11/04/2010
Le Jobbik fait son entrée au Parlement de Hongrie.
22:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Meeting de Barabara Rosenkranz à St. Pölten.
Ce vendredi, Barbara Rosenkranz a tenu un meeting électoral sur la Riemerplatz à St. Pölten en Basse-Autriche. 400 personnes étaient présentes.
Le Président du FPÖ Heinz-Christian Strache, qui n’a pas pu être présent pour des raisons familiales, a envoyé ses salutations.
Le Secrétaire général du FPÖ Harald Vilimsky a attaqué l’ORF, la radiotélévision autrichienne, à propos de la manipulation qu’elle a monté contre le FPÖ dans le cadre du reportage pour l'émission "Am Schauplatz".
15:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Stefan Petzner confiant dans l'avenir du BZÖ.
14:49 | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2010
Manfred Haimbuchner élu président du FPÖ de Haute-Autriche.
Il remplace dans cette fonction Lutz Weinzinger, 67 ans, qui quittera également ses fonctions de député national en automne.
Manfred Haimbuchner veut amener le FPÖ en deuxième position en Haute-Autriche.
HC Strache et Manfred Haimbuchner
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Discours de Heinz-Christian Strache
Le Président national du FPÖ Heinz-Christian Strache s’en est pris aux médias dont les informations correspondent aussi peu à la réalité que les talibans à la démocratie.
Il a dénoncé le fait que les médias ne parlent pas de la manipulation montée contre le FPÖ lors du reportage de l’ ORF, la radiotélévision publique autrichien, "Am Schauplatz".
Il apporte son soutient à Barbara Rosenkranz Il s’en est prit aux médias qui ont attaqué Barbara Rosenkranz en l’obligeant à se justifier sur ses propos. HC Strache ajoute que le passé et les thèmes historiques n’intéressent personne.
Le FPÖ a présenté une candidate à l’élection présidentielle autrichienne afin d’assurer une alternative démocratique à la réélection du Président autrichien Heinz Fischer et éviter une "élection nord-coréenne".
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Décès du président polonais.
Le Président polonais Lech Kaczynski et sont épouse sont décédés dans un accident d'avion.
Le PiS, le parti auquel il appartenait, est un parti conservateur, catholique, populiste, eurosceptique, anticommuniste, opposé à la corruption,...
Le président polonais et son épouse.
18:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2010
Hongrie : vers une percée du Jobbik ?
22:04 | Lien permanent | Commentaires (0)
Élections législatives en Hongrie ce dimanche.
Ce dimanche aura lieu le premier tour des élections législatives en Hongrie. La droite conservatrice devrait les gagner.
Le parti nationaliste Jobbik, qui détient 3 sièges de député européen, devrait faire son entrée au Parlement de Hongrie.
Interview de Gábor Vona le président du Jobbik :
http://hvim-france.hautetfort.com/archive/2010/04/07/visage-politique-gábor-vona.html
ou
18:43 | Lien permanent | Commentaires (0)
Humanitas et le PVV.
18:09 | Lien permanent | Commentaires (0)
Stefan Petzner quitte ses fonctions de secrétaire général du BZÖ.
Stefan Petzner, le « fils spirituel de Joerg Haider », se retire de ses fonctions de secrétaire général du BZÖ.
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Il a décidé de se concentrer sur la politique en Carinthie. Il reste député du BZÖ et conserve son emploi dans la communication à Monaco.
17:51 | Lien permanent | Commentaires (0)
Berlusconi à Paris.
16:45 | Lien permanent | Commentaires (0)
Vienne : le FPÖ présente un paquet pour la démocratie.
Le but de la réforme doit être d’éviter qu’un parti qui obtient moins de 50% des voix puisse disposer d’une majorité absolue au sein de l’assemblée législative de Vienne. Lors des élections de 2005, le SPÖ (Parti social-démocrate) a obtenu 55 des 100 mandats de l’assemblée avec 49,9% des voix.
Le FPÖ demande l’élection directe du maire, ainsi que la possibilité d’organiser des référendums et consultations populaires en récoltant 1% des signatures des habitants de Vienne au lieu des 5% exigés actuellement.
16:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2010
Les stands d’information de pro-NRW à Cologne.
21:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Barbara Rosenkranz en Carinthie.
Autriche. Barbara Rosenkranz, la candidate du PFÖ à l’élection présidentielle, s’est rendue ce jeudi à Klagenfurt, la capitale de la Carinthie.
