31/05/2024
Le président du syndicat de la police estime que l'attaque au couteau contre le stand anti-islamisation est un "heurt entre des extrémistes".
Allemagne. Le président du syndicat de la police estime que l'attaque au couteau contre le stand anti-islamisation est un « heurt entre des extrémistes », plaçant l'assaillant et les victimes sur le même pied.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/31/mic...)
20:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'interdiction d'entrée en Allemagne de Martin Sellner est illégale.
Allemagne et Autriche. Le tribunal administratif de Potsdam a approuvé une requête en urgence déposée par l’identitaire autrichien Martin Sellner contre l’interdiction d'entrée dans toute l'Allemagne dont il est victime.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/03/19/mar...)
20:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Matteotti, Meloni brise le tabou."
Italie. Revue de presse.
La presse titre largement sur l'accord de Washington pour que des armes américaines puissent frapper des cibles en territoire russe pour défendre Kharkiv : « Biden dit oui à l’Ukraine pour frapper la Russie » (Corriere della Sera, Quotidiano Nazionale), « Russie, des jeux atomiques [de dissuasion] » (Repubblica). La condamnation de Donald Trump par la justice américaine est aussi citée : « Trump jugé coupable pour 34 chefs d’accusation » (Repubblica), « Trump, une condamnation historique » (Corriere). Enfin, les commémorations du 100e anniversaire de l’assassinat du sénateur Giacomo Matteotti, victime emblématique du régime mussolinien font aussi la une : « Matteotti, le tournant de Meloni qui reconnait la responsabilité du fascisme » (Stampa), « Matteotti, Meloni brise le tabou » (Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement le procès de Donald Trump, reconnu coupable des 34 chefs d’accusation le visant, la guerre en Ukraine et l’évolution de la position américaine sur l’utilisation d’armes occidentales au-delà de la frontière russe, avec l’autorisation donnée à Kiev d’utiliser le matériel américain pour frapper des objectifs russes mais uniquement dans la région de Karkhiv, ainsi que le Proche-Orient, où Israël poursuit ses raids pendant que le leader de l’opposition à Benjamin Netanyahou, Benny Gantz, plaide pour des élections anticipées.
ARTICLE, La Stampa, F. Olivo « Réformes, Meloni critique l’ingérence de la Conférence des Evêques » : « Les ingérences du Vatican, les enquêtes des magistrats, les critiques venant de l’opposition et l’impolitesse de certains présidents de région. A l’approche des élections, Giorgia Meloni passe à l’attaque. En réaction aux déclarations du Cardinal Matteo Zuppi, qui avait dit que ‘’les équilibres institutionnels doivent toujours être modifiés avec beaucoup d’attention’’, Meloni répond durement ‘’je ne sais pas au juste quelles sont les inquiétudes de la Conférence épiscopale, puisque cette réforme ne concerne pas les relations entre l’Etat italien et le Saint-Siège. Laissez-moi dire aussi que l’Etat du Vatican n’est pas une république parlementaire et personne n’a exprimé des inquiétudes à ce propos, donc, faisons en sorte que personne ne s’inquiète de rien’’. Les sondages ne sont pas aussi bons qu’espéré et les attentes de FdI ont été revues à la baisse avec un objectif de 26% des voix. Raison pour laquelle Meloni a décidé de s’exposer à l’occasion d’une intervention médiatique lui permettant de faire passer un message politique plus direct et simple. Sur les plateaux de Rete 4, Meloni peut ainsi défendre ses réformes en cours. La présidente du Conseil aborde notamment la réforme de la justice : ‘’nous avons décidé de modifier la sélection des membres du Conseil Supérieur de la Magistrature et de la faire par tirage au sort, car nous voulons libérer la magistrature du problème des courants politisés’’. Concernant l’enquête pour corruption visant le président de la région Ligurie Giovanni Toti, Meloni souligne ‘’j’aimerais bien qu’il n’y ait pas un délai aussi important entre le début de l’enquête et un avis de parution qui tombe en pleine campagne électorale’’. Elle appelle ainsi la magistrature à prendre ses responsabilités, y compris l’affaire du sermon d’un imam à l’université de Turin ‘’je souhaite que l’Etat italien puisse encore faire respecter les règles car la propagande jihadiste chez nous n’est pas tolérée et je m’attends à ce qu’il y ait au moins un magistrat qui s’occupe de cette affaire'’. Puis, à l’encontre du dirigeant du M5S, elle déclare que ‘’sur la pauvreté, Giuseppe Conte est expert en mensonge : nous avons augmenté les salaires les plus bas tandis que son gouvernement dépensait des centaines de milliards pour rénover les habitations secondaires’’. Meloni s’en prend aussi à Elly Schlein ‘’sur le salaire minimum elle ment, et c’est une bonne nouvelle : si quelqu’un ment, cela veut dire qu’il n’a pas grand-chose à dire’’. Enfin sur le président de la région Campanie De Luca, elle se défend [pour avoir repris les propos de ce dernier en se présentant : « je suis cette c. de Meloni, enchantée »] ‘’je le referais cent fois, pas pour moi mais pour toutes les femmes que l’on pense pouvoir insulter librement. Le temps où les femmes subissaient les intimidations est révolu !’’ »
COULISSES, Corriere della Sera, de F. Verderami, « Le plan B de la Présidence du Conseil pour la Commission européenne : un candidat extérieur à l’exécutif » : « Il arrive souvent qu’un leader politique déclare avoir une solution en tête avant de l’avoir réellement, c’est le cas de Giorgia Meloni lorsqu’elle a annoncé avoir ‘’une idée’’ pour la Présidence de la Commission européenne. En réalité, c’est surtout un ‘’profil-type’’ qu’elle a en tête. Elle sait du reste que même après le scrutin, elle ne pourra pas balayer toutes les réserves autour de son candidat. Les élections du 9 juin détermineront les rapports de forces entre les (nombreuses) familles européennes mais les négociations seront menées par les gouvernements de chaque pays et le Parlement, or Strasbourg jouera cette fois un rôle important, plus que par le passé. Selon les projections d’Europe Elects, les Populaires, Socialistes et Libéraux devraient obtenir la majorité absolue avec 404 sièges sur 720 et U. von der Leyen pourrait ainsi être reconfirmée pour un second mandat. N’oublions pas toutefois que le vote est secret et qu’au Parlement européen les ‘’francs-tireurs’’ sont historiquement nombreux. La candidature d’U. von der Leyen aura donc besoin du soutien d’un autre groupe, comme les Verts ou les Conservateurs dirigés par Giorgia Meloni. Or si la présidente sortante de la Commission européenne devait échouer, le PPE qui bénéficie de la majorité relative, devra proposer un autre candidat. Antonio Tajani pourrait en faire partie. Giorgia Meloni ne pourra alors pas tout de suite proposer son propre candidat face à son adjoint à la Présidence du Conseil et ministre des Affaires étrangères. Pourtant, la Présidente du Conseil qui avait laissé entendre ces dernières semaines que le candidat qu’elle voulait promouvoir à la Présidence de la Commission serait extérieur au gouvernement. En réalité, elle ne souhaite pas modifier la structure de son exécutif pour des raisons politiques car cela pourrait avoir un effet domino sur l’ensemble des équilibres de la majorité, voire aboutir à un pénible remaniement. Cela laisse entendre qu’elle préfère le ‘’plan A’’ pour la Commission européenne, soit la reconduction d’U. von der Leyen. Les jeux de pouvoir à Bruxelles pourraient même lui permettre de décrocher une vice-présidence pour l’Italie, qui sait. Mais la Présidente du Conseil pourrait surtout gagner en crédit pour protéger son commissaire en vue des délicates auditions au Parlement européen. Une audition qui n’a rien d’une formalité, comme s’en souvient Emmanuel Macron : il y a 4 ans, la commissaire qu’il avait indiquée, Sylvie Goulard, avait finalement trébuché au terme d’un règlement de compte organisé par le chef du PPE, M. Weber. Un affront que le Président français avait dû subir, malgré le fait qu’il était alors un leader puissant en Europe et non un souverainiste isolé. Meloni n’a pour l’instant identifié que le profil de son futur commissaire, ce que confirme un important membre de son parti Fratelli d’Italia, et la liste des candidats potentiels serait longue, du chef des renseignements Belloni à l’ancienne ministre Moratti. »
