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17/06/2021

Geert Wilders visite une rue décorée aux couleurs de l'équipe néerlandaise de football.

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Pays-Bas. Le président du PVV Geert Wilders a visité une rue à La Haye (Den Haag) décorée aux couleurs de l'équipe néerlandaise de football.

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Giorgia Meloni : "L’option du parti unique présente plus de risques que d’avantages."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de M. Guerzoni « La France fait tomber le masque, l’Italie hésite » : « La question de l’état d’urgence divise à nouveau les partis comme à l’époque de Giuseppe Conte. A la différence près que pour quelques heures Matteo Salvini et Roberto Speranza se retrouvent dans le même camp, parmi ceux qui voudraient renvoyer un signal positif en ne renouvelant pas l’état d’urgence à son échéance, le 31 juillet. Mais Mario Draghi est plus enclin à un prolongement de quelques mois, même si aucune date n’est encore fixée, et prône la prudence auprès de ses ministres. Pour autant, cela ne devrait pas freiner l’autre décision très attendue : la levée du port du masque obligatoire en extérieur et le gouvernement pense que sur ce point le Président du Conseil suivra les autres pays européens et supprimera la mesure le 15 juillet. Un autre symbole fort de retour à la normale qui semble réalisable pour Speranza. Mais la droite est furieuse face à la prudence du chef du gouvernement, suscitant de vives réactions de Giorgia Meloni et Matteo Salvini. Au sein du gouvernement, la question est encore en suspens et pousse les ministres à se repositionner. La ministre des Affaires régionales, Mariastella Gelmini, initialement favorable à un retour à la normale pour le mois de juillet, semble partagée entre volonté de clore une parenthèse de pouvoirs spéciaux qui doit rester exceptionnelle d’un point de vue constitutionnel, et la crainte de sous-estimer les variants, notamment indien. Mario Draghi lui semble s’agacer des déclarations un peu précipitées de certains ministres et Speranza avait ensuite nuancé ses propos sur la fin de l’état d’urgence. La question fait également débat parmi les scientifiques et les juristes, y compris à la Cour constitutionnelle. Draghi doit signer aujourd’hui le décret sur le pass sanitaire. »

COMMENTAIRE, La Repubblica, de C. Maltese : « La partie d’échecs de Draghi » : « Après Joe Biden, la figure marquante de ce G7 n'a pas été Emmanuel Macron ou Angela Merkel – laquelle reste pour l'instant dans un silence respectueux - mais Mario Draghi. Il s'agit là aussi d' "une étape historique". Il est très clair pour le président du Conseil que la question fiscale doit être traitée à l'échelle mondiale, et non pays par pays. Sortir de l'enceinte visuelle de nos frontières est pour nous une nouveauté absolue et fondamentale. Lorsque le moment sera venu de réaliser la réforme, Draghi aura beaucoup plus d'armes à sa disposition car il recevra une partie des redevances provenant des taxes sur les "géants GAFA". Salvini, à ce stade, ne peut qu’applaudir. Il comprend que de l'autre côté de l'échiquier, le joueur est bien plus fort que lui. La force impressionnante de Draghi est qu'il n'a besoin que de quelques mots. Ses discours sont très courts, incisifs, faciles à comprendre et à retenir. Et dès qu'il prend congé avec son sourire habituel, ces quelques mots sont déjà des slogans. Pour les nouveaux débats sur la justice, l'école et l'écologie, le gouvernement mettra en œuvre le même dispositif : avoir des idées plus fortes. Nous attendons cela depuis des décennies, y compris la réforme de la Rai. Comme pour le modèle de la BBC, il ne s'agira pas d'agréger de grosses sommes d'argent pour les mettre entre les mains de quelques stars mais de les utiliser pour réformer l'ensemble de la structure. C'est ainsi que l'on change réellement un pays et qu'on le projette vers l'avenir.»

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, Leader de Fratelli d’Italia, « L’option du parti unique présente plus de risques que d’avantages ; nous n’avons pas choisi de rester dans l’opposition dans le but de monter dans les sondages » : « L’idée d’une fédération entre les partis qui soutiennent le gouvernement me semble bonne, ils ont raison de chercher à se coordonner davantage afin de se défendre de l’agression de la gauche qui veut imposer sa politique. Mais l’idée d’un parti unique, non ; nous avons plus à y perdre qu’à y gagner. Au centre-droit, nous sommes déjà une coalition et c’est notre diversité qui fait notre force et nous permet de représenter plus de 50% des électeurs. Nos règles veulent que, si on gagne, celui qui a obtenu le plus de voix devient Président du Conseil. Mais aucun de nous n’impose sa ligne aux autres, se pose en chef, décide pour tous. Je ne m’attendais pas forcément à atteindre 20% d’intentions de vote dans les sondages, mais j’ai toujours dit qu’il était plus facile de passer de 5 à 15% que de 3 à 5%. Fratelli d’Italia existe depuis 10 ans maintenant et nous recueillons le fruit de notre travail. Concernant le gouvernement, même si les relations personnelles avec Draghi sont plutôt bonnes, les problèmes sur le plan politique demeurent. Il y a pour moi encore trop de continuité avec le précédent gouvernement. Il faut des réponses claires sur les entreprises et sur l’emploi. »

SONDAGES, La Stampa, Euromedia Research, d’A. Ghisleri « Sur AstraZeneca, les régions et le CTS recalés ; les Italiens ne sauvent que Draghi et Figliuolo » : « Selon cette étude, au 14 juin 2021, la Ligue est le premier parti en termes d’intentions de vote (21,2%), devant Fratelli d’Italia (20,3%) et le Parti démocrate (19%). Le Mouvement 5 Étoiles et Forza Italia semblent en difficulté avec respectivement 16,2% et 6,6% des intentions de vote. Mais l’abstention reste le ‘’premier parti’’ puisqu’il polarise 32,8% des intentions. Les Italiens notent sévèrement la politique intérieure en attribuant 4,7/10 aux contenus du débat politique en Italie et 3,9/10 à la classe politique italienne. Durant ces mois de pandémie et l’urgence sanitaire et économique engendrée, les deux Présidents du Conseil, Giuseppe Conte puis Mario Draghi, ont monopolisé l’attention. Mais avec l’accalmie sur le plan sanitaire, les controverses et les polémiques vis-à-vis de l’action du gouvernement reprennent, de même que le débat public fait d’invectives et de provocations, parfois façon ‘’dialogue de sourd’’, en vue des prochaines élections municipales. Le dialogue politique et démocratique retrouve donc ses habitudes, avec tout de même une certaine anomalie puisque seuls Fratelli d’Italia et Sinistra Italiana ne font pas partie du gouvernement. Si l’indice de confiance de Mario Draghi oscille entre 57 et 60% (entre 47 et 50% pour son gouvernement) Giorgia Meloni (Fratelli d’Italia) est désignée comme la politique la plus lucide et la plus pertinente. Sur le plan sanitaire, le pays se divise entre les optimistes (39,3%) qui pensent que le scénario de l’automne 2020  ne se répètera pas et les pessimistes (37,1%) qui craignent au contraire de devoir à faire face à une énième vague de l’épidémie à l’automne prochain à cause des variants. Toutes les difficultés autour du vaccin AstraZeneca ont coûté cher en points de popularité au ministre de la Santé et au Conseil technique et scientifique. Seul le commissaire Figliuolo bénéficie encore d’un jugement majoritairement positif autour de 50%. Pourtant, la confiance vis-à-vis de la parole des experts demeure. Les anti-vaccins convaincus représentent un peu moins de 10% de la population. »

