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06/04/2010

UDC Suisse : "Schengen: fermer les yeux et refouler".

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% :

 

Sous le titre technique de "les détentrices et détenteurs d'un visa D peuvent désormais voyager dans tout l'espace UE", le Conseil fédéral a accepté la semaine dernière sans coup férir nouveau un développement du droit Schengen. Le nouveau régime facilite l'entrée des étrangers en Suisse et réduit encore une fois les moyens de la Suisse de contrôler la migration. Ce que le Conseil fédéral ne dit pas, c'est que depuis son adhésion à Schengen il y a un an et demi la Suisse a dû reprendre plus de 100 développements du droit Schengen. Le Conseil fédéral préfère ignorer cet aspect, tout comme il tait soigneusement les coûts énormes que l'accord de Schengen a déjà entraîné pour la Suisse. Le dossier Schengen est marqué par des dissimulations et cachotteries systématiques.

 

Dans ses explications de vote avant le scrutin sur Schengen, le Conseil fédéral avait promis davantage de sécurité et des économies substantielles. De plus, cet accord protégerait la souveraineté et la démocratie directe. La réalité est une fois de plus très différente. Depuis la fin 2008, la Suisse a été contrainte de reprendre plus de 100 développements du droit Schengen. C'est dire la perte de souveraineté qu'elle a subie. Des décisions prises autrefois par le peuple ont passé aux oubliettes, tout comme les instruments qui permettaient de contrôler la migration, notamment en provenance des pays balkaniques. Quant à la sécurité accrue que nous apporterait prétendument Schengen, elle se lit dans la statistique policière criminelle: 14% des délinquants arrêtés en Suisse sont desdits touristes criminels. Les régions frontalières souffrent de plus en plus de la suppression des contrôles aux frontières. En 2008 déjà, le Conseil fédéral a été contraint d'admettre qu'au lieu des coûts annuels de 7,4 millions de francs devisés pour l'application de l'accord de Schengen, il fallait compter quelque 50 millions. En réalité, le coût total des diverses adaptations dépasse sans doute largement cette somme. Le Conseil fédéral préfère ne pas en parler. Sa politique est de passer systématiquement sous silence les conséquences déplaisantes de l'accord de Schengen.

 

Voie libre pour les requérants d'asile?

 

Un exemple illustrant la tactique de dissimulation du Conseil fédéral: l'adaptation du 20 janvier 2010. Sous le titre de "L'ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour des personnes étrangères entre en vigueur le 1er mars 2010", le Conseil fédéral a en réalité annoncé l'adaptation des bases légales pour l'introduction des données biométriques dans les passeports et documents d'identité conformément à l'accord de Schengen. Dans son communiqué de presse rédigé en termes très techniques, le Conseil fédéral passe sous silence qu'il assouplit simultanément les restrictions de déplacement pour les personnes dont la demande d'asile est pendante et pour les personnes admises provisoirement. Ces assouplissements dépassent les exigences de Schengen. Pourquoi des personnes admises provisoirement, donc des requérants d'asile dont la demande a été refusée parce que non motivée, mais qui ne peuvent pas être renvoyées dans leur pays d'origine, pourraient-elles voyager librement à l'étranger sans avoir à indiquer la raison de leur déplacement? Pourquoi des requérants d'asile auraient-ils tout à coup le droit de participer à des manifestations sportives et culturelles à l'étranger? Et pourquoi le Conseil fédéral ne dit-il pas que ces adaptations augmentent nettement l'attractivité de la Suisse comme pays d'asile? Il fallait comparer dans les détails l'ancien texte de l'ordonnance à la version modifiée pour se rendre compte de ces modifications (Ordonnance sur l'établissement de documents de voyage pour des personnes étrangères).

 

La politique de migration de la Suisse devient de plus en plus une politique de dissimulation.

Union valdôtaine : après les élections régionales.

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Voici un communiqué d'Ego Perron, le président de l'Union valdôtaine :

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Après les élections régionales

 

Je ne veux pas faire à travers les pages de « Le Peuple Valdôtain » de longs commentaires sur les élections régionales italiennes qui viennent de se terminer. Je pense qu’audelà de certaines analyses un peu forcées, les données sont claires et sans équivoque pour tout le monde.