Elle a donné ce matin une conférence de presse en compagnie de Uwe Scheuch, le chef de file du FPK.
Barbara Rosenkranz s’est promenée sur le Benediktinermarkt (une place de Klagenfurt) et a visité des commerces.
Elle assistera ce soir à une réunion de la direction du FPK à Pörtschach.
Les dirigeants du FPÖ de Carinthie participe à la visite au côté des dirigeants du FPK.
Pour sa campagne électorale, Barbara Rosenkranz privilégie le thème de la sécurité et de la famille. Elle veut être la porte parole de ceux qui, selon elle, ne sont pas représentés par les politiciens : les jeunes chômeurs, les mères et pères élevant seuls leur(s) enfant(s) et les familles nombreuses.
Barbara Rosenkranz et le chef de file du FPK, Uwe Scheuch.
16:33 | Lien permanent | Commentaires (0)
Fini se fait patient et attend les fissures dans l’axe PDL-Bossi.
« L’anomalie et la Constitution » (Massimo Giannini, La Repubblica) :
« La 19e loi ‘sur mesure’ est passée. Avec la signature du chef de l’Etat sur l’empêchement légitime, le président du Conseil a eu ce qu’il voulait : être intouchable, protégé pour 18 mois de procès lourds (Mills et Mediatrade). Il lui suffira d’une auto-certification pour motif ‘institutionnel’ pour ne pas avoir à se rendre aux audiences, que le motif invoqué soit vrai ou faux : Conseil des ministres, réunion avec un ambassadeur, entretien avec un maire. On ne sera jamais sûr que le Cavaliere n’est pas à une séance de kiné ou à une fête dansante chez lui. Napolitano n’a sans doute pas décidé de gaîté de cœur de promulguer ce texte mais il a joué son rôle, que cela plaise ou non. C’est maintenant à la Cour constitutionnelle de l’étudier – il lui est déjà arrivé de rejeter des lois taillées sur mesure pour Berlusconi. D’un point de vue politique, cette énième entorse aux règles paraît reposer sur un double espoir : que le président du Conseil cesse une bonne fois sa guerre atomique contre la magistrature – et que se vérifie enfin ce ‘climat de loyale collaboration entre autorités politiques et judiciaires’ ; et que cesse sa bataille idéologique contre l’opposition pour que le ‘dialogue’ attendu depuis 2 ans débute pour de bon. Pour l’heure, Berlusconi et sa majorité portent l’énorme responsabilité d’avoir assujetti une fois encore l’intérêt national à une exigence personnelle. En attendant le fin du fin : une anomalie berlusconienne non pas neutralisée peu à peu, mais constitutionnalisée. »
« L’entorse de la Ligue irrite ses alliés » (Francesco Verderami, Corriere della Sera) :
« Berlusconi avait déjà été étonné l’autre soir, quand Calderoli lui avait montré le projet de réforme constitutionnelle mais nul n’imaginait qu’il irait le présenter au Quirinal – ce qui a surpris tant le président du Conseil que ceux des Chambres. Fini et Schifani ont été frappés le côté inhabituel du procédé : d’abord, l’initiative éventuelle aurait dû incomber à Bossi, ministre des Réformes, et Calderoli aurait agi sans en avoir parlé aux dirigeants du PdL au dîner d’Arcore, court-circuitant le Conseil des ministres et les groupes parlementaires de la majorité. Pour couper court, Berlusconi a dit que le projet ‘devait être approfondi’. L’heure de discuter stratégie viendra, la route est encore longue et il faudrait veiller à la façon de procéder : Schifani et Fini ont trouvé que Calderoli allait ‘plus vite que la musique’. »
« Fini se fait patient et attend les fissures dans l’axe PDL-Bossi » (Amadeo La Mattina, La Stampa) :
« Une semaine avant les régionales, le sénateur Marcello Dell’Utri a offert à Gf. Fini Le Prince de Machiavel, en lui conseillant d’apprendre à attendre la succession de Berlusconi avec une ‘philosophie patiente’. Mais Fini, flegmatique de nature, avait d’autres projets, n’imaginant sans doute pas que le ‘Prince Silvio’ ressortirait si fort des élections et que Bossi ferait la loi dès le lendemain, lui volant la paternité du régime semi-présidentiel – inscrit dans le projet que Calderoli, ministre de la Simplification administrative, a soumis hier au chef de l’Etat. Une initiative qui prend de vitesse Fini, lequel ne lancera qu’aujourd’hui le colloque de Farefuturo sur le régime semi-présidentiel. Berlusconi s’est empressé de préciser qu’il s’agissait d’une ‘initiative personnelle’, mais elle cadrait parfaitement avec le calendrier de la Ligue. Face à la ‘traction léghiste’ de la majorité, Fini craint l’isolement mais il est persuadé que l’euphorie de Bossi s’atténuera et que Berlusconi comprendra qu’il faut mettre un frein à ses revendications continuelles. A défaut, le mécontentement montera y compris chez les berlusconiens et Fini pourrait devenir leur point de répère. Conseil de Fini aux siens : rester de marbre. Trois ans de législature, c’est long et les hypothèses qui circulent sur le ‘ticket’ (Berlusconi au Quirinal, Tremonti ou un léghiste comme Maroni au palais Chigi) n’ont rien de solide. Maintenant Fini doit attendre une semaine avant de rencontrer Berlusconi et d’entrer dans le jeu. Il devra jouer finement avec des propositions crédibles et articulées. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Mouvement Citoyens vaudois a été lancé ce mardi.