ARTICLE, La Repubblica, de C. Maltese : « Giorgetti à Stellantis : l’usine géante doit ouvrir en Italie  » : « Le ministre du développement économique, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a déclaré que le secteur automobile et le rôle de Stellantis constituaient un élément important de la politique industrielle de notre pays. Il a rappelé qu' "il y a des engagements pris par la société, également par rapport à la garantie que la Sace [Section spéciale pour l’assurance du crédit à l’exportation] a reconnu pour plus de 5,6 milliards, en termes d'investissements pour 5 milliards, confirmés par la société". Le ministre attend également des réponses sur l'emplacement de l’usine géante qui produira des batteries "nous attendons une décision sur son emplacement, qui doit être identifié en Italie". Il s’est aussi penché sur l'usine de Melfi : "Le problème n'est pas encore résolu, les négociations avec les syndicats concernant l'organisation et la réorganisation de la société liée à la fermeture d'une ligne doivent commencer". En effet, une ligne de production ne peut être prolongée indéfiniment et, surtout, ne peut en remplacer deux. Une nouvelle plateforme venant de Psa devrait être installée à Melfi pour construire quatre voitures électriques de segment moyen, à partir de 2024. Des sources syndicales ont répété que la concentration sur une seule ligne entraînera une diminution de l'emploi d'au moins 700 personnes. La Jeep Renegade, actuellement assemblée sur le site du Basilicate, pourrait être transférée dans une autre usine européenne.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Article de Lionel Baland : les services secrets allemands persécutent la maison d’édition Antaios et la Nouvelle droite.

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Allemagne.  Les services secrets allemands persécutent la maison d’édition Antaios et la Nouvelle droite :

https://www.breizh-info.com/2021/06/17/166245/les-service...

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16/06/2021

"Berlusconi demande un parti unique mais Salvini s’y oppose."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, Corriere della Sera « Berlusconi demande un parti unique mais Salvini s’y oppose » : « Salvini l’avait déjà annoncé ‘’Berlusconi m’a proposé le parti unique’’, Tajani avait pour sa part évoqué ‘’le rêve d’un grand parti unique du centre droit’’ et hier, un peu par surprise, le projet a été officialisé par Silvio Berlusconi. Mais c’est surtout le fait que Salvini ait écarté avec véhémence cette hypothèse qui a fait sensation. On s’attendait aussi à un entretien dans la presse de Berlusconi, où à une déclaration devant les caméras. Il a choisi de le faire à l’issue de la visioconférence avec les parlementaires européens ‘’c’est le chemin qui doit nous faire arriver à cet objectif. Je ne m’attends pas à une adhésion immédiate et je peux aussi comprendre les hésitations de Giorgia Meloni’’. Ce qui signifie pour lui un parti fort et ancré au PPE. Mais les déclarations de Berlusconi pourraient s’expliquer aussi par la volonté d’écarter le projet de fédération du centre-droit de Salvini, car ‘’elle ne convainc pas nos électeurs’’. »

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de M. Franco « La compétition se fait plus dure aussi entre le PD et le M5S » : « Plus qu’une collaboration, on pourrait presque parler de compétition, qui sera plus dure pour certaines villes et plus diplomatique pour d’autres. Ce n’est pas seulement la primauté de la gauche qui est en jeu mais aussi une lutte pour la survie, surtout pour le M5S. Depuis l’émergence de Giuseppe Conte au leadership 5 Etoiles, le Mouvement compte désormais se construire une identité en piochant dans les sphères modérées de l’électorat du parti d’E. Letta. Les 5 Etoiles et les démocrates puisent donc dans le même bassin électoral. Cela s’est vu dans la difficulté à trouver des candidats communs pour les élections dans les grandes villes. L’aile favorable au gouvernement du Mouvement avait prêché la collaboration avec le PD ‘’dans la mesure du possible’’. Or, maintenant, c’est l’inverse que l’on observe. A Naples, où le M5S et le PD sont alliés et soutiennent le candidat G. Manfredi, Conte a dit ‘’le M5S doit être le premier parti’’ et donc devancer le PD qui pourtant est donné dans les sondages comme premier parti du pays. La guerre pour la primauté est donc confirmée. Et le candidat du PD pour la ville de Rome, R. Gualtieri, a bien dit qu’il n’y avait aucune possibilité de voir un représentant du M5S dans son équipe s’il devait être élu Maire de Rome. Par ailleurs, le M5S et le PD restent divisés en matière de politique étrangère malgré les conversions atlantistes de certains, à commencer par le ministre des Affaires Etrangères Luigi Di Maio. Les déclarations de Grillo sur son blog, parlant du Sommet de l’Otan comme d’une ‘’parade idéologique’’ contre la Chine et la Russie ont été accueillies par le Mouvement par un silence gêné. Mais alors pourquoi Grillo défend-il la Chine à ce point ? ».

