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15/04/2010

Barbara Rosenkranz vise les 17% des voix.

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Autriche. La candidate du FPÖ à l’élection présidentielle Barbara Rosenkranz a déclaré avoir pour objectif de récolter 17% des voix.

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Barbara Rosenkranz, candidate du FPÖ à l'élection présidentielle.

Umberto Bossi veut la direction des banques du Nord.

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« Ce que veut Bossi : plus de pouvoir et une identité bien distincte » (Stefano Folli, Il Sole 24 Ore) : « U. Bossi a le don, comme à son habitude, d’indiquer un objectif vague et lointain quand, en réalité, son intérêt est proche et bien concret. S’il a récemment émis l’hypothèse de présenter sa candidature à la mairie de Milan, puis proposé, hier, le scénario d’un président du Conseil léghiste en 2013, ce qui l’intéresse réellement est évident : rappeler à tous combien la Ligue a pris d’importance après les régionales et que le pouvoir est à distribuer dans le nord, surtout au niveau des banques – il est explicite à cet égard. Mais ce n’est pas tout : le vieux leader est assez rusé pour savoir que l’identité léghiste doit être réaffirmée jour après jour face à l’encombrant allié Berlusconi, la Ligue étant jalouse de son autonomie et de son indépendance. En gros, Bossi a rappelé à Berlusconi que oui, son alliance avec la Ligue est solide mais qu’il ne s’agit pas d’une donnée acquise à jamais et qu’il faut en payer le prix. Les objectifs de la Ligue du nord sont en réalité pragmatiques : une meilleure distribution du pouvoir financier, le fédéralisme – notamment fiscal, un mode de scrutin identique à l’actuel, vu ses résultats – point clef qui le rapproche de Berlusconi et l’éloigne naturellement du centre gauche et même de Fini. On est en droit de s’interroger : comment la Ligue pense obtenir l’accord du PD sur les réformes si elle n’entend pas mettre sur la table le mode de scrutin ? A moins que… cela ne soit gardé de côté comme monnaie d’échange au moment où il sera vraiment temps de traiter avec l’opposition. Nous verrons mais Bossi, en définitive, se comporte comme Berlusconi : ce qui l’intéresse c’est conserver, voire accroître, sa popularité. Le projet fédéraliste est stratégique mais il peut être modulé dans le temps, l’important étant que rien ne gâche la relation de Bossi avec l’électorat, source de légitimité et de pouvoir. »
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« Les hommes de Bossi en course dans le ‘Risk’ » (Marco Alfieri, Il Sole 24 Ore) :

« ‘Nous avons les mairies et les provinces, il est clair que les banques du nord aussi auront des hommes de la Ligue à tous les niveaux’ : l’effet est particulièrement impressionnant car c’est Bossi qui s’exprime ainsi directement et non Giorgetti, le ‘soft’, ou le doge Zaia. Des déclarations qui ont fortement ému – c’est un euphémisme – une partie de l’establishment bancaire, justement aux prises avec les renouvellements chez San Paolo Intesa ou du côté de chez Profumo. Au fond, ce n’est pas étonnant : la Ligue aime trop l’hégémonie pour se désintéresser de ces fondations bancaires, grandes actionnaires des colosses du crédit. Le jeu est donc un jeu de pouvoir et les paris sont ouverts, du Piémont de Cota avec la Compagnia di San Paolo, à la Lombardie avec la Fondation Cariplo – très alléchante –, ou à la Vénétie avec Cariverona. »

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« Et sur l’Agriculture, Bossi s’entête » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :

« Avec l’histoire de Fini qui menace de laisser le PdL, Berlusconi a revu Bossi à dîner hier soir, et le plat principal au menu de la résidence romaine du président du Conseil était le changement au ministère de l’Agriculture, de Zaia à Galan : un passage difficile qui devrait être officialisé demain en Conseil des ministres. Le conditionnel est obligatoire car la Ligue souhaite que le nouveau ministre suive la même politique que son prédécesseur et, sur ce thème, la tension a été forte entre Zaia et Galan, durant la campagne en Vénétie. Par exemple, G. Galan s’est toujours dit favorable aux OGM, suivant la ligne de Confagricoltura, alors que Zaia a mené une bataille contre, préférant suivre la thèse de la Coldiretti. A suivre, même s’il semble qu’un accord devrait être trouvé. Du côté de Fini, des rumeurs de rupture avec le PdL circulaient, le président de la Chambre s’étant montré très en colère quand il a su que Berlusconi se réunissait avec Bossi sans qu’il ait été invité. Les proches de Fini démentent toute rupture : ‘ils ont toujours trouvé un accord. Cela dépend beaucoup du président du Conseil, certes…’. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome.)

Un ancien député écologiste en action pour pro NRW.

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Allemagne. Rhénanie du Nord - Westphalie. L’ancien Député du Parlement allemand Torsten Lange est un enseignant et éducateur. Lorsqu’il parle de « la misère du système de formation allemand », il sait de quoi il parle.  Il a siégé au cours des années 80 au Parlement allemand en tant qu’écologiste (die Grünen) et est maintenant en action pour pro NRW.
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Son point de vue sur la question et les solutions qu’il propose ont été inclus dans la partie « École et formation » du programme de pro NRW.

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L'ancien Député écologiste Torsten Lange est en action pour pro NRW.

pro NRW : tournée en bus du richissime Patrick Brinkmann.

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Allemagne. Rhénanie du Nord - Westphalie. Le richissime industriel germano-suédois Patrick Brinkmann entreprendra une tournée électorale avec un bus en vue de soutenir pro-NRW. Voici le programme de la tournée :

 

3. Mai

 

Début de la tournée à Porta Westfalica

 

Minden – Marché  10.30

 

Bad Salzuflen – Parkstrasse 13.00

 

Bielefeld – Rathausplatz  15.00

 

Gütersloh – Berliner Platz 17.30

 

4. Mai

 

Paderborn – Rathausplatz 10.30

 

Soest – Marktplatz 13.00

 

Unna – Marktplatz 15.00

 

Dortmund – Westenhellweg 17.30

 

5. Mai

 

Hagen – Friedrich-Ebert-Platz 11.00

 

Lüdenscheid – Sternplatz 13.30                 

 

Siegen – Siegplatte/Coin de la Bahnhofstrasse 16.30

 

6. Mai

 

Gummersbach – Bismarckplatz 11.00

 

Bergisch-Gladbach – Zone piétonnière 13.30

 

Bonn – Münsterplatz 16.30

 

7. Mai

 

Siegburg –Marktplatz 11.00

 

Düren – Wrteltorplatz 14.00

 

Aachen – Place devant la mairie 16.30

 

8. Mai

 

Mönchengladbach – Hindeburgstrasse/Coin de la Krichelstrasse 11.00

 

Krefeld – Neumarkt 13.30

 

Düsseldorf – Burgplatz (Alternative : Platz-der Deutschen Einheit) 16.30

 

Parmi les moyens utilisés par pro NRW pour sa campagne électorale en vue des élections pour le Parlement du Land de Rhénanie du Nord - Westphalie se trouvent : des bus électoraux, des équipes d'affichage, des véhicules avec haut-parleurs et des interventions en hélicoptère. 

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Patrick Brinkmann

UDC Suisse : la défense nationale doit rester la mission centrale de l'armée.

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix :
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L'UDC a pris acte du rapport de politique de sécurité adopté par le Conseil fédéral. Pour l'UDC, une défense nationale indépendante basée sur le principe de milice et visant la sauvegarde de l'indépendance et de la neutralité doit rester l'objectif central de la politique de sécurité. L'alignement systématique sur des coopérations et pactes internationaux est à l'origine des problèmes de politique de sécurité que la Suisse connaît aujourd'hui. Cette politique doit donc cesser. Plusieurs réformes erronées ont affaibli ces dernières années les structures de sécurité de la Suisse. L'UDC demande le retour à une armée performante et apte à intervenir rapidement par ses propres moyens.

Le président du BZÖ votera blanc lors des élections présidentielles.