Le Mouvement Citoyens vaudois a été lancé ce mardi. Le président en est Jean-Pierre Grin. Il a déclaré : "Les citoyens du canton ont peur en raison de l'insécurité qui y règne", "Nous voulons également faire du social, mais pas du socialisme", "rendre le pouvoir au citoyen", "Nous avons une place à prendre avec les turbulences politiques actuelles. La population ne sait plus à quel parti se vouer".
Le MCVD sera tout à fait indépendant du Mouvement Citoyens genevois (MCG), a déclaré Jean-Pierre Grin. Chaque section du Mouvement Citoyen Romand (MCR) est autonome. Le Mouvement Citoyens neuchâtelois conduit par David L'Epée poursuit sa route.
15:03 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BNP présente son programme pour les élections législatives.
Le BNP fera campagne en faveur du retrait des troupes britanniques d’Afghanistan, d’un arrêt de l’immigration et contre la conspiration du réchauffement global
Les partis du système se sont, eux, prononcés pour la présence de troupes britanniques en Afghanistan. Le BNP exige le retrait immédiat de l’ensemble des troupes britanniques.
Le BNP réclame l’arrêt effectif de l’immigration en provenance du Tiers-monde.
Le BNP s’oppose à la théorie du réchauffement climatique qui ne sert qu’à implémenter des taxes supplémentaires, qui pèsent sur les entreprises et à servir de justification aux délocalisations d’entreprises vers les pays à bas salaire.
Le British National Party est, selon son président, le seul parti qui a un programme qui consiste à proposer une politique juste, logique et cohérente.
15:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
La direction de l'UDC tient à réaffirmer le droit établi du parti à un deuxième siège au Conseil fédéral (gouvernement).
La direction de l'UDC tient à réaffirmer le droit établi du parti à un deuxième siège au Conseil fédéral. Le principe de la concordance confirme en effet clairement le droit de l'UDC à un siège supplémentaire au gouvernement national. L'UDC fera de toute manière valoir ce droit à la prochaine vacance au Conseil fédéral, qu'elle soit la conséquence de la démission d'un conseiller fédéral socialiste ou radical, peu importe.
L'UDC s'engage depuis toujours pour le principe de la concordance. Avec 28,9% des suffrages obtenus aux dernières élections fédérales, elle est de loin le premier parti politique de Suisse. Le PS suit avec une part électorale de 19,5% (29,3% si on y ajoute les Verts), le PLR avec 17,7% et le PDC avec 14,5%. L'UDC a ainsi clairement droit à un deuxième siège au Conseil fédéral; elle est aujourd'hui nettement sous-représentée avec un seul mandat. Lors de la dernière vacance, elle avait laissé la priorité au PLR. Elle fera donc valoir son droit à la prochaine démission du Conseil fédéral. Il appartiendra aux organes du parti et du groupe parlementaire de choisir le candidat quand le moment sera venu.
14:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2010
Katyn : changement dans les rapports entre la Russie et la Pologne.
23:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
Bossi au président du Conseil : ‘ les réformes doivent démarrer mais en accord avec le centre gauche’.