ARTICLE, La Repubblica, « Di Maio rassure le Palais Chigi : [la position de Beppe Grillo sur la Chine] n’est qu’une position personnelle” : « Le blog de Beppe Grillo n'en est pas à ses premières prises de position pro-chinoises. Il publie des interventions qui nient la persécution des Ouïghours, fait écrire des professeurs d'université - presque toujours des anthropologues - qui racontent le magnifique destin et les progrès du régime communiste de Pékin, sans réelle surprise. Ce qui est inquiétant, c'est le timing. Le garant des 5 étoiles a pris la peine de défendre la Chine et de tirer contre l'OTAN immédiatement après un G7 dans lequel les Américains ont fortement placé, comme priorité absolue, la question des intérêts et des visées expansionnistes chinoises en Europe, avec un plein soutien de Mario Draghi. Par histoire personnelle, ainsi que par convictions politiques, le Président du Conseil a toujours travaillé avec les Etats-Unis et jamais avec l'Europe de l'Est et encore moins avec la Chine. En bref, l'atlantisme n'est pas une habitude, mais une position convaincue. C'est l'une des raisons pour lesquelles il a demandé et obtenu des garanties de la part du Mouvement 5 étoiles. Et tous, du ministre des Affaires étrangères Luigi Di Maio au plus fervent représentant du M5S au gouvernement et au Parlement, lui ont assuré que la position de Beppe Grillo est "personnelle et apolitique".  Di Maio est certainement le plus embarrassé, car le travail de recentrage délicat et difficile qu'il tente de réaliser est continuellement sapé par des communiqués comme celui-ci. La Farnesina tente de les écarter en ne les commentant pas, mais ils ne peuvent certainement pas passer inaperçus aux yeux des observateurs internationaux. En outre, le Mouvement affirme que c'est Di Maio lui-même qui a expliqué à Giuseppe Conte qu'accepter l'invitation de l'ambassadeur de Chine à Rome pendant le G7 en Cornouailles n'était absolument pas une bonne idée, ni pour le chef d'un parti faisant partie du gouvernement, ni pour un ancien premier ministre. Et ceux qui connaissent les deux sont prêts à parier que le travail que Di Maio fait aux côtés de Mario Draghi sera utilisé par Conte pour prendre - comme toujours - une sorte de position de médiateur. La réunion à l'ambassade de Chine a été annulée pour des raisons personnelles inexpliquées. M. Conte a parlé de "polémique instrumentalisée", affirmant que ce n'est pas la première fois qu'il rencontre des ambassadeurs et qu'"il est normal pour un dirigeant d'exposer sa proposition aux autres nations". Puis il a ajouté : "Le fait de pouvoir dialoguer avec des Asiatiques importants comme la Chine est utile pour tout le monde, évidemment dans le contexte de l'unité atlantique et de l'UE". Les "questions personnelles", en somme, pour Draghi ne sont pas négligeables. Car une chose reste certaine : si le Mouvement posait un jour une question politique sur ces sujets, il trouverait la porte du Premier ministre fermée. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

15/06/2021

Les services secrets allemands confirment avoir placé les éditions Antaios de Götz Kubitschek sous surveillance.

Allemagne. Les services secrets allemands confirment avoir placé les éditions Antaios de Götz Kubitschek sous surveillance. 

(https://fr.metapedia.org/wiki/%C3%89ditions_Antaios)

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Les (Vrais) Finlandais obtiennent 1350 conseillers municipaux.

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Finlande. Lors des élections municipales de ce 13 juin 2021, les patriotes du parti les (Vrais) Finlandais obtiennent 14,5 %, en augmentant leur score de 5,7 points par rapport à 2017. Ils obtiennent 1350 conseillers municipaux (soit + 580) sur 8.999.

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"Un atlantisme qui contraint les populistes à des choix nets."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne ouvre sur les nouvelles recommandations pour la campagne vaccinale présentées par le ministre de la Santé R. Speranza et l’Aifa, l’agence italienne pour le médicament. Cette dernière a autorisé le « cocktail » de vaccins aux personnes de moins de 60 ans, suite aux polémiques autour du sérum AstraZeneca, considéré comme potentiellement dangereux pour les jeunes. Les craintes sur le variant indien sont aussi évoquées : « Le mélange de sérums garantit une meilleure immunité » - L’ancien directeur de l’EMA, Guido Rasi, exclut tout risque quand la deuxième dose est différente de la première. Le ministre Speranza demande aux régions de ne pas avancer en ordre dispersé (La Repubblica), « Speranza : l’Italie en zone blanche grâce aux vaccins » - Le ministre revendique la ligne de la prudence et donne un éclairage sur l’affaire AstraZeneca (La Stampa), « Vaccins dans le chaos et aucune donnée sur AstraZeneca » (Fatto Quotidiano), « Le variant indien bloque le Royaume-Uni, l’Italie en alerte » (Il Messaggero), « Deuxième dose et variant indien, les deux défis du plan de vaccination » (Domani).

L’ouverture du Sommet de l’Otan est aussi largement citée, avec reprise des propos du chef de gouvernement Mario Draghi. Dans l’ensemble, les observateurs commentent le « retour de l’Otan qui n’est plus en état de mort cérébrale » (Corriere) et les pressions sur R. Erdogan pour que la Turquie retire sa présence militaire de Libye. Selon La Stampa,  « les Turcs ont trouvé auprès de la France l’interlocuteur principal pour discuter de la Libye » : «  L’Otan prévient la Chine et la Russie » - Le Président du Conseil évoque aussi la crise sanitaire et la Libye. Draghi : l’alliance est plus forte que jamais (Corriere della Sera), « l’Otan : La Chine est une menace systémique » (La Repubblica), « L’Otan prévient : le poids de la Chine augmente, un défi qu’il faut affronter » (Sole 24 Ore).

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, de Massimo Franco, « Un atlantisme qui contraint les populistes à des choix nets » : « Les propos de Mario Draghi, atlantiste convaincu, lors du Sommet de l’OTAN à Bruxelles pourraient même sembler banals. Mais lorsqu’il décrit l’OTAN comme ‘’pierre angulaire de notre sécurité’’, c’est également un message lancé aux partis de son gouvernement. Draghi s’adresse à ses alliés européens qui ont vu dans le traité atlantique non seulement un bouclier mais aussi une cage. Mais il s’adresse aussi à certaines forces politiques italiennes qui ont pu être tentées d’amener le pays vers une situation ambiguë, jusqu’à donner la dangereuse impression de se positionner exactement à mi-chemin entre l’OTAN d’une part et la Russie ou la Chine d’autre part. Il pousse ainsi des partis comme la Ligue ou le Mouvement 5 Etoiles à bien régler l’orientation de leur boussole sur la scène internationale. Il donne la sensation d’avoir adopté le rôle de chef d’orchestre de la politique étrangère et de garant de l’orthodoxie italienne non seulement sur le plan financier mais aussi dans les domaines militaire et stratégique. Mais en Italie, l’écho du G7 a été couvert par les d’autres questions comme celle des élections municipales. Pourtant, la relance de l’Alliance Atlantique aura immanquablement une incidence à l’échelle nationale : missions militaires, stabilisation en Méditerranée (sphères d’influence, contrôle de l’immigration clandestine…). D’autant plus que dans quelques mois il faudra élire le nouveau Président de la République, élection conditionnée y compris par la dimension internationale. La politique étrangère reprendra donc bientôt un rôle de premier plan en Italie, reste à voir qui, parmi les alliés et les adversaires de Draghi, parviendra à porter le débat et à le nourrir. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Italie : les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d'Italie, toujours premiers.