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Autriche. Le Président du BZÖ Joseph Bucher a annoncé qu’il ira voter lors de l’élection présidentielle, mais votera blanc.

Le MCG récolte 4600 paraphes contre les frontaliers.

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Voici un article de la Tribune de Genève à propos de la nouvelle action du MCG :

 

Le Mouvement citoyens genevois a déposé ce matin au Grand Conseil une pétition de 4603 signatures intitulée «Stop au chômage genevois: frontaliers assez!»

 

Le MCG n’en démord pas: il en veut toujours aux «eurofrontaliers, en particulier quand ils sont employés par l’Etat de Genève», selon les termes de Roger Golay, chef de la députation au Grand Conseil. 4603 signatures ont été déposées ce matin au parlement, un score qualifié d’honorable par Roger Golay. «Le gouvernement peut donner priorité aux résidents, explique le député. En raison des accords bilatéraux, il y a peu de possibilités d’intervenir sur le recrutement de la main-d’œuvre, à l'exception de tout ce qui relève de la puissance étatique.»

 

Le parti s’était enquis, durant la précédente législature, du nombre de frontaliers travaillant pour le canton. Il lui avait été répondu que le petit Etat (administration, écoles, police…) n’employait en 2007 que 438 frontaliers, soit 2,8% des effectifs. «Nous ne parvenons pas à obtenir de réponse concernant l’emploi de frontaliers aux SIG, dans les communes ou à l’Hospice général», se plaint le président du parti Eric Stauffer. Et de poursuivre: «Il y a des professions où le frontalier est une nécessité. Mais nous critiquons l’exagération dans le recrutement d’eurofrontaliers, en particulier dans le secteur tertiaire.» Selon Roger Golay, un problème de sécurité intérieure se pose lorsque des postes sensibles sont confiés à des non-résidents, par exemple dans l’informatique.

 

Le MCG accuse les frontaliers de se livrer au copinage, en favorisant l’embauche de compatriotes, de mobber les employés genevois qui seront à nouveau harcelés par des coaches frontaliers une fois parvenus au chômage. Il souligne que le taux de chômage a décru à l’échelle suisse en ce début d’année alors qu’il continue de grimper à Genève.

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Roger Golay, chef du groupe parlementaire MCG, et Eric Stauffer, président du parti.

Des actes et non des belles déclarations, Monsieur le directeur!

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Voici un communiqué de l'UDC, premier parti de Suisse, 29% des voix : 
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Le directeur de l'Office fédéral de la migration, Alard Du Bois-Reymond, a bruyamment annoncé le weekend dernier des mesures et une task-force contre les requérants d'asile criminels en provenance du Nigéria. Parallèlement, l'arrêt des renvois ordonné par lui contraint les cantons de remettre en liberté des Nigérians détenus en vue de leur expulsion. Cette situation est proprement inacceptable. L'UDC demande la reprise immédiate des renvois.

 

Le weekend dernier le directeur de l'Office fédéral de la migration a relevé les gros problèmes posés par des requérants d'asile criminels en provenance du Nigéria. Les demandes d'asile de ces personnes sont en majeure partie infondées. Bon nombre d'entre eux viennent uniquement en Suisse pour y perpétrer des crimes. Il serait grand temps de prendre des contre-mesures. L'ODM a donc annoncé la constitution d'une task-force. Or, le directeur de l'ODM, Alard du Bois-Reymond, vient d'ordonner l'arrêt des renvois à la suite d'un décès, si bien que les cantons doivent remettre en liberté les requérants arrêtés dans l'attente de leur expulsion. Ce procédé contradictoire est inacceptable. Il en va aussi de la sécurité des citoyennes et des citoyens. L'UDC exige que les renvois au Nigéria reprennent immédiatement. De plus, il faut très sérieusement demander à l'ODM s'il maîtrise encore la situation.

14/04/2010

La presse passe la liste du PVV au crible.