La géographie politique italienne au niveau des Régions a radicalement changé. Si en plus nous ajoutons que, il y a quelque temps, on a voté dans la région du Frioul et en Sardaigne, où les Gouvernements de centre-gauche ont été battus, la situation est encore plus évidente : le centre-droite s’affirme dans tout le Pays. L’Union Valdôtaine prend acte de ce résultat et regarde de l’avant.

Il s’agit, malgré tout, d’un résultat auquel personnellement je tiens compte, comme je tiens compte d’un cadre politique national avec lequel, en tant que force politique qui agit et qui travaille pour les intérêts de la Vallée d’Aoste et des Valdôtains, nous sommes confrontés et nous devons dialoguer.

 

Un des mots qui circulent le plus dans les commentaires des leaders politiques nationaux est « maintenant, l’heure des réformes est arrivée ». Même le Président de la République Giorgio Napolitano souhaite que, dans les trois prochaines années pendant lesquelles il n’y aura pas d’élections, notre pays puisse trouver les convergences politiques pour affronter ce passage avec un climat de sérénité et de distension toujours dans la confrontation politique. L’une des prochaines réformes qui concernera les Régions, ce sera le fédéralisme fiscal, une expression qu’on emploie souvent et dont très peu de gens connaissent la vraie signification. Nous attendons de connaître les vrais contenus du fédéralisme fiscal, de connaître ce que cela signifiera pour notre Région, pour nos rapports financiers avec l’Etat, pour notre équilibre financier, en ce qui concerne même la possibilité de transférer des ressources aux Communes.

 

Et après, il y aura toutes les autres réformes, ce profond et radical processus qui, à ce qu’on dit, va redessiner radicalement la République italienne, les Régions, les organes constitutionnels, par exemple le fameux Sénat fédéral. A l’intérieur de ce processus nous prétendons, en tant que Vallée d’Aoste, d’être présents, de participer à la discussion, de nous asseoir à la table pour faire valoir nos raisons, de porter nos motivations et nos idées, d’y participer en tant que protagonistes et non pas de subir les décisions.

 

Pour une petite Région comme la nôtre, ce passage demande de la cohésion, demande d’unir toutes les forces qui veulent travailler dans cette direction. Les Parlementaires valdôtains devront travailler dans ce sens et être vigilants et engagés, le Gouvernement valdôtain et le Conseil de la Vallée auront le devoir d’être présents durant tous ces moments et à toutes les occasions de discussions pour faire valoir nos raisons et nos droits. Les forces politiques de la Vallée sont appelées à travailler, avec le sens des responsabilités, pour créer les conditions d’un dialogue et d’une confrontation qui puissent porter des bénéfices pour notre Autonomie.

 

L’Union Valdôtaine veut participer, dans l’intérêt de notre région, avec engagement et sens des responsabilités à ces processus, toujours dans l’intérêt supérieur de notre petite et merveilleuse communauté.

 

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Le Président de l'Union valdôtaine Ego Perron.

Geert Wilders n'estime pas que la demande d'interdiction du port du voile islamique au sein des administrations de Almere et Den Haag puisse constituer un blocage.

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Geert Wilders a déclaré que l’exigence du PVV de voir le port du foulard islamique interdit au sein des organismes publics d’Almere et Den Haag (La Haye) est un point important du programme du parti, mais n’est pas un point de rupture.
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Il y a d’autres points importants du programme du PVV, qui peuvent servir de base à une négociation avec d’autres partis politiques, notament la sécurité, le combat de la criminalité et le rejet de l’islamisation de la société. Selon Geert Wilders, l’exigence du PVV à propos de l’interdiction du port du foulard islamique au sein des administrations des deux villes ne doit pas bloquer les négociations en vue de la formation de l’exécutif des deux villes.

Le BNP peut s’assurer de 12% des votes.

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Royaume-Uni. Le quotidien The Independent a publié une analyse politique sur le BNP.

 

Une analyse réalisée au Royaume-Uni montre que le BNP peut s’assurer de 12% des votes et peut devenir une force permanente de la politique au Royaume-Uni. Le BNP touche les personnes qui n’ont plus d’espoir.

 

Les partis du système se sont aliénés la classe ouvrière blanche.

 

Les attaques des autres partis contre le BNP ne fonctionnent pas parce que ce qui est dit sur ce parti lors des attaques n’est pas conforme avec ce que les personnes voient du parti. Les membres du BNP se font connaître en balayant la neige, effaçant des graffitis, construisant une hutte de scouts,...

