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21/09/2023

L’UDC dispose de 11,1 millions de francs suisses pour la campagne des élections législatives.

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Suisse. L’UDC dispose de 11,1 millions de francs suisses pour la campagne des élections législatives. Le plus important donateur particulier est Christoph Blocher, qui a mis 550.000 francs suisses à disposition de son parti.

[1 franc suisse = 1 euro]

"Forcer, grâce à l'intervention de flottes, les bateaux des passeurs à rebrousser chemin ."

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Allemagne.

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La co-présidente de l'AfD Alice Weidel : "Ensemble avec des partenaires européens : forcer, grâce à l'intervention de flottes, les bateaux des passeurs à rebrousser chemin ."

La Confédération est allée présenter la note devant l'ambassade d'Ukraine à Varsovie.

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Pologne et Ukraine. La Confédération est allée présenter la note devant l'ambassade d'Ukraine à Varsovie, alors que l'Ukraine poursuit la Pologne devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et impose un embargo sur les légumes et les fruits polonais, parce que la Pologne n'est pas d'accord avec le fait que l'Ukraine l'inonde avec des céréales de mauvaise qualité. 

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➡️ Aide militaire - 14 milliards PLN
➡️Aide humanitaire - 4,3 milliards PLN
➡️Aide financière - 1,6 milliard PLN
➡️Aide aux citoyens ukrainiens - 71,4 milliards PLN
➡️Aide privée aux Polonais - 10 milliards PLN
MONTANT : plus de 100 milliards de PLN
 
(1 PLN (zloty) = 0,22 euro)
 
La Confédération dénonce le fait que le gouvernement Droit et justice vole les Polonais par des impôts et donne de l'argent aux Ukrainiens, qui en riposte poursuivent et sanctionnent les fruits et légumes polonais. La Confédération estime que l'argent des contribuables polonais doit aller, avant tout, aux besoins polonais.

"Migrants, 6 Italiens sur 10 critiquent l’action du gouvernement."

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Italie. Revue de presse.

La question migratoire, et notamment l’intervention de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni à l’Assemblée Générale des Nations Unies, fait les gros titres « Migrants, l’appel lancé à l’ONU » (Corriere della Sera), « Migrants, l’Italie reste seule » (La Repubblica), « Migrants, 6 Italiens sur 10 critiquent l’action du gouvernement » (La Stampa), « Migrants, l’enlisement dans l’Union Européenne » (Avvenire), « Meloni : « ONU, réveille-toi » » (Il Giornale). L’intervention du président ukrainien V. Zelensky à l’AGNU [Assemblée générale des Nations unies] est elle aussi citée. 

Les JT couvrent essentiellement l’intervention de la Présidente du Conseil Giorgia Meloni à l’Assemblée Générale des Nations Unies, la visite du Président de la République Fédérale d’Allemagne à Syracuse, et la hausse des nouveaux cas de Covid-19. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni, « [Il faut mener] une guerre globale contre les trafiquants, l’ONU doit refuser toute hypocrisie » : « Les Nations unies ne peuvent pas fermer les yeux. Comme elles ont mené d’autres combats par le passé, elles doivent lutter pour éradiquer le trafic illégal de migrants, désormais d’ampleur mondiale et "rapportant plus" que le trafic d'armes et de stupéfiants“. Giorgia Meloni a passé des jours à peaufiner son premier discours en tant que Présidente du Conseil, où elle appelle l’Assemblée des Nations unies à déclarer "une guerre globale sans concession contre les trafiquants d'êtres humains". Mais les débuts de la cheffe de Fratelli d'Italia à l'ONU font également parler en raison de son choix de déserter la réception de Biden pour se rendre dans une pizzeria italienne. Elle a aussi choisi de ne pas prendre la parole lors d'une réunion "historique" du Conseil de sécurité, un face à face entre le président ukrainien Zelensky et le ministre russe Lavrov auquel ont participé le chancelier allemand Scholz et le premier ministre japonais Kishida. Il s'agissait d'une séquence spéciale et l'intervention de Meloni avait été annoncée, mais elle a décidé d'envoyer Antonio Tajani (Forza Italia) à sa place. ‘’Elle avait des rencontres bilatérales avec plusieurs pays africains" expliquent ses collaborateurs. Elle a tout de même participé au débat, assure le service de presse de la Présidence du Conseil. Elle a écouté Zelensky et il y a eu ensuite une rencontre en marge, au cours duquel elle a réaffirmé l'engagement de l'Italie et son soutien à Kiev face à l'agression de Poutine, dénonçant notamment les conséquences pour ‘’les pays les plus pauvres du Sud’’. Depuis son arrivée à New York, la Présidente du Conseil a travaillé sur le dossier qui lui tient le plus à cœur dans le contexte politique actuel. Elle a rencontré les présidents de la Guinée, du Sénégal, du Kenya, du Rwanda, du Malawi et de l'Algérie, proposant à tous un renforcement des relations avec l'Italie, qui entend être la tête de file sur le développement économique de l'Afrique et la lutte contre les organisations criminelles.  Dans son discours, elle a donc appelé à cesser l’hypocrisie et tenté de convaincre les puissants de ce monde que le drame de l'immigration clandestine et le sort de l'Afrique conditionneront l'avenir de tous les peuples, pour le meilleur et pour le pire. "Une organisation comme celle-ci, qui affirme dans son acte fondateur "la foi dans la dignité et la valeur de la personne humaine", peut-elle vraiment détourner le regard face à ce désastre ?’’ La thèse de Meloni est que le terrorisme et le fondamentalisme attisent volontairement l'instabilité, alimentant "les réseaux criminels qui profitent du désespoir de millions de personnes et engrangent facilement des milliards". Elle promet que pour sa part elle mènera la bataille contre cette ‘’mafia’’. Giorgia Meloni propose le modèle de coopération d’égal à égal qui a inspiré son "plan Mattei" pour l'Afrique et qui permettrait, à terme, de construire une alternative à l’immigration de masse. La Présidente du Conseil sera de retour à Rome aujourd'hui, après s'être entretenue en tête-à-tête avec Erdogan, Trudeau et Guterres. » 

COMMENTAIRE, Il Foglio, C. Cerasa « Pour le gouvernement Meloni c’est une nouvelle phase qui commence » : « Quand G. Meloni parle d’Ukraine, comme elle l’a fait hier dans son discours ambitieux aux Nations Unies, il est difficile de trouver des défauts dans sa position de défense de l’Occident face à l’agression russe. Pendant ces derniers mois, la posture adoptée en politique étrangère a été cruciale pour permettre au gouvernement Meloni de renforcer sa crédibilité internationale. Sa position sur l’Ukraine a souvent poussé les observateurs internationaux à ne pas trop donner d’importance aux pulsions démagogiques de l’exécutif italien. Aujourd’hui, au lendemain de sa performance aux Nations Unies, c’est une nouvelle phase qui s’ouvre : ce gain de crédibilité internationale acquis jusqu’à présent ne suffira plus à Meloni pour pouvoir se permettre de dire tout ce qu’elle veut. Par ailleurs, son ministre de l’Economie G. Giorgetti a dit qu’il s’inquiétait pour l’avenir du gouvernement sous le coup des évaluations négatives des marchés. Un rapport de Morgan Stanley nous dit même que pour l’Italie ce sera un budget 2024 ‘’complexe’’, avec des déficits plus élevés, une croissance plus faible que prévue et un Spread pouvant dépasser la barre des 210 points d’ici la fin 2023. Ce qui veut dire que si la croissance économique de l’Italie devait connaitre un coup d’arrêt, l’évocation de « complots » ne serait plus un aspect accessoire mais au contraire un élément utile démontrant que face aux problèmes réels, le gouvernement n’a pas d’autres solution que celle de jouer les victimes. » 

DOSSIER, Corriere della Sera, R. Frignani : « La carte des futurs centres pour les migrants irréguliers : on commence par Vintimille, mais il pourrait y en avoir 12 autres » : « Le premier sera à Vintimille. Pour les autres, il faudra attendre. La machine organisationnelle s’est mise en marche pour identifier les structures qui accueilleront les douze, ou treize, Centres de Permanence pour le Rapatriement (CPR) manquants. Entre-temps, le chef du Viminale, Matteo Piantedosi (Indépendant), en accueillant positivement la demande du maire de Vintimille Flavio Di Muro, a annoncé que la ville située à la frontière avec la France "est l'un des endroits auxquels nous prêtons attention pour la construction d'une des structures" destinées à "contenir le phénomène" de l'immigration irrégulière. Les préfectures et les commandements militaires régionaux sont en train d'analyser une série de possibilités dans l'immense patrimoine immobilier du ministère de la Défense, ainsi que celui civil, pour identifier les bâtiments, y compris les anciennes casernes et les zones industrielles désaffectées qui pourront être transformées en Cpr. Le même travail qui avait en partie été entamé en 2017 par le ministre de l'Intérieur de l'époque, Minniti, qui prévoyait 20 structures de 100 places. Une par région. Les critères fixés par le gouvernement sont que les centres soient loin des centres urbains et facilement contrôlables ; mieux vaut aussi être proche d'un aéroport pour faciliter un rapatriement rapide. Selon le Viminale, les statistiques montrent que "90 % des personnes qui arrivent en Italie de manière irrégulière, au terme de la procédure d'évaluation, n'ont pas droit à des formes de protection". Mais il faudra tenir compte des chiffres : plus de 132.000 personnes ont débarqué depuis janvier, il y en a plus de 141.000 dans les centres d'accueil, sans compter qu'il n'existe pas d'accords bilatéraux de rapatriement avec tous les pays d'origine des réfugiés. Parmi les hypothèses pour les nouveau Cpr, il y aurait des propositions déjà envisagées dans le passé, qui se sont retrouvées au centre de controverses et de protestations : Pescia (Pistoia), Coltano (Pise) et Prato en Toscane, d'autres dans les provinces de Modène et de Bologne en Émilie ; et encore autour de Crotone, Pescara et L'Aquila (avec deux aéroports disponibles), Campobasso, Falconara Marittima, à côté de l'aéroport d'Ancône, et Caserta. En Vénétie, des inspections auraient débuté dans des zones situées entre Venise, Trévise et Vérone. ‘’ Il y aura des résistances, mais nous dialoguerons avec tout le monde. Nous le ferons en essayant d'imposer la ligne du gouvernement mais les oppositions non motivées seront rejetées» a affirmé le ministre Matteo Piantedosi. » 

