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26/04/2010

Analyse de l’élection présidentielle autrichienne.

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Autriche. Le grand « vainqueur » des élections présidentielles est l’absentéisme. Le taux de participation au scrutin est de 49,2%.

 

Une analyse compare le choix des électeurs lors des élections législatives de 2008 et lors de l’élection présidentielle de ce dimanche.

 

Le Parti conservateur / social-chrétien (ÖVP) ne présentant pas de candidat, il est intéressant de voir pour qui les électeurs de l’ÖVP en 2008 ont voté lors des élections de ce dimanche.

 

Électeurs ÖVP en 2008 :

 

n’ont pas voté ce dimanche: 46%

 

ont voté ce dimanche pour le social-démocrate Fischer : 44%

 

ont voté ce dimanche pour la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz : 4%

 

ont voté ce dimanche  pour le candidat des chrétiens Rudolf Gehring : 6%

 

Électeurs BZÖ en 2008 :

 

n’ont pas voté ce dimanche : 60%

 

ont voté ce dimanche pour la candidate du FPÖ Barbara Rosenkranz : 17%

 

ont voté ce dimanche pour le social-démocrate Fischer : 17%

 

ont voté ce dimanche  pour le candidat des chrétiens Rudolf Gehring : 6%

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"Répartition des électeurs en pourcentage par rapport au comportement électoral lors des élections pour le Parlement national en 2008. (Nicht-Wähler = personnes qui n'ont pas voté).

Fini : "je représente la droite moderne".

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« Appel de Berlusconi : ‘unis pour changer la Constitution’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) :
« La journée de dimanche a été positive pour le Cavaliere : même Fini lui a fait ses compliments pour le discours télévisé ‘haut et noble’ ; ses propos sur les réformes à mener en harmonie ont plu au Quirinal et la visite semi-privée de son ami Poutine a bien commencé. Fini, d’autre part, s’est montré très conciliant déclarant lors d’un entretien télévisé que l’affrontement avec le président du Conseil était désormais ‘dépassé’. Dans un message télévisé, à l’occasion de la fête de la Libération, le président du Conseil a adressé un appel, d’un ton réellement convaincu, à toutes les forces politiques, pour que l’occasion de rénover ensemble la Constitution ne soit pas perdue. Une nouveauté supplémentaire : la garantie implicite que les principes de la première partie de la Constitution ne sont pas remis en cause. Un autre appel à l’opposition : l’œuvre de modernisation de l’Etat doit être menée avec toutes les forces politiques ‘qui s’inquiètent de l’avenir des nouvelles générations et travaillent pour le bien des Italiens’. »
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« L’orgueil de Fini à la télévision : ‘je représente la droite moderne’ » (Fabio Martini, La Stampa) :

« L’entretien télévisé de GF Fini, chez L. Annunziata, a démontré une chose : il ne rompt pas avec Berlusconi mais campe sur ses positions. Et il le fait à travers deux messages forts et clairs : l’un pour Berlusconi, l’autre pour Bossi. D’abord, sur les décrets de mise en œuvre du fédéralisme, le président de la Chambre a déclaré : ‘je conteste ceux qui disent vouloir le fédéralisme fiscal à tout prix’ car ‘la cohésion nationale ne peut être détruite’ et il faudra ‘des coûts compatibles avec les comptes publics’. Pour ce qui est de la justice, qui tient particulièrement à cœur à Berlusconi, Fini met des barrières précises, montrant la continuité existant entre le nouveau et l’ancien Fini : ‘la magistrature n’est pas un cancer’, que ‘personne ne demande que les magistrats dépendent de l’exécutif’, et surtout ‘ceux qui se reconnaissent dans ce que je dis, demanderont de discuter sur ce que signifient la réforme de la justice et celle du Conseil supérieur de la magistrature’. Fini, au cours de l’entretien, a alterné réponses diplomatiques et messages politiques : ‘je n’ai aucune intention de fonder un nouveau parti politique’. La bagarre en direct avec Berlusconi a été un geste autodestructeur ? ‘Il n’y a aucune raison d’évoquer là un suicide. J’ai levé le voile de l’hypocrisie’. La pression pour qu’il se démette de la présidence de la Chambre ? ‘Berlusconi a dit une chose car j’ai exprimé une opinion différente de celle du président du Conseil qui est le leader reconnu, par moi aussi, du PdL’. Sur sa relation personnelle avec Berlusconi, Fini a mis une dose de calmant supplémentaire : ‘je n’ai jamais remis en cause son leadership, il a le droit de gouverner et, le 25 avril, il a fait un discours haut et noble’. Sur d’éventuelles élections anticipées, il devient moins diplomate : ‘ce serait irresponsable’. Et sur son avenir : ‘j’entends représenter une droite moderne au sein du PdL, qui n’insulte personne et cherche le dialogue avec l’adversaire’. Fini s’est montré amer suite à la démission de son bras-droit I. Bocchino (qui l’a accompagné à la RAI hier), vice président du groupe PdL à la Chambre. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