ARTICLE, il Messaggero, M. Ajello : « Les élections européennes et la compétition italienne pour savoir qui est le plus pacifiste » : « Plus la Russie progresse dans sa guerre, plus l’Europe et l’OTAN lèvent les tabous sur une défense militaire plus franche de l’Ukraine, plus Moscou émet des menaces terrifiantes, comme celle d’une attaque nucléaire, et plus la campagne italienne pour les européennes s’axe sur le pacifisme. Ce pacifisme sans limite était, au début du long chemin vers les élections européennes, l’apanage d’une certaine gauche aveugle, idéologique et démagogue. Mais plus on avance et plus le pacifisme électoral se diffuse dans toute la classe politique. C’est là la vraie surprise de cette fin de campagne, la compétition effrénée de tous contre tous pour savoir qui est le plus opposé à la guerre. Au Parti Démocrate, la secrétaire Elly Schlein est dans l’embarras face aux propos de l’ex-rédacteur en chef de Avvenire, journal catholique et pacifiste : « Si les alliances, au lieu de promouvoir l’humanité, promeuvent la guerre, alors il faut les dissoudre », a-t-il déclaré. Si « la ligne qui vaut est celle du parti, et nous sommes pour la défense de l’Ukraine et la recherche de la paix », comme l’a rappelé la secrétaire générale, il plane comme une gêne dans ce parti divisé entre néo-pacifistes et soutiens indéfectibles de l’Ukraine. Mais le pacifisme philo-russe d’un homme comme Vannacci, candidat de la Ligue, existe aussi et donne au camp néo-pacifiste une impression de déjà-vu – celle d’un axe Ligue-M5S où Giuseppe Conte attaque les gouvernements occidentaux qui seraient en train de nous « entraîner vers la troisième guerre mondiale ». Même Giorgia Meloni, qui insistait sans faillir sur le soutien à l’Ukraine, parle moins de ce sujet dernièrement, puisqu’elle sait que le pacifisme de ses alliés pourrait saper ses résultats électoraux. Il faudra toutefois rester vigilant au poids de ces questions dans les urnes. Antonio Noto, analyste extrêmement attentif à l’actualité, explique que ‘’ce ne sont pas les revirements de ces derniers jours qui changeront la donne, les partis qui se sont déjà positionnés sur la question de la paix sont les plus à mêmes d’attirer ce genre de voix’’. Et il ajoute : ‘’dans cette campagne, il manque un thème fort. Face au vide ambiant, la question de la paix est au centre des élections, mais je ne parlerais pas d’un tournant pacifiste, plutôt d’une volonté de rassurer de la part des partis’’. Même Antonio Tajani, européiste et atlantiste convaincu, s’efforce de rassurer en répondant aux pressions de l’OTAN que ‘’la constitution nous empêche d’utiliser des armes contre la Russie’’. Pour Noto, ‘’l’interventionnisme qui se diffuse dans les institutions internationales et européennes inquiète l’électorat italien, et les partis se livrent donc une bataille à celui qui réussira le mieux à le tranquilliser’’. Mais certains, à défaut de rassurer les foules, les échauffent, car le pacifisme est une des faces du populisme. »
ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini, « Les réponses en suspens de la Présidente du Conseil à propos de l’OTAN et de Kiev » : « Les élections européennes mettent sur le devant de la scène les dilemmes que pose la guerre en Ukraine et, surtout, l’utilisation d’armes fournies par l’OTAN pour frapper le territoire russe. La peur d’une escalade, qui est très partagée par les Italiens, pousse Meloni à se désolidariser de Stoltenberg ou d’Emmanuel Macron. Mais alors qu’adviendra-t-il après le scrutin ? Pourra-t-elle vraiment se détacher de Washington et des alliés ? À la vue des choix faits jusqu’ici, il est probable qu’elle conserve sa ligne atlantiste. En effet, c’est grâce à celle-ci qu’elle a obtenu le soutien des Etats-Unis et de l’UE, grâce à sa position pro-Kiev qui lui garantit une sorte de ‘’certificat de fréquentabilité’’ internationale. Un véritable bouclier pour le gouvernement, malgré sa dette publique et la présence d’un vice-président du conseil, Matteo Salvini, au passé prorusse. Mais, même si elle représente la garantie que cette digue ne se brisera pas, comment interpréter sa prise de distance avec le chef de l’OTAN ? On le sait, les campagnes sont souvent le temps des mensonges, ce sont donc les déclarations post-élections qui compteront, et elles seront déterminées par les équilibres politiques européens à l’issue du vote. Hier encore, Viktor Orban déclarait : « le futur de la droite en Europe est entre les mains de deux femmes : Marine Le Pen et Giorgia Meloni, tout dépendra de leur capacité à collaborer ». Mais comment coopérer sur les questions extérieures ? Orban, Meloni et Le Pen ont tous les trois des positions différentes sur la question ukrainienne. L’enjeu sera donc le suivant : le 9 juin, quelle forme aura cette alliance des droites, et qui fera des concessions à qui ? Difficile d’imaginer Giorgia Meloni prendre ses distances avec les choix qu’elle a fait jusque-là pour s’aventurer dans les terres inconnues des souverainistes, surtout quand une période compliquée semble s’ouvrir pour le pays qui va devoir faire face à l’entrée en vigueur du pacte de stabilité. »
ENTRETIEN, La Stampa, d’Adolfo Urso, ministre des entreprises et du Made in Italy « L’Europe doit agir rapidement et imposer des droits de douane contre les véhicules chinois » : « ‘’À propos de la production des semi-conducteurs, à Catane nous aurons l'investissement le plus important autorisé par la Commission européenne qui fera de la vallée de l'Etna le plus grand pôle de microélectronique de la Méditerranée, avec à ses côtés la plus grande usine photovoltaïque d'Europe, 3Sun d'Enel, sur la production de laquelle les aides publiques de la Transition 5.0 sont orientées. D'ici la fin de l'année, nous pourrons compter sur au moins 10 milliards d'investissements dans la microélectronique en Italie. Concernant les primes pour l’achat de voitures électriques, le plan a été conçu pour les modèles construits en Italie. Sur les voitures chinoises, il faut imposer des droits de douane, comme l’a dit hier le commissaire Dombrovskis. Biden les a portés à 105%, il faut que l’Europe s’active à son tour.’’ »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
17:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
Michael Stürzenberger attaqué au couteau par un islamiste.
Allemagne. Le militant anti-islamisation et ancien président du parti patriotique Die Freiheit Michael Stürzenberger a été attaqué au couteau à Mannheim lors d'un rassemblement anti-islamisation du Bürgerbewegung Pax Europa. La police a tiré sur l'assaillant islamiste :
Il est ici à côté de moi et tient le panneau lors d'une manifestation à Munich :
Lionel Baland et Michael Stürzenberger
Michael Stürzenberger a refondé en 2012 le mouvement de résistance au national-socialisme la Rose blanche aux côtés de Susanne Zeller-Hirzel, la grande amie de Sophie Scholl. Susanne Zeller-Hirzel était membre durant la guerre de la Rose blanche.
13:10 | Lien permanent | Commentaires (0)
Santiago Abascal reçu par Benjamin Netanyahu.
Espagne et Israël. Le dirigeant de Vox Santiago Abascal a été reçu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu :
https://www.lorientlejour.com/article/1415491/polemique-e...
Santiago Abascal et Benjamin Netanyahu
00:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2024
Le futur gouvernement néerlandais cherche une majorité au Sénat.
Pays-Bas. Le futur gouvernement néerlandais cherche une majorité au Sénat. Le parti anti-islamisation PVV, le parti libéral de droite VVD et le parti des agriculteurs BBB disposent de 30 sièges sur 75, alors que le NSC n’en a pas.