 

Le fait que le BNP soit exclu par les autres partis des médias (journaux, BBC,...) ne fonctionne plus, car le BNP mène une guérilla du marketing en utilisant l’internet.

 

Les personnes qui pensent voter pour le BNP sont celles qui ont été touchées durement par la globalisation. Celle-ci a été positive pour une partie de la population, mais un désastre pour ceux dont les emplois ont été délocalisés vers d’autres pays.

05/04/2010

Le BZÖ ne participera pas aux élections pour le Parlement du Burgenland.

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Le BZÖ ne participera pas aux élections pour le Parlement du Burgenland qui auront lieu le 30 mai 2010. C’est ce qu’a déclaré le chef du BZÖ Josef Bucher. Parmi les raisons invoquées figure le manque d’argent dans les caisses du parti.
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Lors des même élections en 2005, le BZÖ n’était pas présent. Le BZÖ était alors un nouveau parti qui existait depuis six mois. Lors des élections municipales au Burgenland en octobre 2007, le BZÖ n’était également pas présent.

 

Le BZÖ a par contre été présent au Burgenland lors des élections législatives de 2008.

Le Parti libéral allemand accusé de dérive populiste.

Le Président du DGB (Deutscher Gewerkschaftsbund  / Fédération des syndicats allemands) Michael Sommer a mis en garde face à la tendance populiste de droite qui, selon lui, se développe au sein du FDP, le Parti libéral (centriste) allemand. Il a déclaré qu’en Autriche un Parti libéral a connu la même dérive (le FPÖ sous Joerg Haider).

 

Le danger que le FDP prenne, selon lui, une direction populiste est grande. Sous l’influence de l’ancien vice-chancelier allemand Jürgen Möllemann, le FDP a déjà, dans le passé, émis des idées populistes.

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(page Wikipedia sur Jürgen Möllemann : http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCrgen_M%C3%B6llemann)

03/04/2010

Salutations de Martin Graf en Bosnie.

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Le 6 mars 2010, une délégation  autrichienne s’est rendue pour plusieurs jours à Bihac, une ville de Bosnie et Herzégvine. Parmi les membres de la délégation se trouvait M.A. Jakob qui a remis les salutations du troisième Président du Sénat Martin Graf (FPÖ).
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La délégation autrichienne en Bosnie.

Heinz-Christian Strache rencontre le maire adjoint de Moscou.

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Le 4 mars 2010 a eu lieu à la mairie de Vienne le quatrième bal moscovite. Une importante délégation du FPÖ était présente autour du Président du parti Heinz-Christian Strache. Celui-ci a rencontré le Maire adjoint de Moscou Yuriy Roslyak.
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Au centre : le président du FPÖ et le maire adjoint de Moscou.
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Le président du FPÖ et le Maire adjoint de Moscou.
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Parmi les invités.

Représentants du FPÖ à Skopje.

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Le 6 mars 2010, le onzième ball viennois a eu lieu dans la capitale de la Macédoine (FYROM), Skopje. Andreas Karlsböck et Johann Gudenus du FPÖ ont été salués parmi les invités d’honneur.1.jpg
Le Député du FPÖ au Parlement du Land de Vienne Johann Gudenus, le Ministre des affaires sociales de FYROM/Macédoine Xhelal Bajrami, le Député national du FPÖ Andreas Karlsböck, l'Attaché social autrichien Gero Stuller.

02/04/2010

Heinz-Christian Strache rencontre Gogi Topadse.

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Autriche. Le 5 mars 2010, le chef du FPÖ Heinz-Christian Strache et le Président du parti d’opposition géorgien Mretsveloba Gadaarchens Sak'art'velos (მრეწველობა გადაარჩენს საქართველოს / Industry save Georgia / Industrie sauve la Géorgie) Gogi Topadse ont donné une conférence de presse commune.

 

Heinz-Christian Strache et Gogi Topadse sont candidats à un poste de maire. Gogi Topadse en mai 2010 à Tbilissi et Heinz-Christian Strache à Vienne. Topadse a rendu hommage à la position du FPÖ (neutralité) lors de la crise ossète.

 

Le thème de la conférence de presse a été : « Partenariat entre Vienne et Tbilissi pour une collaboration possible après des élections au sein des deux villes».