SONDAGES, La Stampa, d’A. Ghisleri, « Migrants, 6 Italiens sur 10 n’approuvent pas la politique du gouvernement mais le bras de fer fait remonter la Ligue à 10% » : « Les Italiens sont pleinement conscients que nous ne sommes pas prêts à accueillir tous ceux qui traversent la Méditerranée. Il y a un paradoxe dans le fait que nos frontières sud soient si faciles à franchir alors que l’accès au nord est si difficile. Pour 74,2% des sondés, la question de l’immigration est très (31,6%) ou assez (42,6%) importante. Cette forte attention concerne tous les électorats et atteint des pics à 90% parmi l’électorat de la Ligue et de Fratelli d’Italia et 75% pour le Mouvement 5 Etoiles. Depuis mars dernier l’immigration est à nouveau parmi les sujets les plus suivis par l’opinion publique. Le débat public est toutefois compliqué car souvent l’identité politique passe avant les propositions et les possibles accords. Pourtant, les sondés reconnaissent qu’une meilleure organisation est nécessaire (45,4%) afin d’endiguer et de contrôler le phénomène de façon plus ‘’dure’’ (36,6%). Le rapport de la Banque Mondiale identifie une série de phénomènes qui, d’ici 2050, pourrait générer le mouvement de centaines de millions de migrants vers des pays plus stables. Dans ce contexte, 59,3% des personnes interrogées réprouvent l’action du gouvernement. Si le soutien reste élevé parmi l’électorat de Fratelli d’Italia (64,8%) et de Forza Italia (59,3%), l’électorat de la Ligue se divise nettement sur la question : 40% approuvent l’action du gouvernement contre 41,5% qui souhaiteraient un durcissement. L’immigration ne doit donc pas être gérée comme une urgence mais comme une situation d’ampleur et destinée à durer, notamment pour alléger la pression qui pèse sur Lampedusa et sur les côtes du Sud de l’Italie. Il faut dépasser l’instrumentalisation politique du sujet, qui avait en partie permis à la Ligue d’obtenir 34,33% de voix aux élections européennes de 2019 et qui lui permet aujourd’hui d’atteindre le seuil psychologique des 10% dans les sondages. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, E. Marro « PNRR, la ligne du ministre Fitto (Frères d'Italie) en vue des négociations avec l’UE » : « Après le feu vert de la Commission à la 3e tranche à hauteur de 18,5 milliards d’euros et aux modifications demandées par Rome aux objectifs de la 4e tranche, le gouvernement a décidé de faire le point sur l’actuation du PNRR en convoquant toutes les institutions impliquées. Pour le ministre chargé du dossier, Raffaele Fitto, il s’agit d’un « bol d’oxygène » pour les finances publiques. Il y a un troisième dossier qui est en train d’avancer entre Rome et Bruxelles : le RepowerEU, qui, comme demandé par l’UE, doit intégrer les plans de relances nationaux afin de renforcer l’autonomie énergétique des pays membres. L’Italie a proposé des projets à hauteur de 19,2 milliards, 16 desquels ont été pris directement du PNRR. Ce qui a provoqué la colère des municipalités. ‘’ils devraient plutôt nous remercier, car si les investissements étaient restés dans le PNRR, ils ne seraient pas retenus admissibles par la Commission’’. La prochaine réunion sera présidée par Giorgia Meloni et impliquera, outre les ministres, également les Régions et les municipalités. » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, L. Palmerini « En présence de Steinmeier, Mattarella demande que les règles budgétaires européennes ne soient pas aveugles » : « Il serait difficile d’insérer Mattarella dans la liste de ceux qui complotent contre l’Italie. Son intervention contre les règles budgétaires rigides a été prononcé en présence de son homologue allemand, président de cette Allemagne qui fait pression pour aller dans la direction opposée. C’est donc une main tendue qui vient de la part du Quirinal dans les négociations sur les nouvelles règles du Pacte de Stabilité sur lesquelles le ministre de l’Economie Giorgetti avait parlé de pièges et de difficultés. Au point de reconnaitre que si la ligne dure devait se confirmer, l’Italie pourrait ne pas s’en sortir. Mattarella a dit ‘’concernant le budget européen, nous devons trouver une entente sur la proposition pour des règles partagées. Les règles rigoureuses vont bien, mais il faut que la rigueur ne soit pas obtuse ou aveugle mais qu’elle ait comme objectif la croissance, tenant compte des phénomènes comme le ralentissement de l’économie chinoise et les conséquences de la guerre en Ukraine’’. Ces propos ont été prononcés à l’occasion de la participation de Steinmeier au ‘’Prix des Présidents’’ qui se tient chaque année à Syracuse comme signe de coopération entre l’Italie et l’Allemagne. D’autres sujets ont été évoqués, tels les débarquements de migrants et le conflit en Ukraine. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Attaque dégoûtante de presse contre Björn Höcke.

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Allemagne. La magazine allemand Fokus affirme avoir appris de personnes qui sont venues rendre visite lors des funérailles du père de Björn Höcke en 2010, que Björn Höcke, le chef de file de la tendance nationaliste de l’AfD, aurait prononcé un discours contre son père à cette occasion. Le magazine Fokus a demandé à Björn Höcke si cela était vrai. En réponse, Björn Höcke a publié une vidéo au sein de laquelle il indique clairement qu'il aime son père et qu'il pense à lui avec amour chaque jour.

La CSU et la CDU désirent un plafond migratoire de 200.000 par an.

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Allemagne. Le ministre-président de Bavière et président de la CSU [sociaux-chrétiens] Markus Söder a récemment demandé un plafond pour l'immigration vers l'Allemagne. Le président de la CDU [démocrates-chrétiens] Friedrich Merz partage désormais l'opinion de Markus Söder selon laquelle l'Allemagne ne peut accueillir qu'environ 200.000 migrants et réfugiés par an.

20/09/2023

Geert Wilders attaque Thierry Baudet afin de se démarquer de lui.

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Pays-Bas. Le dirigeant du PVV Geert Wilders a demandé, lors d'un débat à la Chambre des députés, à la figure de proue du Forum voor Democratie Thierry Baudet, si ce dernier croit réellement que les attentats du 11 septembre 2001 n'ont pas été commis par Al-Qaïda et que l'alunissage n'a jamais eu lieu.

Thierry Baudet a répondu par l'affirmative aux deux questions de Geert Wilders : « C'est une histoire extrêmement improbable. Je ne sais pas comment cela s'est passé. »

Geert Wilders a réagi avec incrédulité aux réponses de Thierry Baudet et a déclaré : « Vous êtes déjà en bonne voie vers la Lune. » Il a ajouté que ces événements ont bien eu lieu et qu'il n'a pas de mot afin de qualifier les absurdités de Thierry Baudet.

[Geert Wilders attaque rarement Thierry Baudet.]

Geert Wilders souhaite voir annuler l'augmentation de 55.000 euros du salaire du roi.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders souhaite voir annuler l'augmentation de 55.000 euros du salaire du roi. Le roi recevra l'année prochaine un revenu de près de 1,1 million d'euros.

Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement a alloué de l’argent aux demandeurs d'asile, au climat et à la guerre insensée en Ukraine.

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Pays-Bas. La figure de proue du Forum voor Democratie Thierry Baudet dénonce le fait que le gouvernement a alloué de l’argent aux demandeurs d'asile, au climat et à « un soutien accru à la guerre insensée en Ukraine ».

"Meloni présente le plan pour l'Afrique à l'ONU : "L’Italie n’est pas un camp de réfugiés.""

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Italie. Revue de presse. 

L’urgence migratoire et le débat sur l’accueil des migrants font la Une de la presse italienne, « Paris [envoie] des militaires à la frontière - des mesures anti-migrants à Menton, les présidents de régions alertent sur les nouveaux centres pour le rapatriement » (Corriere della Sera), « La révolte des présidents de régions, les localités s’opposent aux nouveaux centres de permanence et de rapatriement » (La Repubblica, La Stampa), « Nous devons fermer la Méditerranée » (Libero). L’inquiétude exprimée par le ministre de l’économie Giancarlo Giorgetti (Ligue) en vue de la Loi de Finances  suite à la hausse des taux est également relayée « L’effet des taux sur la Loi de Finances ‘la hausse nous fait faire une croix sur 15 milliards’ dit Giorgetti » (Corriere della Sera), « La tourmente de Giorgetti, « les taux et la dette balayent la Loi de Finances » » (La Repubblica), « L’alerte de Giorgetti, ‘Les marchés me font peur’ » (La Stampa), « « Le déficit est raisonnable, je ne crains pas l’UE mais les marchés » dit Giorgetti » (Sole 24 Ore).