En conséquence, il manque 8 sièges à la coalition. Les deux autres partis patriotiques représentés au Sénat, JA21 et le Forum voor Democratie, disposent de respectivement 3 et 2 sièges et le parti chrétien protestant SGP de 2 sièges. Reste à trouver 1 siège ailleurs.
20:00 | Lien permanent | Commentaires (0)
Reportage de TV Libertés sur les élections européennes aux Pays-Bas avec intervention de Lionel Baland.
Pays-Bas. Reportage de Nicolas de Lamberterie sur les élections européennes aux Pays-Bas (de 13’25’’ à 18’21’’) :
19:23 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Justice : tous contre tous."
Italie. Revue de presse.
La presse titre largement sur la réforme de la justice adoptée mercredi en conseil des ministres : « Justice, la réforme est adoptée dans un climat de tensions » (Corriere della Sera), « Le Quirinal prend ses distances sur la séparation des carrières des juges » (Repubblica), « Justice : tous contre tous » (Stampa), « Séparation des carrières et Conseil Supérieur de la Magistrature, la justice se divise » (Avvenire), « La réforme de la justice est adoptée. Meloni : ‘’ce n’est pas une réforme punitive’’ » (Messaggero). Le débat sur l'utilisation par Kiev des armes fournies par les pays de l’OTAN pour frapper des cibles en territoire russe est encore cité en une : « La guerre des missiles » (Repubblica), « Otan, les concessions à Kiev et la prudence des Etats-Unis » (Corriere), « Crosetto (Frères d'Italie) propose de lever le secret sur la liste d’armes italiennes livrées à Kiev » (Messaggero).
Les JT couvrent essentiellement l’approbation par le conseil des ministres du projet de loi sur la réforme de la Justice, à laquelle les partis de gauche et les syndicats s’opposent, la guerre en Ukraine avec le changement de position des Etats-Unis sur l’utilisation de matériel militaire occidental pour frapper des objectifs militaires russe et l’opposition italienne sur ce même sujet, ainsi que la situation au Proche-Orient, où les troupes israéliennes continuent leur progression.
ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, Présidente du Conseil, par P. Di Caro, “Il ne s’agit pas d’une réforme punitive pour les magistrats. Le président de la région Campanie, Vincenzo De Luca est un intimidateur et la secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein ne m’a pas défendue » : « Giorgia Meloni a répondu en direct sur le site du Corriere aux questions des lecteurs. Lorsqu’on lui demande s’il n’aurait pas été plus logique, en tant que Présidente du Conseil, de se rendre aux commémorations de l’attentat de la place de la Loggia à Brescia plutôt qu’à Caivano, près de Naples, où a eu lieu l’échange polémique avec le président de la Campanie, Giorgia Meloni explique que le gouvernement était bien présent à Brescia, mais qu’elle voulait montrer à Caivano qu'elle avait tenu sa promesse de régénération de ce territoire. ‘’A gauche, personne ne m'a défendue. Maintenant, beaucoup m'ont écrit, y compris à gauche, pour me dire que j'avais raison", mais celle qui l'a déçue, c'est la secrétaire du Parti démocrate : "Je regrette qu'elle ait perdu une nouvelle occasion de montrer qu'elle peut être le changement qu'elle a promis. Je lui ai demandé publiquement de réagir et elle n'a pas eu le courage de le faire". "De Luca n'a jamais utilisé ce mot avec qui que ce soit d'autre, le message est que les femmes peuvent être insultées parce qu'elles sont faibles. Je m'attends à ce que les féministes s'expriment à ce sujet également". Interrogée sur la réforme de la justice, Meloni affirme : "Je suis désolée que certains y voient une manière de se venger des magistrats, simplement je ne suis pas pour le conservatisme ni pout laisser en l'état les choses qui ne fonctionnent pas. Je ne comprends pas en quoi la séparation des carrières peut être considérée comme punitive, les magistrats ne sont pas mes ennemis". Sur l’Europe, Meloni ne se plie pas à ceux qui voudraient qu'elle rompe ses relations, ou ne les cultive pas, avec les forces populistes et d'extrême-droite, qu’il s’agisse de Marine Le Pen ou de Viktor Orbán. Concernant la leader française, elle montre une ouverture est totale : "on disait de nous que nous étions une force anti-européenne mais cela ne tient plus. On peut être pro-européen et demander à ce que l'Europe ne s'occupe pas de tout". Concernant, Orbán : "Je ne suis complètement d'accord avec aucun de mes interlocuteurs, mais je ne serai jamais d'accord avec l'idée que l'UE soit un club privé, un salon ‘’bobo’’ : dans la période que nous vivons, il faut chercher la synthèse, pas la division". Sa relation avec Ursula von der Leyen, souligne-t-elle, est politique et non humaine : "Je suis du côté de l'Italie. Je suis la présidente du Conseil et elle est la présidente de la Commission européenne, c’est mon devoir que de travailler ensemble. Mais je dirige aussi les conservateurs européens, je travaille à la construction d'une majorité alternative à la gauche et à la majorité Ursula. Mme Le Pen suit un chemin intéressant et, dans cette législature, nous nous sommes parfois retrouvées du même côté". Giorgia Meloni ne se prononce pas sur l'éventuel nouveau président de la Commission, ni sur l’hypothèse Draghi : "J’ai bien une idée en tête mais ne commençons pas par le candidat, commençons par la majorité.’’ En matière de politique intérieure, Meloni rejette toute critique sur la réforme dite du ‘’premierato’’, et revendique le fait que le chef de l'Etat ne pourra plus "pallier un défaut de la politique" en nommant un nouveau chef de gouvernement et donnant lieu à des coalitions éventuellement fallacieuses, comme avec les derniers gouvernements techniques. ‘’Les prérogatives et les pouvoirs du président de la République restent intacts, il aura même désormais le pouvoir de révoquer les ministres". Mais désigner un gouvernement quand il n'y a pas de majorité est, pour elle, un forcing qui met en péril le rôle d'arbitre du chef de l’Etat ‘’forcé à prendre parti’’. Pour elle, la réforme doit rendre la politique plus forte et permettre un horizon législatif de cinq ans. Sur l’Ukraine, Giorgia Meloni n’a jamais changé de position. ‘’N'oublions pas qu'aujourd'hui il y a une recrudescence des frappes russes visant directement la population civile. Le débat porte sur l’opportunité de frapper les zones [en Russie] d'où proviennent ces attaques. Je crois que ce n’est pas nécessaire, mieux vaut renforcer notre capacité à doter l’Ukraine d’un système de défense anti-aérien efficace, ce que l’Italie fait par ailleurs avec les livraisons de batteries Samp-T. Ainsi nous ne risquons pas une escalade hors de contrôle". Sur le plan intérieur, la question des impôts et des revenus reste sensible, après la controverse autour du contrôle fiscal nommé ‘’redditometro’’. Elle souligne que le ‘’gouvernement lutte contre toutes les formes d’évasion et fraude fiscale" et affirme d’ailleurs qu’ "en 2023 il y a eu le record historique de recouvrement des recettes en lien avec la lutte contre l'évasion fiscale". Pour elle, il faut toutefois "faire la distinction entre la fraude et ceux qui ne veulent pas frauder mais sont simplement en difficulté". D’où la nécessité d’"une autorité fiscale qui sache prendre en compte les cas particuliers et dialoguer", ce que ne peut pas le ‘’redditometro’’ tel qu'il est conçu. En vue des européennes, Giorgia Meloni ne veut pas se fixer de limites ni d’objectif inatteignable. Bien qu'elle soit donne en tête partout, elle s’appuie sur les derniers sondages et affirme qu’elle serait satisfaite si elle obtenait 26% aux Européennes. »
