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15/04/2010

Le MCG récolte 4600 paraphes contre les frontaliers.

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Voici un article de la Tribune de Genève à propos de la nouvelle action du MCG :

 

Le Mouvement citoyens genevois a déposé ce matin au Grand Conseil une pétition de 4603 signatures intitulée «Stop au chômage genevois: frontaliers assez!»

 

Le MCG n’en démord pas: il en veut toujours aux «eurofrontaliers, en particulier quand ils sont employés par l’Etat de Genève», selon les termes de Roger Golay, chef de la députation au Grand Conseil. 4603 signatures ont été déposées ce matin au parlement, un score qualifié d’honorable par Roger Golay. «Le gouvernement peut donner priorité aux résidents, explique le député. En raison des accords bilatéraux, il y a peu de possibilités d’intervenir sur le recrutement de la main-d’œuvre, à l'exception de tout ce qui relève de la puissance étatique.»

 

Le parti s’était enquis, durant la précédente législature, du nombre de frontaliers travaillant pour le canton. Il lui avait été répondu que le petit Etat (administration, écoles, police…) n’employait en 2007 que 438 frontaliers, soit 2,8% des effectifs. «Nous ne parvenons pas à obtenir de réponse concernant l’emploi de frontaliers aux SIG, dans les communes ou à l’Hospice général», se plaint le président du parti Eric Stauffer. Et de poursuivre: «Il y a des professions où le frontalier est une nécessité. Mais nous critiquons l’exagération dans le recrutement d’eurofrontaliers, en particulier dans le secteur tertiaire.» Selon Roger Golay, un problème de sécurité intérieure se pose lorsque des postes sensibles sont confiés à des non-résidents, par exemple dans l’informatique.

 

Le MCG accuse les frontaliers de se livrer au copinage, en favorisant l’embauche de compatriotes, de mobber les employés genevois qui seront à nouveau harcelés par des coaches frontaliers une fois parvenus au chômage. Il souligne que le taux de chômage a décru à l’échelle suisse en ce début d’année alors qu’il continue de grimper à Genève.

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Roger Golay, chef du groupe parlementaire MCG, et Eric Stauffer, président du parti.

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