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05/09/2023

Le gouvernement finlandais baisse la fiscalité sur certaines veilles voitures.

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Finlande. Le gouvernement, auquel prend part le parti des (Vrais) Finlandais, baisse la fiscalité sur certaines voitures anciennes immatriculées avant 2017, ce qui constitue une mesure favorable aux ménages à faibles revenus qui roulent dans une vieille voiture.

Lionel Baland dirigera un panel de discussion avec des hommes politiques de la coalition au pouvoir en Pologne lors du Forum économique de Karpacz.

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Pologne. Les participants au panel de discussion dirigé par Lionel Baland sont le député européen de Droit et justice (PiS) Zdzislaw Krasnodebski, le secrétaire d'État Droit et justice (PiS) Wlodzimierz Bernacki, le sous-secrétaire d'État de Pologne souveraine Marcin Romanowski et le journaliste du Guardian Patrick Wintour (Royaume-Uni).

Le titre du panel est : « Le patriotisme peut-il être européen ? ». Il porte sur le fait de savoir si la montée des forces patriotiques en Europe, notamment aux Pays-Bas, en France et en Italie, menace la survie de l’Union Européenne.

Le panel aura lieu ce jeudi 7 septembre 2023, de 12h35 à 13h35.

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(https://www.forum-ekonomiczne.pl/)

Européennes : "Si Meloni devait décider de se porter candidate comme l’avait fait Berlusconi, Salvini serait obligé à son tour de participer."

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Italie. Revue de presse.

Le débat sur la réforme du fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments surnommé « superbonus » fait encore les gros titres : « Le superbonus sera réservé uniquement à un nombre restreint de personnes » (La Repubblica), « L’étau se resserre sur le superbonus : la mesure sera réservée aux revenus bas » (La Stampa), « Superbonus, les bâtiments en copropriété ont encore 12 milliards de travaux en cours » (Sole 24 Ore). Les négociations au sommet à Sotchi pour la réactivation de l’accord sur le blé font la Une du quotidien milanais :« Aucun accord sur le blé » - Poutine demande en échange la fin des sanctions contre la Russie (Corriere della Sera). 

COULISSES, Il Messaggero, F. Malfetano « Meloni invite ses alliés à la sobriété « ce ne sera pas une loi de finances électoraliste » » : « Meloni sait que la loi de finances, déjà qualifiée de « compliquée », représente le plus grand défi de cette première année de gouvernement. Elle tente ainsi de transmettre à tous, lors des différentes réunions quotidiennes, un message de responsabilité. Meloni explique que les réformes seront adoptées au long de la mandature (et pas d’ici les élections européennes prévues en juin). Il faut aussi réparer les erreurs faites, notamment celles de communication. Comme celle qui a consisté à rendre publique la réunion de majorité qui se tiendra demain en présence des chefs de groupe, des vice-présidents du Conseil A. Tajani (Forza Italia) et M. Salvini (Ligue), et les deux secrétaires d’Etat A. Mantovano et G.B. Fazzolari. Une réunion que Meloni aurait souhaité garder secrète jusqu’à la veille (or, elle a été dévoilée le 24 août dernier par M. Lupi (Nous avec l'Italie) lors du meeting de Rimini) pour éviter de susciter de grosses attentes ou d’alimenter les tensions. Il s’agit formellement d’un « cocktail au Palais Chigi » mais qui représente en réalité un message de « rappel à l’ordre » pour ceux qui, ces derniers temps, ont voulu passer en force sur certains sujets, notamment Salvini et ses acolytes. L’entourage de Meloni n’a pas apprécié l’activisme de certains représentants de la Ligue à commencer par les propositions au sujet du décret sur la sécurité rebaptisé « Caivano ». La Ligue a entamé une surenchère (proposant d’abord la castration chimique des violeurs, puis d’abaisser l’âge légal d’incarcération des auteurs présumés de viol). Un jeu que la Ligue souhaite répéter également pour la loi de Finances. D’où le rappel à l’ordre venant du Palais Chigi, invitant la majorité à « raisonner en termes de mandature également pour la loi de Finances », et éviter ainsi de tomber dans l’erreur consistant à vouloir gagner immédiatement en popularité au risque de nuire à l’économie et aux finances publiques. » 