« La ‘mise-en-scène’ léghiste ne doit pas être prise à la lettre, c’est la substance qui compte » (Stefano Folli, Il Sole 24 ore) :
« Derrière la polémique sur la revendication par la Ligue de la ‘mise-en-scène des réformes’ – à travers l’entretien de Maroni au Corriere – il y a un point crucial, qui a plané hier soir sur le dîner entre Berlusconi et Bossi à Arcore : nous assistons à la réalisation du scénario post électoral – inévitable vu le résultat – avec les débuts de la ‘nouvelle’ Ligue dans un rôle national. La Ligue du nord souhaite suivre pas à pas l’itinéraire réformateur et contribuer à en fixer le calendrier et les priorités, en définissant ou, mieux, en guidant le dialogue parlementaire avec l’opposition. Le terme de ‘mise-en-scène’ ne doit donc pas être pris à la lettre, le rôle de metteur-en-scène revenant au président du Conseil, mais dans la substance cela indique l’intention léghiste de ne pas se laisser reléguer aux seconds rôles et de talonner Berlusconi de près. Il n’est pas question de conserver le ministère de l’Agriculture ou de revendiquer la mairie de Milan : les véritables objectifs de Bossi sont en fait les réformes, leur parcours et, par conséquent, la relation avec l’opposition. Sur ce dernier point surtout, Bossi ne veut pas laisser faire Berlusconi et pour deux raisons : l’extrême défiance de ce dernier vis-à-vis de quelque accord que ce soit avec l’opposition d’abord, et Berlusconi demeure, ensuite, la personne avec laquelle l’opposition a le plus de difficultés à dialoguer sur le fond – présidentialisme, etc. Les interventions de Maroni ou de Calderoli doivent donc être vues comme autant de signaux envoyés au centre gauche pour qu’il comprenne qu’au sein de la majorité certains tissent une toile qui inclura les différents aspects du fédéralisme et le renforcement du gouvernement central. Un rôle central se profile pour le président de la Chambre : Fini sera déterminant dans la triangulation majorité-opposition-Quirinal. Le scénario actuel impose donc que Bossi et le cofondateur du PdL s’entendent. »
« Bossi au président du Conseil : ‘ les réformes doivent démarrer mais en accord avec le centre gauche’ » (Ugo Magri, La Stampa) :
« Au dîner d’Arcore, hier, Calderoli a présenté son projet de nouvelle Constitution, basée sur le fédéralisme et le présidentialisme à la sauce française. Plus encore que le contenu, c’est la méthode qui lui tient à cœur : la Ligue veut un large accord pour éviter un référendum comme celui de 2006, fatal. Le PD serait donc impliqué dans les négociations. Le Cavaliere est sceptique mais il veut éviter d’heurter Fini et encore moins Bossi – d’accord sur ce point avec le président de la Chambre. Sur l’Agriculture, par contre, grande discussion : Berlusconi défend Galan, auprès duquel il a ‘pris un engagement’ mais, surtout, il ne veut pas donner l’impression de se plier à tous les desiderata de la Ligue du nord. En privé, par ailleurs, Berlusconi s’est montré très en colère suite à l’entretien de Maroni au Corriere – voulant donner la paternité des réformes à la Ligue – et il a donné son aval pour que ceux qui le souhaitaient, au sein du parti, répliquent. Le magazine web de la fondation finienne FareFuturo exhortant le PdL à ‘frapper un coup pour ne pas tous mourir léghistes’ a été attaqué permettant aux dirigeants PdL (de Bondi à Cicchitto ou Gasparri) de remettre les choses au clair, également vis-à-vis de la Ligue, en réaffirmant que ‘la mise en scène des réformes en revient entièrement au PdL qui a fait des miracles lors des élections’. Au nom de la fondation, Urso a pris ses distances de l’article Internet et non pas pour calmer les dirigeants du PdL mais pour une autre raison, liée à la stratégie finienne : il semblerait que contrairement au président du Conseil, Fini ait apprécié la sortie de Maroni, notamment sur le semi-présidentialisme à la française. En gros, il serait erroné de voir le PdL assujetti à la Ligue, c’est plutôt la Ligue qui, pour une fois, adhère aux positions d’AN et de Fini. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
22:07 | Lien permanent | Commentaires (0)
PVV : le coût de l'immigration.