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Pays-Bas. Suite à la présentation de la liste du PVV, la presse du système en place a passé la liste du PVV au crible. Voilà ce qu’ils ont trouvé :

En 2007, le chef de file du PVV, Geert Wilders, exige l’expulsion d’un imam contesté de Eindhoven. Qui a défendu l’imam ? L’avocate Lilian Helder qui occupe la troisième position sur la liste du PVV.

La presse ajoute que le bureau d’avocat qui emploi Lilian Helder ne veut plus travailler avec elle, car elle figure sur la liste du PVV. Le bureau d’avocat tient à se distancier des idées du PVV.

 

Un autre candidat est mis en avant par la presse. Gidi Markuszower, cinquième sur la liste du PVV, a eu des problèmes parce qu’il portait sur lui une arme à feu lors de la fête du soixantième anniversaire de l’État d’Israël. Il était là en tant que garde.

 

Mellony van Hemert est le candidat numéro neuf. La presse a trouvé une erreur dans l’annonce par le PVV du diplôme d’étude qu’il a obtenu.

 

James Sharpe, 23ème sur la liste, est présenté comme le "recordman du 110 mètres en saut de haies". La parti a du modifier la phrase sur son site et ajouter l’"ancien recordman".

 

Auke Zijlstra, 28ème de liste, est présenté en tant que haut-fonctionnaire. La presse déclare que les haut-fonctionnaires sont ceux qui occupent les plus hauts échelons de l’administration. Ce qui n’est pas le cas.

 

La presse revient sur le fait que Dion Graus a fait l’objet d’une plainte en 2006, mais n’a pas été poursuivi et que le Député du PVV Hero Brinkman fait l’objet d’une plainte en cours.

La padanisation est en marche.

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« Dans le jeu de ‘Risk’ de Bossi, 374 mairies » (Marco Alfieri, Il Sole 24 Ore) : « La Ligue du nord s’étend sur le territoire italien. Sur la table de la maison Bossi, à Gemonio, il y comme un jeu de ‘Risk’ où, chaque mois, on voit grossir le nombre de nouvelles armées prêtes à la ‘padanisation’ du pays. Après le second tour, le décompte des troupes indique 60 députés, 25 sénateurs, des milliers de conseillers, 13 provinces gouvernées (contre 5 en 2008), 374 communes (contre 191) dont 5 chefs-lieux (Novare, Varèse, Monza, Trévise et Vérone – seul point noir, l’échec à Lecco en Lombardie) et 14 conquêtes hors de son territoire traditionnel : 7 en Ligurie, 4 en Emilie, 2 en Romagne, 1 dans les Marches. »

« Le rejet au Parlement du décret ‘sauve-listes’ évoque les tensions non réglées entre la coalition et Fini » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le rejet au Parlement du décret voulu à tout prix par le gouvernement, quand il craignait l’exclusion de certaines listes du PdL aux régionales, marque une fêlure : il montre une majorité si convaincue d’être sans adversaires qu’elle se permet l’excès d’absentéisme qui a causé sa perte – et la façon dont le parti est allé à la chasse des absents (38 PdL, 4 Ligue) confirme un climat de règlement de comptes. Rien n’est clair quant à la enième rencontre Berlusconi-Fini, d’où une impression de dissensions difficiles à réduire, source de problèmes pour les réformes et la majorité, à moins d’un effort pour les apaiser. La Ligue, elle, se comporte comme si elle était le seul vainqueur des régionales ; Berlusconi, de retour de Washington, doit voir Bossi, pour le convaincre entre autres d’accepter Galan à l’Agriculture. L’hypothèse d’une rupture avec Fini reste improbable mais le résultat électoral a affaibli le président de la Chambre. Berlusconiens et léghistes s’accordent sur deux réformes prioritaires : justice et fédéralisme. Les problèmes pourraient surgir quand on arrivera à des propositions concrètes ou quand il faudra se positionner sur l’attitude à avoir envers l’opposition. La commission bicamérale qui s’occupera de la mise en œuvre du fédéralisme a démarré : on percevra alors si quelqu’un pourra s’attribuer le mérite des réformes ou si l’on va recommencer à chercher le ou les coupables de leur échec. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

Vorarlberg : proposition du FPÖ de réduire le nombre de parlementaires.