Les JT couvrent essentiellement l’Assemblée Générale des Nations Unies, notamment les déclarations de G. Meloni à la presse en vue de son intervention d’aujourd’hui et l’intervention du président ukrainien V. Zelensky, la disparition du philosophe Giovanni Vattimo, les tensions entre l’Azerbaïdjan et le Haut-Karabakh, ainsi que la première visite d’Etat en France du Roi Charles III.

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Giorgia Meloni à l'Assemblée générale des Nations Unies à New-York

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Sensini : « Giorgetti (Ligue) : prudence sur le déficit. 15 milliards d'euros en moins suite aux effets des taux » : « Une semaine avant la présentation du nouveau cadre financier, le ministre de l'Economie Giancarlo Giorgetti confirme que le déficit de l'année prochaine restera proche des 3,7 % prévus en mai. "Je crains la réaction des marchés qui achètent notre dette publique, pas celle de l'UE", déclare le ministre, soulignant que la hausse des taux de la BCE " soustrait à la prochaine loi de finances 14 à 15 milliards d'euros" à travers l'augmentation du coût de la dette. Lors de la mise au point la Loi de finances, il faudra également tenir compte du fonds pour la rénovation énergétique des bâtiments (pour un coût qui sera encore de 80 milliards au cours des trois ou quatre prochaines années) et d’une croissance plus faible de l'économie mondiale. Hier, l'OCDE a revu à la baisse ses estimations de croissance mondiale, européenne et italienne. Concernant l’Italie, elle passe à 0,8 % en 2023 et 2024, par rapport à l'estimation de 1,2 et 1 % faite en mai. L'inflation devrait, elle, chuter à 6,1 % cette année et à 2,5 % l'année prochaine. L'Istat a également confirmé hier l'aggravation de la situation, principalement due à des "conditions de financement moins favorables pour les entreprises et les ménages après la hausse des taux de la BCE". La plus grande inquiétude de Giorgetti concerne l'attitude de l'UE à l'égard des nouvelles règles budgétaires. La règle de réduction de la dette qui entrerait en vigueur en 2024 serait "mathématiquement impossible à respecter pour l'Italie" si certaines dépenses d'investissement ne sont pas retirées du Pacte de stabilité, comme cela vaut aujourd’hui pour les investissements liés au PNRR et, à l’avenir, à la transition écologique. Si ces dépenses pesaient autant sur les comptes publics, elles finiront même par être contreproductives. Le ministre de l'Economie est certain que l'accord sur la réforme du Pacte de Stabilité sera conclu "sinon en octobre, d’ici Noël". Hier, le Conseil de l'UE a donné son feu vert aux modifications du plan italien, en vue du versement de la quatrième tranche de paiements (la troisième arrivera au début du mois d'octobre). Le Conseil a constaté "un risque croissant de retard" dans le plan italien et la Commission a précisé que "l'Italie a jusqu'à présent respecté les délais du Plan" et que le report de la quatrième échéance "sert précisément à limiter le risque de retards".  Le ministre de l'Economie a également adressé hier un message au système bancaire, revenant sur l’impôt sur les superprofits des banques : ‘’je le dis à mes amis banquiers : le secteur public et le secteur privé doivent faire équipe, car l'État est présent lors des crises et le secteur privé doit être là quand l'État en a besoin". » 

ARTICLE, Sole 24 Ore, M. Perrone, G. Trovati « Plan national de Relance, l’accord pour les objectifs de la 4e tranche de fonds : le versement est prévu d’ici la fin de l’année » : « Le Conseil des Affaires générales de l’UE réuni hier à Bruxelles a émis un avis favorable quant aux modifications proposées par le gouvernement italien sur 11 des 28 objectifs du PNRR liés à la 4e tranche de fonds. Ce feu vert représente une bonne nouvelle dans la gestion financière du Plan car elle permet à Rome de confirmer l’objectif d’obtenir des crédits d’ici la fin de l’année. Le ministre chargé du dossier, Raffaele Fitto, salue un ‘’résultat positif, qui est le fruit d’une collaboration intense et productive avec la Commission européenne’’. Cette dernière devra maintenant se pencher sur la révision plus générale du plan, alors que l’Italie figure parmi les pays ‘’caractérisés par des risques de retards grandissants’’, de même que la Belgique, la Bulgarie, la République Tchèque, la Roumanie et la Slovénie. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de M. Macor, « Vintimille, la France blinde la frontière et déploie des drones et 120 militaires » : « Près de Vintimille, on sent bien toutes la distance qui sépare en ce moment les deux versants de la frontière. Alors que la question migratoire marque à nouveau le débat politique italien et européen, la France et l’Italie sont à la fois très proches et très éloignés. A Vintimille, les polémiques se poursuivent, certains réagissent aux propos tenus à Pontida du maire léghiste de la ville (‘’invasion imminente’’, ‘’rapatriements de masse’’). De l’autre côté de la frontière, un communiqué officiel confirme ce qui était dans l’air déjà depuis plusieurs jours : un nouveau déploiement de forces de l’ordre le long des routes empruntées par les migrants qui tentent de passer la frontière. Des hommes, des drones, des camionnettes et même, depuis hier, des pelleteuses pour l’élargissement du centre d’identification à la frontière. Du côté italien, on discute des propositions du gouvernement pour gérer la hausse des arrivées clandestines, et des modalités d’accueil des migrants, la réponse française est en réalité ‘’préventive’’ explique la préfecture, compte tenu des images qui arrivent de Lampedusa. La mairie de Menton évoque un ‘’afflux de migrants irréguliers annoncé’’ à laquelle on répond par un renforcement de la gendarmerie de frontière et 120 unités supplémentaires pour la Border Force. Mais hier, sur le versant français de la vallée de la Roja, on a vu apparaitre pour la première fois les moyens dits ‘’Vigipirate’’ mis à disposition du corps des Chasseurs des Alpes. ‘’Aucune mission anti-terroriste’’ dément Paris auprès des agences de presse italienne, mais cela reste un message politique plutôt clair de la part du gouvernement français. Un second avertissement du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin adressé à l’Italie (après la récente déclaration ’’La France n’accueillera aucun migrant de Lampedusa’’) mais surtout à l’opposition en France à laquelle il montre les muscles en réponse aux critiques des souverainistes. Un message repris par le maire de Menton ‘’l’idée n’est pas de les accueillir mais de les renvoyer vers l’Italie’’. Le paradoxe est que d’après les chiffres des ONG et préfectures, les migrants continuent à passer la frontière, et à y parvenir après quelques tentatives. » 