Pays-Bas. L’afflux d’étranger non-Ouest-Européens coûte annuellement entre 6 et 10 milliards d’euros aux Pays-Bas. C’est ce qui résulte d’une étude menée par le bureau scientifique Nyfer à la demande du PVV.
22:06 | Lien permanent | Commentaires (0)
Leefbaar Rotterdam va participer à la gestion de deux quartiers de Rotterdam.
Leefbaar Rotterdam, D66 et le VVD ont conclu un accord en vue de gouverner le quartier de Prins Alexander. Frans van der Hilst et Patrick Meijer représenteront Leefbaar Rotterdam au sein de l’exécutif, qui compte quatre membres.
Leefbaar Rotterdam, le VVD, D66 et le CDA ont conclu un accord en vue de gouverner le quartier de Hillegersberg-Schiebroek. Dea de Coninck de Leefbaar Rotterdam reçoit le portefeuille du bien-être et de l’environnement. Le nouvel exécutif sera installé le 13 avril 2010.
18:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Réaction du Parti libéral allemand.
Allemagne. Le FDP, le Parti libéral (centriste) allemand, a réagi aux attaques du Président de la confédération des syndicats Michael Sommer qui a prétendu que le FDP dévie vers la droite populiste.
Le vice-président du groupe parlementaire du FDP, Patrick Döring, a déclaré au Hamburger Abendblatt « Je me demande si Monsieur Sommer a encore en vue les intérêts des travailleurs. » et « Ça en dit en tout cas beaucoup sur notre pays, quand un parti qui promeut moins de charges fiscales pour la classe moyenne est assimilé à la droite populiste ». et encore « faire un parallèle entre le Parti libéral allemand et le FPÖ autrichien est un détournement » puis « Cette déclaration est clairement populiste et endommage la démocratie. »
16:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2010
Nouveau livre d’Eva Herman.
Allemagne. Quelle est la liberté d’expression et la tolérance à l’encontre de ceux qui pensent autrement, au sein des médias allemands ?
C’est à cette question que tente de réponde Eva Herman dans son nouveau livre en allemand intitulé Die Wahrheit und ihr Preis. Meinung, Macht und Medien. (La vérité et son prix. Opinion, pouvoir et média.)
Eva Herman est connue en Allemagne en tant que présentatrice appréciée du Tagesschau (journal télévisé) durant de nombreuses années. Elle a émis des idées qui ne sont pas conformes à la vision féministe classique. Suite à ses prises de positions, elle a subi les attaques des milieux féministes et fait l’objet d’une chasse aux sorcières. Ses prises de positions ont été scandaleusement mésinterprétées et assimilées à des positions proches de celles du national-socialisme sur la question. Son employeur, la NDR, l’a, suite à ce tumulte, renvoyée.
Elle a ensuite participé au célèbre show télévisé de Johannes-B.-Kerner. Sous les yeux d’un million de téléspectateurs, elle y a fait l’objet d’une sorte de procès en inquisition qui a mené à la destruction de sa carrière. Elle est devenue « Persona non grata » dans les médias.
Elle raconte la façon dont elle a vécu les évènements.
22:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
Italie : les sujets les plus urgents : emploi, retraites, fiscalité.
« Le jour des régionales, j’étais à Otawa pour le G8. Mes collègues sont venus me demander ce qui se passait, et ont évoqué le soi-disant déclin de Berlusconi… J’ai répondu que ce n’était ni L’Economist ni le Financial Times qui décidaient de la politique italienne. L’Italie a été pendant longtemps un modèle d’instabilité, mais Berlusconi a gouverné pendant huit ans au cours de ces dix dernières années et nous sommes devenus un exemple de stabilité. Pour expliquer les réformes aux Italiens nous utilisons la toile, les réseaux sociaux. Notre relation avec le Quirinal est bonne, Napolitano est un Président sur lequel nous pouvons compter. Je suis aussi convaincu que Berlusconi saura reconnaître la nécessité d’un parcours commun avec nos adversaires. Fini et Berlusconi ont compris tous les deux que le PdL est plus fort grâce à la diversité de ses opinions, l’important est d’arriver à prendre une décision. Quant à la Ligue, chapeau ! Elle est partout sur le territoire pour s’occuper des problèmes des gens. On ne peut pas en dire autant du PdL. Il va falloir nous montrer meilleurs qu’eux ou nous leur laisserons les clefs du pouvoir. »
.