 

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Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés.

1 mai du Vlaams Belang à Vilvoorde.

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Belgique. Le Vlaams Belang organise une réunion politique à Vilvoorde le 1 mai 2010. Le parti mettra en avant au cours de cette manifestation son programme social.
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Filip De Man et le Président du parti Bruno Valkeniers tiendront un discours.

25/04/2010

Deuxième tour des élections législatives en Hongrie.

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Le deuxième tour des élections législatives avait lieu ce dimanche en Hongrie. Le vote d'aujourd'hui ne portait que sur la partie majoritaire du scrutin (l'autre partie ayant eu lieu il y a deux semaines).

 

Le Fidesz, parti de droite conservatrice, décroche 174 des 176 circonscriptions individuelles.

 

Un des sièges restant est attribué à un candidat socialiste.

 

L’autre siège va à un candidat indépendant, Oskar Molnar, qui a été exclu du fidesz pour des propos défavorables aux Tsiganes. Il a pu être élu grâce au retrait du candidat du Jobbik de la circonscription électorale en question.

 

Nombre total de députés :

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Le Jobbik emporte, au total des différents modes de scrutin et à l'issue des deux tours, 47 sièges. Le Fidesz emporte la majorité des 2/3.

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Fidesz : Parti conservateur

MSZP : Parti socialiste

Jobbik : nationalistes

LMP : écologistes

Függetien : indépendant

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(Sources : http://www.valasztas.hu/hu/parval2010/index.html )

Barbara Rosenkranz obtient 15,62 % des voix.

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Autriche. Résultats des élections présidentielles.
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Résultats dans l'ensemble de l'Autriche :
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Résultats en Carinthie :
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Heinz Fischer est le président social-démocrate (SPÖ) sortant. Il est réélu.

Barbara Rosenkranz est la candidate du FPÖ. Elle a déclaré à l'issue des résultats: "Je ne suis pas heureuse, mais satisfaite."

Rudolf Gehring veut représenter les chrétiens.

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Barbara Rosenkranz a voté ce matin à 9h. Elle s'est rendue à pied, sans son mari, au local de vote à Seebarn dans la municipalité de Harmannsdorf (district de Korneuburg).

24/04/2010

Le PVV a présenté son programme.

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Pays-Bas. Ce jeudi, Geert Wilders a présenté le programme de son parti en vue des élections législatives. Le programme s’intitule « Agenda van Hoop en Optimisme » (Agenda de l’espoir et de l’optimisme).

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"L'agenda de l'espoir et optimisme. Un temps pour changer. PVV 2010-2015"

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Video de la présentation du programme : http://nos.nl/video/152682-presentatie-pvvverkiezingsprog...

Barbara Rosenkranz sur le marché à Stockerau.

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Autriche. Barbara Rosenkranz, la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle, a effectué un dernier petit tour auprès du public, avant les élections de dimanche. Elle s’est promenée sur le marché à Stockerau. Elle a serré la main de passants et à discuté avec des personnes.
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Au cours de la campagne, Barbara Rosenkranz a dû affronter de rudes attaques et manipulations de certains médias. Elle trouve que l’ambiance auprès des électeurs est bonne.

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 Barbara Rosenkranz sur le marché à Stockerau

23/04/2010

Meeting électoral de pro NRW.

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Allemagne. Dans une ambiance agréable, une réunion de pro NRW a eu lieu ce jeudi 22 avril 2010 à Leverkusen en Rhénanie du Nord – Westphalie. La réunion a été organisée de manière professionnelle avec du matériel adéquat.