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Autriche. Vorarlberg. Lors de la discussion sur la réforme de l’administration qui a eu lieu ce matin au Parlement du Vorarlberg, le chef de file du FPÖ du Land, Dieter Egger, a proposé de réduire le nombre d’élus au Parlement du Vorarlberg afin de faire des économies.

 

Les écologistes s’opposent à cette idée car ils disent que cela rendra le contrôle du gouvernement par le Parlement encore plus difficile.

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Parlement du Vorarlberg.

Traismauer : vers un remplacement du maire adjoint.

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La municipalité de Traismauer se trouve en Basse-Autriche. Elle compte moins de 6.000 habitants. Elle est gouvernée par une coalition réunissant le Parti social-démocrate (SPÖ) et le FPÖ. Le maire est SPÖ et le maire adjoint FPÖ. Ce dernier a démissionné suite au fait que la presse a révélé sa proximité avec le NVP (Nationale Volkspartei - un parti ultranationaliste) en 2007 et 2008. Il a reconnu les faits et a affirmé avoir pris, depuis lors, ses distances avec ce parti qui a évolué dans une autre direction que la sienne.
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Le maire SPÖ Herbert Pfeffer veut continuer à gouverner avec le FPÖ. Le maire adjoint FPÖ démissionnaire doit être remplacé par un autre membre du FPÖ qui doit occuper la fonction vacante de maire adjoint.

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La mairie de Traismauer est dirigée par un maire social-démocrate allié au FPÖ.

Genève : Eric Stauffer du MCG accompagne une patrouille de police.

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Suisse. Genève. Eric Stauffer, élu du MCG, a accompagné une patrouille de police durant une nuit. Il a constaté que les 400 voitures et 200 deux-roues des agents de police du canton ne disposent pas de GPS, ce qui occasionne des pertes de temps lors des interventions.

 

Le député MCG a déposé une motion au Grand Conseil afin de voir équiper, le plus rapidement possible, tous les véhicules de police de GPS.

13/04/2010

Mantoue "la rouge" tombe aux mains des patriotes.

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Le second tour d’élections municipales avait lieu ce dimanche en Italie au sein de 41 villes. Les patriotes se sont imposés au sein de plusieurs municipalités confirmant la tendance des élections régionales du 27 mars 2010.

 

Á Mantoue, bastion de la gauche depuis 65 ans, Nicola Sodano, le candidat du Peuple de la Liberté et de la Ligue du Nord, a emporté le scrutin avec 52,18% des voix.

 

Á Vigevano, un candidat de la Ligue du Nord affrontait un candidat du Peuple de la Liberté. Le candidat de la Ligue du Nord a gagné en récoltant plus de 72% des voix.

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Un maire léghiste en plus. Andrea Sala est le nouveau maire de Vigevano.
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Le nouveau maire de Mantoue : Nicola Sodano.

Fini - Maroni.

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« Réformes, Fini évoque le modèle italien. Maroni : ‘indispensable de dialoguer avec le PD’ » (Alberto D’Argenio, La Repubblica) :
« GF Fini cherche à trouver un équilibre pour pacifier la majorité et sortir de l’étau Cavaliere-Ligue. En visite dans un lycée, le président de la Chambre a parlé des sujets d’actualité, ‘la justice (oui à la séparation des carrières, non aux procureurs dépendants), le présidentialisme, peut-être peut-on trouver un système bien italien, l’important étant la représentativité et la gouvernabilité’. Dans la soirée, cependant, l’équipe de Fini explique que le niet à la proposition de Berlusconi persiste. Selon lui, il ‘faudrait faire les réformes avec le plus grand nombre possible de forces politiques’, y compris pour éviter un référendum, mais un vote par la majorité seule ‘ne serait pas une honte.’ Selon R. Maroni, au contraire, ‘le PD est un interlocuteur indispensable’, et ‘si nous n’arrivons pas à faire les réformes, ce sera notre faute’. Hier, les hommes du Cavaliere ont tenté de rétablir les rapports avec le chef de l’Etat, après la sortie de Berlusconi à Parme. Pour F. Frattini ‘il n’y a pas de problème avec le Quirinal’. Pourtant, un des points les plus chers à Napolitano, le dialogue avec l’opposition, ne tient qu’à un fil. Hier le ministre Rotondi a accusé le PD ‘de ne vouloir changer que la loi électorale pour gagner sans bulletins de vote’. Pour A. Finocchiaro (PD), ‘Berlusconi veut un pouvoir sans contrôle ; dans ces conditions, le débat semble difficile’. Et pour Di Pietro ‘il n’y a que les idiots pour penser à confier les réformes à Berlusconi’. »

