date le ministre Alfano, une priorité gouvernementale virtuelle depuis des années. Désormais, à en croire Berlusconi, elle serait prête à être soumise au Conseil des ministres puis aux forces parlementaires. C’est faire montre d’un optimisme certes compréhensible d’un point de vue politique mais injustifié dans les faits. En l’état, au centre droit, il y a tout au plus accord sur les critères généraux d’une réforme. Fini a toujours dit qu’il soutiendrait le ‘bouclier’ et il en est ainsi. Mais son refus d’une loi ‘punitive’ envers les magistrats signifie au fond qu’il veut garder les mains libres pour bien comprendre ce qu’Alfano a dans son sac. La question est surtout politique : les finiens ont besoin de temps pour se renforcer et accroître si possible le nombre de leurs adeptes, c’est pourquoi FLI a fait entendre la voix des modérés. Un climat plus détendu, à des fins surtout tactiques, ne signifie en rien qu’il y ait accord entre Fini et Berlusconi. Une des questions non réglées a trait aux écoutes, une autre à l’empêchement légitime – sur ce point, la Cour constitutionnelle doit trancher le 14 décembre. Si elle devait déclarer illégale l’actuelle ‘loi-relais’ protégeant le président du Conseil des procès, qui parierait sur l’avenir de la législature ? Mais Berlusconi est plutôt confiant et veut, dans tous les cas, se montrer à pied d’œuvre, tout en sachant que les élections restent une éventualité. » 

« Ouverture du Cavaliere : Fini ? Peut-être le verrai-je dans 6 mois » (Marco Galluzzo, Corriere) : « Berlusconi agit toujours comme s’il était encore en guerre contre Fini. Pourtant son entourage lui demande de plus en plus de trouver un accord définitif avec lui. ‘On verra, on y travaille, peut-être qu’on se rencontrera dans six mois’ : voilà, en résumé, ce que pense le Cavaliere de négociations qui avaient failli aboutir il y a quelques mois : un pacte entre le PdL et FLI, si la législature devait continuer – la clause secrète d’un accord sur la justice entre Berlusconi et l’ex-chef d’AN. On en reparle car l’ambiance semble plus détendue : la loi Alfano va de l’avant et Fini, de Londres, souligne que son parti est ancré au centre droit, comme au PPE dont le PdL fait partie. Selon un ministre, les deux hommes ‘sont plus proches qu’ils ne sont prêts à l’admettre’. Berlusconi se targue encore de sondages favorables en cas d’élections qui découleraient d’une rupture avec Fini : ‘nous gagnerions facilement’. Cela étant, il a souligné, devant l’état-major du parti : ‘on peut compter sur les finiens, car s’il est vrai qu’ils sont avec Fini, il est vrai aussi qu’une bonne partie d’entre eux n’est pas contre moi et sera fidèle à ce gouvernement’, ‘leur fidélité ne se discute pas.’ Mais la menace pourrait venir de Tremonti, ministre de l’Economie, qui a convoqué mercredi les partenaires sociaux au siège de son ministère et non à la résidence de Berlusconi, au grand dam du PdL. »

 

(Traduction ; ambassade de France à Rome)

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