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Gogi Topadse et Heinz-Christian Strache donnent un conférence de presse à Vienne.

Ligue du Nord et Peuple de la Liberté.

 

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Entretien avec R. Calderoli, ministre pour la Simplification, dans Il Giornale – « La Ligue ? Avec les hauts et les bas du PdL, c’est la bouée de sauvetage du président du Conseil » :

« C’est l’entente parfaite entre le Cavaliere et U. Bossi, un tandem très réussi : Berlusconi a annoncé qu’il quittera la politique le jour où Bossi se retirera. Il faut profiter du fait que nous avons devant nous 3 ans sans élections pour établir une feuille de route ensemble, Gianfranco Fini compris, bien sûr. C’est aussi une occasion pour le PD de sortir de l’ombre, Bersani est intelligent et je suis certain qu’il répondra positivement. Le présidentialisme à la française est ce qu’il y a de mieux pour l’Italie. Elire le président au suffrage universel, c’est la vraie démocratie. Tremonti travaille depuis longtemps à la réforme fiscale et les projets en chantier verront bientôt le jour – le 1er en mai, avec le décret sur le fédéralisme domanial, ce qui signifie des dizaines de milliards de rentrées pour les collectivités locales, sans aggraver la pression fiscale. »

 

« De la pilule aux valeurs, Zaia en fait plus que Cota : ‘je veux suivre le Pape’ » (Il Foglio) :

« Le nouveau président de la région Vénétie explique la nouvelle entente de la Ligue avec le Vatican. ‘Nous sommes mieux placés que les autres pour interpréter la sensibilité des catholiques. En tant que catholique, je vais tout faire pour empêcher que la pilule abortive Ru486 n’arrive dans les hôpitaux. Je pense que le Pape dit des paroles sages en se prononçant contre l’avortement et en demandant de continuer à lutter en faveur de la vie, même au détriment d’une loi en vigueur. La Ligue incarne les valeurs chrétiennes qui ont fait notre histoire, notre territoire. La défense de la vie en fait partie et, s’il le faut, nous nous battrons. Je veux agir selon ma conscience et suivre le Pape’. Piémont, Lombardie et Vénétie, Cota, Formigoni, Zaia : l’axe du Nord est un axe de plus en plus en accord avec le Vatican. ‘En Vénétie, le résultat des élections nous montrent qu’une partie de l’électorat modéré et catholique nous a choisi’. »

 

« Le PdL choisit la ligne de la prudence » (Maria Corbi, La Stampa) :

« R. Polverini, nouvelle présidente du Latium, qui a eu l’appui de l’Eglise pendant la campagne électorale, contre E. Bonino ‘l’hérétique’, coupable d’avoir été active dans la lutte pour le droit à l’avortement, a choisi la voie de la prudence : ‘je ferai mon possible pour défendre la vie dans le respect des lois’, a-t-elle dit. Un choix bien différent de celui des nouveaux présidents léghistes, Cota et Zaia. Les présidents de régions PdL s’alignent plutôt sur le choix de R. Polverini. R. Formigoni rappelle qu’il a toujours défendu la vie, tout en respectant la santé des femmes et la loi 194. F. Cicchitto, chef de groupe PdL à la Chambre, avertit les nouveaux présidents : ‘il faut maintenir la ligne de conduite qui avait été décidée, sur la gestion hospitalière de la pilule du lendemain dans le respect de la loi 194’. Le sens des responsabilités implique de trouver des solutions qui ne soient pas source de division pour notre société’. »

 