PREMIER PLAN, La Stampa, d’E. Camilli, « La protestation des présidents de régions » : « Ils sont nombreux à exprimer leur mécontentement, certains se disent même prêts à s’opposer physiquement à la nouvelle stratégie annoncée par Giorgia Meloni pour lutter contre l'immigration. La création de centres de permanence et de rapatriement (CPR) dans chaque région, où les personnes pourront être détenues jusqu'à 18 mois, ne passent pas auprès des présidents de régions de centre-gauche, mais pas seulement. Le ministre de l'intérieur Matteo Piantedosi avait commencé par prendre ses distances quant à la théorie de Matteo Salvini sur une manipulation volontaire derrière les débarquements : "Moi je n'ai pas de preuve mais si Salvini l'a dit, il a sûrement des éléments appuyant ses suppositions. Moi, en tant que ministre de l'intérieur, j’ai besoin de preuves concrètes". Matteo Salvini est intervenu dans la soirée pour exprimer son plein soutien à Piantedosi et couper court aux soupçons de coup de froid entre les deux hommes. Mais les fameux CPR restent le point le plus sensible. Le président de Toscane, Eugenio Giani, a été le premier à réagir, dénonçant le gouvernement qui "se moque des Italiens, car le problème est de savoir comment accueillir les migrants, pas comment les jeter dehors. Quel est le rapport entre les centres de rapatriement et la réponse au flux actuel d’arrivées clandestines ?’’ Le président de l'Emilie-Romagne, le démocrate Stefano Bonaccini, s’inscrit sur la même ligne et écarte toute possibilité d'un CPR sur son territoire, encore aux prises avec les dégâts causés par les inondations "Il faut un système accueil diffus qui permette de diminuer la pression sur certains points et mieux répartir une charge qui devient très lourde". Pour Bonaccini, le gouvernement improvise, les présidents de régions n’ont pas été informés de l'ouverture de ces nouveaux centres. Le président de la Vénétie, le léghiste Luca Zaia, est lui aussi sceptique sur des mesures concrètes maintes fois annoncées par le gouvernement. Miser sur les seuls rapatriements est pour lui un travail de Sisyphe. ‘’Sur 107 000 personnes ayant reçu une notification de rapatriement, seules 20 000 l’ont été. Même avec les CPR, nous n'y arriverons jamais’’. Dans les Marches, le Molise et le Sud-Tyrol aussi le scepticisme et l’inquiétude sont palpables. D’après le compte-rendu du dernier Conseil des Ministres, les nouvelles installations, identifiées par le ministère de la défense, devraient être construites dans des lieux à très faible densité de population. Mais pour Morcone, ancien dirigeant au ministère de l'intérieur, ce plan est difficilement réalisable : ‘’nous en parlons depuis 20 ans mais rien n'a jamais été fait. La Défense a des temps très longs, s'il faut encore localiser, rénover et lancer les appels d’offre, il faudra des mois. Entre-temps, nous serons déjà aux élections européennes". Un responsable de la région Campanie parle quant à lui de "pure méchanceté" sur l'extension des périodes de détention : "Nous mettons des gens en prison sans qu'ils n’aient commis de délit. Cela coûtera des sommes folles. Sans avec les pays d'origine, il n’y aura pas de progrès sur les rapatriements.’’ Les syndicats des forces de l'ordre ont également émis des critiques : "Le gouvernement annonce de nouveaux centres en sachant qu'il n'y a pas de forces de police disponibles car elles ont été réduites jusqu’à l’os" déplore une association représentant les carabiniers. Les associations de protection des migrants et des réfugiés parlent de "petite propagande". » 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Frank-Walter Steinmeier, Président de la République fédérale d’Allemagne, « Migrants, il faut que l’Europe reconnaisse le travail que l’Italie fait. Il faut un mécanisme de solidarité permanent » : « Je voudrais remercier l’Italie pour avoir fait preuve, ces dernières années, de beaucoup de responsabilité humanitaire envers les migrants qui affluent depuis la Méditerranée. Dans le reste de l’Europe, nous n’avons pas eu suffisamment de reconnaissance pour cette prise de responsabilité de la part de Rome. Nous avons besoin d’une redistribution équitable en Europe, de contrôles et d’une surveillance majeure de nos frontières externes. Les organisations criminelles de passeurs doivent être combattues avec plus de fermeté. Nous devons travailler, ensemble et unis, pour des solutions européennes humaines et durables dans le temps. Concernant les négociations sur le droit d’asile commun, il faut également créer un mécanisme solidaire permanent, afin qu’il n’y ait pas que le mécanisme sur base volontaire. » 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, M. Guerzoni : « Meloni présente le plan pour l'Afrique à l'ONU : " L’Italie n’est pas un camp de réfugiés" » : « Giorgia Meloni hausse le ton à l’ONU pour justifier le bien-fondé de la ligne dure en matière de lutte contre l'immigration clandestine. ‘’ Je ne permettrai pas que l'Italie devienne le camp de réfugiés de l'Europe, nous devons faire la guerre aux trafiquants d'êtres humains", prévient la Présidente du Conseil lors de ses débuts aux Nations Unies. Elle rejette les critiques et réagi durement aux "tentatives habituelles de la gauche européenne de saper un travail délicat et laborieux, sans avoir le courage de le faire ouvertement". Elle est à nouveau en colère contre le Commissaire Borrell et ceux qui s’efforcent de saboter le mémorandum entre l'UE et la Tunisie, qu'elle a fortement défendu : "Pour moi, il est important qu’il soit mené à terme". En Pologne, l'’’ami’’ conservateur Morawiecki l'a mise dans l'embarras en qualifiant de "désastreux" le plan en dix points que von der Leyen a présenté à Lampedusa, mais, devant les journalistes, Meloni assure que l’entente n'a pas été rompue : "Nous ne sommes pas en désaccord, Morawiecki faisait référence au pacte sur l'immigration et l'asile, qui fait partie du plan de l'Union européenne".  "Vous parlez de la Pologne, mais la France a bloqué les frontières, l'Allemagne a déclaré qu'elle ne redistribuerait pas les migrants, l'Autriche effectuera davantage de contrôles au col du Brenner.’’ Inutile de parler de la répartition, ce qu'elle demande à Bruxelles, c'est "d'arrêter les départs illégaux". Dans quelques heures, Meloni tiendra son discours aux Nations Unies : l’Afrique sera centrale car pour elle il est "nécessaire de travailler pour transformer l'actuelle instabilité africaine en une opportunité". Elle considère que l'avenir de l'Europe et du monde dépend de celui du continent africain, de même que son ambition de garantir à l'Italie "un rôle de leader reconnu, y compris au sein de l'UE". Meloni s’apprête donc à lancer son appel aux grands de ce monde à résoudre "l'urgence planétaire de l'immigration clandestine". Elle insistera sur l’idée que "les Nations unies peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation et la gestion des centres d’accueil en Libye". » 

PREMIER PLAN, Sole 24 Ore, de B. Romano, « La France et l’Allemagne : une Union Européenne à quatre vitesses et un vote à la majorité » : « Concentrées sur la perspective d’un prochain élargissement de l'Union européenne, la France et l'Allemagne ont présenté hier à Bruxelles un rapport sur l'avenir de la construction européenne, rédigé par 12 experts. Parmi les propositions, dont certaines sont très controversées dans d'autres Etats membres, il y a l'adoption du vote à la majorité et l’introduction d'une Europe à plusieurs vitesses. Ainsi, au sein Conseil européen, le vote à l'unanimité - encore utilisé actuellement pour la politique étrangère et les mesures fiscales, entre autres - serait abandonné au profit du vote à la majorité qualifiée, en utilisant la clause passerelle prévue dans les traités. D’ailleurs, la ministre française chargée des Affaires européennes, Laurence Boone, a déclaré que "Paris n'a pas de tabou sur d'éventuelles modifications des traités". La question du vote à la majorité est controversée dans les pays d'Europe de l'Est, les experts ont donc proposé une modification du calcul de la majorité plus favorable aux petits pays et d'introduire des mécanismes de ‘’protection de la souveraineté" lorsque l'intérêt national est menacé. Ou encore la possibilité de se mettre en retrait par rapport à un ensemble de politiques (pas pour des mesures individuelles). Le rapport propose par ailleurs une construction européenne par cercles concentriques : un noyau central autour de la zone euro et de l'espace Schengen, puis l'Union européenne proprement dite, puis un ensemble qui regroupe les pays associés, et enfin un dernier groupe représenté par la Communauté politique européenne (qui comprend notamment la Turquie). Dans les faits le ‘’noyau dur’’ aurait la possibilité de collaborer davantage dans les domaines fiscal ou militaire. Plus généralement, et compte tenu du fait que même à ce jour les pays de la zone euro ne recoupent pas ceux de l'espace Schengen, il serait possible de créer des "coalitions de volontaires" dans des domaines spécifiques. Il y a donc un risque d'une Europe ‘’à la carte’’. Concernant le Parlement (dont le nombre de députés doit rester à 751) et la Commission, les experts proposent soit de réduire le nombre de commissaires, soit de créer deux types de commissaires, de première et seconde catégorie. Seuls les premiers voteraient. Le rapport n'engage pas les deux pays mais il reflète en même temps la volonté de Paris et de Berlin d'apporter une réponse commune aux défis de l'élargissement. S'il est vrai que le couple franco-allemand traverse une période difficile sur plusieurs fronts, l'élargissement de l'UE oblige les deux pays à travailler ensemble s'ils veulent continuer à compter dans l'Union de demain. » 

ARTICLE, La Repubblica, T. Mastrobuoni « Le nouveau Pacte de Stabilité prévoit des règles plus souples pour Rome mais son coût s’élèvera à 20 milliards d’euros par an » : « La France est le pays membre le plus opposé à la dernière version de la réforme du Pacte de Stabilité. La distance avec l’Allemagne est énorme, comme le confirme une source gouvernementale à Berlin, notamment sur le rétablissement d’un plafond à hauteur de 3% du déficit (une condition fixée par Berlin) avec des règles contraignantes pouvant imposer une trajectoire de réduction de la dette et du déficit (les « garde-fous »). Les économistes soulignent notamment que les pays ayant une dette élevée (supérieure à la limite de 60% du PIB) devront effectuer des ajustements ou négocier avec la Commission. Toutefois, selon Lucrezia Reichlin, sur la base d’une étude du think tank Bruegel, ‘’il y a des exceptions importantes et la principale est la France’’ en raison de son déficit élevé qui risque de déclencher ces « garde-fous » comme une sorte de couperet automatique. Pour l’Italie c’est différent car sa dette, selon les prévisions de la Commission, s’élèvera à 140% du PIB en 2024 et son déficit restera à 3,7%, ce qui ne sera pas anodin lors des négociations. Si la Commission devait demander une correction rapide, sur 4 ans, Rome devrait alors diminuer le déficit d’environ 20 milliards, soit 0,9% du PIB (avec l’ancien pacte ce serait plutôt autour d’1,4%). Si Bruxelles devait octroyer à Rome un délai de 7 ans pour redresser la dette, le pourcentage serait de 0,5%. Pour l’Italie, le nouveau Pacte est moins contraignant par rapport à l’ancien mais elle a quand même intérêt à continuer de négocier avec la France pour limiter l’acharnement obtus de l’Allemagne, en particulier ce couperet qui tombe en cas de déficit excessif. Cela inquiète la France mais c’est un risque pour n’importe quel pays, en période de croissance faible, et donc en cas d’augmentation du déficit. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

19/09/2023

Les patriotes de l'AfD donnés à 23 % !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 23 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/gms.htm)

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SPD : sociaux-démocrates

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens bavarois

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD : patriotes

Die Linke : post-communistes

Sonstige : autres

"Nous serons élus car nous avons les meilleures réponses !"

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Autriche et Allemagne.

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Le président du FPÖ (Autriche) Herbert Kickl et la co-présidente de l'AfD Alice Weidel (Allemagne) : "Nous serons élus car nous avons les meilleures réponses !"

Canton de Vaud : l'UDC désire voir le nombre de meutes de loups être réduit.