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Italie. Les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d'Italie, toujours premiers.

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

M5S : antisystème

Forza Italia : conservateurs

14/06/2021

Le Forum voor Democratie soutient les Oranges !

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Pays-Bas.

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"Les principaux partis se talonnent autour de 20%."

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Italie. Revue de presse.

La conclusion des travaux du G7, notamment sur les déclarations du Président du Conseil Mario Draghi, fait les gros titres des médias italiens. Dans l'ensemble, les observateurs relèvent l'entente des pays du G7 sur les grands enjeux (climat, cyber sécurité, Covid-19). Ils soulignent aussi l' « approche pragmatique » de l'Italie et de la France envers la Chine par rapport à celle de Washington. Les propos du Président Macron en conférence de presse sont repris par les principaux quotidiens nationaux (CorriereStampaMessaggero) : « Draghi et les craintes sur le variant indien, hypothèse de quarantaine pour Londres» (Corriere della Sera), « Le G7 contre les autocrates» - Draghi partage le défi lancé par l'Occident. Un nouveau pacte pour la sécurité entre l'UE et les Etats-Unis (La Repubblica),   « Draghi : il faut coopérer avec la Chine » - Le G7 trouve un compromis sur Pékin (La Stampa), « Draghi : la Turquie est stratégique pour l'Otan. Il faut revoir l'accord avec la Chine » (Il Messaggero), « G7, entente sur le climat et l’avertissement à la Chine » (Il Giornale).

La nouvelle organisation du M5S, présentée dimanche par Giuseppe Conte, est aussi citée « Conte présente son équipe » (La Repubblica), « Di Maio : voici le nouveau M5S, force de la classe moyenne» (La Stampa).

 SONDAGES, La Repubblica, Demos&Pi et Demetra, période mai 2021, « Meloni passe devant Salvini, elle est désormais la personnalité politique préférée des électeurs de centre-droit » : « En mai dernier, 32% des électeurs du centre-droit désignaient Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia, comme leader souhaitée pour représenter le centre-droit aux prochaines élections, contre 24 % pour Matteo Salvini (Ligue) et 6 pour Silvio Berlusconi (Forza Italia) ; 30% ne s’étant pas prononcés. On observe ainsi des évolutions significatives au sein du centre-droit en vue d’une fédération ‘parlementaire’ des partis de centre-droit, sur proposition de Matteo Salvini. Pourtant, Giorgia Meloni ne semble pas particulièrement encline à renoncer à son rôle d’opposition qui lui a permis de talonner voire de dépasser la Ligue dans les sondages. Silvio Berlusconi, lui, a adhéré publiquement mais fait face aux craintes d’isolement de ses proches. Le projet requiert pourtant bien une figure politique de référence qui le représente, qui a encore pourtant du mal à se détacher et à être reconnue par l’électorat de chacun des trois partis. En effet, l’électorat de chaque parti désigne son leader comme personnalité préférée pour représenter la coalition et on note par ailleurs l’importante part d'indécis’’ (presque 1/3). L’enjeu apparaît donc particulièrement important et délicat au vu de la personnalisation croissante en politique. Une telle situation à l’échelle du centre-droit semble révélatrice d’un pays dépaysé, à la recherche de points de repères et d’alternatives politiques précises. »

SONDAGES, Corriere della Sera, Ipsos, « Les principaux partis se talonnent autour de 20%, le consensus autour de Draghi passe à 70% » : « Le Parti Démocrate bénéficie actuellement de 20,8% d’intentions de vote dans les sondages, juste devant Fratelli d’Italia avec 20,5% et la Ligue (20,1%). Pour la première fois depuis 2017, le Parti démocrate est en tête, et le passage du parti de Giorgia Meloni devant celui de Matteo Salvini est une première absolue. Ces chiffres témoignent d’une bataille très serrée pour le leadership du centre-droit mais confirment aussi la montée en puissance de Giorgia Meloni depuis 2019. Alors que, si le Parti démocrate est de fait encore en tête, la tendance du recul des dernières semaines se confirme. Un peu plus bas dans les sondages, le M5S poursuit également son recule (14,2%) alors que Forza Italia connait un pic à 9,2%. Il n’est donc pas surprenant que la coalition de centre-droit remporte 49,8% de consensus, alors que le résultat est très variable pour le centre-gauche en fonction des alliances, entre 38,8 et 45,3%, soit tout de même inférieur à la coalition adverse. D’autre part, la satisfaction vis-à-vis de Mario Draghi a augmenté de 10 points entre le 20 mai et le 10 juin, passant de 61,3% à 70,8. L’exécutif dans son ensemble connait une évolution similaire. C’est le résultat de l’accélération de la campagne vaccinale et des récentes réouvertures. »

ANALYSE, La Repubblica, par S. Folli : « Un M5S pro-Chine est problèmatique pour le PD » : « Au-delà des questions internes au M5S, comme la question non résolue du double mandat - un sujet qui n’intéresse sûrement que ses propres militants - Giuseppe Conte n'a pas été capable jusqu'à présent d'être clair sur les relations avec la Chine. Or, ce sujet revêt un intérêt général. Hier il a publiquement donné une réponse qui s’apparente fortement à une non-réponse : il est nécessaire de cultiver le dialogue avec la Chine, notamment pour des "intérêts commerciaux légitimes", tout en maintenant "une loyauté indéfectible envers l'Alliance atlantique et l'Union européenne". Aucune référence à la tension politique entre l'Occident et Pékin ou à une nouvelle guerre froide. Il est clair, cependant, que la réunion organisée non pas dans un lieu neutre, mais dans le siège de l'ambassade le jour même du G7 est née comme une initiative chinoise, ne serait-ce que pour montrer que Pékin n'est pas isolé et a des amis dans divers secteurs politiques de l'Union. Mais il y a peut-être plus. Tout porte à croire que le protagoniste de la réunion, en tant qu'ami numéro un de la Chine, était dès le départ Beppe Grillo. Autrement, la défection "in extremis" de Conte justifiée par des "obligations familiales" n’aurait pas été possible. Il n'y a donc pas de rôle de premier plan pour Conte en matière de politique étrangère, comme ce serait le cas s'il y avait un agenda de rencontres avec des ambassadeurs et des personnalités de différents pays. Il n'y a qu'une relation avec la Chine, indépendamment des considérations géopolitiques, avec Grillo au centre et Conte dans une position subordonnée. Le fait que ce dernier n'ait saisi qu’au dernier moment le caractère inopportun de la visite du représentant de Pékin et s'en soit dissocié, constitue un étrange paradoxe. Ainsi, seul Grillo, en citoyen anonyme, a maintenu le lien avec le diplomate comme s'il s'agissait d'une "référence" politique. Évidemment, ces "intérêts commerciaux" que le M5S, à travers son fondateur et avec le consentement de Conte, veut protéger doivent être très forts. Le dialogue avec la Chine, prôné par le Mouvement 5 étoiles en dehors de toute sensibilité géopolitique, peut agacer Draghi, mais c'est surtout un sujet de réflexion pour le Parti démocrate au moment où l'on demande à l'Occident d'affronter ensemble les risques d'une confrontation internationale.»