« Premier problème pour Berlusconi : démontrer que le meneur de jeu n’est pas la Ligue » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :
« Silvio Berlusconi se retrouve face à un problème important : il doit démontrer aux Italiens que c’est lui, le président du Conseil, qui mène le jeu dans le pacte qui le lie à Bossi. Il ne peut se permettre de laisser le sceptre du parti le plus réformateur à la Ligue – à part sur le fédéralisme. Ce ne sera pas facile mais l’alliance compétitive avec les léghistes l’impose, d’autant qu’un premier signal arrive des deux nouveaux gouverneurs du Piémont et de Vénétie, Cota et Zaia, qui ont pris une position intransigeante sur la pilule abortive, annonçant qu’ils ne la mettront pas en vente : c’est sans doute une ligne qui plaît à l’Eglise mais elle va à l’encontre des normes de l’Etat – notamment la loi 194 régulant l’avortement. En Lombardie par exemple, le catholique Formigoni a prévu que cette pilule soit administrée sous contrôle médical dans un hôpital. Les deux néophytes ont changé les choses sans en parler avec leur allié Berlusconi et sans crainte des conséquences mais démontrant toutefois combien la Ligue va à son propre rythme et suit sa propre logique. Voilà pourquoi Berlusconi tente de récupérer tout le mérite de la ‘grande réforme’ : un triptyque ambitieux comprenant la réforme de l’Etat (fédéralisme et présidentialisme), justice et fiscalité. Nous verrons qui mènera concrètement le jeu. La Ligue voudra probablement avant tout vérifier l’orientation du centre gauche. Pour le moment, Bersani laisse la porte ouverte, tout en demandant une discussion au Parlement. Le PD devra aller au-delà de ce jeu tactique. Au moment où Berlusconi s’empare de ‘Facebook’ pour communiquer, les démocrates doivent apparaître moins conservateurs et moins bridés. Plus qu’une ‘agressivité’ plus importante – comme le voudrait Veltroni – une capacité réelle de se mesurer au centre droit sur le terrain des réformes, y compris en tenant compte de toutes les conséquences du fédéralisme léghiste, serait nécessaire. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Krisztina Morvai choisie parmi 3 dirigeants politiques hongrois.

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Voici un reportage réalisé à Paris (en partie en français) au sein duquel des personnes doivent choisir entre les photos de trois personnages politiques hongrois. Parmi ceux-ci se trouve la Députée européenne Krisztina Morvai du Jobbik, le parti nationaliste hongrois. Les personnes choisissent sa photo parmi les images des trois candidats : http://index.hu/video/2010/04/02/parizs/
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Entre Viktor Orbán (Parti conservateur) , Ferenc Gyurcsány (Parti socialiste) et Krisztina Morvai, les personnes interrogées choisissent la photo de Krisztina Morvai.

Barbara Rosenkranz présente son programme en matière de sécurité.

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Autriche. La candidate du FPÖ à l’élection présidentielle, Barbara Rosenkranz, a présenté sa politique en matière de sécurité. Elle critique l’ouverture des frontières résultant des accords de Schengen. Elle ne désire cependant pas que l’Autriche sorte des accords de Schengen. Elle exige seulement que les contrôles aux frontières soient rétablis.

pro NRW : 2.500 affiches placées en une heure.

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Allemagne. Dans la nuit de jeudi à vendredi, une grande action de collage d’affiches de pro NRW (pour la Rhénanie du Nord – Westphalie) a eu lieu en Rhénanie du Nord – Westphalie. Entre Aachen (Aix-la-Chapelle) et Köln (Cologne), entre Düsseldorf et Bonn, ainsi que dans les circonscriptions électorales voisines, vingt équipes de collage sont entrées en action. En 8 heures, 2.500 affiches ont été placées.

Négociations entre le FPK et le FPÖ : deux à trois semaines de plus.

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Autriche. Carinthie. Le plan de coopération entre le FPK, ancien BZÖ de Carinthie ayant fait sécession, et le FPÖ de Carinthie devait être mis en oeuvre pour Pâques. Uwe Scheuch, le chef de file du FPK a déclaré aujourd'hui que les négociations dureront deux à trois semaines de plus.

01/04/2010

Italie : la nouvelle géographie du vote.

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« Berlusconi verrouille le PdL : ‘la Constitution doit être changée tout de suite’ » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Berlusconi réunira tout au long d’avril toutes les instances du PdL, voulant unir le parti et éviter le ‘feu ami’. Ceux qui sont d’accord avec lui et les autres pourront s’exprimer librement, un festival de démocratie jamais vu de mémoire PdL. A la fin, un vote aura lieu sur les choses à faire dans les 3 ans qui viennent, de la fiscalité à la justice, du fédéralisme fiscal à la réforme de la Constitution. Tous jurent qu’il ne s’agit pas de mettre Fini dos au mur mais que ce sursaut démocrate est une main tendue pour que le cofondateur du PdL puisse participer pleinement à la décision. Pour la réforme de la Constitution, des marges de manœuvre devraient être données aux groupes parlementaires, à commencer par le Sénat où Gasparri tentera de tendre la perche à l’opposition. Berlusconi éviterait volontiers le dialogue mais il y a la Ligue et elle souhaite des réformes partagées. De son côté, le PD craint de se faire prendre à contrepied, notamment sur le présidentialisme, par le gouvernement. »

