15/04/2010
Umberto Bossi veut la direction des banques du Nord.
« ‘Nous avons les mairies et les provinces, il est clair que les banques du nord aussi auront des hommes de la Ligue à tous les niveaux’ : l’effet est particulièrement impressionnant car c’est Bossi qui s’exprime ainsi directement et non Giorgetti, le ‘soft’, ou le doge Zaia. Des déclarations qui ont fortement ému – c’est un euphémisme – une partie de l’establishment bancaire, justement aux prises avec les renouvellements chez San Paolo Intesa ou du côté de chez Profumo. Au fond, ce n’est pas étonnant : la Ligue aime trop l’hégémonie pour se désintéresser de ces fondations bancaires, grandes actionnaires des colosses du crédit. Le jeu est donc un jeu de pouvoir et les paris sont ouverts, du Piémont de Cota avec la Compagnia di San Paolo, à la Lombardie avec la Fondation Cariplo – très alléchante –, ou à la Vénétie avec Cariverona. »
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« Et sur l’Agriculture, Bossi s’entête » (Amedeo La Mattina, La Stampa) :
« Avec l’histoire de Fini qui menace de laisser le PdL, Berlusconi a revu Bossi à dîner hier soir, et le plat principal au menu de la résidence romaine du président du Conseil était le changement au ministère de l’Agriculture, de Zaia à Galan : un passage difficile qui devrait être officialisé demain en Conseil des ministres. Le conditionnel est obligatoire car la Ligue souhaite que le nouveau ministre suive la même politique que son prédécesseur et, sur ce thème, la tension a été forte entre Zaia et Galan, durant la campagne en Vénétie. Par exemple, G. Galan s’est toujours dit favorable aux OGM, suivant la ligne de Confagricoltura, alors que Zaia a mené une bataille contre, préférant suivre la thèse de la Coldiretti. A suivre, même s’il semble qu’un accord devrait être trouvé. Du côté de Fini, des rumeurs de rupture avec le PdL circulaient, le président de la Chambre s’étant montré très en colère quand il a su que Berlusconi se réunissait avec Bossi sans qu’il ait été invité. Les proches de Fini démentent toute rupture : ‘ils ont toujours trouvé un accord. Cela dépend beaucoup du président du Conseil, certes…’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome.)
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