Markus Beisicht a déclaré « ce que nous disons, la majorité du peuple le pense. »... « Á Leipzig, on a crié en ce temps là « Nous sommes le peuple» (Lors de manifestations qui ont conduit à la chute du communisme). Et cela nous le crions aussi dans toute la Rhénanie du Nord – Westphalie : « Nous sommes le peuple». ».

Voir la vidéo (en allemand) de la manifestation : http://www.pro-nrw.net/?p=847

Le MCG dénonce le voyage de 140 élus du peuple et fonctionnaires à Bordeaux.

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Suisse. Le MCG dénonce le voyage de 140 élus du peuple et fonctionnaires à Bordeaux, lors du voyage annuel de l’Association des communes genevoises (ACG). Le voyage de la plupart des participants est financé par des organismes publics.

Le magistrat MCG Thierry Cerutti sera cependant du voyage. Il déclare : «J’y vais en tant que maire de Vernier et je paie le séjour de ma poche».

"BHV est un symptôme, la Belgique une maladie et l'Etat flamand un remède."

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Filip Dewinter a déclaré lors de l'émission "Netwerk" sur la deuxième chaîne de télévision néerlandaise : " BHV est un symptôme, la Belgique une maladie et l'Etat flamand un remède." (BHV est le nom d'un arrondissement bilingue situé autour de Bruxelles que différents partis flamands veulent scinder).

Meeting de fin de campagne électorale de Barbara Rosenkranz à Vienne.

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La manifestation de fin de campagne électorale de la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle autrichienne, Barbara Rosenkranz, a eu lieu ce vendredi à Vienne.
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Le meeting s'est tenu sur la Ballhausplatz. 700 sympathisants du FPÖ étaient présents. Le Président national du FPÖ, Heinz-Christian Strache, a débuté son discours par « pour moi, c’est un merveilleux jours ». Il y a cinq ans, Heinz-Christian Strache était élu président du FPÖ.

 

Heinz-Christian Strache s’en est pris à certains médias qui ont raconté n’importe quoi tout au long de la campagne. Barbara Rosenkranz a reçu un bouquet de fleurs de Heinz-Christian Strache. L’hymne national autrichien a clôturé la réunion.

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Barbara Rosenkranz et Heinz-Chrtistian Strache

Le BNP lance son programme pour les élections législatives 2010.

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Royaume-Uni. Le BNP lance son programme pour les élections législatives de 2010. Les problèmes qui doivent être solutionnés sont : le conflit en Afghanistan, l’invasion migratoire, la menace posée à la sécurité par l’islamisme et le danger que constitue  l’Union européenne pour la souveraineté du Royaume-Uni.

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Le BNP veut réaliser des économies réalistes afin de placer le budget de l’État sous contrôle tout en préservant les services offerts au publics par les services publics.

 

Une politique intonatives afin de solutionner la crise du logement, la restauration de l’industrie britannique, la construction d’une infrastructure dans le domaine IT (Technologie de l’information) ainsi que des réformes constitutionnelles afin de garantir les libertés du peuple.

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Le manifeste du BNP : "Démocratie, liberté, culture et identité."

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Voir le manifeste en anglais : http://bnp.org.uk/pdf_files/BNP-Manifesto-2010-online.pdf

Fini entre en guérilla contre Berlusconi.

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« Adieu à l’ex ‘Parti de l’amour’ » (Mattia Feltri, La Stampa) :

« Dans son discours, lors de la réunion de direction du PdL, Fini, avant d’énoncer tout ce qui lui déplait, a commencé par faire l’éloge de l’excellent gouvernement et de son président du Conseil. Berlusconi ne paraissait pas d’excellente humeur et pendant que Fini parlait, il levait les bras au ciel. Rien de dramatique jusque là. Mais lorsque Fini a commencé à parler ‘d’impunité’, tout le monde a su que les choses tourneraient mal. Berlusconi s’est levé et a repris la parole en élevant la voix et Fini s’est à son tour levé pour protester. A partir de là, ça a été l’escalade, et dans l’assistance une vraie pagaille. Un spectacle incroyable. A la fin, tout le monde s’est retrouvé dehors en essayant de comprendre quel avenir attend le PdL… »

 

« Le prix de la guérilla » (Massimo Franco, Corriere Della Sera) :