ARTICLE, Il Messaggero, F. Malfetano « Un seuil de barrage à 3 % aux élections européennes afin de pouvoir négocier avec les partis plus petits » : « C’est Matteo Renzi qui a ouvert la course en annonçant sa candidature aux élections européennes avec une coalition de centre baptisée « il Centro » [le Centre, ndt.]. Le mode de scrutin européen est direct et favorisera par conséquent les personnalités politiques qui sont populaires sur le territoire. Derrière la décision de Renzi il y aurait, selon certains, l’ambition d’obtenir un poste européen important. Renzi en aurait déjà parlé à Emmanuel Macron, et aurait obtenu une promesse de la part du leader de la famille européenne Renew. Pour atteindre le seuil de barrage fixé à 4%, Renzi ouvre la porte à tous les ‘’déçus’’ ayant quitté leur parti d’origine. Par ailleurs, des sources venant de la majorité confirment qu’une discussion serait en cours pour modifier le seuil minimal (à 4% en Italie) et le faire passer à 3%. L’alliance Verte-gauche du duo Bonelli et Frattoianni ferait pression pour cette solution, tout comme le parti « Noi con l’Italia » (Nous avec l'Italie) de Maurizio Lupi. Cette idée serait appréciée également par Calenda et par Forza Italia, ce parti craignant les contrecoups de l’après-Berlusconi. A ce stade, tout est incertain. Certes, si Meloni devait décider de se porter candidate comme l’avait fait Berlusconi, Salvini serait obligé à son tour de participer. Toutefois, selon celui qui suit le dossier européen au sein de la majorité, cette hypothèse nuirait à l’alchimie du gouvernement. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro : « Le PNRR vaut plus que le plan Marshall » : « Les 191,5 milliards d'euros disponibles pour l'Italie jusqu'en 2026 équivalent à 11,6 % de notre PIB en 2020, alors que les 12 milliards de dollars du plan américain d'après-guerre (équivalant à 130 milliards de dollars aujourd'hui) représentaient 8,3 % du PIB de l'Italie en 1948. C'est pourquoi le Plan national de relance et de résilience représente une opportunité unique pour la croissance de l'Italie, mais aussi pour la réduction des inégalités, indique le rapport de l'Observatoire du PNRR du Club Ambrosetti, présenté dimanche dernier à Cernobbio. Seulement, il faudrait procéder plus rapidement dans sa mise en œuvre. "La première condition pour assurer la mise en œuvre effective du PNRR est de résoudre les lenteurs administratives", indique le rapport, "et de combattre la soi-disant 'peur de signer'", qui concerne "en particulier les petites collectivités locales ". C'est pourquoi le Club Ambrosetti juge très positive la réforme Nordio, qui a supprimé le délit d'abus de pouvoir (« abuso d’ufficio ») et souhaite que ‘’ la Cour des comptes puisse avoir un rôle de conseil et de contrôle préventif ‘’. En mai 2023, quelque 25,7 milliards d'euros avaient été dépensés, soit 13,4 % du total de 191,5 milliards d’euros, dont 67 milliards ont été encaissés à ce jour. Cependant, les performances sont très différentes entre les six objectifs du plan. Si les trois première, dédiées à la numérisation, à la transition énergétique et aux infrastructures, ont dépassé les 16 % des dépenses, les objectifs concernant l'éducation et l'inclusion s’arrêtent autour de 5 % et celui de la santé, malgré son importance, reste bloquée à un maigre 0,7 %. Il reste encore beaucoup à faire, étant donné que l'impact à moyen et long terme que la mise en œuvre complète du plan aurait sur le PIB est estimé par le club Ambrosetti entre 1,3 et 2,6 %, par rapport aux estimations sans le plan. Les inégalités diminueraient également. Le rapport Ambrosetti ne dramatise ni le fait que Bruxelles n'a pas encore débloqué le paiement de la troisième et quatrième tranche pour l'Italie (35 milliards au total), car jusqu'à présent seule l'Espagne a obtenu la troisième tranche, ni la réforme de la gouvernance voulue par le gouvernement Meloni. Ce sont plutôt l'augmentation des prix, les complications des procédures administratives, la difficulté d'engager des experts et des spécialistes et une structure de production inadéquate qui freinent la réalisation du PNRR. Ce n'est pas un hasard si six entreprises sur dix ont éprouvé des difficultés à participer aux appels d'offres. » 

COMMENTAIRE, Il Sole 24 Ore, L. Palmerini : « Le défi budgétaire, de Cernobbio aux Italiens » : « L'un des messages les plus forts entendus lors du Forum Ambrosetti qui vient de s'achever à Cernobbio a certainement été celui envoyé par le gouvernement à la communauté financière sur le respect de la discipline budgétaire. Un engagement clair pris par Giorgetti et qui a été répété hier par le secrétaire d’Etat à l'économie Freni, " nous nous efforçons de ne modifier aucun paramètre européen, la crédibilité de l'Italie dans l'écosystème européen et international en dépend ". Un autre représentant de la Ligue s’associe aux propos du ministre, après que Meloni avait aussi réitéré que la règle de la prudence s'appliquera à la loi de finances. Cela soulève la question de savoir si le principe des "comptes en ordre" et du respect des paramètres européens n'est pas en train de devenir une marque politique également de la droite, après des années où elle l’a été pour la gauche. Y aura-t-il un prix politique à payer pour Meloni ? Ou bien saura-t-elle, mieux que les leaders de gauche, traduire dans sa popularité dans l’opinion son sens des responsabilités et son approche plus réaliste ? Bref, il ne s'agit pas de le dire à Cernobbio, mais de faire en sorte que des électeurs habitués à une approche différente sur les sujets économiques l’acceptent. Les slogans des gouvernements précédents sur la loi de finances étaient des phrases telles que "voie étroite", " faire nos devoirs" ou "l'Europe nous le demande", qui ont été utilisés, contre la gauche, par une droite intolérante à l'égard des règles de l'UE. Aujourd'hui, cependant, Meloni et les siens semblent plus proches des raisons européennes, plus éloignés des thèses du souverainisme économique, et ils devront désormais trouver des outils des communication pour les rendre digestes à leur électorat. C’est un test intéressant, voire le plus intéressant, pour mesurer la capacité de leadership de la présidente du Conseil à amener la realpolitik dans les foyers italiens et pas seulement dans les sommets internationaux ou à Cernobbio. » 

ARTICLE, La Repubblica, L. Pagni « Les factures énergétiques reprennent leur hausse et posent un problème au gouvernement » : « Après trois baisses consécutives entre les mois de mai et juillet, les factures du gaz recommencent à flamber (+2,3%). Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les consommateurs et pour les entreprises, encore moins pour le gouvernement. En effet, les aides en faveur des citoyens et des entreprises arriveront à échéance fin septembre. Par ailleurs, les prix, en vue de l’hiver, ne pourront qu’augmenter. Le gouvernement devra ainsi trouver d’autres ressources pour aider les familles qui sont déjà mise à l’épreuve face à l’augmentation du coût de la vie en raison de l’inflation. Le dernier décret quantifiait ces aides à hauteur de 4,9 milliards, afin de faire baisser à hauteur de 5% la TVA sur les factures. Si ces aides ne devaient pas être renouvelées, la dépense des foyers serait destinée à augmenter. Il faudra aussi connaitre l’avis de l’UE : Bruxelles avait autorisé ces aides en raison d’une situation sans précédent, notamment après la décision de réduire l’approvisionnement en gaz russe dont l’Allemagne et l’Italie étaient fortement dépendantes. Normalement, cette possibilité arrivera à échéance d’ici la fin de l’année. C’est là un imbroglio que le gouvernement Meloni devra démêler d’ici quelques semaines. » 

