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26/04/2010

Fini : "je représente la droite moderne".

Le Peuple de la liberté.jpg
« Appel de Berlusconi : ‘unis pour changer la Constitution’ » (Marco Galluzzo, Corriere della Sera) :
« La journée de dimanche a été positive pour le Cavaliere : même Fini lui a fait ses compliments pour le discours télévisé ‘haut et noble’ ; ses propos sur les réformes à mener en harmonie ont plu au Quirinal et la visite semi-privée de son ami Poutine a bien commencé. Fini, d’autre part, s’est montré très conciliant déclarant lors d’un entretien télévisé que l’affrontement avec le président du Conseil était désormais ‘dépassé’. Dans un message télévisé, à l’occasion de la fête de la Libération, le président du Conseil a adressé un appel, d’un ton réellement convaincu, à toutes les forces politiques, pour que l’occasion de rénover ensemble la Constitution ne soit pas perdue. Une nouveauté supplémentaire : la garantie implicite que les principes de la première partie de la Constitution ne sont pas remis en cause. Un autre appel à l’opposition : l’œuvre de modernisation de l’Etat doit être menée avec toutes les forces politiques ‘qui s’inquiètent de l’avenir des nouvelles générations et travaillent pour le bien des Italiens’. »
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« L’orgueil de Fini à la télévision : ‘je représente la droite moderne’ » (Fabio Martini, La Stampa) :

« L’entretien télévisé de GF Fini, chez L. Annunziata, a démontré une chose : il ne rompt pas avec Berlusconi mais campe sur ses positions. Et il le fait à travers deux messages forts et clairs : l’un pour Berlusconi, l’autre pour Bossi. D’abord, sur les décrets de mise en œuvre du fédéralisme, le président de la Chambre a déclaré : ‘je conteste ceux qui disent vouloir le fédéralisme fiscal à tout prix’ car ‘la cohésion nationale ne peut être détruite’ et il faudra ‘des coûts compatibles avec les comptes publics’. Pour ce qui est de la justice, qui tient particulièrement à cœur à Berlusconi, Fini met des barrières précises, montrant la continuité existant entre le nouveau et l’ancien Fini : ‘la magistrature n’est pas un cancer’, que ‘personne ne demande que les magistrats dépendent de l’exécutif’, et surtout ‘ceux qui se reconnaissent dans ce que je dis, demanderont de discuter sur ce que signifient la réforme de la justice et celle du Conseil supérieur de la magistrature’. Fini, au cours de l’entretien, a alterné réponses diplomatiques et messages politiques : ‘je n’ai aucune intention de fonder un nouveau parti politique’. La bagarre en direct avec Berlusconi a été un geste autodestructeur ? ‘Il n’y a aucune raison d’évoquer là un suicide. J’ai levé le voile de l’hypocrisie’. La pression pour qu’il se démette de la présidence de la Chambre ? ‘Berlusconi a dit une chose car j’ai exprimé une opinion différente de celle du président du Conseil qui est le leader reconnu, par moi aussi, du PdL’. Sur sa relation personnelle avec Berlusconi, Fini a mis une dose de calmant supplémentaire : ‘je n’ai jamais remis en cause son leadership, il a le droit de gouverner et, le 25 avril, il a fait un discours haut et noble’. Sur d’éventuelles élections anticipées, il devient moins diplomate : ‘ce serait irresponsable’. Et sur son avenir : ‘j’entends représenter une droite moderne au sein du PdL, qui n’insulte personne et cherche le dialogue avec l’adversaire’. Fini s’est montré amer suite à la démission de son bras-droit I. Bocchino (qui l’a accompagné à la RAI hier), vice président du groupe PdL à la Chambre. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome.)

 

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Gianfranco Fini, président de la Chambre des députés.

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