COULISSES, Corriere della Sera, G. Bianconi « La modification partielle du texte de la réforme après la rencontre avec la Présidence de la République et les doutes sur la Haute Cour devant décider de l’action disciplinaire des juges » : « Certains points critiques contenus dans le projet de réforme sur la séparation des carrières des juges ont émergé après l’échange d’hier au Quirinal entre le Chef de l’Etat Mattarella et les deux anciens magistrats C. Nordio (ministre de la justice, Frères d’Italie) et A. Mantovano (secrétaire d’Etat à la présidence du Conseil, Indépendant). Hier matin, les experts se sont remis au travail pour surmonter les points où les déséquilibres les plus évidents, notamment sur la nomination des juges dits « laïcs » (nommés par le Parlement) et ceux tirés au sort par la magistrature elle-même, tout comme la composition des futurs deux Conseils supérieurs de la magistrature. Une disparité qui laisse entrevoir la volonté de maintenir une certaine influence politique au sein des organes autonomes des procureurs et des juges. Selon le nouveau texte, les membres des deux CSM seront tirés au sort, même si les juges « laïcs » feront parties d’une liste indiquée par les deux Chambres en séance unifiée et donc choisis par tous les partis. Demeurent toutefois d’autres points critiques qui sont le fruit d’une accélération due au contexte électoral. Forza Italia demandait un résultat pouvant être exploité dans les deux dernières semaines de campagne électorale pour les européennes. C’est notamment la formation de deux CSM qui scelle de fait la séparation entre procureurs et juges, soit le rêve de Silvio Berlusconi revendiqué par ses héritiers. Il s’agit néanmoins d’une proposition ouverte à de possibles modifications, comme par exemple le maintien d’un seul Conseil mais divisé en deux sections. Tout dépendra de l’évolution des orientations et des relations au sein de la majorité d’ici les deux ans qui nous séparent de son adoption dans sa forme définitive. L’autre point critique est la partie prévoyant que l’activité disciplinaire soit retirée des deux CSM et confiée à une Haute Cour. Il s’agit d’un énième coup porté à l’indépendance des juges qui risque de provoquer un bras-de-fer entre la politique et la magistrature que tous souhaitent éviter mais qui apparait inévitable au vu des prémisses. »
ARTICLE, la Stampa, M. Sorgi : « La prise de position qui satisfait Forza Italia » : « C’est une prise de position électorale difficilement conciliable, du fait du climat politique actuel, avec la tentative d’impliquer l’opposition dans le processus parlementaire compliqué des réformes constitutionnelles. La réforme de la justice telle que modifiée par le syndicat des magistrats, fortement contrariés, et avec l’introduction d’une Haute Cour disciplinaire chargée de sanctionner les erreurs des magistrats, est présentée au parlement avant tout pour gérer les derniers jours de la campagne électorale et satisfaire Antonio Tajani et Forza Italia, qui en ont toujours fait leur réforme-étendard. Celle-ci constitue en effet un des héritages majeurs de la politique de Silvio Berlusconi. Giorgia Meloni réussira-t-elle là où le Cavaliere a échoué pendant vingt ans ? Comme on dit « ce sont les futures générations qui nous jugeront ». Mais il existe bien une certaine inquiétude dans la majorité, comme le démontre le souhait d’une coopération avec les oppositions sur ce sujet, et ce afin d’atteindre le seuil des deux tiers du parlement, nécessaire pour une réforme constitutionnelle et qui éviterait de devoir passer par un référendum. La Présidente du conseil émet d’ailleurs déjà des doutes sur la consultation sur le « Premierato », déclarant à la télévision qu’elle ne démissionnerait pas en cas de défaite. Un deuxième référendum sur la justice serait sans doute de trop. Et en même temps, il n’est pas impossible que la majorité obtienne le soutien d’une partie de l’opposition (par exemple de Matteo Renzi), ou de parlementaires isolés et lassés de ne pouvoir intervenir à l’assemblée à propos de ce qu’ils considèrent comme la toute-puissance des magistrats. Mais de là à atteindre les deux-tiers du parlement, c’est presque mission impossible, cela serait une victoire politique pour Giorgia Meloni et son gouvernement, qui lui permettrait de compenser une éventuelle défaite sur le « Premierato ». En plus d’acter la modification des équilibres de pouvoir au sein de l’Etat, régis par la Constitution. »
ENTRETIEN, La Repubblica, de Giuseppe Santalucia, président de l'Association nationale des magistrats « C’est une loi inutile et nuisible. Les juges sont maintenant affaiblis mais prêts à se mobiliser » : « ‘’Notre engagement prioritaire sera d'expliquer jusqu'au bout pourquoi nous sommes contre la réforme et d'éviter les protestations stériles. L'Association nationale des Magistrats (ANM) évaluera si et quand la grève peut servir à renforcer notre effort pour expliquer que la réforme est à la fois inutile et nuisible. Cette réforme n'a qu'une finalité punitive. Elle ne fera qu'aggraver la réponse judiciaire. Et malheureusement les citoyens s'en rendront compte. Ce que je vois, en lisant le projet, c'est qu'il s'agit en plusieurs points d'une rédaction hâtive. La scission du Conseils de la Magistrature n’est qu’une façon dissimulée d’affaiblir davantage les juges. Je sais à quel point l’autonomie et l’indépendance de la magistrature sont chères au Président Mattarella’’ »
ARTICLE, Sole 24 Ore, « Le ministère de l’Intérieur alloue 4,5 milliards d’euros pour les communes, ‘’nous pourrons discuter du suivi des dépenses ’’indique le ministre Matteo Piantedosi’’ (Indépendant) » : « ‘’A ce stade, il n’existe qu’une simple ébauche de décret’’ et, avant son approbation, ‘’les exigences des collectivités locales seront étudiées avec attention, dans un esprit de pleine collaboration et dans l’intérêt de tous’’ a déclaré hier le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi interrogé à la Chambre. Il insiste sur la volonté du gouvernement de dialoguer avec les communes et les provinces sur le suivi des dépenses des fonds alloués, notamment du Plan de Relance. De même, le ministère a renoncé à présenter lors de la conférence entre l’Etat et les Villes le décret du ministère de l’Economie pour une coupe budgétaire de 250 millions d’euros pour les collectivités locales (1,25 milliards au total d’ici 2028) qui avait rendu furieux les maires de toutes les étiquettes et mis en difficulté la majorité et le gouvernement. La discussion est reportée après les élections européennes. L’acompte de deux-tiers du fonds de solidarité des communes pour 2024 a en revanche été confirmé : 4,49 millions abonderont les caisses de plus de 6 000 communes. Ils couvriront notamment le renouvellement des contrats et autres dépenses qu’impliquent les nouvelles normes. »