(Traduction : ambassade de France à Rome)

12/06/2021

Article de Mariann Őry : la politique étrangère de l'UE est un tigre de papier ridicule.

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Par Mariann Őry

L'habitude de faire passer les intérêts allemands pour des intérêts européens communs conduira finalement à une centralisation du pouvoir en faveur de Berlin.

"La politique étrangère de l'Union européenne est devenue ridicule. Si nos huit déclarations communes ont été balayées jusqu'à présent - et dans le cas de la Chine, c'est ce qui s'est passé - la neuvième est en train de devenir elle aussi un objet de risée. Nous ressemblons à de pathétiques tigres en papier, et après nos déclarations sans conséquence, le monde se moque de nous", a récemment déclaré le Premier ministre Viktor Orbán en confrontant les décideurs de l'UE à cette désagréable vérité.

On ne peut vraiment pas dire que la position hongroise sur cette question ne soit pas claire depuis longtemps. Dans son précédent samizdat, le huitième, qu'Orbán a adressé à Armin Laschet, le candidat à la chancellerie de l'Union démocrate-chrétienne d'Allemagne (CDU), il a répondu à une question similaire. C'est pourquoi la Hongrie est devenue la cible des critiques de Berlin, car elle a été la seule à ne pas soutenir la déclaration de l'UE sur Israël.

Avant d'examiner pourquoi l'obsession de l'Union à faire des déclarations est problématique, penchons-nous sur un détail intéressant. Le premier élément de ce détail a trait à Laschet, mais surtout à Heiko Maas, le ministre social-démocrate (SPD) des affaires étrangères, qui a suggéré d'abolir l'unanimité pour les décisions relatives à la politique étrangère de l'Union européenne. L'Allemagne souffre-t-elle de ne pas pouvoir gouverner seule l'Union parce qu'elle est entravée par la souveraineté onéreuse des États membres ?

Des associations désagréables avec le passé de l'Europe s'immiscent.

Berlin conditionne toujours l'imposition de sa propre volonté à ce que l'on appelle l'intérêt commun, qui est généralement synonyme de l'intérêt allemand. Par exemple, lorsque la chancelière Angela Merkel a généreusement invité des Syriens en Allemagne, et donc à peu près tous ceux qui prétendaient être Syriens, il est soudainement devenu de l'intérêt commun européen de distribuer ces personnes.

Pour revenir à la distribution des déclarations : ne pensez pas que si la Hongrie oppose son veto à un projet de déclaration commune, tous les autres pays sont parfaitement satisfaits du document. Ce n'est pas le cas, ils n'osent tout simplement pas se lever. La position hongroise, en revanche, est que les absurdités dangereuses ne doivent pas être autorisées ou soutenues.

L'Union européenne se ridiculise en menaçant les grandes puissances de papiers inefficaces, en jouant le rôle de police politique et en critiquant les partenaires stratégiques de l'Union de manière condescendante et donneuse de leçons. Il y a derrière cela une arrogance sans fin qui est très typique de l'élite libérale de l'UE. Ce n'est pas seulement qu'ils ont tort, car tant qu'ils font ces déclarations rageuses, le monde continue - en fait, le monde nous dépasse.

L'Europe ne sera pas forte et compétitive parce qu'elle a fait des déclarations de politique étrangère - et certainement pas lorsqu'elle gère à nouveau mal une crise. Les pays de l'UE qui s'appuient exclusivement sur les vaccins occidentaux et les achats communs de l'UE ont déjà un bon mois et demi de retard sur la Hongrie. Le gouvernement hongrois s'est rendu compte à temps qu'il avait tort de se fier exclusivement aux vaccins occidentaux et que la Hongrie avait également besoin de vaccins orientaux. Le gouvernement hongrois, quant à lui, n'en a pas fait une question politique, mais a déclaré que l'important était que le vaccin fonctionne.

Il s'agit tout autant d'une question de souveraineté que du droit des États-nations à opposer leur veto aux décisions et déclarations communes. La Hongrie ne veut pas être un tigre de papier, mais un pays fort et souverain. Les indicateurs de la gestion des maladies et ceux de l'économie prouvent que c'est la bonne direction et que la Hongrie est du bon côté de l'histoire.

Cet article a été publié en premier lieu par MAGYAR HÍRLAP, notre partenaire de la COOPÉRATION MÉDIA EUROPÉENNE.

(https://www.magyarhirlap.hu/velemeny/20210610-papirtigrisek)

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Mariann Őry

"Destruction d'existence par la politique du lockdown : 120.000 commerçants jettent le gant !"

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Allemagne.

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Alice Weidel : "Destruction d'existence par la politique du lockdown : 120.000 commerçants jettent le gant ! Allemagne. Mais normal."

11/06/2021

80 % des électeurs de l'AfD estiment que, à l'école, les enfants doivent recevoir une vision plus positive de l’Allemagne que celle qui est dispensée actuellement.

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Allemagne.

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"À l’école, les enfants doivent recevoir une vision plus positive de l’Allemagne que celle qui est dispensée actuellement."

D'accord / pas d'accord / ne sait pas / ne répond pas

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

"Retraite à 68 ans ? Les citoyens ne peuvent pas travailler jusqu'à en claquer !"

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Allemagne.

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Alice Weidel : "Retraite à 68 ans ? Les citoyens ne peuvent pas travailler jusqu'à en claquer !"

"La patrie n'est pas négociable !"

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Allemagne. Thuringe.

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"La patrie n'est pas négociable ! AfD Thuringe."

Salvini : " Il faut une fédération [des partis du centre-droit] tout de suite, nous ne pouvons plus attendre."

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Italie. Revue de presse.