ARTICLE, La Repubblica, d’A. Greco, « L’Arabie [saoudite] mise 4 milliards sur l’Italie à travers des investissements sur l’énergie, l’eau et le bâtiment » : « On a assisté à une démonstration de puissance saoudienne lors du premier forum italo-saoudien sur les investissements. Il n’y avait pas que l’habituelle puissance financière des pétrodollars qui a tout de même investi 3 à 4 milliards en Italie d’après le ministre des Entreprises et du Made in Italy, suite aux 20 accords passés entre des entreprises des deux pays. La sensation est que le géant arabe se trouve dans une nouvelle phase dans laquelle l’argent est accompagné d’une vision de l’avenir plus attentive à l’industrie des filières stratégiques dans son propre pays en accueillant des compétences étrangères. Mais aussi à soigner l’aspect écologique et éthique des affaires, jusqu’ici négligé comme en témoigne l’homicide du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. ‘’Je vous invite à regarder la réalité […]. Moi je travaille pour l’Italie’’ répond le ministre Urso (Frères d'Italie) aux critiques. L’événement a été réalisé avec Confindustria, The Italian Trade Agency, Invest Saudi, Assolombarda et Ambrosetti, et plus de 1300 entreprises étaient présentes dont 150 saoudiennes. Parmi les entreprises italiennes on comptait CDP, ENI, ENEL, SNAM, Leonardo, Webuild, Maire, Pirelli, Intesa San Paolo, UniCredit, ITA, Ansaldo Energia, Saipem, Invimit… On sentait également une certaine effervescence entre les dirigeants publics et privés des deux pays. La possible collaboration sur le Fonds Stratégique pour le Made in Italy ne semble pas loin. Urso assure qu’il y aura des résultats dès la fin de l’année, dès lors que le Parlement aura approuvé la proposition, et assure que Riyad est prête à des concertations immédiates. Les accords porteraient sur le secteur de l’énergie, l’hydrogène vert, la désalinisation de l’eau, le traitement des eaux et des déchets, mais aussi le bâtiment et l’ingénierie ou encore le secteur sanitaire. Le forum est un ‘’tournant historique dans la coopération économique entre les deux pays et confirme la force de l’Italie, un signal important à ceux qui prétendent que nous nous éloignons des marchés’’ ajoute Urso, ‘’le soft power existe et l’Italie doit s’en emparer au mieux : d’ailleurs, nous sommes les premiers dans de nombreux domaines comme la mode, la cuisine, le design ; tout le monde veut être italien’’. » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de M. Perrone et G. Trovati, « Plan national de Relance, Fitto (Frères d'Italie) tente de raccourcir les délais pour la quatrième tranche » : « L’encaissement de la troisième tranche entre fin septembre et début octobre  et l’arrivée de la quatrième tranche d’ici la fin de l’année sont les deux grands points évoqués hier à Bruxelles par le ministre en charge du PNNR, Raffaele Fitto, lors de sa première rencontre avec Céline Gauer, responsable de la task force Relance et Résilience de la Commission européenne, suite à la demande italienne de révision de l’ensemble de son Plan. Bruxelles parle d’une discussion ‘’positive dans un climat constructif’’. L’échéancier de la quatrième tranche pour 16,5 milliards est le point le plus délicat, alors que la troisième tranche devrait passer les dernières formalités dans les prochains jours, en vue de la réunion de l’Ecofin le 16 septembre qui devrait définitivement débloquer le versement de 18,5 milliards. Pour la quatrième tranche, les délais sont plus longs car il faut d’abord attendre l’approbation d’une proposition de décision du Conseil européen puisque 11 objectifs sur 28 ont été modifié par rapport au Plan approuvé en 2021. Après quoi le gouvernement italien entend mener les dernières étapes sous 60 jours puisque toutes les modifications avaient été prénégociées avec la Commission. Il s’agit donc en tout de 35 milliards pour les deux tranches de 2023, une somme cruciale pour les objectifs de finances publiques : ‘’ça s’est très bien passé’’ commente Fitto à l’issue de la rencontre. L’horizon de la négociation pour la révision de l’ensemble devrait être plus large avec le Repower EU dont l’échéance est au 30 juin 2026, allongeant le calendrier de certaines réformes-clef comme sur la justice, les appels d’offres, les comptes publics et les délais de paiement de l’administration. Toutefois, on ne sait pas bien comment cette réécriture du PNRR peut être conciliée dans la pratique avec sa mise en œuvre. Par exemple, les administrations devraient maintenir leur effort pour réduire sous 30 jours les délais de paiement de ses fournisseurs alors qu’un délai de 15 mois a été demandé à Bruxelles pour remplir cet objectif. En théorie, tant que la discussion est en cours, la mise en œuvre ne devrait pas changer d’une virgule mais dans la pratique c’est bien plus difficile. Cela vaut pour les réformes comme pour les chantiers. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

"L'Irlande appartient aux Irlandais."

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Irlande.

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"L'Irlande appartient aux Irlandais."

Interview du président du parti nationaliste slovaque Republika Milan Uhrík par Lionel Baland.

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Slovaquie. Entretien avec  Milan Uhrík, le président de Republika :

https://www.breizh-info.com/2023/09/05/224169/interview-d...

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04/09/2023

Les candidats de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Bavière.

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Allemagne. Bavière. Martin Böhm et Katrin Ebner-Steiner sont les candidats de tête de l'AfD pour les élections pour le Parlement de Bavière du 8 octobre 2023.

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"Patrie. Liberté. Sécurité. Plus de sécurité pour la Bavière."

(https://www.afdbayern.de/landtagswahl-2023/)

"Les industriels approuvent l’action de l’exécutif mais critiquent la taxe bancaire."

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Italie. Revue de presse.

Les déclarations politiques au forum économique annuel de Cernobbio font les gros titres « [Le ministre G. Giorgetti (Ligue)] : « Le fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments « superbonus » a été nuisible » (Corriere della Sera), « Les entrepreneurs sont favorables à l’introduction du salaire minimum » (La Repubblica), « Giorgetti : « La loi de finances sera prudente ; le « superbonus » a été un désastre » » (La Stampa), « Superbonus, voici le plan pour les maisons en copropriété » (Il Messaggero).  