ARTICLE, La Repubblica, A. Ginori et T. Mastrobuoni « La réélection d’Ursula von der Leyen est remise en question à cause de Meloni » : « La candidature d’Ursula von der Leyen, qui continue à proposer sans gêne une alliance des modérés élargie à Fratelli d’Italia et à une partie des Conservateurs, vacille de plus en plus. Après le « niet » d’O. Scholz à une alliance avec la Présidente du Conseil italien, la ligne rouge tracée par les Socialistes revêt un caractère impératif. Les doutes se cristallisent également au sein des Libéraux. Les Verts ont pour leur part exclu l’hypothèse d’une coalition incluant Meloni. Jusqu'à présent, Emmanuel Macron a refusé de dire si la France soutiendrait un nouveau mandat pour la présidente de la Commission européenne. "Nous verrons" est sa réponse laconique à chaque fois qu'il est interrogé à ce sujet. "À l'issue des élections, au vu des résultats, nous aurons des choix institutionnels à faire", a-t-il expliqué, réitérant son opposition au système du spitzenkandidat. Renew, comme en 2019, n'a pas présenté de candidat à la présidence de la Commission, préférant aligner une "équipe" de trois porte-paroles pour la campagne. Macron veut garder les mains libres et aspire à être le faiseur de rois, comme il y a cinq ans, lorsque c'est lui qui a proposé, à la surprise générale, le nom de l'ancienne ministre allemande de la Défense. Bien qu'il ait été le principal sponsor de Mme von der Leyen, avec le soutien décisif de Renew, le scepticisme du dirigeant français émerge du projet qu’il a esquissé pour la présidence de la Commission lors de la prochaine législature, à un moment où l'Europe "peut mourir", comme il l'a prévenu dans son discours de la Sorbonne le 25 avril. ‘’Le rôle de la présidence de la Commission est de défendre l'intérêt général", a souligné M. Macron, "elle doit être au-dessus des partis et des pays, elle ne doit donc pas être trop politisée". Des mots qui semblent sonner le glas de la candidate du PPE. Macron n’a toujours pas décidé de montrer ses cartes alors que son parti risque de perdre au total environ 17 élus par rapport à il y a 5 ans. »
ARTICLE, la Repubblica, A. Fraschilla : « Sur l’utilisation d’armes occidentales pour frapper le territoire russe, Meloni freine : ‘Mieux vaut renforcer la défense anti-aérienne de l’Ukraine’ » : « Le gouvernement freine vis-à-vis de la volonté du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, de permettre aux Ukrainiens d’utiliser les armes fournies par l’Occident pour frapper la Russie. Giorgia Meloni s’est dite contraire à cette hypothèse : « Je crois que ce n’est pas nécessaire, mieux vaut renforcer notre capacité à doter l’Ukraine d’un système de défense anti-aérien efficace, ce que l’Italie fait par ailleurs avec les livraisons de batteries Samp-T. Ainsi nous ne risquons pas une escalade hors de contrôle ». Un message destiné aussi à l’opposition. Celle-ci a interpellé hier, lors d’une séance de questions-réponses, le ministre de la Défense Guido Crosetto : « le gouvernement doit dire non aux armes italiennes contre la Russie ». Crosetto, qui ne s’est pas exprimé sur ce thème précis, a toutefois évoqué la possibilité de rendre publique la liste des armes qui seront envoyées par le neuvième paquet d’aide, qui sera discuté en juin. « Je réfléchis à faire comme d’autres pays, qui ne maintiennent le secret que sur une partie de ce qu’ils envoient ». Dans tous les cas, le gouvernement Meloni prépare le neuvième paquet d’aides militaires à l’Ukraine, comme l’a demandé l’OTAN. Un paquet qui ne devrait pas prévoir, comme c’est le cas dans d’autres pays, des achats ad hoc ou de nouvelles productions d’armes, car aucune poste du budget n’est prévu, à ce stade, pour les dépenses militaires destinées à l’Ukraine. Mais l’Italie s’est engagée à renflouer ses stocks et à investir pour améliorer son armée. En commission Défense, depuis le début de la législature, le feu vert a été donné pour plus de 12 milliards de dépenses militaires. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Entretien d’Álvaro Peñas et José Papparelli avec le général Roberto Vannacci, candidat aux élections européennes sur les listes de la Ligue.
Italie. Le général Roberto Vannacci est candidat aux élections européennes sur les listes de la Ligue :
https://www.breizh-info.com/2024/05/30/233539/aujourdhui-...
Roberto Vannacci
08:58 | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2024
Perquisition chez un ancien assistant parlementaire de Maximilian Krah.
UE. Des perquisitions ont eu lieu, dans le cadre d’une supposée ingérence russe, chez un assistant parlementaire à mi-temps, du député néerlandais du Forum voor Democratie Marcel de Graaff, qui avait été auparavant l’assistant parlementaire de l'actuelle tête de liste de l’AfD pour les élections européennes Maximilian Krah.
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/22/max...)
21:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Retour de la souveraineté vers les Pays-Bas."
Pays-Bas. Le Forum voor Democratie fait campagne pour le Nexit, la sortie des Pays-Bas de l'Union européenne.
"Retour de la souveraineté vers les Pays-Bas."
17:52 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le rétablissement du Premier ministre slovaque Robert Fico sera "extrêmement long".
Slovaquie. Robert Kalinak, vice-Premier ministre social-démocrate (SMER), a déclaré que le rétablissement du Premier ministre slovaque Robert Fico (SMER) blessé par balles sera « extrêmement long », l’hôpital qualifiant son état de santé de « satisfaisant ».
(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2024/05/16/rob...)
17:38 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le BSW de Thuringe demande des quotas pour les Allemands de l'Est.
Allemagne. Thuringe. La co-présidente du parti de gauche anti-immigration BSW en Thuringe Katja Wolf estime que les Allemands de l’Est sont sous-représentés dans les domaines de l’économie et de la culture et désire que des quotas soient établis en faveur de ceux-ci dans ces domaines.
16:37 | Lien permanent | Commentaires (0)
Giorgia Meloni : "Nous avons poussé l’Europe à regarder vers le Sud."
Italie. Revue de presse.
La presse titre sur la poursuite de l’opération de l’armée israélienne à Rafah : « Israël ne s'arrête pas, les chars entrent à Rafah » (Corriere della Sera, Avvenire), « Les chars israéliens dans le centre de Rafah, un million de Palestiniens en fuite » (Sole 24 Ore). Les réactions aux déclarations du Secrétaire Général de l’Otan sur le fait d’autoriser Kiev à utiliser les armes fournies par les pays de l’Alliance pour frapper des cibles en territoire russe sont encore citées : « Armes contre la Russie, le front du oui s'élargit » (Messaggero), « Macron et Scholz donnent leur feu vert; Poutine attaque Stoltenberg » (Corriere), « Macron-Poutine, l'Europe tremble » (Stampa). Enfin, Repubblica titre en Une sur la campagne électorale pour les européennes « Scholz torpille Ursula [en raison de son virage à droite] », et propose une interview de Raphaël Glucksmann (« Jamais [d’alliance] avec les conservateurs, la gauche européenne est une protection contre les pro-russes »), tandis que la politique intérieure reste présente en une : « Meloni à Caivano, c’est l’affrontement avec De Luca » (La Stampa) [En déplacement, Giorgia Meloni a salué le président de la Région de Campanie en se qualifiant de « salope », en référence à une insulte prononcée à son encontre dans la presse par ce dernier.]
Les JT couvrent essentiellement la guerre au Proche-Orient, avec l’entrée des chars israéliens dans le centre de Rafah, les déclarations d’Emmanuel Macron sur l’utilisation d’armes occidentales dans le cadre du conflit en Ukraine et les menaces de Vladimir Poutine, ainsi que la réforme du « Premierato » dont le premier amendement sur la nomination des sénateurs à vie a été voté hier, et les excuses du pape François suite à ses propos sur les prêtres homosexuels.