« Le spectacle de Berlusconi et de Fini se disputant en public jette une ombre sur l’avenir de la majorité au gouvernement et même de la législature. A partir d’aujourd’hui, nous allons assister à une guéguerre quotidienne, même au Parlement, qui pourrait déstabiliser l’Italie. La rupture qui s’est consumée hier a été très violente : c’est le résultat de deux visions et de deux personnalités qui sont désormais aux antipodes l’une de l’autre, et non plus complémentaires. Berlusconi refuse l’idée d’un parti déchiré par des courants et Fini veut démontrer que Berlusconi n’est plus omnipotent. Il y réussira peut-être mais à quel prix ? Sa réaction, due à l’alliance avec la Ligue après les élections, est exagérée. L’irritation de Berlusconi fait comprendre que c’est un coup dur pour lui – surtout après les lourdes allusions du président de la Chambre sur la justice. Après une victoire électorale nette aux régionales, il lui est difficile de justifier cette rixe au sein de sa coalition victorieuse, et ce en pleine crise économique. Fini veut se démarquer du PdL au prix de lézarder l’image du Cavaliere, même si paradoxalement il renforcera ainsi la Ligue, alors qu’il voudrait la contenir. C’est le fruit d’un anti berlusconisme de droite qui pour le moment reste au sein du PdL mais qui peut difficilement durer. A ce stade, Fini n’a rien à perdre, Berlusconi et l’Italie beaucoup plus. »

 

« Derrière l’affrontement, le défi difficile de deux leaders pour deux droites » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :

« Au sein du psychodrame dans lequel se débat le PdL, deux niveaux fortement imbriqués – l’un médiatique et l’autre politique – se côtoient. D’un point de vue médiatique, nous avons assisté hier à une rupture irréversible entre Berlusconi et Fini, et qui a vu les images de leur affrontement pense que deux partis opposés en sont nés, alors que le document final de la réunion certifie simplement la naissance d’une minorité finienne, ce qui était prévu. D’un point de vue politique, le fait nouveau, ce n’est pas la chasse au rebelle, c’est la naissance d’un PdL différent qui s’exprime pour la première fois ouvertement : une nouveauté qui paraît extraordinaire dans un parti qui repose depuis sa création sur le principe d’unanimité autour du leader. Désormais, le président de la Chambre représente le bouc émissaire idéal et le défi – transformer cette bataille défensive en opportunité – est lourd pour lui. Hier, son discours corrosif a touché tous les points sensibles de Berlusconi – de la loi ‘sur mesure’ au ‘procès bref’. Si l’enjeu concerne la cohabitation de deux droites, la journée d’hier n’augure rien de bon, avec Fini qui reste président de la Chambre et une minorité ‘organisée’ qui naît au cœur du parti. Il sera difficile d’annuler le débat lancé par ce dernier. Hier, le président du Conseil s’est limité à rappeler à tous qu’il est le monarque du PdL. Il a déjà été contesté, mais jamais encore par son propre parti. Il devra faire preuve de prudence afin de ne pas se retrouver, à la fin, face à face avec son dernier allié, le plus loyal mais aussi le plus difficile à gérer : U. Bossi. »

 

« La difficile question du Nord » (Michele Brambilla, La Stampa) :

« Parmi tout ce que Fini a reproché à Berlusconi, il y a le problème de l’hégémonie de la Ligue qui commande au Nord grâce aux voix qu’elle a prises au PdL Berlusconi lui a répondu que c’est aux anciens AN que les léghistes ont pris des voix, en reprenant leurs anciennes batailles sur la sécurité et la lutte contre l’immigration clandestine, alors que maintenant lorsque Fini parle d’immigration, il est plus applaudi par la gauche que par la droite. Tout cela est vrai. Et nombreux sont les anciens AN qui se sont sentis trahis par Fini. Mais la question du centre-droit dans le Nord est bien plus complexe. Il s’agit d’un pouvoir déséquilibré. La Ligue a obtenu 3 régions nordistes. Il reste au PdL la Lombardie avec Formigoni. Mais Formigoni est-il un homme de Berlusconi ? Franchement non, parce que son passé politique est antérieur à l’entrée en scène du Cavaliere et c’est pourquoi, après les élections, la Ligue s’est sentie tellement forte. En politique, tout peut changer. Mais dans le nord, l’avenir du PdL est plus ‘vert’ [couleur de la Ligue] que ‘bleu’ [couleur du PdL]. La Ligue est un parti mieux structuré, plus en contact avec les gens et avec un langage plus direct, mais surtout avec un projet politique pour le Nord qui va au-delà du charisme de son leader et qui lui survivra, ce que ne peut pas dire le PdL. Voilà pourquoi la question de Fini est juste. Et voilà pourquoi, dans le PdL, Fini n’est pas le seul à être inquiet. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Les députés du Vlaams Belang chantent l'hymne national flamand au Parlement belge.