ARTICLE, La Stampa, E. Camilli « Les industriels approuvent l’action de l’exécutif mais critiquent la taxe bancaire » : « Le gotha économique et financier réuni à Cernobbio réserve au gouvernement Meloni un jugement en demi-teinte : un avis positif sur l’action du gouvernement est exprimé par 69% des participants au forum Ambrosetti, même si environ 18,3% juge son travail ‘’à peine suffisant’’. Le résultat change de manière significative lorsqu’on aborde le sujet de la taxation bancaire des superprofits adoptée début août. Le décret ne convainc pas et suscite même des inquiétudes au sein du monde de la finance, comme le prouve le sondage réalisé à l’European House Ambrosetti : un tiers des participants (33,3%) critique de manière ferme cette mesure. 62,8% des sondés ne se disent pas pleinement satisfaits et seulement 9% des participants ont donné un avis pleinement favorable. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, F. Fubini : « Cernobbio, le parterre d’entrepreneurs soutient l’action du gouvernement, les plus appréciés sont les experts, ‘’Giancarlo (Giorgetti) maintient le cap’’ » : « Hier, à la Villa d'Este, la foule d'entrepreneurs - dont certains sont aussi actionnaires publics ou bénéficient de concessions d'État ou de contrats publics - a fini par approuver dans l’ensemble le bilan de l’action du gouvernement dans un sondage : environ 30 % ont donné une appréciation négative, mais un peu plus de 50 % ont exprimé un jugement qui va de ‘suffisant’ à ‘très positif’. Et l'impression qui se dégage du Forum Ambrosetti est que les hommes et les femmes d'affaires, après avoir écouté les propos de l'opposition, trouvent soudain le gouvernement plus acceptable. Toutefois, les personnalités purement politiques sont généralement moins appréciées : ce sont les experts ou tous ceux qui s’expriment de manière précise et chiffres concrets à l’appui qui sont les plus applaudis. Ainsi, l’intervention de Raffaele Fitto est particulièrement appréciée : le ministre des Affaires européennes entre dans le vif du sujet du PNRR et propose "une réflexion, souvent oubliée, sur les 152 milliards de dettes du Plan de Relance et du Fonds national". De même pour le ministre Carlo Nordio qui apparaît lucide et plus précis que la plupart de ses collègues, même si l’on soupçonne qu’il doive un tel tonnerre d’applaudissements à sa proposition de garanties supplémentaires contre les arrestations de suspects. Des mots qui rassurent son auditoire de la Villa d’Este. Mais celui qui obtient le seul applaudissement spontané est le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, alors même qu’il venait de défendre la loi sur les surprofits des banques, peu appréciée du public de Cernobbio. Mais l’assistance est tout simplement surprise par Giorgetti, par son message et même par son ton, comme libéré. "Le problème – affirme le ministre - reste l'offre, pour laquelle sont nécessaires des intentions publiques saines et des décisions privées efficaces. Notre capacité de production doit augmenter et la productivité doit être accrue. Mais si nous nous obstinons à faire jouer à l'État le rôle du Roi Soleil qui distribue des bonus, nous n'irons pas loin ". Et encore : "Les rentes sont la question la plus douloureuse, celle de leur excès par rapport aux autres nations européennes. ‘’ Giorgetti porte une vision de l'Italie. »

PREMIER PLAN, La Stampa, F. Goria : « Une loi de finances modérée » : « "Ce sera une loi de finances prudente et respectueuse des règles ". Les propos de Giancarlo Giorgetti, ministre de l'Économie, ont suscité les applaudissements du public du Forum Ambrosetti de Cernobbio, resté orphelin de la présence de la Présidente du Conseil, Giorgia Meloni. Le ministre du Trésor réaffirme, devant les chefs d'entreprise et les responsables économiques italiens, que les marges opérationnelles sont étroites. Mercredi prochain, la réunion du gouvernement au Palais Chigi s'ouvrira autour du leitmotiv de Giorgetti sur la nécessité de rationaliser les demandes des différents ministères. D'autant plus que l'héritage du Superbonus " donne mal au ventre", affirme le ministre. Le sous-entendu est que les couvertures sont faibles ; il faudra donc réfléchir à ce qui est possible et à ce qui ne l'est pas. C’est donc un bain de réalisme sur les rives du lac de Côme. Giorgetti n'a pas mâché ses mots. D'autant plus qu'il ne voulait pas faire de " grands discours ". " Je pourrais me contenter de dire que les objectifs à moyen terme en matière de finances publiques seront tous maintenus. Mais ce n'est pas suffisant ", a-t-il expliqué. ‘’ Nous devons continuer à être réalistes et sincères et à considérer que les subventions à la politique économique ne suffisent pas ". Alors qu'il évoque le ralentissement mondial et le risque de subir les effets de la situation économique en Allemagne et en France, Giorgetti affiche sa confiance. Le gouvernement prévoit de maintenir les prévisions de croissance qu’il a indiquées dans le Def, à savoir 1 % en 2023, mais des variables externes inévitables peuvent changer la donne ". Bientôt, la note de mise à jour du Def sera publiée et nous saurons ce qu'il en est. Ce qui est certain, c'est qu'il ne sera pas possible de répondre à toutes les demandes, comme le souligne le ministre des Affaires européennes et du PNRR, Raffaele Fitto, qui est tout à fait d'accord avec Giorgetti pour dire que la marge de manœuvre budgétaire est étroite. Deux éléments pèsent lourd dans la balance. Le premier est le Superbonus, qui selon le ministre et une bonne partie du parterre d’entrepreneurs, a fait plus de dégâts qu’autre chose, et il reste encore 80 milliards à payer. Le deuxième sujet est plus controversé, il s'agit de la taxe sur superprofits des banques. ‘’ L'État a beaucoup donné au système bancaire en termes de garanties au cours de ces années, couvrant des risques qui étaient en fait censés être assumés par le système du crédit". Giorgetti a également fait référence au pacte de stabilité. D'une part, la Commission européenne a fait preuve d'une certaine ouverture d'esprit à l'égard des propositions de Rome, qui demande une plus grande flexibilité. Mais d'autre part, elle a exigé une rigueur budgétaire et plus de dialogue avec les partenaires européens, la France et l'Allemagne en premier lieu. » 