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Suisse. Canton de Vaud. Au Grand Conseil [législatif] du Canton, l’UDC a voulu s'assurer que le ministre écologiste du Canton fera appliquer la nouvelle ordonnance sur la chasse. Cette dernière vise à réduire le nombre de meutes de loups de 31 à 12.

Entretien de Lionel Baland avec le coprésident du parti nationaliste polonais Kondederacja Krzysztof Bosak.

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Pologne. Entretien avec le coprésident du parti nationaliste polonais Confédération Krzysztof Bosak, qui affirme que son parti ne s’associera pas, à l’issue des élections législatives, aux conservateurs de Droit et justice (PiS) :

https://www.breizh-info.com/2023/09/19/224683/pologne-krz...

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Krzysztof Bosak

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Les co-présidents de la Confédération Slawomir Mentzen et Krzysztof Bosak

(https://www.breizh-info.com/2023/09/16/224511/le-patrioti...)

"Dans la compétition entre Meloni et Salvini, c’est Forza Italia qui en profite."

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Italie. Revue de  presse. 

Le nouveau décret adopté en Conseil des ministres prévoyant notamment un durcissement des règles pour les migrants en situation irrégulière fait les gros titres : « Débarquements, la ligne dure commence » (Corriere della Sera), « Migrants, le tour-de-vis de Meloni » (La Stampa), « Migrants, l’énième tour-de-vis » (Avvenire), « Nouveau code de la route, l’étau se resserre contre l’utilisation des téléphones » (Sole 24 Ore). Les conditions demandées par le Président tunisien Saïed pour bloquer les départs des migrants, jugées irrecevables par le Haut-Représentant de l’UE, font la Une du quotidien La Repubblica « Tunisie, le pacte avec l’Union Européenne capote ». Enfin, la visite à Rome du ministre de l’Intérieur G. Darmanin est citée dans les pages intérieures des principaux journaux : « Paris stoppe les arrivées depuis l'Italie » (Repubblica), « Paris : nous n'accueillerons personne de Lampedusa » (Corriere). « L'aide la France (mais chez nous) : « pas de réfugiés de Lampedusa en France » » (Messaggero). 

Les JT couvrent essentiellement l’arrivée à New York de la Présidente du Conseil à l’occasion de l’AGNU [Assembleé générale des Nations unies], le nouveau décret adopté en Conseil des ministres, prévoyant des mesures sur l’immigration, l’école et le code de la route, le renforcement des contrôles à la frontière de Vintimille par les forces de l’ordre française, et des faits divers. 

ARTICLE, Corriere della Sera, P. De Caro « Paris souligne « nous n’accueillerons personne de Lampedusa ». Tensions entre Tajani (Forza Italia) et Salvini » : « En paroles, il y a une volonté de répondre aux demandes d'aide et de collaboration de l'Italie pour faire face à l'urgence migratoire, mais en fait la France est pour une fermeture très claire de ses frontières. L'Autriche est également sur le qui-vive pour la même raison : le gouvernement de Vienne a l'intention d'intensifier les contrôles à la frontière du Brenner. "Nous n'accueillerons pas certains des migrants récemment arrivés à Lampedusa. Ce serait une erreur de jugement de considérer que les migrants, dès lors qu'ils arrivent en Europe, doivent être immédiatement répartis dans toute l'Europe et la France, qui y prend largement sa part", déclare le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, qui s'est rendu hier à Rome pour rencontrer son homologue Matteo Piantedosi lors d'un entretien de plus de deux heures au cours duquel toutes les questions d'immigration ont été abordées dans un climat "constructif et amical", comme le souligne le Viminal qui parle d'une "vision commune des intentions". Les prochaines étapes seront connues, mais la Ligue réagit immédiatement : "Assez parlé, les Italiens attendent et méritent des faits concrets de la part de la France et de l'Europe “. L'Allemagne soutient la ligne en 10 points de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen : oui à la "surveillance aérienne et navale des frontières extérieures de l'UE", déclare la ministre de l'Intérieur Nancy Faeser, "sinon nous n'aurons pas la situation migratoire en main". Une surveillance qui trouve aussi des ouvertures du côté de Paris. Un accord européen devient indispensable alors que la tension monte dans la majorité, notamment en raison des positions de plus en plus dures de Matteo Salvini qui épouse la ligne Le Pen sur tout, et de l'attaque venant de l'ensemble de l'opposition. Le PD présente notamment un contre-plan en 7 points (parmi lesquels, modification du traité de Dublin sur la redistribution des migrants, petits centres d'accueil sur le territoire, opérations en mer sur le modèle Mare Nostrum) contre les actions "démagogiques et faillibles" comme celles du gouvernement, qui sont "un boomerang", attaque Elly Schlein. Ainsi, en attendant que la Première ministre Giorgia Meloni arrive aujourd'hui à New York pour l'assemblée de l'ONU où elle s'exprimera demain (elle doit avoir des entretiens bilatéraux avec Guterres, Erdogan et le président algérien), la scène est occupée par une polémique. Antonio Tajani, également de New York, répond d'abord sèchement à Salvini : "Marine Le Pen n'a pas assisté au conseil des ministres ce matin, ce n'est pas elle qui décide de ce que fait l'Italie". Puis il aborde le délicat problème avec la France : "Ce que dit le président Macron et ce que dit le ministre français des Affaires étrangères est ce qui compte", affirme le titulaire de la Farnesina, mettant également en garde les cousins transalpins de ne pas trop se laisser prendre par la campagne électorale : "Le problème est grave. La politique du renvoi de balle n'est pas valable, la politique du nationalisme pur n'est pas valable". 

COMMENTAIRE, Repubblica, S. Folli « Le jeu des miroirs sur l’immigration » : « Dans le jeu de miroirs autour de l’immigration, tout peut être vrai ou faux. La France qui exclut de prendre en charge les migrants de Lampedusa est la même France du Président Macron qui dit à Meloni ‘’nous sommes avec vous’’. Quant à Mme von der Leyen, qui a assuré que ‘’c’est nous qui décidons qui peut arriver sur nos côtes’’, est-ce là un alignement sur la politique du gouvernement italien ou est-elle en train de faire de la propagande trop facile ? Les précédents ne sont pas prometteurs. Il est évident que maintenant, à quelques mois des élections européennes, tout ce qui concerne l’immigration s’entrechoque avec la politique. Ce qui est encore plus vrai quand Salvini invite Marine Le Pen à Pontida. La dirigeante du RN représente la rivale politique de Macron en France ainsi que l’adversaire de l’Europe telle que nous la connaissons. En revanche, Meloni a choisi le chemin opposé, en défendant les positions de la droite conservatrice à l’intérieur du cadre européen, comme le prouve sa relation avec von der Leyen. Ce n’est pas un hasard si Salvini s’allie avec ceux qui veulent abattre l’UE, allant de la droite française (qui n’est pas appréciée par Fratelli d’Italia) aux extrémistes allemands d’Afd. Salvini et Le Pen représentent les positions pro-Poutine en Europe, tandis que Meloni et von der Leyen incarnent la ligne atlantiste et pro-Ukraine. C’est là une différence qu’il ne faut pas sous-estimer. » 

COMMENTAIRE, Il Foglio, V. Valentini « Outre un peu de solidarité, Meloni n’obtiendra pas grand-chose » : « Nul ne peut dire ce qui se cache derrière cette solidarité de façade, ce témoignage de proximité pour montrer que ‘’le paradigme a changé’’ comme aime le dire Meloni. Cette dernière a revendiqué en Conseil des ministres ‘’le surprenant plan en dix points proposé par U. von der Leyen’’, qui pourtant n’est rien d’autre qu’une reprise de projets que Bruxelles avait déjà adoptés et souvent sans une formidable efficacité. Meloni obtiendra bien peu de l’Europe, comme cela a été constaté avec le peu cohérent Darmanin qui, avant de rencontrer son homologue italien, affirmait que la France n’allait pas prendre de migrants débarqués à Lampedusa. Ce qui a suscité la réaction de Matteo Salvini. Comme si ce dernier ne savait pas que l’explication minutieuse de Darmanin n’était rien d’autre que la réponse du gouvernement français face aux pressions du Rassemblement National de Marine Le Pen. Au-delà de la polémique politique et des courts-circuits souverainistes, il y a les logiques politiques européennes. Le président Macron a fait savoir qu’il considérait prioritaire l’adoption d’ici la fin de l’année du nouveau pacte pour les migrations et l’asile, tout comme le gouvernement espagnol de Sanchez, qui assure la présidence tournante du Conseil Européen, et de la présidente du Parlement européen Roberta Metsola. Or dans ce Pacte (que Meloni avait salué en juillet dernier comme un important pas en avant, au prix même de rompre avec les amis polonais et hongrois) il n’y a aucune des requêtes que la Présidente du Conseil est en train de répéter ces derniers jours. Il n’y a pas de fermeture des frontières maritimes, il n’y a aucun blocus naval et il n’y a aucune redistribution obligatoire. Au contraire, le principe de responsabilité sur l’identification et premier accueil des migrants revenant aux pays de débarquement a même été renforcé. »  