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Ce jeudi, les élus du Vlaams Belang au Parlement national belge ont chanté le Vlaams Leeuw (Le lion des Flandres) qui est l’hymne national flamand et ont déployé une banderole  portant l’inscription « 1.100 jours de chaos belge – Temps de l’indépendance (de la Flandre) ».

 

Cette action  a été entreprise alors que l’hémicycle de la chambre était vide et que le Premier ministre portait la démission du gouvernement au Roi.

 

Le Vlaams Belang a mené cette action afin de dénoncer le non-vote du Parlement belge sur la question de la scission d’un arrondissement bilingue français-néerlandais qui se trouve près de Bruxelles. Le gouvernement belge est tombé sur cette question.

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Le Vlaams Belang est maintenu hors du jeu politique par les partis du système qui refusent toute participation du Vlaams Belang à un exécutif. Le Vlaams Belang est un parti qui défend les intérêts des Flamands.

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Les députés du Vlaams Belang au Parlement belge chantent l'hymne national flamand.

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"1.100 jours de chaos belge – Temps de l’indépendance (de la Flandre)."

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Voir la vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=55yvNXZrvOo&feature=pl...

Barbara Rosenkranz au Tyrol.

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Ce jeudi, Barbara Rosenkranz était en campagne électorale à Innsbruck au Tyrol. Elle a répondu aux questions des journalistes. Une forte présence policière devait prévenir les contre-manifestations, mais il n’y en a pas eu.
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Barbara Rosenkranz est intervenue en utilisant le slogan « Une femme forte pour l’Autriche ».

Le premier spécialiste doit être entendu ce lundi dans le cadre du procès contre Geert Wilders.

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Dans le cadre du procès contre Geert Wilders, le chef du PVV, trois spécialistes doivent être entendus. Le premier spécialiste, Simon Admiraal, sera entendu lundi. Simon Admiraal est un connaisseur de l’islam. Le second spécialiste, Hans Jansen, arabiste et spécialiste de l’islam sera entendu une semaine plus tard.

Le FPÖ du Burgenland en campagne électorale.

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Le FPÖ du Burgenland est en campagne. Son candidat de tête est le chef du FPÖ du Burgenland Johann Tschürtz. L’objectif du FPÖ est de décrocher un poste au sein du gouvernement du Land, ce qu’il est arrivé à faire en 1996 en décrochant cinq sièges au Parlement du Land.
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Le thème choisi est la patrie et la sécurité.

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"Protéger la patrie. Frontières épaisses. Le Burgenland t'appartient. Nous combattons pour cela."

22/04/2010

"Too Big to Fail": l'UDC exige des mesures structurelles rapides

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :

 

Le rapport intermédiaire de la commission d'experts "Too Big to Fail" (trop grand pour s'effondrer) formule certes quelques propositions intéressantes pour réduire le risque, par exemple moyennant des exigences concernant les fonds propres et les liquidités ou encore des mesures administratives en cas d'insolvabilité. Ces propositions ne règlent cependant pas la responsabilité civile de l'Etat en cas d'insolvabilité d'une grande banque. L'UDC exige que des conditions structurelles soient enfin imposées - par exemple, sous la forme d'une structure de holding - afin d'empêcher les conséquences extrêmement graves pour l'économie nationale du collapsus d'une grande banque. Ces mesures doivent être définies et prises rapidement.

 

L'UDC a fait durant les deux ans écoulés plusieurs interventions pour résoudre rapidement la problématique "too big to fail". C'est à la suite d'une intervention parlementaire du groupe UDC que la commission d'experts citée ici a été instituée. L'an passé, le groupe UDC a déposé une nouvelle intervention exigeant une réduction du risque économique par des conditions structurelles imposées aux grands établissements financiers. Une telle réforme est indispensable pour empêcher qu'une grande banque en faillite n'entraîne dans sa chute le reste de l'économie nationale. Le rapport intermédiaire présenté aujourd'hui par la commission d'experts de la Confédération propose certes des mesures pour réduire les risques économiques émanant d'une grande banque. Ces mesures doivent être prises rapidement. Elles ne suffisent cependant pas et n'offrent pas de solution en cas d'effondrement d'une banque. L'UDC demande donc des mesures contraignantes au niveau des structures, par exemple sous la forme d'une organisation de l'entreprise où des filiales diverses et indépendantes les unes des autres assument leurs activités bancaires en Suisse et à l'étranger. Il faut de surcroît réduire les risques de responsabilité civile des banques suisses pour les activités commerciales de leurs filiales et agences étrangères. L'UDC attend de la commission d'experts qu'elle présente rapidement son rapport final avec des mesures concrètes dans ce sens.