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(Traduction : ambassade de France à Rome)

Rotterdam : un ancien maire PvdA est favorable à une coalition entre le PvdA et Leefbaar Rotterdam.

 

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Pays-Bas. Rotterdam. Un ancien maire PvdA (travailliste) de Rotterdam, Bram Peper, a déclaré qu’il y a une grande probabilité que Leefbaar Rotterdam soit exclu de la formation d’une coalition en vue de gouverner Rotterdam parce que les candidats allochtones des liste du PvdA ont promis à leurs électeurs, au cours de la campagne, de ne pas conclure une alliance avec Leefbaar Rotterdam. L’ancien maire déclare que les candidats doivent s’en tenir au programme du parti et n’ont pas à faire ce genre de choses.

L’ancien maire PvdA est favorable à une coalition entre le PvdA et Leefbaar Rotterdam en vue de gérer la ville.

Le site internet du BNP reçoit de nombreuses visites.

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Royaume-Uni. Le site internet du British National Party est maintenant le 960ème site le plus visité de Grande-Bretagne.

Leefbaar Rotterdam va participer à la gestion du quartier de IJsselmonde.

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Pays-Bas. Rotterdam. Le 8 avril 2010, les représentants de Leefbaar Rotterdam (Rotterdam Vivante), du VVD, du CDA et du CU/SGP ont signé un accord de coalition en vue de gérer ensemble le quartier de IJsselmonde.

 

Parmi les cinq membres de l’exécutif du quartier, deux sont des représentants de Leefbaar Rotterdam : Luuk Wilson, qui sera le président de l’exécutif du quartier, et Norbert Swaneveld.

 

L’accord porte sur l’amélioration de la qualité de vie du quartier et sur la lutte contre l’insécurité et la criminalité. Un combat va être entrepris, en collaboration avec les habitants du quartier, en vue d’améliorer la qualité de vie au sein du quartier.

Comité anti-Barbara Rosenkranz.

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Un comité constitué d’anciens politiciens sociaux-démocrates, conservateurs et écologistes, ainsi que de scientifiques et personnes actives dans les milieux culturels a appelé la population autrichienne à ne voter en aucun cas pour Barbara Rosenkranz, la candidate du FPÖ à l’élection présidentielle.

Scission au sein du BZÖ de Vienne.

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Le groupe du BZÖ de Vienne a subi une scission. Quelques membres du BZÖ de Vienne ont fondé le "Freie Bündnis Zukunft" (FBZ – Alliance libre pour l’avenir) afin de se distancier du chef du BZÖ de Vienne, Michael Tscharnutter.

 

Le FBZ a du être fondé le 22 mars 2010. Il comprend, à l’heure actuelle, 35 membres, dont 25 cadres. Le FBZ veut participer aux élections municipales à Vienne en octovre 2010. Ils prétendent se situer sur la ligne politique libérale classique. Ils veulent privatiser les bâtiments municipaux et légaliser le cannabis.

 

Un porte-parole du BZÖ leur a souhaité bonne chance.

Le président de l'UDC Suisse veut dénoncer les accords de Schengen.

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Toni Brunner, le président de l’UDC Suisse, veut dénoncer les accords de Schengen. Il déclare : « nous sommes submergés de criminels venus en touristes ». Ce sujet sera débattu lors de l'assemblée des délégués du parti du 1er mai 2010.

12/04/2010

Le PVV présente sa liste en vue des élections législatives du 9 juin 2010.