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Giancarlo Giorgetti

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Francesco Lollobrigida, ministre de l’Agriculture, « Il y a des sensibilités différentes au sein de la coalition, Fratelli d’Italia conservera un rôle central » : « Cette majorité est unie. Je n’ai jamais vu une seule dispute en Conseil des ministres, pas une division. Je ne pensais pas que cela était possible. Je suis réaliste face aux difficultés, héritées ou liées à la situation actuelle, mais je suis confiant quant à la solidité et la capacité de notre gouvernement à y faire face. En Europe, il faut faire un grand pas en avant. Il existe certaines règles qui pouvaient être efficaces en d’autres temps mais qui aujourd’hui doivent être adaptées aux exigences actuelles. Concernant la réforme du Pacte de Stabilité, je fais confiance à la raison et on ne peut pas ne pas tenir compte de la situation à la fois internationale et nationale. Comme le commissaire Gentiloni, nous souhaitons le dialogue. Nous sommes un gouvernement solide et il n’est dans l’intérêt de personne de ne pas trouver de solution satisfaisante avec l’Italie. La Ligue porte ses propres propositions, c’est légitime, mais nous entendons avancer tous ensemble, d’un bloc en vue des élections administratives au printemps. C’est à la Présidente du Conseil et au ministre de l’Economie, Giancarlo Giorgetti, lui-même léghiste tout comme le ministre de l’Intérieur Piantedosi, de faire la synthèse. Il est vrai que de façon générale la majorité est en train d‘évoluer par rapport au début. Fratelli d’Italia a désormais le devoir d’être le parti central, la clef de voûte de la coalition, sans velléités d’hégémonie. L’accusation de favoritisme vis-à-vis de la famille n’est utilisée que contre nous alors qu’on retrouve les mêmes dynamiques ailleurs, par exemple chez les 5 Etoiles. Il est normal que ceux qui ont amené le parti de quelques centaines d’adhérents en 2012 à ce qu’il est aujourd’hui soient reconnus et passent de l’ombre à la lumière. Du reste, personne ne conteste les compétences techniques et politiques d’Arianna Meloni. Si Giorgia Meloni ne réagit pas ce n’est pas par manque de courage ou parce qu’elle ‘’évite les sujets dérangeants’’ mais parce qu’elle se dédie aux missions, aux visites, aux faits concrets et peu aux bavardages. Elle a raison, un Président du Conseil a bien mieux à faire. » 

ARTICLE, La Repubblica, G. Medolo « Tajani joue les équilibristes à Pékin afin de sauver les bonnes relations de l’après-mémorandum de la Route de la Soie » - La rencontre se tient aujourd’hui avec Wang Yi, en vue du voyage de Meloni: « Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani se rend dans la capitale chinoise avec une mission digne d’un équilibriste, devant contrebalancer deux intérêts opposés : jeter les bases pour une sortie progressive de l’Italie du projet géo-économique de Xi Jinping et éviter une rupture (voire des rétorsions) avec la deuxième économie mondiale. Ce voyage doit aussi préparer le terrain pour la visite de la Présidente du Conseil prévue dans quelques mois : ce sera là l’occasion pour des déclarations sur une probable sortie de l’Italie de la Route de la Soie. Le mantra répété ces deux derniers jours sur le sol chinois par le ministre Tajani est donc le suivant : rassurer et expliquer aux Chinois que les relations entre Rome et Pékin sont solides et doivent être valorisées. Ce lundi, Tajani coprésidera avec son homologue Wang Yi la onzième session du Comité intergouvernemental Italie-Chine. Suivront ensuite des bilatérales avec Wang et avec le ministre du commerce Wang Wentao. La thématique centrale sera la « relance du dialogue bilatéral dans les secteurs d’intérêt commun, dans le cadre du partenariat stratégique » institué il y a vingt ans. Le fait de se focaliser sur ce mécanisme est une manière de tenter de faire passer le non-renouvellement du mémorandum de la Route de la Soie tout en évitant à Pékin de perdre la face. Cette décision ne prendra pas de court Pékin, les Chinois savent désormais qu’il ne s’agit plus de « quand » mais de « comment ». Dans les pages du quotidien du Parti Communiste Chinois Global Times, il était possible de lire un article à teintes nationalistes ‘’si l’Italie décidait de se laisser entrainer par les voix anti-chinoises et décidait de se retirer de l’accord, le pays risquerait de perdre d’énormes opportunités’’. Pékin a cependant apprécié le fait que le gouvernement italien n’a pas fait de déclarations prématurées au G7 ni pendant la visite de Meloni à Washington. Les dossiers internationaux seront également abordés. Tajani évoquera avec Wang Yi l’Ukraine ‘’J’espère que la Chine puisse influencer positivement Poutine afin de permettre un chemin vers une paix juste’’ et l’Afrique ‘’nous devons faire en sorte que la situation en Afrique subsaharienne se stabilise’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Le gouvernement finlandais procédera à une réforme globale de la législation antiterroriste.

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Finlande. Le gouvernement, auquel les (Vrais) Finlandais prennent part, procédera à une réforme globale de la législation antiterroriste pour faire face aux menaces actuelles. Dans ce contexte, les éventuelles lacunes dans la criminalisation de certaines activités seront évaluées et les sanctions seront durcies.

L’AfD dénonce le fait que les Blancs sont interdits de visite le samedi de 10 h à 14 h au sein du musée Zeche Zollern à Dortmund.

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Allemagne. Rhénanie du Nord-Westphalie. Westphalie-Lippe. L’AfD dénonce le fait que les Blancs sont interdits de visite le samedi de 10 h à 14 h au sein du musée Zeche Zollern à Dortmund.

(https://www.pi-news.net/2023/09/afd-reagiert-auf-rassimus...)

(https://zeche-zollern.lwl.org/de/)

03/09/2023

Frères d'Italie donné à 28,5 % et la Ligue à 8,9 %.

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Italie.