Fini-Berlusconi : suite des disputes.

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« Une situation instable qui peut provoquer l’explosion du PdL » (Massimo Franco, Corriere della Sera) :

« L’hypothèse d’une trêve Berlusconi-Fini reste très improbable sans pouvoir être exclue. Quoi qu’il en soit, l’harmonie est compromise et on voit mal comment elle pourrait revenir. Fini souhaite rester au sein du PdL tout en ayant le droit de critiquer le Palais Chigi et sans envisager de laisser la présidence de la Chambre – sinon, disent les tenants d’un courant finien au sein du PdL, certains ministres (qui se sont dissociés de Fini quoique ayant la casaque AN) devraient aussi quitter leur poste. Tout laisse à penser qu’au vote quasi certain d’aujourd’hui, en réunion de direction, on jouera cartes sur table, en marginalisant politiquement la minorité. L’idée d’un document prévoyant des règles internes de nature à obliger ceux qui ne sont pas d’accord à respecter les décisions de la majorité confirmerait une situation très difficile. La naissance d’une minorité paraît inéluctable et, en parallèle, on aspire à apaiser des tensions et défiances potentiellement endémiques. On a presque l’impression d’une bombe à retardement bientôt placée dans le PdL et la législature – seule incertitude : quand elle explosera et qui actionnera le détonateur. Quelles vont être les relations au sein d’un centre droit en équilibre instable entre trêve et règlement de comptes ? Et surtout comment expliquer à l’électorat ces pulsions politiquement suicidaires. »

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« Aujourd’hui premier vote au PdL. Pour Fini, cela ne suffit pas, il veut des garanties » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« Fini interviendra ce matin à la réunion de direction du PdL. Aucun vote n’est prévu mais il n’est pas exclu qu’à la fin les finiens présentent une sorte de motion en faveur du président de la Chambre – comme circulent des idées d’amendement au document préparé par la majorité pour tenter de regagner des marges de manœuvre pour l’heure jugées ‘inexistantes’. Guerre tactique où aucune des deux parties ne découvre toutes ses cartes. Nul ne parle, par exemple, de changer l’organigramme. ‘Ce n’est pas à l’ordre du jour’, expliquait hier soir un des participants à la réunion berlusconienne. Tôt ou tard, pourtant, le règlement de comptes aura lieu. Dont le premier temps pourrait être un chamboulement dans les présidences de commission, à l’échéance de juin. Giulia Bongiorno, finienne placée à la tête de la Commission Justice, pourrait être la première à sauter. »

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« Berlusconi : ‘Les courants ? Des métastases’ » (Luca Ostellino, Il Sole 24 ore) :

« Pour Berlusconi, ‘le PdL est un parti qui naît du peuple, ce ne peut être un vieux parti avec des courants internes ; il n’est pas possible que des courants existent, certains les ont qualifiés de métastases des partis.’ A la veille de la direction nationale du PdL, le Cavaliere dit clairement qu’il ne cèdera pas d’un millimètre et ne fera pas de concession à Fini – qui, en 2005, s’était justement élevé contre les courants au sein d’AN, parlant de ‘métastases dans le parti’. Berlusconi veut régler le problème : ou on préserve la gouvernabilité ou la seule solution sera une élection anticipée. Une position partagée par la Ligue qui, malgré ses invitations à apaiser les dissidences internes, n’exclut pas un retour aux urnes si la situation n’était pas clarifiée pour de bon. Le document à l’étude contiendra aussi la confirmation des prochaines étapes : les réformes, à commencer par la justice, la fiscalité et les institutions. Berlusconi attend Fini au tournant : ce n’est pas moi qui ai posé de problèmes, donc je n’ai pas de réponse à donner ; c’est plutôt, le cas échéant, à lui de dire ce qu’il veut, et je répondrai sur cette base. »