ENTRETIEN, Messaggero, de Matteo Salvini, chef de file de la Ligue « Il faut une fédération [des partis du centre-droit] tout de suite, nous ne pouvons plus attendre » : « Ces élections municipales ne changeront rien aux prochaines élections législatives et au fantasme journalistique d’une rivalité entre Giorgia Meloni et moi. Comme toujours, ce sont les électeurs qui décident. Et je suis convaincu qu’après cette période de Covid, ils attendent de la cohésion et du concret. C’est pourquoi un centre-droit de gouvernement fédéré serait un véritable appui pour Draghi en vue de ses prochaines réformes. Aucun des alliés n’en sera affaibli et ce dans l’intérêt du pays et du gouvernement Draghi. La même recherche d’unité vaut à l’échelle européenne : au Parlement européen, le centre-droit se divise en trois groupes, il serait souhaitable d’unir les meilleurs pour créer un nouveau vivier, clairement en alternative aux socialistes, et qui serait la première force du Parlement européen. D’autre part, je suis convaincu que nous pourrons redresser la ville de Rome avec Michetti, le reste de l’équipe et nos idées. Nos trois priorités sont le savoir-vivre, la sécurité et un plan pour améliorer les services touristiques. Nous voulons miser sur une offre touristique de qualité. Nous voulons aussi faire de Rome la ville du sport, régler le problème des transports et des déchets. Nous sommes le seul parti à n’avoir jamais administré la ville et nous avons hâte de nous mettre à son service. De façon générale, je pense que les villes devraient avoir davantage d’autonomie, de pouvoirs et de fonds. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

10/06/2021

"L'entente du centre droit sur les candidats pour les élections municipales."

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Italie. Revue de presse.

L'entente du centre droit sur les candidats pour les élections municipales, après plusieurs mois caractérisés par les reports et  des désaccords, est également citée. La Ligue, Fratelli d'Italia et Forza Italia trouvent un accord pour les villes de Rome et de Turin. 

ARTICLE, Il Giornale, « Copasir, la déchirure entre Salvini et Meloni risque d’avoir des conséquences » : « Après un bras-de-fer de trois mois, la Ligue cède sur Adolfo Urso à la direction du Comité pour la sécurité de la République. Alors que ses voix n’étaient pas décisives (puisque celles de FI, Pd et M5S suffisaient), la Ligue a décidé de déserter le scrutin. Avec cette décision, le centre droit affiche sa division au moment où il annonçait son entente sur les candidats pour les élections municipales. Par ailleurs, là aussi il s’agit d’un succès en demi-teinte, avec un accord pour les villes de Rome et Turin mais un report du choix pour Bologne et Milan en raison du manque d’entente entre les partis. La déchirure sur le Copasir n’est pas de nature politique mais aussi institutionnelle, marquée par un jeu de tactiques et de conflits souterrains qui ont fini par cristalliser le dualisme entre Salvini et Meloni et qui risque, jour après jour, d’affaiblir la coalition de centre droit. La présidence du Copasir est incontestablement une victoire de Meloni. Salvini revendique pour sa part le rôle de fédérateur de la droite. Mais le risque est réel d’assister à une déchirure lente et constante de la coalition. »

ARTICLE, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Milan : Salvini cherche toujours un représentant de la société civile mais ses alliés font pression pour la candidature de Lupi » : « La mise en place de la fédération de la droite s’avère difficile. Salvini s’en doutait bien et la journée d’hier le lui a confirmé. Une journée pas vraiment mémorable pour la Ligue. Meloni a remporté un point en obtenant la candidature d’E. Michetti à Rome. La candidate de la Ligue, S. Matone, devra se contenter de revêtir le rôle de maire adjointe. Pour la ville de Milan, Salvini a dû demander encore une semaine pour identifier son candidat. Dans le match milanais, le dirigeant de la Ligue risque de subir les pressions de ses alliés. Forza Italia et Fratelli d’Italia lui répètent chaque jour de choisir la candidature de Maurizio Lupi. Si Salvini devait s’y opposer, il devrait alors assumer la responsabilité du choix d’un autre candidat qui aurait alors peu de chances de l’emporter face à Beppe Sala. Et alors, il sera facile de ne pas dire que Salvini aura montré toutes ses limites en tant que fédérateur. Au sein de Forza Italia, plusieurs répètent d’ailleurs : ‘’à ce stade, aucune réunion sur la fédération n’est prévue’’  »

ENTRETIEN, Il Tempo, de Matteo Salvini, dirigeant de la Ligue « Nous pouvons l’emporter dès le premier tour » : « ‘’Avec le ticket Michetti-Matone et Sgarbi à la culture, nous avons trois attaquants, la meilleure des synthèses pour faire renaître la ville de Rome. J’ai hâte de présenter notre programme. Rome mérite plus de propreté et de sécurité ainsi que la fin du chantier de la ligne C du métro et une solution sur les déchets. Cela aussi en vue du Jubilée. Il faudra être préparés face à ce rendez-vous important. J’entamerai une campagne électorale dans toutes les banlieues. j’en visiterai une chaque semaine. Je travaille pour un centre droit uni et gagnant à Rome, comme en Italie et en Europe’’ »

ENTRETIEN, Il Tempo, de Giorgia Meloni, dirigeante de Fratelli d’Italia « Michetti est un candidat peu connu Nous ferons campagne ensemble » : « ‘’L’entente sur le choix du candidat Michetti n’est pas un succès de Fratelli d’Italia mais de toute la coalition de centre droit. Je suis satisfaite : avec le ticket Enrico Michetti- Simonetta Matone nous offrons à la Capitale d’Italie un modèle concret et crédible, ce qui est l’inverse de l’incompétence improvisée de Virginia Raggi. Il s’agit de candidats qui savent parler aux gens et qui sont aussi compétents pour une ville qui a des problèmes complexes’’ »

ARTICLE, La Repubblica, « Draghi cherche un grand compromis sur le gel des licenciements » : «  C'est la ligne qu'aurait exprimée le Premier ministre lors des rencontres séparées qu'il a eues ces derniers jours avec les secrétaires généraux de la CGIL, de la CISL et de l'UIL, Maurizio Landini, Luigi Sbarra et Pierpaolo Bombardieri. Draghi ne défendrait pas à tout prix la solution prise avec le décret sostegni bis (blocage des licenciements jusqu'en juin dans l'industrie et la construction, blocage jusqu'en octobre pour les petites entreprises dans les services) mais veut être sûr qu'un changement n'apportera pas avec lui d'autres controverses et d'autres demandes. Et ce n'est pas du tout évident, d'où l'extrême prudence du Premier ministre. Il a décidé de réfléchir, de prendre son temps en considérant que même les positions (ou les stratégies) des syndicats, au-delà des déclarations formelles, ne sont pas totalement convergentes.  Un compromis pourrait être d'emprunter la voie d'une extension sélective du gel des licenciements : on ne pourra pas licencier jusqu'en octobre dans les secteurs industriels encore profondément en crise, une mesure qui toucherait surtout les chaînes de production de la mode, du textile et de la chaussure. Il s'agit d'une option soutenue par la ministre du Travail, Andrea Orlando (PD), appuyée par le Parti Démocrate et Liberi e Uguali. Même le M5S serait d'accord, bien qu'il soit sensible aux demandes des petites entreprises. La Ligue a une position moins unanime : le ministre du Développement, Giancarlo Giorgetti, a dit oui à l'extension sélective, le leader Matteo Salvini a soutenu toutes les solutions, laissant la décision finale à Draghi. Salvini pense donc ne pas se mettre à dos ni les travailleurs ni les entrepreneurs. Mais la prolongation sélective n'est même pas la demande de la CGIL, de la CISL et de l'UIL, qui demandent toutefois que le blocage soit reporté pour tous à la fin du mois d'octobre afin de viser à approuver la réforme de la sécurité sociale liée entre-temps au lancement de nouvelles politiques actives du travail. L’issue de la controverse sera donc entre les mains de Draghi. Il doit d'une part prendre en considération les demandes émanant des partis soutenant le gouvernement, et d'autre part les différents intérêts représentés par les syndicats et les entreprises. Une décision pourrait être prise la semaine prochaine, au retour du Premier ministre du sommet du G7 en Cornouailles ce week-end, puis du sommet de l'OTAN à Bruxelles lundi. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