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« La nouvelle géographie du vote » (Luca Ricolfi, La Stampa) :

« Selon Berlusconi, les électeurs ont récompensé son gouvernement. Ce n’est pas exact puisque son parti a perdu des voix, en valeur absolue et en pourcentage, par rapport aux européennes et aux législatives. Et les pertes du PDL ne sont pas compensées par le succès de la Ligue : l’avance du centre droit sur le centre gauche s’est réduite de moitié par rapport à 2008-2009, passant de 5-6% à 2-3%. Bersani a-t-il raison, alors, de parler d’‘inversion de tendance’ ? Non. Une légère faiblesse de la majorité gouvernementale lors d’élections locales à mi-mandat est naturelle ; elle signifie seulement que les électeurs sont sortis de la lune de miel et réclament que le gouvernement honore ses engagements. Pour le PD, si on fait bien les comptes, on observe un nouvel affaiblissement. Le pouvoir d’attraction du PD ne s’accroît pas et le parti est à un minimum historique. Rien à voir, donc, avec une inversion de tendance. Mais il y a deux nouveautés remarquables : 1/ le triomphe du parti du mécontentement, aux dépens du bipartisme : le score cumulé des deux principaux partis dépasse à peine 50 % des voix exprimées – mais 29 % seulement des inscrits ; 2/ la répartition géographique du succès de la Ligue, dont le succès est étroitement lié au dynamisme économique des territoires : pénétration forte dans les régions les plus productives, moindre dans les régions bénéficiant de la solidarité nationale (dont la Ligurie, malgré l’idée léghiste du ‘quadrilatère du Nord’). Les régionales ébauchent une carte politique inédite : au Nord, les quatre grandes régions les plus productives, riveraines du Pô, où la Ligue perce – le Piémont vient d’entrer dans le club et l’Emilie-Romagne pourrait le rejoindre ; au centre, la classique zone rouge (qui inclut la Ligurie mais pourrait finir par perdre l’Emilie-Romagne) ; au Sud, le reste du pays, du Latium à la Sicile, où la Ligue ne peut s’enraciner car toutes ces régions produisent moins qu’elles ne consomment. »

 

(Traduction : ambassade de France.)

pro NRW sera présent au sein des 53 circonscriptions électorales du Land.

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Allemagne. Lors des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie du Nord – Westphalie du 9 mai 2010, pro NRW sera présent partout. Au sein de l'ensemble des 53 circonscriptions électorales du Land, des candidats du parti seront présents, en vue de l’élection directe des candidats. La liste a reçu le numéro 21.

Leefbaar Rotterdam déçu(e).

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Rotterdam. Leefbaar Rotterdam (Rotterdam vivante) s’est déclaré déçu(e) de son éviction des négociations en vue de former le Collège municipal (l’exécutif) de Rotterdam, ainsi que le refus du PvdA (Parti travailliste) du quartier de Feijenoord de gouverner cette partie de la ville avec Leefbaar Rotterdam.

Leefbaar Rotterdam ne sera pas dans la coalition municipale.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le PvdA, D66, le CDA et le VVD vont tenter de former ensemble une coalition. Cest ce que l’informateur Pieter Winsemius a déclaré mercredi au Maire sortant (PvdA – Parti travailliste) Ahmed Aboutaleb.
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Le PvdA et Leefbaar Rotterdam ont interagi de manière constructive lors des négociations. Le PvdA estime que les deux partis sont trop éloignés, tant du point de vue de leur programme que de leur style.

Le PVV en recul dans un sondage.

 

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Pays-Bas. Un sondage Maurice de Hond montre que si les élections législatives avaient lieu maintenant, le VVD (libéraux de droite) obtiendrait 25 sièges, le CDA (chrétiens-démocrates) 24 sièges et le PVV 22 sièges.

 

Selon le sondage, le PVV qui a perdu deux sièges par rapport au précédent sondage le doit à son refus de participer à la coalition municipale à Almere et Den Haag (La Haye) malgré le succès que le parti a rencontré au sein de ces deux villes.