COMMENTAIRE, La Stampa, M. Sorgi « Dans la compétition entre Meloni et Salvini, c’est Forza Italia qui en profite » : « La compétition à distance, dimanche, entre Meloni et Salvini a laissé des séquelles lors du Conseil des ministres de lundi. En effet, plusieurs mesures annoncées et qui auraient dues être transformées en décret de mise en œuvre ont été reportées. Par ailleurs, Meloni a voulu confier au ministre de le Défense Crosetto (Frères d'Italie) le dossier des nouveaux centres de détention, là où les clandestins devraient séjourner jusqu’à un maximum de 18 mois avant d’être rapatriés. Le ministre de la Défense devra identifier l’adaptation d’ancien bâtiments militaires abandonnés, chose qui normalement relève de la compétence du ministre de l’Intérieur en ce qui concerne l’immigration. La raison de cette décision s’explique par la crainte que Salvini tente de saboter la voie diplomatique que Meloni, en accord avec von der Leyen, a choisie pour prendre en main un problème grandissant. Par ailleurs, l’invitation de la Ligue à Marine Le Pen, l’adversaire la plus redoutable pour le président français, ne facilite pas ce parcours diplomatique. Ni la requête répétée d’un blocus naval, que le dirigeant de la Ligue agite comme une bannière. La campagne électorale anticipée pour les européennes est en train de perturber l’ambiance au sein de la majorité. Cela ouvre des espaces pour Tajani et pour Forza Italia, les seuls à avoir un lien solide avec les institutions européennes et l’expérience nécessaire pour obtenir des résultats concrets d’une négociation qui ne fait que commencer. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, V. Santarpia : « Instituts professionnels en quatre ans et élevés 'renvoyés' pour comportement scolaire inadéquat : la réforme de [Giuseppe] Valditara (Ligue, autrefois Alliance nationale) débute » : « Des règles et des opportunités pour les étudiants italiens : tel est le double principe qui sous-tend le décret du ministère de l'Éducation et du Mérite approuvé hier en Conseil des ministres. Une réforme qui, selon la Présidente Giorgia Meloni, "rend compétitif le secteur de l'enseignement technique et professionnel en le transformant en une formation de première série et en le reliant au monde du travail et de l'entreprise et qui intègre à nouveau la culture du respect dans les écoles" et renforce "l'autorité des enseignants". La ' note sur le comportement scolaire' est introduite également dans les collèges. L'élève qui n'obtient pas une note suffisante est recalé ou n'est pas admis à l'examen d'État. Ceux qui n'obtiennent que le minimum (6) sont renvoyés au mois de septembre et devront présenter "un essai critique sur la citoyenneté active et la solidarité". La note influencera également le résultat du baccalauréat : seuls ceux qui auront obtenu un 9 ou un 10 pourront espérer obtenir la note la plus élevée à l'examen. De plus, une note insuffisante ne sera pas seulement donnée "en présence d'actes violents ou d'agression contre le personnel de l'école et les élèves", mais aussi en cas de violations graves et répétées du règlement de l'école. Les exclusions de l'école changent également : un élève qui doit rester à la maison jusqu'à deux jours effectuera des activités sur des sujets liés à son comportement, avec un travail final. En cas de suspension prolongée, il devra effectuer un travail bénévole dans des établissements affiliés. Le cursus des instituts supérieurs professionnels, dans une première phase expérimentale (qui devrait concerner 30 % d'entre eux), durera quatre ans au lieu de cinq. Le mot-clé est partenariat : les régions et les académies pourront passer des conventions avec des acteurs "publics et privés", en fonction des "besoins spécifiques des territoires", y compris pour la mise en place de "campus". Le projet de loi du gouvernement devra maintenant être approuvé par le Parlement avant d'entrer en vigueur. »

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Giuseppe Valditara

PREMIER PLAN, La Repubblica, de T. Ciriaco, « Un G7 [dédié à l’Afrique] et des hotspots au Maghreb, voici le plan italien pour l’Afrique » : « Le ministère italien des Affaires étrangères et la Présidence du Conseil ont mis au point un ‘’plan de développement et de résilience pour l’Afrique’’, un manifeste politique qui se décline en sept points que Giorgia Meloni présentera demain à l’ONU. Sa mise en application ne sera ni facile ni rapide. Le plan prévoit entre autres la construction des centres d’accueil temporaires garantis par les Nations Unis dans les pays africains d’où partent les embarcations de migrants. Une base logistique pour la création de canaux d’immigration régulière mais aussi pour rapatrier les clandestins. Le plan propose en outre de former les journalistes africains afin qu’ils sensibilisent les populations aux risques des routes illégales. Le gouvernement italien promet de faire du G7 qui se déroulera dans les Pouilles en 2024 un sommet dédié à l’Afrique. On doit ce plan à Tajani, qui a pleinement collaboré avec Meloni. Les délais envisagés sont de plusieurs années. C’est un message adressé à Matteo Salvini qui critique la Présidente du Conseil pour avoir échoué sur l’immigration. Mais aussi un changement complet de paradigme pour Meloni qui avait remporté les élections en promettant des solutions immédiates. Le plan devait être présenté lors la Conférence Italie-Afrique de novembre, mais face à l'urgence de Lampedusa, il a été finalisé pour l'Assemblée générale des Nations unies qui a lieu ces jours-ci. Giorgia Meloni et Antonio Tajani y demandent aux Nations Unies "une approche nouvelle, plus concertée et globale", mais aussi des actions concrètes au nom du "multilatéralisme". Avec un objectif prioritaire : "Stabiliser l'Afrique". Le second point du plan concerne les pays du Sahel, épicentre de cette instabilité. Des "actions cohérentes urgentes" sont nécessaires, auxquelles l'Italie travaille avec "les autres ministres des affaires étrangères de l'UE" et demande le soutien de l'ONU. Cela consiste en ‘’un partenariat opérationnel entre les forces armées et la police pour la création de centres d’accueil des migrants sous l'égide de l'ONU" dans les pays côtiers. Il s’agit de "la mise en place de structures temporaires, en collaboration avec les pays concernés et en accord avec eux, pour accueillir temporairement les migrants irréguliers dont la situation doit être vérifiée’’. Si les conditions requises ne sont pas remplies pour l’accueil en Europe, les étrangers seront rapatriés et réintégrés "par le biais d'accords de réadmission avec les pays où sont situés ces centres". Contre les réseaux de trafiquants, ils demandent des "partenariats opérationnels entre les forces de l’ordre". Suite à la série de coups d’Etat dans la zone concernée, le problème reste d’identifier les interlocuteurs. Toutefois, sans ressources, aucune stabilisation n'est possible, d’où la demande de l'Italie à l'ONU de promouvoir des accords pour la croissance, "en particulier dans le domaine de l'énergie", pour faire de l'Afrique une "superpuissance des énergies renouvelables’’. Par ailleurs, en vue du G7, Rome s'engage à "centrer sur l’Afrique le Partenariat pour les infrastructures et les investissements globaux (PGII) ", à accroître la sécurité alimentaire en renforçant le rôle de la FAO, et à agir contre le changement climatique, à l’origine des migrations. L'Italie allouera 70 % du Fonds pour le climat – soit 3 milliards d'euros sur cinq ans - à l'Afrique. » 

ARTICLE, La Repubblica, de P. Mastrolilli, « L’Italie est prête à bloquer le plan américain pour la réforme de l’ONU » : « Le président Biden sera présent aujourd’hui à l’Assemblée de l'ONU, notamment pour promouvoir la réforme du Conseil de sécurité qui prévoit de nouveaux sièges permanents. C’est une façon de courtiser les pays du Sud, en particulier les BRICS, et les soustraire à l’emprise de la Chine et de la Russie, afin de contrer la formation d'un nouveau bloc anti-occidental. Cela fait ressurgir la vieille peur de l'Italie d'être exclue et marginalisée au sein des Nations Unies et sur la scène internationale. Rome est cependant convaincue d’avoir un atout de poids pour éviter cela : la réforme alternative du groupe "Uniting for consensus", qui mise sur la démocratie pour l'emporter, ou du moins pour empêche que la proposition concurrente ne l’emporte. Le Conseil de sécurité est le seul organe de l'ONU à pouvoir adopter des résolutions juridiquement contraignantes et décider d'interventions militaires. Seuls 5 des 15 membres actuels sont permanents et disposent d'un droit de veto (États-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne). Or ce modèle ne fonctionne plus, pour au moins deux raisons. D’abord, le droit de veto des cinq membres permanents paralyse toute initiative de paix concrète, comme le montre l'invasion de l'Ukraine. Ensuite, les pays émergents sont sous-représentés. Le premier problème est insoluble car les 5 ne renonceront jamais à leur pouvoir actuel. Du reste, paradoxalement, cela donne du crédit à l'ONU, car si ces pays se retiraient, l’organisation perdrait tout son poids. Le deuxième point peut être résolu, en donnant davantage de poids aux autres membres, mais la méthode fait débat depuis des années. Les États-Unis plaident pour la "solution rapide", soit l'adhésion de l'Allemagne et du Japon, notamment pour des raisons économiques, et l'attribution de trois sièges à l'Afrique, l'Asie et l'Amérique du Sud. L'Italie s’y oppose vigoureusement et avait même créé le groupe des pays exclus, avec l'Argentine, le Pakistan, le Mexique, le Canada, l'Espagne, la Turquie et la Corée du Sud, réussissant à bloquer la réforme qui devrait être approuvée par au moins deux tiers des 193 membres. L'Italie a ensuite émis la proposition alternative "Uniting for consensus" qui ne doit privilégier aucun groupe plutôt qu’un autre et porter le nombre de membres du Conseil à 26, sans ajouter de sièges permanents, mais seulement sur la base d’élections tous les deux ans. Sur ce principe, 3 sièges seraient attribués au groupe des États africains, 3 pour l’Asie Pacifique, 2 pour l’Amérique latine et les Caraïbes, 1 pour le groupe des États d'Europe occidentale. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

18/09/2023

Alice Weidel et Herbert Kickl donnent ensemble une interview à la chaîne de télévision de réinformation AUF1.