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Entretien avec Giuliano Ferrara, directeur d’Il Foglio, dans le Corriere della Sera – « Que Silvio évite les gestes graves ; il a même réussi à garder Pannella » :

« Comme nous tous, Berlusconi est ambivalent. Il y a le séducteur universel mais aussi le Berlusconi hargneux, nerveux, peu sûr de lui et un peu agressif, qui a resurgi dans l’affaire avec Fini. Parce que c’est lui qui commande et qu’il ne supporte pas qu’il y ait une minorité, son compagnon de route en tête, qui le conteste. Fini est froid, le contraire de Berlusconi qui aime tant plaire ; il a gouverné son parti de façon autoritaire et exaspéré ses proches – une erreur que Berlusconi n’aurait jamais faite. J’ai trouvé intéressant son choix d’un parcours solitaire pour tenter d’apporter des idées neuves au PdL – des idées qu’à 95% je ne partage pas. Pourquoi Berlusconi, qui a tout fait pour garder Pannella, devrait-il maintenant être agressif envers Fini ? Il ne doit pas agir en patron : c’est sa tendance mais il doit se contrôler et trouver un accord sensé, dût-il en souffrir un peu. Selon moi, Fini représente 10% voire moins. Mais l’opposition en accordéon préoccupe Berlusconi : ‘il ne pèse que 10% mais si sur un thème il rassemble, il peut prospérer’. Or c’est la loi de la démocratie… Surtout qu’il ne risque rien : il a la majorité et un tel charisme. Pourquoi avoir peur ? Sans Fini, Berlusconi revient un roîtelet populiste. Qu’il se dise, comme Walt Whitman : ‘la multitude est en moi’. S’il veut être narcissique, alors qu’il le soit à la façon du grand poète américain de la nouvelle frontière. »

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Entretien avec Luca Zaia, président de la Vénétie, dans le Corriere Della Sera – « Sur le fédéralisme, la négociation sera très dure » :

« Nous ne nous contenterons plus d’argent de poche. Pour la Vénétie et le Nord, les réformes sont une question de vie ou de mort et nous ne ferons de concessions à personne. Tremonti, fédéraliste convaincu, sait bien que c’est une nécessité ; ‘une vraie attribution de responsabilités aux collectivités’, comme dit Napolitano. Un accord avec A. Profumo, DG d’Unicredit, pourrait être l’occasion d’une banque adaptée au territoire. Sans banques, il n’y a pas de fédéralisme. Je pense à un fonds régional de 4 ou 5 Md€ cofinancés par Veneto Sviluppo et qui voudra. Les banques, outil indispensable, ne doivent pas oublier leur dimension locale. Elles ont été partie intégrante du succès de notre territoire. Le Nord-Est n’aurait pas existé sans un système efficace d’investissement fondé sur la fiabilité des gens et des projets. La vie étant plus chère de 15-20 % au nord du Pô, nous voulons en tenir compte dans la négociation des contrats avec le gouvernement. Nous appliquerons le vote de confiance au Conseil régional. Nous utiliserons les cent premiers jours pour changer les règles du Conseil, il y va de la crédibilité de toute la majorité. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome).

21/04/2010

Stefan Petzner n'ira pas voter dimanche.

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Autriche. Stefan Petzner, le fils spirituel de Joerg Haider, n'ira pas voter lors des élections présidentielles de ce dimanche. Pour Stefan Petzner, le président sortant est trop à gauche, Barbara Rosenkranz du FPÖ est trop à droite et le troisième candidat est trop bizarre.

Meeting de fin de campagne de Barbara Rosenkranz ce vendredi.

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La candidate du FPÖ à l’élection présidentielle Barbara Rosenkranz tiendra, ce vendredi, sur la Ballhausplatz à Vienne sa réunion de fin de campagne électorale. Des contre-manifestations sont prévues.

Barabara Rosenkranz en Haute-Autriche.

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Barabara Rosenkranz, la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle autrichienne, s’est rendue à Linz en Haute-Autriche. Sur la Palmenplatz l’attendaient plusieurs centaines de sympathisants. Le Président du FPÖ de Haute-Autriche Manfred Haimbuchner et le Président national du FPÖ Heinz-Christian Strache ont apporté leur soutient à Barbara Rosenkranz.