ENTRETIEN, Il Mattino, de Giorgia Meloni, Présidente du Conseil, par Roberto Napoletano, « Nous avons poussé l’Europe à regarder vers le Sud » : « Il ne doit plus y avoir de lieux où l’Etat cède le pas, disparait et ignore les problèmes. A Caivano [ville proche de Naples qui avait été remarquée dans l’actualité, ndrl], nous avons montré que les choses pouvaient changer. Nous avons rétabli à Caivano la présence de l’Etat, des institutions et des forces de l’ordre, redonner à la population un parc où emmener les enfants, une crèche, un centre sportif. Cette ville doit être un modèle à exporter partout en Italie où il y a des difficultés semblables. Dans le dernier décret Cohésion nous avons alloué 3 milliards d’euros à destination de la périphérie de 14 villes métropolitaines et 39 villes moyennes du Sud de l’Italie. Cela nous permettra de lancer un vaste programme de régénération urbaine et sociale. Cet engagement de l’Etat enclenche un cercle vertueux qui encourage également les privés à apporter leur propre contribution. Le gouvernement suit par ailleurs avec une grande attention la situation sismique des champs Phlégréens, la priorité absolue est de garantir la sécurité des habitants. Beaucoup avaient prédit une catastrophe économique avec l’arrivée au pouvoir de notre gouvernement, pourtant les données économiques de cette première année et demie sont encourageantes. Pour en revenir au sud, que ce soit de l’Italie ou du continent européen, nous sommes convaincus que son destin n’est pas de vivre d’aides publiques et d’assistanat, mais de travail et de développement. Il faut pour cela valoriser la situation stratégique qui n’a pas été assez exploiter jusqu’à maintenant. Je pense en particulier à la mer, l’Italie est une plateforme naturelle au cœur de la Méditerranée, un pont entre l’Europe et l’Afrique, un carrefour entre l’océan Atlantique et Indopacifique, et pourtant pendant des décennies l’Italie ne s’est pas positionnée comme telle. Nous avons choisi de dépasser ce paradoxe en nous tourant vers la mer et en nous dotant d’une vision d’ensemble. La première pierre de cette stratégie est le Plan de la Mer pour lequel nous avons réuni tous les acteurs publics ayant des compétences en lien avec la mer, fait dialoguer les filières, recueilli les propositions des entreprises et établi un document concernant tous les aspects de cette ressource et définissant des objectifs ambitieux. Notre système portuaire et logistique doit être plus central dans les flux maritimes européens et internationaux, et nous devons soutenir la transition énergétique du transport maritime. Il faut aussi renforcer la primauté italienne dans le domaine des grands chantiers et de l’industrie navale, en étant attentifs aux spécificités du secteur de la mer, sans oublier des atouts nationaux qui contribuent à notre PIB de manière irremplaçable : le tourisme, la pêche et l’aquaculture. Un des nouveaux défis qui nous attendent est par ailleurs celui du monde sous-marin et des ressources géologiques des fonds marins, un nouveau domaine dans lequel l’Italie peut jouer un rôle de premier plan. [La cohésion et la réforme de la gestion commune des fonds européens] peuvent être décisives pour permettre au Sud d’être dans la compétition à armes égales avec le reste du territoire national. Nous avons réformé l’instrument de cohésion, c’est-à-dire en permettant de lutter contre les disparités entre les territoires, pour faire en sorte que les ressources, européennes et nationales, soient dépensées au mieux. Il s’agit au total de 74 milliards d’euros dont 42 milliards de fonds européens. Des ressources très précieuses qui, trop souvent par le passé, n’ont pas été dépensées correctement. Nous avons notamment introduit une mesure fondamentale pour le sud, à savoir le Fonds de péréquation des infrastructures et l’obligation d’allouer au moins 40% des investissements pluriannuels. 2,8 milliards d’euros ont été dégagés pour soutenir l’emploi, essentiellement dans les régions du sud. Une Zone économique spéciale unique pour la Sud a été instituée (simplifications administratives, allègements fiscaux), remplaçant la précédente ZES limitée aux territoires liés aux ports. Nous travaillons à un plan stratégique pour la valorisation des points forts du sud. Pendant longtemps, les gouvernements italiens se sont contentés d’être des ‘’appendices’’ de ce qui était décidé au cœur de l’Europe, faisant de l’Italie la périphérie de l’Europe et du sud de l’Italie la périphérie de la périphérie. Nous plaçons la Méditerranée au centre de notre vision géopolitique, poussant l’Europe à regarder vers son Sud. L’Italie est ainsi devenue centrale dans une nouvelle dynamique internationale qui comprend l’Afrique du Nord et la Méditerranée élargie. Depuis toujours, je m’engage pour construire une Europe diamétralement opposée à celle que nous avons connue jusqu’à présent. Nous ne voulons pas d’une Europe qui nous impose quoi manger, quelle voiture conduire, quels vêtements porter, comme rénover nos maisons et peut-être quoi écrire et quoi penser. Nous voulons une Europe qui n’en fasse pas tant mais mieux, qui s’occupe des grands enjeux, à savoir la politique étrangère et de sécurité commune, protagoniste dans les théâtres de crise, et qui laissent tout le reste à la souveraineté nationale. C’est la position historique des conservateurs européens, que nous continuons à défendre. Nous promouvons la vocation de l’Italie et en particulier du Sud de devenir un hub de l’approvisionnement énergétique de l’Europe, en nous appuyant au mieux sur la position stratégique en Méditerranée. L’énergie doit être utilisée comme source de développement pour tous, avec un modèle avantageux pour les pays qui produisent cette énergie comme pour les pays qui la consomment et peuvent compter sur des chaînes d’approvisionnement plus proches et plus résistantes aux chocs extérieurs. Il ne faut rien soustraire aux autres nations, mais laisser quelque chose en retour et construire quelque chose ensemble, c’est pour cette vision qu’il y a une grande demande d’Italie en Afrique et ailleurs, et que les portes nous sont ouvertes. Nous portons plusieurs projets, comme l’interconnexion ELMED entre la Tunisie et l’Italie, au nouveau corridor H2 Sud pour le transport d’hydrogène d’Afrique du Nord vers l’Europe centrale, aux projets pilotes que nous voulons lancer au Kenya sur les biocarburants en lien avec 400 000 agriculteurs d’ici 2027, et au Maroc avec un grand centre de formation d’excellence dans le domaine des énergies renouvelables. Le Plan Mattei bénéficiera d’une dotation initiale de 5,75 milliards d’euros, véritables investissements pour une croissance commune de l’Italie et l’Afrique. Il y aura d’autres contributions des institutions financières internationales, des banques multilatérales de développement, de l’UE, d’autres pays. L’approche italienne se distingue par le refus de toutes les approches précédentes, paternalistes, caritatives, prédatrices, et nous serons à l’écoute de nos partenaires. L’Afrique est parmi les priorités de la présidence italienne du G7. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de G. Bianconi, « Réforme de la justice : l’appel des magistrats et le rôle du Quirinal pour assurer l’indépendance de la magistrature » : « Le fait de montrer de manière préalable au Quirinal une proposition de réforme impliquant notamment le Chef de l’Etat en tant que chef du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est une coutume de politesse institutionnelle. La Présidence de la République n’a pas fait de recommandations mais a juste pris acte de la volonté politique du gouvernement d’avancer sur une réforme constitutionnelle. La majorité peut ainsi modifier l’article 107 prévoyant que ‘’les magistrats se distinguent entre eux uniquement en raison de la diversité des fonctions’’ et qui représente la pierre angulaire de l’unicité de la carrière entre juges du siège et du parquet. Ou encore effacer le terme ‘’élus’’ pour les membres du CSM, introduisant ainsi le système de la nomination par tirage au sort. Cela relève des compétences du pouvoir législatif même si la Constitution prévoit des procédures et modalités particulières. Toutefois, des modifications aussi radicales ont des limites indiquées par la Cour Constitutionnelle : ne pas toucher les principes fondamentaux fixés par la première partie de la Constitution, prévoyant entre autres la séparation des pouvoirs de l’Etat et par conséquent l’autonomie et l’indépendance de la magistrature. Et c’est justement ce point qui suscite les craintes et les critiques des magistrats (de toute orientation ou courant) qui voient dans la séparation des carrières la prémisse d’une soumission des juges d’instruction au pouvoir exécutif. Le gouvernement et la majorité assurent ne pas vouloir cela et cet aspect a été répété encore hier au Quirinal par le ministre de la Justice Carlo Nordio. D’où la proposition d’instituer deux CSM, qui seraient présidés par le Chef de l’Etat. Il faudra voir ensuite dans le détail le texte de la réforme approuvé en Conseil des ministres et surtout comment il sera modifié lors du passage parlementaire qui s’annonce compliqué. Cette réforme est devenue une bannière identitaire du gouvernement, même si cela n’a aucune influence sur les vrais problèmes de la justice : la lenteur des procès et les sous effectifs, qui auraient besoin de simples lois, rapides et bien ciblées. Cela est bien connu par les magistrats tout comme par Sergio Mattarella. Le Président de la République ne peut qu’attendre de voir la physionomie que prendra cette réforme et exercer ensuite son rôle de contrôleur et de garant des principes fondamentaux. »
ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Franco, « Les préjugés et les soupçons qui tuent le dialogue politique sur la réforme du Premierato » : « Ce qui s’est passé hier au Sénat confirme que le dialogue autour des réformes institutionnelles s’annonce difficile et il le sera davantage notamment sur le ‘’Premierato’’. Non seulement car à l’origine le quorum n’était pas atteint à cause de l’absence d’une partie de la majorité. Quand le débat a commencé, la tension entre le gouvernement, la présidence du Sénat et les oppositions a atteint un tel niveau que la séance a dû être suspendue pendant de longues minutes. Croire que ce bras-de-fer s’explique par le climat de campagne électorale n’est qu’en partie vrai. On a désormais un sentiment commun d’être déjà en pleine campagne référendaire. Or, le Parlement doit encore se prononcer sur la réforme et le référendum n’est pas encore une étape inévitable. Le dialogue se trouve toutefois enlisé car ni la majorité ni les partis d’opposition ne le croient vraiment possible. Chacun se prépare ainsi à l’affrontement. Il suffit d’un mot mal choisi pour déclencher la polémique. A cela s’ajoute le flou sur le contenu du texte et surtout sur le système électoral qui sera choisi. Les propos récents de Meloni sur la ‘’mère de toutes les réformes’’ suscitent des doutes, au point que Renzi a dit ‘’Il n’y aura pas de Premierato, ce n’est qu’une perte de temps’’. Il est improbable toutefois que le Palais Chigi renonce à cette réforme. Or, les incertitudes sur les délais pour l’adoption du texte demeurent et les oppositions, divisées sur plusieurs points, sont en train de s’unir contre ce changement radical de la Constitution. Les difficultés sur l’avancement en parallèle de la réforme de l’autonomie régionale, chère à la Ligue, ne facilitent pas les choses. Par ailleurs, le ministre de l’Economie Giorgetti a reconnu qu’il était impossible d’en prévoir l’impact financier. Tout laisse croire qu’une réforme partagée de la Constitution est à ce stade impossible. Il y a trop de soupçons et de préjugés réciproques, auxquels s’ajoute la tentation de faire prévaloir la force des voix dans l’hémicycle sur l’exigence de trouver un terrain commun. »
ARTICLE, Il Foglio, de G. Pompili, « Départ imminent du porte-avions Cavour, la mission dans l'Indopacifique commence samedi, mais Meloni ne veut pas déplaire à Pékin » : « La longue mission du Cavour, porte-avions de la marine italienne, dans l'Indopacifique débutera le 1er juin. Ce sera la première fois dans cette région et c’est un signal politique important dans une région où les alliés réclament depuis longtemps une plus grande présence des puissances européennes, en particulier face aux activités agressives de la Chine. Cependant, depuis un certain temps, la Présidence du Conseil tente de minimiser la mission italienne, et cela pourrait être lié à la visite de Giorgia Meloni à Pékin en juillet prochain. Meloni ne veut pas irriter la Chine. Le Cavour part en mission mais dans la discrétion. La Présidente du Conseil avait confirmé pour la première fois la mission italienne dans le Pacifique en février dernier à Tokyo aux côtés du Premier ministre Fumio Kishida, promettant que l'Italie serait ‘’de plus en plus présente dans l'Indopacifique’’. Une opération devant servir à "accroître et améliorer la présence italienne, en particulier l'année de la présidence du G7, l'Indopacifique étant, compte tenu de la taille du Groupe des Sept, particulièrement important", avait déclaré Meloni. Mais ensuite, la mission du Cavour a été peu médiatisée voire cachée. Le problème qui se pose à la Présidence du Conseil ces jours-ci de médiatiser le moins possibles les positions italiennes proches de celles de l'Amérique et de ses alliés lors des prochains mois, jusqu’à la visite de Meloni à Pékin, afin de ne pas provoquer de tensions avec la Chine (pas de message de félicitations, par exemple, au nouveau président taïwanais Lai Ching-te, qui a pris ses fonctions lundi dernier). Ces dernières semaines, les incidents dans ses eaux sensibles n’ont pas manqués, comme les tirs d’avertissements de la Chine contre un hélicoptère de la marine australienne dans le cadre d'une opération de l'ONU en Mer Jaune, et ce n’était pas le premier incident ayant suscité des protestations officielles de Canberra. Selon le Foglio, le Carrier Strike Group italien dans l'Indopacifique touchera certainement un port militaire japonais et participera aux exercices militaires bisannuels Pitch Black de l'Australie : il y a deux ans, entre l'Amérique, le Royaume-Uni, l'Inde, les Philippines et d'autres pays asiatiques, seuls deux pays européens, la France et l'Allemagne, avaient participé aux exercices Pitch Black. D’après l'annonce de la flotte américaine du Pacifique la semaine dernière, la présence de la France et de l'Allemagne est confirmée, ainsi que la première participation de l'Italie pour les Rimpac 2024, les plus grands exercices navals du monde prévus du 26 juin au 2 août dans les îles Hawaï et les eaux alentours. Le gouvernement italien a donc autorisé la participation d'un Carrier Strike Group à des exercices dont la portée est non seulement tactique mais aussi politique. Pour Washington, cette décision de Meloni, qui s’ajoute à la fin du projet de la Route de la Soie chinoise, suffit à considérer à nouveau le gouvernement italien comme digne de confiance, y compris pour ce qui est de ses relations avec Pékin. Pourtant, plusieurs rapports des Ambassades des pays du G7 à Rome évoquent la tentative de Meloni de naviguer avec prudence dans l'Indopacifique, sans déplaire ni à Washington ni à Pékin et en faisant tout son possible pour éviter que la mission du Cavour ne se transforme pas en un message anti-chinois. Les deux prochains mois, avec d'abord la réunion du G7 à Borgo Egnazia avec Joe Biden et immédiatement après la visite de Xi Jinping à Pékin, seront compliqués pour la cohérence de la politique étrangère italienne. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
15:28 | Lien permanent | Commentaires (0)
Entretien d’Álvaro Peñas avec l’ancien directeur de Frontex Fabrice Leggeri.
France. Fabrice Leggeri figure en troisième place sur la liste du Rassemblement national pour les élections européennes :
https://www.breizh-info.com/2024/05/29/233541/fabrice-leg...
Fabrice Leggeri
09:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2024
Assemblée de Madère : Chega obtient 9,2 % et l'ADN 0,57 %.
Portugal. Madère. Lors des élections pour l’assemblée de Madère, Chega obtient 9,2 % (soit + 0,3) et conserve ses quatre élus. L’Alternative démocratique nationale obtient 0,57 % (soit + 0,1) et pas d’élu.
23:59 | Lien permanent | Commentaires (0)
Curiosité : un ultranationaliste se qualifie pour le deuxième tour d’une élection d’administrateur d’arrondissement.
Allemagne. Thuringe. Hildburghausen. Lors du premier tour de l’élection de l’administrateur d’arrondissement de Hildburghausen, un ultranationaliste arrive deuxième. Il sera au deuxième tour face à un candidat des Électeurs libres. Lors du premier tour, aucun candidat de l'AfD n'était présent.
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Thuringe : lors des élections pour les conseils municipaux, l'AfD arrive première dans 8 municipalités et deuxième dans de nombreuses autres.
Allemagne. Thuringe. Lors des élections pour les conseils municipaux, l'AfD arrive première dans 8 municipalités et deuxième dans de nombreuses autres.
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
20:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Forte progression de l'AfD lors des élections pour les conseils de districts en Thuringe.
Allemagne. Thuringe. Lors des élections pour les 22 conseils de districts du 26 mai 2024, le parti nationaliste AfD en emporte 9 : Gera, Nordhausen, Unstrut-Hainich-Kreis, Kyffhäuserkreis, Schmalkalden-Meiningen, Gotha, Ilm-Kreis, Sonneberg, Altenburger Land. Dans la plupart des autres, l’AfD arrive deuxième. L'AfD progresse fortement par rapport au scrutin précédent.
(https://wahlen.thueringen.de/datenbank/wahl1/wahl.asp?wah...)
19:53 | Lien permanent | Commentaires (0)
Le Spiegel attaque Petr Bystron.
Allemagne. Selon le Spiegel, le deuxième de la liste de l’AfD pour les élections européennes, Petr Bystron, n’habiterait que fictivement dans sa circonscription de Munich et le locataire de l’appartement au sein duquel il est domicilié est un réfugié avec un casier judiciaire.
17:57 | Lien permanent | Commentaires (0)
Dick Schoof doit devenir le prochain Premier ministre néerlandais.