09/06/2021

"Électeurs de l'AfD : quel thème joue le plus grand rôle pour votre décision électorale ?"

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Allemagne. Saxe-Anhalt. "Électeurs de l'AfD : quel thème joue le plus grand rôle pour votre décision électorale ?"

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Réfugiés, asyle

Economie, travail

Sécurité sociale

Gestion de la Corona

Formation, école

"Dans mon environnement, les conditions de vie se sont détériorées au cours des dernières années."

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Allemagne. Saxe-Anhalt.

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"Dans mon environnement, les conditions de vie se sont détériorées au cours des dernières années."

Tous 

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

FDP : libéraux

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

CDU : Démocrates-chrétiens

Saxe-Anhalt : les électeurs de l'AfD se voient en tant que perdant de l'évolution de la société.

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Allemagne. Saxe-Anhalt.

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"Développement de la société : vous sentez-vous en tant que perdant / gagnant ?"

Grüne : écologistes

CDU : Démocrates-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

AfD : patriotes

Yvan Perrin devient secrétaire général de l’UDC Genève.

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Suisse.  Canton de Genève. Yvan Perrin devient secrétaire général de l’UDC Genève :

https://www.arcinfo.ch/articles/regions/canton/yvan-perri...

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Yvan Perrin

"Coup de théâtre au Copasir."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre en Une sur les nouveaux décrets sur l'emploi et le débat politique autour de la fin du gel des licenciements. « Tensions sur les licenciements » - La majorité divisée sur la prorogation du gel. Le président du Conseil, prêt à une médiation au Parlement, reçoit le dirigeant syndicaliste Landini (Corriere della Sera), « 500 000 emplois nécessaires pour la reprise » - L’économie redémarre mais les entreprises ont du mal à trouver les bons profils (La Repubblica), « Orlando : une protection universelle et une réforme en juillet » - Entretien du ministre du Travail. Draghi rencontre les syndicats CGIL, CISL et UIL (La Stampa), « A la recherche d’un accord » - Draghi tente une médiation sur le gel des licenciements et reçoit les syndicats en vue d’un possible décret pour une suspension sélective (Avvenire). 

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, M. Franco: « Un gouvernement censé renouer avec les partenaires sociaux » : «  La perspective de tensions sociales importantes à la rentrée prochaine est bien présente dans les esprits. Mais les polémiques sur la durée du gel des licenciements ne sont pas qu’un bras-de-fer entre deux camps. La réalité est bien plus complexe. Dire que le M5S et le PD sont les partis à l’écoute des demandes des syndicats, ou penser que les partis de droite sont du côté des entreprises, est réducteur. Les 5 Etoiles reconnaissent, en privé, que bloquer l’économie pendant tout l’été risque de ralentir les nouvelles embauches. Au sein de la Ligue, on est attentif aux demandes des entrepreneurs sur le fait que certaines catégories doivent être protégées. L’exemple de l’Allemagne et de la France, qui n’ont décidé aucun gel des licenciements, est un point de référence européen. Il y a donc la conviction, au fond, que la seule issue est le dialogue et la médiation du gouvernement. Il est peu probable que Draghi renonce à la stratégie du gel sélectif. Il s’agit de faire comprendre qu’une fois passée la phase aigüe de la pandémie, le passage à une ‘’nouvelle normalité’’ aura un coût. Il faudra tenter de le limiter et décider si, face à une perspective de reprise, il faudra ou non reporter le retour à la réalité, en prolongeant une longue suspension générée par cette phase. Ou bien de mettre tout le monde face à une situation permettant de redémarrer, sans toutefois cacher les problèmes. Les délais parlementaires ne le permettent pas et la balle repasse dans le camp du Palais Chigi. Toutefois, avec la perspective d’une hausse du PIB, il y a moins de pessimisme. Il faudra ensuite voir comment la fin de la pandémie modifiera les relations avec les syndicats et l’intervention de l’Etat dans l’économie. Une vraie inconnue qui nécessite lucidité et sens des responsabilités ».

ENTRETIEN, La Stampa, d’Andrea Orlando, ministre du Travail « La réforme des amortisseurs sociaux sera adoptée en juillet » : « Sur le gel des licenciements la bataille n’a pas été perdue. Le PD et moi-même estimons que la levée de l’interdiction doit être graduelle et accompagnée d’un maximum d’instruments. Attendons la rencontre avec les partis et les partenaires sociaux. Il faut qu’une certaine volonté politique puisse mûrir en ce sens, avec le consensus de toute la majorité. Dans le cas contraire, nous gérerons ce passage avec les instruments dont nous disposons. J’invite Salvini à ne pas faire de propagande. Nous avons remarqué que sur ce point il a changé plusieurs fois d’avis. Il sera possible de constater quelles sont les vraies positions des partis lors du passage à l’étape parlementaire. La réforme des amortisseurs sociaux sera adoptée en juillet mais une discussion avec le MEF sera nécessaire pour trouver les ressources. Confindustria reste sur une position trop idéologique, on a presque l’impression que la levée de l’interdiction des licenciements représente pour elle un objectif. Quant à ses prévisions de croissance, je crois qu’il y a un peu d’optimisme ».