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Pays-Bas. La Haye. Deux nouvelles personnes se trouvent sur les listes du PVV de Geert Wilders pour les élections législatives du 9 juin 2010 : Lilian Helder occupe la troisième place et Gidi Markuszower la cinquième place .

 

C’est ce qui ressort de la liste qu’a présentée aujourd’hui le PVV. Geert Wilders est en première place et Raymond de Roon en quatrième place. Sietse Fritsma est en septième place.

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Geert Wilders présente la liste du PVV

 

 

Liste des candidats du PVV.

 

1. Geert Wilders

2. Fleur Agema

3. Lilian Helder

4. Raymond de Roon

5. Gidi Markuszower

 

6. Martin Bosma

7. Sietse Fritsma

8. Teun van Dijck

9. Mellony van Hemert

10. Louis Bontes

 

11. Dion Graus

12. Richard de Mos

13. Hero Brinkman

14. Eric Lucassen

15. Roland van Vliet

 

16. Johan Driessen

17. Karen Gerbrands

18. Joram van Klaveren

19. Marcial Hernandez

20. Willie Dille

 

21. Leon de Jong

22. Harm Beertema

23. James Sharpe

24. Wim Kortenoeven

25. Jhim van Bemmel

 

Lien vers la photo des candidats :

 http://pvv.nl/index.php?option=com_content&view=categ...

Semi présidentialisme : affrontement immédiat Berlusconi-Fini.

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« Semi présidentialisme : affrontement immédiat Berlusconi-Fini » (Amedeo La Mattina, La Stampa de samedi) :
« Son amour pour la France est si grand que Berlusconi a entonné une chanson de Trenet lors du déjeuner offert par Sarkozy à l’occasion du Sommet franco-italien. Cependant, de cette France qui lui inspire le présidentialisme, Berlusconi ne veut qu’un morceau : ‘nous avons en tête plusieurs réformes et nous prenons comme exemple le semi présidentialisme à la française. D’ailleurs, si vous y apportez des modifications, merci de m’avertir’ a-t-il dit avec un sourire adressé au Président français. ‘Nous pensons à un tour unique’, a-t-il précisé, ‘et à l’élection le même jour du Président et du Parlement’. Pour lui, la vraie priorité est de renforcer celui qui est appelé à gouverner au moyen de l’élection directe. Tout le contraire de ce que Fini a soutenu à Rome, quelques heures plus tard : pour le président de la Chambre, il n’est pas possible d’introduire le modèle français avec un mode de scrutin proportionnel à un seul tour, sa crainte étant qu’il n’y ait une ‘approche propagandiste’ et que l’erreur du centre droit d’approuver une réforme constitutionnelle sans l’opposition, qui a abouti à l’écueil du référendum, ne se répète. Fini reprend donc Berlusconi et la Ligue demande de la cohérence. La logique des réformes doit suivre l’intérêt général. Bersani est sans doute le plus sceptique, estimant que la priorité devait être donnée à l’économie car ‘les familles italiennes ne parlent pas de semi présidentialisme mais d’emploi’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Congrès à Anvers dimanche prochain.

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Le dimanche 18 avril 2010, le Vlaams Belang organise un congrès à Anvers. Le slogan utilisé pour cette réunion est « Parce que nous défendons les Flamands ».

Hongrie : percée électorale du Jobbik.

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Voici un article réalisé par le correspondant du HVIM en France :
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Elections législatives en Hongrie : raz-de-marée des conservateurs (Fidesz) et percée des nationalistes du Jobbik - le président du HVIM Gyula Zagyva est élu député!

 

Le premier tour des élections législatives très attendues en Hongrie – depuis 4 ans et la révélation des mensonges des socialistes pour gagner le scrutin de 2006, ce qui avait eu pour conséquences plusieurs semaines d’émeutes à Budapest – a eu lieu ce dimanche 11 avril 2010.