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Autriche et Allemagne. La co-présidente de l’AfD Alice Weidel et le président du FPÖ Herbert Kickl donnent ensemble une interview à la chaîne de télévision de réinformation AUF1.

(https://auf1.tv/das-grosse-interview/kickl-weidel-wende-z...)

Une contre campagne favorable à l'AfD voit le jour en réponse à la campagne AfDnon.

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Allemagne.

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"Je voulais seulement des frontières sûres. Aujourd'hui, il y a dans mon quartier moins de criminalité. Annete Krämer, employé. Février 2026. Il en va de l'Allemagne. AfDoui."

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2023/09/18/une...)

Une campagne contre l'AfD est lancée.

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Allemagne. Une campagne contre l'AfD est lancée, sous le nom AfDnee (AfDnon). Elle vise à toucher les électeurs de ce parti qui ne partagent pas ses idées, mais en ont simplement ras-le-bol.

Le site Internet de la campagne : https://afdnee.de/faktencheck/

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"Je voulais seulement sanctionner le gouvernement et aujourd'hui un type est promu à ma place. Sabine Möller, commerciale dans l'industrie. Août 2025. L'AfD s'oppose aux quotas professionnels pour les femmes et désire encourager les femmes à rester au foyer afin de s'occuper des enfants. Source : programme de l'AfD en Hesse 2023. Faites le contrôle des faits sur AfDnee.de."

"Le duel à distance :  Meloni invite l’Europe à Lampedusa, Salvini soude son alliance avec Marine Le Pen."

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Italie. Revue de presse.

La visite conjointe à Lampedusa de la Présidente de la Commission Européenne U. von der Leyen et de la Présidente du Conseil G. Meloni, à la suite de débarquements record de migrants sur l’île, fait les gros titres « Migrants, voici les 10 points de l’Europe » (Corriere della Sera), « Migrants, l’Europe bouge » (Il Messaggero) « « Arrêtons les passerelles sur les migrants » », von der Leyen et Meloni critiquées [par les habitants] (La Stampa). Le meeting annuel de la Ligue à Pontida, qui a vu notamment la présence de Marine Le Pen parmi les participants, est aussi cité « Le manifeste souverainiste » (La Repubblica), « Le duel à distance :  Meloni invite l’Europe à Lampedusa, Salvini soude son alliance avec Marine Le Pen » (Il Giornale). 

Les JT couvrent notamment la secousse sismique qui a touché la Toscane ce matin, la question migratoire avec la visite des présidentes U. von der Leyen et G. Meloni à Lampedusa, le conseil des ministres devant se réunir aujourd’hui et les suites de l’enquête sur l’avion de la patrouille italienne « Frecce Tricolore » qui s’est écrasé à Le Torrette (Turin) samedi dernier et ayant fait une victime et plusieurs blessés. 

ENTRETIEN, Corriere della Sera, d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut un plan pour l’Afrique, nous avons besoin de solutions, pas de discours de campagne » : « Q : À Lampedusa, Meloni et von der Leyen ont-elles tenté de contrer Matteo Salvini et Marine Le Pen, qui progressent dans les sondages et tentent de doubler les gouvernements français et italien par la droite ? Le Pen progresse dans les sondages, Salvini je ne sais pas. Mais essayer de jouer la stratégie serait une erreur, nous devons trouver des solutions, pas lancer une bataille électorale à qui fera les plus grosses annonces.  Pour ma part, cela fait dix ans, depuis que j’ai été commissaire européen, que je parle d’un plan pour l’Afrique. Nous pourrions demander à l'ONU de créer des centres d’accueil des migrants le long des routes migratoires, sur le modèle des centres du HCR au Niger, mais en plus grand. La pression est énorme. Il faut prendre le phénomène dans sa globalité, pas seulement lorsqu’il arrive jusqu’à nous. Même si vous bloquez les départs depuis la Libye ou la Tunisie, demain ils arriveront du Maroc, d'Algérie ou d'Egypte. Une nouvelle mission Sophia [comme évoquée par Giorgia Meloni] serait utile sur le plan de la dissuasion des départs, mais c’est tout. La seule solution est diplomatique : la priorité est de conclure des accords et d'investir en Afrique, dans les pays de provenance des migrants. On peut toujours mettre en place des centres de rétention les migrants irréguliers mais sans accords, on ne résout pas le problème. [Contrairement à ce que prétend la Ligue] la voie diplomatique n'a pas échoué. Autrement, au lieu de 10 000 migrants, on en aurait 50 000 qui arriveraient. Mais la situation est explosive, Khartoum est une ville sinistrée, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso connaissent des situations extrêmement instables. La Tunisie est désormais un entonnoir plein. De la Corne de l'Afrique à la Guinée, la situation est ingérable. Il faut ajouter à cela la Libye et le Maroc, la Syrie et l'Afghanistan… Tout cela explique la gravité de la situation. Même la France et l'Allemagne commencent à avoir peur. Mais je pense que l'Europe a compris qu'il ne s'agit pas du problème de Lampedusa ou de l'Italie. La France a compris que nous risquons un exode d’envergure inédite. Concernant la lettre du commissaire Borrell qui a tenté de bloquer l'accord entre l'UE et la Tunisie, malheureusement, les socialistes européens bloquent l'accord pour des raisons politiques. Q : Lors de l’appel téléphonique avec Meloni, Macron s'est-il montré ouvert à l'opération navale ? Les mesures-tampons sont inutiles face aux guerres, à la croissance démographique, au réchauffement climatique et au terrorisme. Ces personnes fuient pour ne pas mourir. En Afrique, en 2050, il y aura 2,5 milliards de personnes, un ordre de grandeur bien supérieur aux dix mille de Lampedusa. Le cas de l’Italie n'est que la partie émergée de l'iceberg, nous le dirons à l'ONU. La fermeté du gouvernement doit servir dans l’immédiat à arrêter les trafiquants à Lampedusa, mais pour résoudre le problème de manière structurelle, nous avons besoin d'une vision stratégique. La Présidente du Conseil fera une intervention précise à ce sujet à l'ONU. » 

PREMIER PLAN, La Repubblica, de C. Tito, « Flottes et militaires européens pour la surveillance [en Méditerranée] ; le rétablissement de [la mission] ‘’Sophia’’ prendra du temps » : « Le cinquième point du plan présenté par Ursula von der Leyen hier à Lampedusa porte sur une ‘’surveillance navale et aérienne’’. C’est le véritable enjeu des négociations entre la Présidente de la Commission européenne et la Présidente du Conseil italien, à savoir le rétablissement de ‘’l’opération Sophia’’. Il s’agit de la première tentative de déployer une flotte et des militaires européens pour faire face à l’immigration clandestine, écartée par Matteo Salvini alors qu’il était vice-Président du Conseil sous le premier gouvernement de Giuseppe Conte. Une bonne partie des 10 questions soulevées hier par Ursula von der Leyen avait déjà fait l’objet d’annonces, notamment lors du dernier conseil européen de 2022 auquel avait participé Mario Draghi. Autant d’intentions et de mesures, pour certaines déjà en vigueur, qui se sont heurtées à la réalité ces dernières années. On constate surtout que sans collaboration des pays de départ, rien ne peut être fait. Derrière ces discours, il y a la volonté de faire revivre l’opération Sophia qui, du reste, ne pourra pas être relancée si simplement et rapidement. La décision ne relève pas en effet de la Commission mais de chaque gouvernement. Ce n’est pas un hasard si Giorgia Meloni a demandé à Charles Michel d’inscrire le dossier migratoire à l’ordre du jour du prochain sommet d’octobre. Mais à huit mois des élections européennes, le sujet risque d’être peu rassembleur. Par ailleurs, une bonne partie des ressources militaires de l’UE est déjà mobilisée pour l’aide à l’Ukraine. Il faudrait au moins six mois pour reconstituer la flotte qui, il y a trois ans, était chargée de ‘’neutraliser les embarcations et les structures logistiques des passeurs’’. Mais l’opération Sophia avait été suspendue car elle s’était transformée en une simple mission de secours. Pour surveiller et bloquer les départs, la flotte militaire européenne aurait dû avoir accès aux eaux territoriales libyennes et tunisiennes. Une autorisation qui ne sera pas accordée facilement et en échange de laquelle il faudrait offrir une somme conséquente, plus d’un milliard d’euros. Il n’y a qu’avec des financements qu’il sera possible de convaincre les deux interlocuteurs potentiels. C’est du reste ce qui retarde l’application de l’accord avec la Tunisie, le président tunisien Said pressant l’UE pour recevoir les fonds prévus sans avoir présenté les projets qui seront ainsi financés. Il n’y a donc pas grand-chose de concret pour l’instant dans la visite à Lampedusa de la Présidente de la Commission européenne. Pour Meloni, le risque est que – comme cela s’est vérifié jusqu’à présent - cela ne débouche sur aucune solution pratique. Cela implique un investissement massif pour des aides aux pays africains. La critique la plus fréquente faite par Bruxelles à la Présidence du Conseil italien, est le manque de proposition concrète au-delà des slogans de campagne et les nombreuses querelles avec les partenaires qui pourraient apporter leur aide, comme la France. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi et C. Zapperi « Un virage à droite (mais pas sur tous les points), la Ligue lance la compétition avec Fratelli d’Italia » : « Ceux qui s’attendaient à des feux d’artifice seront peut-être restés déçus : à Pontida, dans le passé, nous avions assisté à quelque chose de bien plus sensationnel. Toutefois, l’officialisation du croisement des campagnes électorales de la Française Marine Le Pen et de l’Italien Matteo Salvini représente une nouvelle politique de premier ordre. Il n’y a rien de défini dans la « grande manifestation » annoncée par les deux dirigeants : les 13 et 14 octobre à Rome se tiendra un rendez-vous des jeunes militants « alternatifs à la gauche » sous le label d’Identité et démocratie (ID) en Europe, ainsi que des jeunes du parti Républicain américain, du Likoud israélien et de Fidesz d’Orban. Lors du meeting d’hier, plusieurs regardaient leurs téléphones pour voir ce qui se passait en même temps à Lampedusa, où von der Leyen et Meloni s’étaient données rendez-vous. La coïncidence avec le meeting a irrité plusieurs léguistes. Luca Zaia est le seul ténor à avoir commenté : ‘’D’accord si von der Leyen va à Lampedusa, mais qu’elle se rappelle qu’elle doit rentrer chez elle et résoudre le problème’’. Peut-être qu’il ne se référait pas qu’à la Présidente de la Commission. Les doutes sont légitimes, car ici à Pontida Meloni semble ne pas exister. Une chose est certaine, Salvini ne veut pas de ruptures ‘’ Moi ici à Pontida et Meloni à Lampedusa, nous avons le même objectif et le même destin commun. On ne nous divisera pas. Nous avons la volonté que ce gouvernement dure pendant toute la mandature et qu’il soit confirmé ensuite’’. Autrement, l’image de Meloni apparait juste lors d’un passage rendant hommage à Berlusconi. Enfin, Zaia (président de la région de Vénétie) a rappelé l’importance de la réforme de l’autonomie régionale, Fedriga (président de la Région de Vénétie-Frioul-Julienne) a reconnu que ‘’nous devons assumer la responsabilité de prendre des décisions impopulaires’’ se référant sans doute à l’abandon de la réforme des retraites. Enfin, loin de là, le ministre de l’économie Giorgetti a répété comme un mantra ‘’il ne sera pas possible de tout faire’’. Bref, nous avons vu une Ligue « dure et pure », avec le soutien de Marine Le Pen afin de tenter de changer l’Europe. » 