ARTICLE, La Repubblica : « Coup de théâtre au Copasir : les partis s'accordent sur la présidence d’Urso » : « Aujourd’hui, le PD, le M5S et Forza Italia voteront pour que l’élu de Fratelli d’Italia dirige la commission de contrôle des services de renseignement. A la fin, après des mois de guerre de basse intensité et un bras de fer à droite, Fratelli d'Italia obtient ce que la Ligue avait essayé d'éviter jusqu'au dernier moment : obtenir la présidence du Copasir. Adolfo Urso, membre du parti dirigé par Giorgia Meloni, sera le prochain président de la Commission parlementaire pour la sécurité de la République. Aujourd'hui, il prendra la place de Raffaele Volpi et réussira grâce aux voix en sa faveur du M5S, du PD et de Forza Italia. Ces partis ont en fait soutenu la seule solution possible pour débloquer l'impasse dans laquelle se trouve le comité, dont la présidence a toujours été l'apanage d’un parti d’opposition. Et comme la Ligue est entrée dans le gouvernement de Mario Draghi, elle doit céder sa place au seul membre de l'opposition de la liste, Urso, actuel vice-président. Les projets de Matteo Salvini étaient différents : il avait fait démissionner Volpi et Paolo Arrigoni, les deux membres leghistes sur les dix que compose le comité, dans l'espoir d'obtenir une nouvelle élection de l'ensemble de celui-ci, organe essentiel pour le contrôle de la sécurité intérieure et des services secrets. En outre, en arrière-plan, il y a une autre question diplomatique délicate : Urso, dans un passé récent, en tant qu’entrepreneur, a entretenu des relations et fait des affaires pendant des années avec l'Iran, où pour réussir il faut le soutien du gouvernement de Téhéran. « Je suis très heureux pour Urso, il sera un grand président", a déclaré Ignazio La Russa (FDI), "mais je suis désolé pour le centre-droit, nous avons tous perdu. Cela aurait pu être géré de manière moins conflictuelle : j'espère que demain (aujourd'hui, ndlr) les deux membres du parti leghiste voteront également pour Urso et qu'un climat apaisé sera rétabli". "Nous avons dit que si la situation n'était pas débloquée, nous cesserions de participer aux travaux, a déclaré Federica Dieni (5 étoiles) - mais pour des raisons institutionnelles nous votons Urso et lui faisons confiance pour retourner au travail dans la sérénité. Discours similaire pour Enrico Borghi (PD) : "Notre vote pour Urso, en plus de garantir le rétablissement des pleines fonctions de la Copasir, exprime un besoin de sobriété dans la communication, de maintien de l'institution dans le périmètre de ses fonctions et de coopération parlementaire afin que les activités du système d'information soient menées dans le plein respect de la loi et de l'intérêt national ». Salvini est plus amer mais il sait que les dossiers auxquels le Copasir sera confronté dans les mois à venir sont trop délicats pour rester à l’écart. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Saxe-Anhalt : résultats de l'AfD selon l'âge des électeurs.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats de l'AfD selon l'âge des électeurs lors des élections du 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt.

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Moins de 30 ans / 30 à 44 ans / 45 à 59 ans / plus de 60 ans

Saxe-Anhalt : les résultats de la CDU selon l'âge des électeurs.

Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats des démocrates-chrétiens la CDU selon l'âge des électeurs lors des élections du 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt :

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Tous

18 à 24 ans

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08/06/2021

"Le ton s’adoucit : la stratégie de Salvini pour un tournant modéré."

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Italie. Revue de presse.

ARTICLE, La Stampa, « Draghi tente la médiation : les amortisseurs sociaux seront mis en place immédiatement» : «  La ligne de Mario Draghi sur la prolongation du gel des licenciements est reprise dans les mots de Matteo Salvini après une conversation d'une heure au Palais Chigi. "Nous sommes tout à fait d'accord. Les secteurs en croissance doivent embaucher, et non licencier. L'industrie et le bâtiment doivent redevenir libres d'agir sur le marché, tandis que les secteurs qui ont le plus souffert, comme le commerce, les services et le tourisme, ont le temps jusqu'en octobre de s'organiser." Le Président du Conseil - il l'a répété au dirigeant de la Ligue - ne partage pas la demande des syndicats, du PD, du M5S, des ministres du Travail Andrea Orlando et du Développement Giancarlo Giorgetti (Ligue) de revoir la décision sur les dates limites de fin du moratoire : 1er juillet dans la grande industrie et la construction, 31 octobre pour tous les autres. Même l'hypothèse d'avancer le délai pour certains secteurs ne serait pas accueillie favorablement. "Cela créerait des chômeurs de série A et de série B", laisse filtrer une source qui demande à ne pas être citée. Pour l'instant, la seule solution jugée possible est une nouvelle prolongation de l'allocation chômage (Naspi), déjà étendue à toute l'année 2021, et une accélération de la réforme des amortisseurs sociaux. Ce n'est pas la première fois que Draghi est obligé de faire face au mécontentement de sa majorité. Le problème est qu'aujourd'hui, la dissidence est généralisée. La position de Giorgetti a compliqué le tableau. Le ministre qui jusque là intervenait comme le “pompier” après les propos incendiaires du chef de son parti (Salvini) est soudainement devenu lui-même pyromane. Et cela provoque de la suspicion dans la majorité et dans le PD, prêt à tout faire pour que le président du Conseil tende la main aux syndicats. Les observations de la Commission européenne sur l'inefficacité de la mesure de blocage des licenciements pèsent lourd. La seule solution serait un amendement parlementaire au décret Sostegni-bis, dont la conversion en loi est actuellement difficile à imaginer d'ici le 30 juin, dernier jour avant l'échéance prévue dans la grande industrie. Si au Parlement il y avait une majorité en faveur d'une extension sélective, Draghi ne pourrait qu'en prendre note. A ce stade, l'impression est que les partis avance en ordre dispersé, chacun étant soucieux  d’imprimer sa marque sur la campagne électorale.»

COULISSES, Corriere della Sera, M. Cremonesi « Le ton s’adoucit : la stratégie de Salvini pour un tournant modéré  » : «Non seulement Salvini mise tout sur le gouvernement de centre-droit, mais il adopte aussi un ton modéré qui convient. La retenue face aux journalistes à la fin de la réunion avec Draghi était un choix calculé pour consolider le rapport de confiance avec le Président du Conseil, tandis que la réticence à répondre aux questions sur la fédération des partis du centre-droit s’explique par la volonté d’éviter de souffler sur les braises de Forza Italia, où plusieurs voient ce projet comme un plan d’annexion. Le virage vers le centre n'est peut-être pas encore totalement conscient mais la conviction est bien mûre. On aurait alors un seul groupe de centre-droit italien qui correspondrait à un centre-droit européen fort, tous deux capables de tenir le centre de la scène politique, à Rome comme à Bruxelles. Les difficultés sont nombreuses, à l'intérieur comme à l'extérieur, mais s'il réussit, Salvini se taillera un rôle pour faire émerger des représentants du centre-droit en Europe.  »

(Traduction : ambassade de France à Rome)