Pays-Bas. L'ancien travailliste Dick Schoof doit devenir le prochain Premier ministre néerlandais du gouvernement réunissant le PVV anti-islamisation, le parti des agriculteurs BBB, le parti libéral de droite VVD et le Nouveau contrat social NSC.
Geert Wilders et Dick Schoof
17:39 | Lien permanent | Commentaires (0)
Eimsbüttel : la CDU, le SPD et le FDP votent avec l'AfD.
Allemagne. Hambourg. Arrondissement d’Eimsbüttel. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-démocrates du SPD, les libéraux du FDP et les patriotes de l’AfD ont voté ensemble, deux fois, au sein du Conseil d’arrondissement, contre les écologistes : à propos d’aménagements pour les piétons et les cyclistes ainsi que de places de stationnement situées à un autre endroit.
Ces partis mettent en avant le fait qu’ils n’ont passé aucun accord avec l’AfD et n’ont eu aucune discussion avec ce parti à ce propos.
17:15 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Berlin : 111 viols collectifs en un an"
Allemagne. État de Berlin.
"Berlin : 111 viols collectifs en un an. Les expulsions sont la protection des femmes ! Pensons l'Europe d'une nouvelle façon !"
14:36 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Giorgia Meloni semble avoir renoué avec l’idée d’un ‘’effet domino’’ qui changerait la majorité à la tête de l’UE."
Italie. Revue de presse.
La presse titre largement sur les condamnations internationales contre les frappes israéliennes sur un camp de déplacés à Rafah : « Rafah, horreur et condamnations » (Corriere della Sera), « Le feu sur les réfugiés » (Avvenire), « Rafah, Israël est accusée » (Messaggero), « Israël, Crosetto critique Tel Aviv » (Giornale). Les réactions aux déclarations du Secrétaire Général de l’Otan sur l’hypothèse d’autoriser Kiev à utiliser les armes occidentales en territoire russe sont aussi citées : « Armes contre la Russie, l’Otan se divise » (Repubblica), « Macron secoue l’Europe « mortelle » » (Corriere della Sera).
COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco, « La tentative de renverser les équilibres en Europe » : « Giorgia Meloni fait le pari d’un ‘’modèle italien’’ appliqué au niveau européen. Elle semble avoir renoué avec l’idée d’un ‘’effet domino’’ qui changerait la majorité à la tête de l’UE en partant de sa coalition de gouvernement. Ou en tous cas de rendre la droite déterminante lors des négociations pour la nouvelle Commission européenne avec le PPE. A l’approche du scrutin, le projet prend forme, les barrières avec l’extrémisme érigées par la Présidente italienne du Conseil elle-même, irritant ainsi son allié Matteo Salvini, tombent petit à petit. C’est un pari un peu hasardeux, que la Présidence du Conseil a déjà perdu lorsqu’elle avait misé sur la victoire de Vox en Espagne en 2023, ou en Pologne en octobre dernier. Il semble difficile de pouvoir se passer du PPE et même d’une Allemagne dirigée par un chancelier socio-démocrate. A moins que le front des eurosceptiques, uni contre Bruxelles mais divisé en matière de politique étrangère sur l’Ukraine et la Russie, ne remporte un succès retentissant. Face à ces contradictions, Giorgia Meloni semble presque vouloir justifier l’harmonie affichée ces derniers mois avec U. von der Leyen : ‘’il était normal que je noue avec elle une relation institutionnelle tout en restant à l’opposition de la majorité qui à la Commission européenne’’ at-t-elle expliqué. Sur la politique étrangère, G. Meloni reste en revanche cohérente avec la position atlantiste. Elle conteste le récit de la Ligue, également porté par le Mouvement 5 Etoiles et l’extrême-gauche, d’une situation désespérée en Ukraine, récit qu’elle qualifie de ‘’propagande russe’’. ‘’Les chiffres nous disent qu’un an après le début de la guerre, la Russie contrôlait 17,2% du territoire ukrainien, qu’aujourd’hui elle en contrôle 17,5%, et qu’entretemps elle a subi plus de pertes que l’Italie lors de la Seconde guerre mondiale’’ affirme Giorgia Meloni, à l’opposé de ce qu’on entend dire depuis des jours par le vice-Président du Conseil Matteo Salvini mais aussi par Giuseppe Conte, chef du M5S, à qui les propos de Jens Stoltenberg sur le possible usage d’armes européennes sur le territoire russe ont offert d’excellents prétextes pour polémiquer. Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani répète que ‘’l’Italie n’est pas en guerre avec la Russie’’, Giorgia Meloni appelle à la ‘’prudence’’. C’est dans ce contexte plutôt agité que s’inscrivent les réformes institutionnelles, dont on ne connaitra le destin qu’après les élections européennes. »
ARTICLE, Repubblica, D. Raineri, « Sur le sujet des armes contre la Russie, l’Otan avance en ordre dispersé ; Macron serait prêt à envoyer des instructeurs à Zelensky » : « Chaque pays membre de l’Otan qui a envoyé des armes à l’Ukraine est libre de décider s’il laisse l’Ukraine les utiliser pour frapper le territoire russe ou pas. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « Aides à l’Ukraine, le véto « inacceptable » de la Hongrie d’Orban » : « La discussion se poursuivra aujourd’hui avec les ministres de la défense de l’UE car les ministres des affaires étrangères n’ont pas réussi à débloquer les fonds pour le soutien militaire à l’Ukraine en raison de l’opposition de la Hongrie. Il s’agit d’environ 6,5 milliards d’euros auxquels s’ajoutent les profits générés par les avoirs russes gelés sur lesquels par ailleurs les dirigeants européens avaient trouvé un accord politique avec le feu vert aussi d’Orban. Budapest a aussi annoncé son véto au 14e paquet de sanctions contre la Russie, qui, selon le chef de la diplomatie hongroise, irait ‘’contre les intérêts nationaux’’. Les pays de l’UE ont manifesté leur frustration et leur irritation à l’égard de la Hongrie. Le chef de la diplomatie européenne J. Borrell a reconnu en conférence de presse que la discussion avait été ‘’très animée’’ et il a souligné : ‘’il faut qu’il y ait un certain niveau de proportionnalité entre les doutes d’un pays membre et la décision de bloquer des étapes nécessaires pour fournir l’aide à Kiev’’. La ministre belge a été encore plus dure : ‘’il est inacceptable qu’un seul pays, qui a déjà donné son accord lors d’un Conseil européen d’il y a quelques mois, bloque ces aides cruciales pour l’Ukraine’’. Le ministre Tajani a pour sa part répété ‘’nous sommes contre le véto, nous volons avancer’’. En effet, Budapest est en train de bloquer trois tranches de remboursement de 500 millions de la Facilité européenne de paix (FEP) auxquels s’ajoutent 5 milliards d’euros du nouveau fonds pour l’assistance à l’Ukraine, créé à l’intérieur du FEP et qui sera utilisé pour passer du système de dons aux appels d’offre conjoints. Restent aussi deux autres points du FEP à clarifier, dont notamment la façon de considérer les appels d’offres conjoints avec l’Ukraine, sur laquelle l’Allemagne et la France sont sur deux positions différentes. Entretemps, le chef des forces armées de Kiev a annoncé un accord avec Paris sur l’envoi de formateurs. Pour sa part, le président Macron a simplement dit ‘’nous défendons l’Ukraine tant qu’il sera nécessaire’’ sans faire référence à l’annonce de Kiev. »
ARTICLE, Corriere della Sera, F. Basso « L’alarme de Macron à Dresde : ‘Un vent mauvais souffle sur l’Europe’ » : « Lors de sa visite en Allemagne, le président français a dit que ‘’l’Europe peut mourir’’ et ‘’l’extrême droite est une réalité, il faut se réveiller’’. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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Entretien de Lionel Baland avec le coprésident du groupe ECR Ryszard Legutko.
UE et Pologne. Entretien avec le coprésident du groupe ECR Ryszard Legutko :
https://www.breizh-info.com/2024/05/28/233407/pologne-le-...
Ryszard Legutko
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