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Frères d'Italie : patriotes

Parti Démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Ligue : patriotes

Azione : libéraux

écologistes et gauche

Italia viva : libéraux 

+ Europa : libéraux

Altri : autres

(https://sondaggibidimedia.com/sondaggio-tecne-02-settembre/)

Joost Eerdmans et Annabel Nanninga sont les numéros un et deux sur la liste des candidats de JA21 aux élections législatives.

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Pays-Bas. Joost Eerdmans et Annabel Nanninga sont les numéros un et deux sur la liste des candidats de JA21 aux élections législatives du 22 novembre 2023.

Joost Eerdmans est le chef du parti et l'actuel dirigeant du parti à la Chambre des représentants. Annabel Nanninga dirige JA21 au Sénat, où le parti dispose de trois sièges, ainsi qu'au conseil municipal d'Amsterdam. Annabel Nanninga promet de renoncer à ses autres postes si elle entre à la Chambre. 

Deux députés nationaux, qui ont rejoint le parti des agriculteurs BBB, et deux députés européens ont quitté le parti. JA21 ne dispose, en conséquence, plus que d’un député national.

02/09/2023

Slovaquie : Republika donné à 10 % et le SNS à 5,5 %.

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Slovaquie. Un sondage Median pour RTVS donne les nationalistes de Republika à 10 %, derrière les libéraux de Slovaquie progressiste donnés à 18 % et les sociaux-démocrates du Smer donnés à 18 %.

Les nationalistes du SNS sont donnés à 5,5 %.

La tête de liste de l'AfD pour les élections européennes, Maximilian Krah, sera à Aix-La-Chapelle le 9 septembre.

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Allemagne. Les députés européens Guido Reil, Markus Buchheit et Maximilian Krah, le député du Parlement de Thuringe René Aust, le député au Parlement de Rhénanie du Nord-Westphalie Martin Vincentz et le député fédéral Martin Sichert seront présents à Aix-La-Chapelle (Aachen) en Rhénanie du Nord-Westphalie le 9 septembre.

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(https://afd.ac/)

Roumanie : l'AUR donnée à 27 %.

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Roumanie. Un sondage Insomar donne les nationalistes de l'AUR à 27 % en vue des élections européennes de juin 2024.

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AUR : nationalistes

PSD : sociaux-démocrates

PNL : libéraux

(https://www.realitatea.net/stiri/politica/sondajul-insoma...)

Suède : le gouvernement soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois envisage de rendre obligatoire le fait de signaler les personnes en séjour illégal.

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Suède. Le gouvernement de centre-droit soutenu de l’extérieur par les Démocrates suédois envisage de rendre obligatoire le fait de signaler les personnes en séjour illégal. Des mesures afin de renforcer les contrôles de l’immigration à l’intérieur de la Suède – avec des contrôles aléatoires et des tests ADN – sont prévues.

Le fait de savoir si les écoles doivent être exemptées a provoqué une vive controverse entre le parti libéral et les Démocrates suédois.

01/09/2023

"L’arrivée d’une droite "sociale" au gouvernement, favorable à l’interventionnisme de l’Etat en économie, a modifié les équilibres."

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Italie. Revue de presse.

La visite de la Présidente du Conseil G. Meloni à Caivano près de Naples suite au viol en réunion de deux très jeunes filles, est aussi citée « Meloni à Caivano : « l’Etat a échoué » » (Corriere, Stampa). L’entente entre les ministres des transports français et italien sur le report des travaux au Mont-Blanc est citée en Une du Giornale « L’Italie et la France trouvent l’entente : les travaux du tunnel du Mont-Blanc seront reportés » (Il Giornale).

EDITORIAL, Corriere della Sera, A. Polito « La guerre culturelle (au sein de la droite) » : « Ce n’est pas un hasard si cet été on a surtout parlé de la couleur de la peau des « vrais Italiens » et de « l’état d’ivresse des femmes » plutôt que de sécurité au travail ou de baisse des impôts. Il ne faut donc pas s’étonner si le général Vannacci [auteur d’un ouvrage autopublié critiqué pour des propos homophobes et racistes, ndt.] et le journaliste Andrea Giambruno [compagnon de G. Meloni, ndt.] peuvent compter au sein de l’électorat de droite sur une popularité supérieure à n’importe quel ministre du gouvernement Meloni. La compétition politique se caractérise de plus en plus par une « guerre culturelle », un affrontement d’idées et de valeurs, et de moins en moins comme un conflit social et la lutte des classes. C’est une nouvelle polarisation qui divise les élites libérales et progressistes d’une part et les non-élites conservatrices et traditionalistes d’autre part. L’arrivée d’une droite « sociale » au gouvernement, favorable à l’interventionnisme de l’Etat en économie, a modifié les équilibres : la gauche sociale, habituée à se dresser contre le libéralisme ploutocrate de l’entrepreneur Berlusconi, doit maintenant saluer la taxe bancaire de Meloni. Ce conflit concerne surtout la droite (Fratelli d’Italia et la Ligue). Nous pourrions assister ainsi à une opposition de la droite contre la droite au gouvernement, tentant de rivaliser cette nouvelle ère des droits et du « politiquement correct », digérant les compromis faits pour diriger un pays et que ses leaders « purs et durs » se soient adoucis. Cette compétition interne pourrait ralentir voire bloquer le processus de transformation de la droite italienne anti-système en un parti conservateur moderne et de gouvernement lancé par Meloni au lendemain de sa victoire électorale. Le ton de Meloni s’est en effet adouci. Du coup, au lieu de remercier le ministre Crosetto (Frères d'Italie) qui a su protéger les forces armées de la pensée extrémiste du général Vannacci, Fratelli d’Italia et la Ligue finissent par courtiser ce dernier en se disputant ses faveurs (comme l’ont fait Donzelli et Salvini). C’est une erreur dont nous souhaitons vivement que la Présidente du Conseil soit consciente. Car c’est la récession et l’inflation qui décideront de l’avenir de ce gouvernement de droite, inédit en Europe occidentale. » 

 ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Per. : « A Caivano, la promesse de Meloni : pas de zones franches » : « De symbole de la décadence à modèle, "de problème à exemple", car "il ne peut plus y avoir de zones franches ". La promesse de Giorgia Meloni fait de Caivano un test pour l'ensemble du gouvernement. Un défi difficile à relever dans une zone accablée par trois plaies : la criminalité, la dégradation urbaine et un environnement sur pollué où les viols de deux jeunes filles de 11 et 12 ans ont bouleversé l'Italie. "Le nombre de personnes impliquées alimente en moi la crainte qu'il y ait eu plus d'épisodes de ce genre que ceux que l’on connait déjà", a affirmé la Présidente du Conseil [lors de sa visite hier dans cette commune à la périphérie de Naples, ndr]. La ville est blindée, la sécurité est à son maximum après les menaces proférées sur les réseaux sociaux à l'encontre de la Présidente du Conseil. C'est la veille de l'inauguration de la plateforme pour la nouvelle aide qui remplacera le revenu de citoyenneté, et on assiste à des rassemblements de protestation, sous contrôle de la police. Giorgia Meloni rencontre d’abord Don Maurizio Patriciello, le 'prêtre extraordinaire' qui l'avait invitée à Caivano. "L'État est là et n'a pas l'intention d'abandonner les citoyens dans l'illégalité" et " Si nous sommes ici pour condamner un tel épisode barbare, c’est qu'il y a eu un échec de l'État et des institutions" affirme-t-elle sur les réseaux sociaux. Il s'agit maintenant d'éviter l'effet passerelle, les engagements annoncés et non tenus. La Présidente Meloni définit quatre pistes principales pour agir. La première "est la fermeté de l'État contre la criminalité, l'illégalité et la drogue. Ce territoire sera radicalement assaini. Il s'agit de renforcer immédiatement la présence de la police, des carabiniers et de la Garde des Finances, ainsi que "la possibilité pour la justice d'intervenir". Le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, qui se rend au commissariat d'Afragola et à Caivano accompagné du chef de la police Vittorio Pisani, n'est pas mentionné par Meloni, un détail qui montre bien la tension actuelle entre la Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur. En revanche, Giorgia Meloni interpelle les trois autres ministres concernés selon elle : Andrea Abodi pour les sports, Giuseppe Valditara pour l’instruction et Gennaro Sangiuliano pour la culture. Sur l’instruction, la stratégie est notamment de durcir les sanctions contre les familles qui ne veillent pas à faire respecter l'obligation scolaire de leurs enfants ; ainsi que l'implication des quatre écoles de Caivano dans le paquet de mesures à destination du Sud de l’Italie pour une valeur de 265 millions d’euros : davantage de moyens, des écoles ouvertes plus longtemps, et jusqu'à vingt enseignants supplémentaires. » 

SONDAGES, La Repubblica, d’Ilvo Diamanti, “Mattarella, le leader qui rassemble l’Italie ; 3 personnes sur 4 ont confiance en lui” : “En Italie, un pays divisé sous de nombreux aspects, il y a une référence commune qui dépasse les distinctions politiques, sociales et territoriales : le Président de la République Sergio Mattarella. D’après un récent sondage Demos en effet, sa côte de popularité atteint 73%, soit 3 Italiens sur 4. Un très large soutien qui se maintient depuis sa première élection en 2015 et qui est même en hausse ces dernières années. Il est parmi les plus populaires de tous ses prédécesseurs mais aussi des leaders politiques en général. Une figure commune qui rassemble, dans laquelle on peut se reconnaitre, semble importante dans une période de profondes divisions. Cela fait longtemps que l’Italie cherche un ‘’leader fort’’, donnant une identité et un visage à la politique, dans un paysage confus, avec trop de leaders et trop de partis. Ces dernières années, des figures de premier plan ont disparu. Du reste, lus de la moitié des Italiens se prononcent contre l’élection directe du Président de la République. Le consensus autour de Mattarella est entre autres une réponse aux divisions entre les partis et au sein des partis. A l’opposition, il y a des distances profondes, par exemple entre le Parti démocrate et le Mouvement 5 Etoiles. De la même façon, au sein de la majorité, il y a des positions divergentes entre Fratelli d’Italia et la Ligue. On peut aussi citer l’effet de la pandémie, qui a poussé les citoyens à rechercher un repère commun et suscité un regain de confiance vis-à-vis de l’Etat et des institutions. Mattarella s’est toujours montré disponible et est intervenu à plusieurs reprises sur des sujets d’actualité, comme récemment sur l’immigration pour appeler au ‘’respect des diversités’’ et souligner que ‘’l’immigration ne se supprime pas avec des murs’’. Ce consensus est au plus haut parmi les électeurs du Pd (94%) et de Forza Italia (82%), mais reste caractérisé par une forte transversalité politique (68% des électeurs de Fratelli d’Italia, 67% de la Ligue et 65 du M5S), de même que chez les plus jeunes (71% des 18-29 contre 57% des 30-44 ans) et les plus âgé (88% des plus de 65 ans). 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, « Meloni-Mitsotakis, alliance méditerranéenne sur les migrants et réforme du pacte de stabilité de l'UE » : « Un voyage rapide, mais avec un agenda "chargé". La visite de Giorgia Meloni au Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis, hier soir à Athènes, a porté sur des questions absolument stratégiques pour les deux gouvernements, à commencer par la question des migrants. Les deux premiers ministres sont tombés parfaitement d'accord sur la nécessité de renforcer la coopération avec les pays africains afin de gérer les flux et de s'attaquer aux causes du phénomène, notamment en nouant de nouvelles relations bilatérales. Meloni et Mitsotakis, qui pour la Présidente du Conseil, représente une sorte de pont avec le PPE, considèrent qu'il est fondamental que les demandes des pays méditerranéens comme l'Italie et la Grèce soient davantage écoutées en Europe. Ils ont également évoqué le soutien à l'Ukraine, la crise au Niger et la situation en Méditerranée orientale et dans les Balkans occidentaux, ainsi que l'épineuse question de la réforme du pacte de stabilité de l'UE. La révision rapide du Pacte reste une priorité pour l’exécutif italien qui, comme Athènes, souhaite une approche plus souple et ne pas laisser le champ libre aux pays rigoristes de l’UE. D'où l'urgence d'élargir au maximum le front des pays favorables à une réforme du Pacte. Mais le temps presse et les véritables marges de négociation se préciseront lors de l'Ecofin, la réunion des ministres de l'Économie et des Finances de l'UE, prévue les 15 et 16 septembre. Entre Rome et Athènes, il y a aussi plusieurs autres dossiers ouverts, dont le plus important concerne Fincantieri. En effet, le groupe italien est en lice pour le maxi-appel d’offres de la marine grecque, d'une valeur de 1,4 milliard d'euros, qui prévoit la construction de trois corvettes et d'un éventuel quatrième navire. Le groupe français Naval Group, qui a déjà construit quatre frégates de défense et d'intervention pour le gouvernement d'Athènes, est également dans la course et pensait s’être déjà garanti l’attribution du nouveau programme. Il n'en a rien été, car l'offre de Fincantieri, combinée à la pression discrète mais constante du ministre de la Défense, Guido Crosetto, a effectivement relancé la concurrence. La décision, qui a été retardée depuis des mois notamment à cause des récentes élections, pourrait maintenant être débloquée. Et si l'équipe italienne dirigée par l'entreprise de Trieste remporte l’offre, d'importantes opportunités s'ouvriront également pour Leonardo. Bref, les groupes industriels italiens sont en première ligne en Grèce et cela vaut aussi pour le secteur de l’énergie, avec Italgas, Snam et le groupe Eni qui sont présents au sein des sociétés grecques. » 