« Fini : je reste dans le PdL, et je vais me battre »

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« Fini : ‘je ne quitterai pas le PdL et je ne me tairai pas’ » (Barbara Fiammeri, Il Sole 24 Ore) :

« Fini a réuni autour de lui, hier, à la Chambre, une cinquantaine de parlementaires qui ont signé un document où ils réitèrent leur confiance et leur soutien au président de la Chambre et le chargent de faire connaître leurs préoccupations à la réunion de direction du PdL de demain. 14 sénateurs, 5 parlementaires européens et 39 députés : un nombre suffisant, non seulement pour faire perdre la majorité mais surtout pour empêcher que la suggestion d’élections anticipées ne devienne réalité. De l’autre côté, Gasparri, La Russa, Matteoli et Alemanno, anciens ‘colonels’ de Fini, ont pris l’initiative d’un autre document co-signé par 74 parlementaires issus de l’ancienne AN. Leur objectif est clair : montrer que Fini n’est plus à la tête des 30% ‘ex-AN’ au sein du PdL. Le président de la Chambre ne s’intéresse pas aux chiffres, mais à la possibilité d’avoir des marges de manœuvre politiques : ‘entre Berlusconi et moi, il y a des points de vue différents, j’espère qu’il acceptera le désaccord’. »

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« La balle est désormais dans le camp de Berlusconi : deux droites peuvent-elles cohabiter au sein du PdL ? » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) :

« Le président du Conseil voit dans le courant finien un cheval de Troie au sein du PdL. Il commet sans doute une erreur et certains, à commencer par Bossi, le lui font observer. Du reste, la réunion de la direction du parti étant prévue pour demain, il reste du temps pour calmer les choses si tant est qu’on le veuille. Le rapport de force, c’est vrai, est en faveur de Berlusconi, comme en témoigne le document des 75 parlementaires ex-AN qui n’adhèrent pas aux positions de Fini et ont voulu confirmer leur fidélité à Berlusconi. Mais c’est la première fois que les deux sensibilités de la droite (d’une part la droite libérale et modérée, soucieuse des contraintes constitutionnelles, d’autre part la droite liée au charisme du leader, plébiscitaire et peu encline à se laisser freiner par le cadre institutionnel) se mesurent aussi ouvertement – même si c’est dans le cadre du même parti. Ce peut être une occasion de clarifier bon nombre d’équivoques. Tout laisse penser que le président du Conseil devrait, à partir de demain, laisser le groupe des finiens s’organiser et exposer ses thèses : condamnation les hérétiques et commencer à dresser des bûchers serait un acte de pur masochisme qui compromettrait toute perspective de réformes. En ce moment, comme le lui répète Bossi, la seule chose à faire est de tenter la cohabitation avec le président de la Chambre – de faire en sortent que les deux droites coexistent. »

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Entretien avec Francesco Rutelli, chef de file d’Alliance pour l’Italie, dans Il Riformista – « Il faudra trois ans pour bâtir la troisième voie et faire comme en Angleterre » :

« La dissidence de Fini confirme que c’en est fini de l’illusion bipartisane. Il reste 3 ans avant les élections, assez pour structurer une offre politique alternative. Montezemolo dit qu’il ne descendra pas dans l’arène politique, donc je le crois, mais il est certain que sans la présidence de Fiat, il sera plus libre d’apporter sa contribution au débat politique. Avec l’UdC, nos trajectoires sont très proches ; aux régionales, l’addition de nos partis dépassait les 10%. Le boom de Nick Clegg en Grande-Bretagne montre qu’il existe une marge de manœuvre pour un changement sur la force des idées, et que le troisième peut devenir le premier. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Nuage noir d’impôts sur l’Autriche.

 

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Ce mercredi, le ministre des finances autrichien, le conservateur Josef Pröll, doit répondre aux 35 questions que lui pose le BZÖ. Les députés du BZÖ veulent savoir quelle augmentation d’impôts vont subir les Autrichiens au cours des années à venir. La série de questions est reprise sous le titre "Nuage noir d’impôts sur l’Autriche - Pröllnocchio 2.0".

Le FPÖ de Basse-Autriche dénonce les violences dont il est victime.

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Lors d’un débat au Parlement de Basse-Autriche, le FPÖ dénonce les violences dont il est victime en provenance de groupements de gauche. Lors des dernières élections, des centaines de panneaux du parti ont été détruits et des candidats du FPÖ menacés.