COMMENTAIRE, La Repubblica, S. Cappellini « Le défi souverainiste de la majorité, unie uniquement par le pouvoir » : « La dure compétition après le crépuscule de Berlusconi a été évidente dès le début. Il n’existe pas de priorités partagées, il n’y a pas de travail de synthèse et il ne peut y a voir de programme unique. Voici comment fonctionne le gouvernement : celui qui s’est imposé dans les urnes tente d’imposer ses priorités. Entretemps, les autres tentent de faire semblant d’accepter un second rôle et s’activent pour promouvoir leur propre agenda et freiner celui des autres. A la fin, ils improvisent sur des thématiques telles que la sécurité et l’immigration. A Pontida, la Ligue relance l’introduction de l’autonomie régionale différenciée comme priorité absolue et non négociable. Depuis Rome, la ministre Casellati (Forza Italia) annonce le coup d’envoi de la réforme sur le présidentialisme ainsi que celle sur l’autonomie des régions, faisant toutefois savoir que le débat sur le premier était ‘’verrouillé’’ mais pas le second. La rivalité interne a produit une nouvelle flambée souverainiste : Salvini à Pondida avec Marine Le Pen et bientôt même avec les nationalistes allemands d’Afd ; Meloni avec Orban et Vox. Cette compétition entre Meloni et Salvini mène l’Italie au milieu d’une compétition inutile entre deux familles d’extrême droite alors qu’en Europe on négocie sur des dossiers cruciaux pour l’Italie. Le prix serait alors celui d’une majorité fortement en péril, s’il n’y avait pas une alternative politique totalement inexistante. » 

ARTICLE, Il Messaggero, L. Cifoni : « Impôts, plan du gouvernement : taux réduit de l’impôt sur le revenu jusqu’à 28.000 euros » : « La prudence est de mise, d'autant plus en cette période de ralentissement économique dont on ne connaît pas encore l'ampleur exacte. Mais le gouvernement essaye d’agir sur les impôts. La confirmation de la réduction de la charge fiscale "pour toute l'année 2024", qui est l'objectif principal de la prochaine loi de finances de Giorgia Meloni, pourrait être accompagnée d'une première réduction de l’impôt sur le revenu (Irpef) : plus précisément, par l'extension à un plus grand nombre de contribuables du taux le plus favorable de 23 %, selon ce qu’a déclaré hier le vice-ministre de l'économie Maurizio Leo, qui est chargé de rédiger la réforme fiscale, à l’occasion de la fête nationale de Italia Viva. D'où l'idée d'un allègement du prélèvement, qui devrait toutefois concerner non seulement les salariés, mais l'ensemble des contribuables. Le vice-ministre de l'économie a parlé d'une "augmentation du nombre de contribuables qui auront accès au barème le plus bas ". De fait, les deux premiers taux d’imposition seraient regroupés, en incluant dans le taux de 23% les revenus jusqu’à 28 000 euros (désormais le premier taux inclut les revenus jusqu’à 15 mille). Bien entendu, comme Leo l'a lui-même souligné, la volonté du gouvernement d'aller dans cette direction doit tenir compte de la situation macroéconomique et financière réelle, qui sera définie à la fin du mois avec la Note d'actualisation du Document économique et de finances. "Nous devons voir avec le Nadef combien de ressources nous pouvons utiliser, d'autant plus que par rapport aux prévisions de croissance précédentes de 1,1 à 1,2 pour cent, la commission a déjà réduit ses chiffres ", a fait remarquer le vice-ministre. Les conséquences de l'affaire des aides à la rénovation énergétique des bâtiments, pèsent également sur les comptes. Pour les salariés, les mesures inclus dans la loi de finances devraient prévoir aussi l'exonération des cotisations et l'allégement fiscal sur les primes de treizième mois et les primes d'entreprise. Le vice-ministre a également abordé les effets de la réforme fiscale pour les entreprises : l’objectif est de baisser le taux d’imposition de façon progressive pour arriver à 15 % de prélèvement IRES, contre le taux actuel de 24 %. Ce bénéfice sera réservé aux entreprises qui investissent dans les machines et l'innovation et à celles qui augmentent leur niveau d'emploi, mais cette mesure n’entrera pas en vigueur tout de suite. » 

ARTICLE, Il Messaggero, A. Bul. « La présidente du Conseil et Tajani feront pression à l’ONU pour obtenir plus d’investissements en Afrique » : « Un plan ONU pour l’Afrique afin de faire confluer les investissements sur le continent et agir en amont des causes qui poussent les migrants à partir. Voici la requête que G. Meloin et A. Tajani adresseront aux dirigeants mondiaux réunis à New York pour la 78e Assemblée Générale. Le vice-président du Conseil insistera sur la nécessité d’impliquer l’ONU et les Etats-Unis dans la définition d’un plan pour promouvoir le développement des pays africains et la stabilisation du Maghreb. Selon la Farnesina, ce projet devrait être de longue haleine car ‘’d’ici 2050 il y aura 2 voire 2,5 milliards d’Africains et si nous ne travaillons pas à un « droit à ne pas émigrer », la situation sera de plus en plus explosive’’. D’où un double objectif. D’une part insister avec l’ONU pour que les ressources disponibles soient « rationnalisées » et « ciblées » ‘’en accord avec les objectifs de développement durable’’, d’autre part de travailler côte à côte avec Washington pour promouvoir la stabilisation politique dans les pays du Sahel, aussi pour éviter que le « vide » laissé par les gouvernements locaux ne soit rempli par la milice Wagner. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

17/09/2023

Lampedusa : Meloni et Von der Leyen appellent à la solidarité des Européens.

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Italie et UE.

Marine Le Pen est au rassemblement annuel de la Ligue à Pontida, à côté du vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.

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Italie et France. Marine Le Pen est au rassemblement annuel de la Ligue à Pontida, à côté du vice-Premier ministre et dirigeant de la Ligue Matteo Salvini.

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Marine Le Pen et Matteo Salvini

"Le seul parti contre la légalisation des drogues."

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Portugal.

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"Le seul parti contre la légalisation des drogues."

16/09/2023

Viktor Orbán dénonce le fait que les produits agricoles ukrainiens inondent les marchés d’Europe orientale.

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Hongrie. Le Premier ministre Viktor Orbán dénonce le fait que les produits agricoles ukrainiens, originellement destinés à des pays non-européens, inondent les marchés d’Europe de l'Est. La Hongrie, la Pologne et la Slovaquie prennent de nouvelles mesures protectionnistes dans ce domaine.

La Cour administrative bavaroise a rejeté une requête en référé de l'AfD de Bavière contre son observation par l'Office bavarois pour la protection de la Constitution.

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Allemagne. Bavière. La Cour administrative bavaroise a rejeté une requête en référé de l'AfD de Bavière contre son observation par l'Office bavarois pour la protection de la Constitution.

Geert Wilders désire voir son parti, le PVV, prendre part au futur gouvernement.

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Pays-Bas. Le président du PVV, Geert Wilders, désire voir son parti, le PVV, prendre part au futur gouvernement qui doit voir le jours après les élections législatives.