Entretien avec R. Maroni, ministre de l’Intérieur, dans le Corriere Della Sera – « Le semi présidentialisme à la française et tout de suite la réduction des parlementaires » :
« C’est la Ligue qui doit mener les grandes réformes constitutionnelles. Nous en sommes capables et nous sommes prêts à les faire. Nous rencontrerons sans doute quelques résistances de la part de ceux qui croient encore que nous sommes grossiers et sans culture, mais Berlusconi sait qu’il ne peut confier les réformes qu’à la Ligue. Le gouvernement s’est renforcé grâce à notre victoire. Les priorités : Etat fédéral et beaucoup de compétences aux régions. Nous ferons approuver les réformes par les deux tiers du Parlement. Pour nous le PD est un interlocuteur indispensable. Nous avons déjà mené à bien les réformes des retraites et du social, Bossi et Calderoli vont faire le reste. Je suis convaincu qu’il faut arriver à une véritable séparation des carrières, en sauvegardant l’autonomie de la justice. Mais il faut réformer une justice malade de lenteur. Bossi est candidat à la mairie de Milan. Nous n’écartons pas totalement l’idée d’un candidat léghiste à Naples, peut-être qu’alors les choses commenceront à fonctionner… »
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Entretien avec I. La Russa, ministre de la Défense et coordinateur du PdL, dans le Corriere della Sera de dimanche – « Milan et l’Agriculture sont à nous, Bossi le sait » :
« La Ligue n’a plus besoin, aujourd’hui, de jouer à la fois les partis de lutte et de gouvernement, elle doit se comporter de manière responsable, en prenant conscience que les choses se décident ensemble. Il n’y a pas à discuter le fait que le candidat à la mairie de Milan doit être l’expression du PdL, quant à l’agriculture, il y a un pacte à respecter : il était prévu qu’en cas de double victoire en Vénétie et dans le Piémont, la Ligue aurait laissé le ministère. Il est vrai qu’elle a bien mené sa campagne électorale, mais elle n’a eu à couvrir que 3 régions et nous, 21, et nous sommes bien plus présents dans les grandes villes. Le PdL doit équiper le parti différemment selon le territoire : il doit bien choisir ses thèmes politiques, comme la sécurité et la lutte contre l’immigration clandestine dans le nord, par exemple. Nous pourrions envisager de créer trois groupes de coordination, pour le nord, le centre et le sud. Les réformes consensuelles peuvent se faire, mais si nous pouvons céder 25% de nos positions, l’opposition doit le faire à hauteur de 50%. Je suis pour un présidentialisme à l’américaine, mais l’important est que le processus soit guidé par Berlusconi, Bossi et les présidents des chambres. »
(Traduction: ambassade de France à Rome)
20:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
André Glucksmann : « Allemagne, le coin que Poutine enfonce en Europe ».
« L’Union européenne se trouve aujourd’hui en plein chaos. L’époque du fameux ‘couple franco-allemand’ est dépassée. Désormais, ‘la locomotive’ fait des embardées si elle ne déraille pas complètement. Les gouvernements allemand et français acceptent que s’instaure entre eux une concurrence coûteuse et acharnée. L’Allemagne ne limite pas ses ambitions aux frontières de l’Euroland, elle nourrit de plus vastes desseins. Il ne faut pas attribuer uniquement le tropisme russe à la cupidité du socialiste Schröder qui, en trente jours, s’est vu propulsé de la Chancellerie allemande au conseil d’administration poutinien de Gazprom. L’austère Angela Merkel n’a pas voulu, ou pas pu, empêcher l’entente toujours plus étroite entre Moscou et Berlin. Les industriels allemands ont le regard vissé sur le lucratif ‘Far East’ où s’annonce une gigantesque modernisation, de Kaliningrad à Vladivostok. Les manières fortes de Poutine ne suscitent pas la même réprobation chez les allemands que la guerre de Bush en Irak. La Russie bénéficie en Allemagne d’une extraordinaire extraterritorialité morale en partie due aux complexes de culpabilité et de remords post-hitlériens et pour l’autre, par respect de la force et du souvenir cuisant de l’échec de Stalingrad. Adieu Paris, bonjour Moscou. A Berlin l’intendance, à Paris les beaux discours vains. Les experts russes qui n’ont jamais cru possible une ‘communauté européenne’ crient victoire. »
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(Traduction : ambassade de France à Rome)
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