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14/04/2010

La padanisation est en marche.

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« Dans le jeu de ‘Risk’ de Bossi, 374 mairies » (Marco Alfieri, Il Sole 24 Ore) : « La Ligue du nord s’étend sur le territoire italien. Sur la table de la maison Bossi, à Gemonio, il y comme un jeu de ‘Risk’ où, chaque mois, on voit grossir le nombre de nouvelles armées prêtes à la ‘padanisation’ du pays. Après le second tour, le décompte des troupes indique 60 députés, 25 sénateurs, des milliers de conseillers, 13 provinces gouvernées (contre 5 en 2008), 374 communes (contre 191) dont 5 chefs-lieux (Novare, Varèse, Monza, Trévise et Vérone – seul point noir, l’échec à Lecco en Lombardie) et 14 conquêtes hors de son territoire traditionnel : 7 en Ligurie, 4 en Emilie, 2 en Romagne, 1 dans les Marches. »

« Le rejet au Parlement du décret ‘sauve-listes’ évoque les tensions non réglées entre la coalition et Fini » (Massimo Franco, Corriere della Sera) : « Le rejet au Parlement du décret voulu à tout prix par le gouvernement, quand il craignait l’exclusion de certaines listes du PdL aux régionales, marque une fêlure : il montre une majorité si convaincue d’être sans adversaires qu’elle se permet l’excès d’absentéisme qui a causé sa perte – et la façon dont le parti est allé à la chasse des absents (38 PdL, 4 Ligue) confirme un climat de règlement de comptes. Rien n’est clair quant à la enième rencontre Berlusconi-Fini, d’où une impression de dissensions difficiles à réduire, source de problèmes pour les réformes et la majorité, à moins d’un effort pour les apaiser. La Ligue, elle, se comporte comme si elle était le seul vainqueur des régionales ; Berlusconi, de retour de Washington, doit voir Bossi, pour le convaincre entre autres d’accepter Galan à l’Agriculture. L’hypothèse d’une rupture avec Fini reste improbable mais le résultat électoral a affaibli le président de la Chambre. Berlusconiens et léghistes s’accordent sur deux réformes prioritaires : justice et fédéralisme. Les problèmes pourraient surgir quand on arrivera à des propositions concrètes ou quand il faudra se positionner sur l’attitude à avoir envers l’opposition. La commission bicamérale qui s’occupera de la mise en œuvre du fédéralisme a démarré : on percevra alors si quelqu’un pourra s’attribuer le mérite des réformes ou si l’on va recommencer à chercher le ou les coupables de leur échec. »

(Traduction : ambassade de France à Rome).

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