ARTICLE, La Stampa, E. Camilli « L’échec des rapatriements » : « Le nombre de personnes rapatriées est en baisse. Chaque expulsion coûte à l’Etat en moyenne 5 000 euros et nécessite de procédures complexes. Le défi du gouvernement sur l’immigration passe ainsi par le nouveau centre d’accueil de Modica-Pozzallo en Sicile. Ce sera le premier centre destiné à accueillir les personnes en provenance de pays considérés comme sûrs. Puisque la stratégie de freiner les départs à échoué, le gouvernement mise maintenant sur une ancienne recette, qui pourrait se résumer par ‘’rapatrions-les tous’’. La Présidente du Conseil n’a de cesse de la répéter. Or, tous les exécutifs qui ont tenté ce défi par le passé ont dû admettre un échec. Le ministère de l’Intérieur pense toutefois pouvoir compter sur deux atouts : les nouvelles normes adoptées par le décret « Cutro » censées accélérer les procédures à la frontière pour les migrants venant de pays ‘’sûrs’’ : l’Albanie, l’Algérie, la Bosnie-Herzégovine, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Géorgie, le Ghana, le Kosovo, la Macédoine du Nord, le Maroc, le Monténégro, le Nigeria, le Sénégal, la Serbie et la Tunisie. Puis, il y a la solution de rapatriement également pour les migrants en attente de jugement. Cette solution, évoquée plusieurs fois, devrait figurer dans un prochain décret. Il est difficile, toutefois, que ces deux mesures puissent suffire. C’est le président de la région de Vénétie, le léghiste Luca Zaia, qui exprime en premier ses perplexités ‘’seulq 8% des migrants auront le statut de réfugié, ce qui veut dire qu’il faudra en rapatrier environ 150 000. Cela me semble difficile…’’. Enfin, il y a aussi l’aspect humanitaire : les procédures accélérées et les réadmissions massives ne permettent pas une étude approfondie des demandes d’asile, notamment pour les personnes vulnérables. » 

ARTICLE, La Repubblica, « La cour européenne condamne l’Italie, ‘’les droits de Sonia, la petite fille fantôme, ont été lésés’’ » : « Sonia aura finalement le droit à une identité après que la Cour européenne des droits de l’homme a - lourdement et de manière novatrice - sanctionné l’Etat italien qui avait ‘’violé les droits familiaux et privés’’ de la petite fille née en 2019 en Ukraine par GPA. L’état civil avait refusé d’enregistrer son acte de naissance et la paternité n’avait pas été reconnue, faisant d’elle une apatride. Une décision importante sur le plan symbolique car le tort causé à l’enfant a été reconnu. La petite fille de 4 ans n’avait jusqu’à présent pas de nom de famille, de carte vitale, de certificat de naissance, de papiers d’identité… Elle ne pouvait donc ni aller à l’école ni être soignée dans un hôpital public, ni bénéficier d’un suivi pédiatrique. Elle n’a pas non plus de nationalité, elle est clandestine, apatride, bien que née en Ukraine et de parents (père biologique et ‘’mère intentionnelle’’) italiens. L’état civil et les tribunaux auxquels se sont adressés à plusieurs reprises les parents de l’enfant ont refusé de la reconnaître, jusqu’au recours présenté à Strasbourg. Théoriquement, même si la pratique est interdite en Italie, l’Etat a l’obligation d’enregistrer les actes de naissance des enfants nés par GPA dans les pays où cela est autorisé. L’acharnement juridique dont les parents ont été victimes est un avant-goût de ce qui pourrait se produire si la GPA devenait un ‘’crime universel’’ comme le voudrait le gouvernement. D’où l’importance de cette sentence de la CEDH. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, de M. Cremonesi, « Le tunnel du Mont-Blanc restera ouvert, un accord a été trouvé entre Rome et Paris. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)

L'évolution du nombre d'habitants dans les États allemands depuis 1990.

Allemagne. L'évolution du nombre d'habitants dans les États allemands depuis 1990 montre que les États de l'Est ont massivement perdu des habitants, alors que ceux de l'Ouest, ainsi que Berlin, en ont, pour la plupart, gagné.

Cela montre l'ampleur du désastre économique de l'après-réunification et constitue une des explications du succès de l'AfD.

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"Bon départ pour l'année scolaire !"

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Belgique. Flandre. Le Vlaams Belang souhaite une bonne rentrée des classes aux élèves.

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"1 septembre. Beaucoup de succès !"

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"Bon départ pour l'année scolaire !"

Pays-Bas : acheter une maison est cinq fois plus cher qu'en 1993.

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Pays-Bas.

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"Acheter une maison est cinq fois plus cher qu'en 1993."