 

La victoire de l’opposition conservatrice du Fidesz étant acquise d’avance, les enjeux du scrutin étaient de savoir qui, des socialistes ou des nationalistes, arriverait en 2ème position du scrutin, et si le Fidesz obtiendrait les 2/3 des députés à l’Assemblée, seuil requis pour modifier sans limites les lois organiques et constitutionnelles de la Hongrie. Comme prévu, le scrutin a vu un raz-de-marée des conservateurs du Fidesz, qui obtiennent plus de 52% des suffrages exprimés lors du 1er tour et sont d’ores et déjà assurés de gouverner seuls le pays pour les quatre années à venir, avant même le second tour qui aura lieu le 25 avril.

 

Les sortants du parti socialiste (MSZP) ont sauvé quelques meubles de leur déroute avec 19,29% des voix mais enregistrent leur plus mauvais score depuis les élections libres de 1990.

 

Très attendue, la percée des nationalistes du Jobbik a bien eu lieu, puisqu’ils obtiennent près de 17% des voix. Ils sont ainsi en progression de deux points par rapport aux élections européennes de juin 2009, et font leur grande entrée au Parlement (pour rappel, en 2006, le Jobbik avait obtenu 2% des voix alors qu’il était en coalition avec un autre parti nationaliste, le MIÉP, qui a depuis lors disparu de la scène politique hongroise).

 

Bien que le Jobbik ne soit pas parvenu à être la deuxième force politique du pays, il devance les socialistes dans 8 départements sur 20, et enregistre ses meilleurs scores dans l’est de la Hongrie, région dans laquelle la communauté tzigane est très importante (27% des suffrages dans le département de Borsod ; 25% dans le département de Heves).

 

La première séance parlementaire du Jobbik promet d’être mouvementée, puisque leur président Gábor Vona a annoncé qu’il ferait son entrée au Parlement vêtu de l’uniforme de la Garde Hongroise, formation paramilitaire créée par le Jobbik en 2007 mais interdite depuis.

 

Notons que le Président du HVIM, Gyula Zagyva, était candidat sur la liste du Jobbik, et qu'il a été élu député.

 

Cette élection confirme les liens étroits qui associent le Jobbik et le HVIM, et le soutien que s'apportent les deux organisations dans leurs projets respectifs.

 

Plus surprenant est le score d’un « nouveau » parti, Lehet Más a Politika (La politique peut être différente), qui a obtenu plus de 7% des voix et entre lui aussi au Parlement. En réalité, LMP est une émanation du parti libéral SZDSZ qui faisait partie de la coalition gouvernementale avec les socialistes mais a totalement périclité aux européennes de juin 2009 où il avait péniblement obtenu 2% des suffrages.

 

Changeant de forme mais guère de fond (à l’époque, les libéraux avaient notamment proposé l’abaissement à 16 ans de l’âge légal permettant de tourner dans des films pornographiques !), les libéraux teintés de Vert et d’alter-mondialisme bobo ont ainsi pu renouveler leur existence dans la vie politique hongroise.

 

Le système électoral hongrois est un mélange complexe mais équilibré de scrutin proportionnel de listes régionales à un tour, de scrutin uninominal de circonscription à deux tours, et de liste nationale compensatoire pour laquelle les électeurs ne votent pas mais qui se calcule sur la base des reliquats de voix des deux autres votes. Peu de monde s’y retrouve, y compris parmi les responsables politiques et les journalistes locaux, ce qui rend encore incertain la détermination exacte de la composition de la prochaine assemblée.

 

Sur les 176 circonscriptions uninominales, 119 ont d’ores et déjà été attribuées, toutes en faveur des conservateurs du Fidesz. Il n’y a d’ailleurs que deux circonscriptions dans tout le pays dans lesquelles le Fidesz ne soit pas arrivé en tête. Le second tour aura donc pour objet d’élire les députés des 57 circonscriptions qui ne se sont pas joué dès le 1er tour.

 

Ce n’est qu’au soir du second tour qui aura lieu le 25 avril que l’on saura si les conservateurs du Fidesz sont parvenu à obtenir les 2/3 des élus de l’Assemblée hongroise, ce qui constitue le dernier enjeu réel de cette élection.