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22/10/2010

Italie : la bataille pour 2013 a déjà commencé.

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« Derrière la loi Alfano, le début de la campagne pour le Quirinal en 2013 » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « Les oppositions (y compris l’UdC) ne sont pas encore parvenues à empêcher que le ‘bouclier judiciaire’ ne soit reconductible : selon la volonté de la majorité, le parapluie serait en effet reconduit si le président du Conseil était confirmé dans son rôle et surtout s’il devenait Président de la République. Le problème est tout sauf secondaire. On en parle encore peu, à gauche ou à droite, mais chacun sait que derrière le combat politique quotidien se profile le Quirinal. Berlusconi entend arriver à mi-2013 avec une majorité solide qui lui assure l’élection à la Présidence de la République. L’opposition, qui craint de ne pas arriver à lui barrer la route, utilisera sans aucun doute toutes les armes politiques et judiciaires possibles – d’où l’intérêt d’une protection non reconductible. Pour l’heure, Bossi observe en spectateur intéressé : les voix de la Ligue seront décisives à celui qui voudra accéder au Quirinal. Fini et Casini ont leurs propres ambitions et veulent garder en main leur atout maître. Peser de façon déterminante sur le choix du chef de l’Etat, c’est être en mesure d’influer sur toutes les structures politico-institutionnelles de la législature à venir. Autrement dit, discerner le profil du chef de l’Etat, c’est identifier aussi le nom du prochain président du Conseil : les deux vont de pair. Logiquement, la perspective du Quirinal est centrale dans la stratégie berlusconienne. Pour les mêmes raisons, les oppositions (et Fini) ne peuvent le laisser achever sa trajectoire au sommet du Quirinal. En un sens, la bataille pour 2013 a déjà commencé. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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