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01/06/2021

Norbert Hofer démissionne de son poste de président du FPÖ.

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Autriche. Norbert Hofer démissionne de son poste de président du FPÖ.

(Le chef de file des députés FPÖ Herbert Kickl l'attaque sans cesse car ce dernier désire devenir président du FPÖ. Hofer reste 3ème président de la Chambre des députés. Peut-être Norbert Hofer sera-t-il candidat à la présidence de la République à l'automne 2022 ?)

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Norbert Hofer

 Giorgia Meloni : "Pour nous, pas de fusion avec la Ligue."

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Italie. Revue de presse.

Les JT ouvrent sur la situation sanitaire en Italie, la réouverture des bars et restaurants en intérieur, et la reprise du tourisme, les propos de Sergio Mattarella sur l’égalité femmes-hommes à la veille de la fête nationale italienne, la sentence prononcée à l’issue du procès des anciens dirigeants de l’usine sidérurgique de Tarente, les annonces du gouverneur de Bankitalia sur la reprise économique du pays, le débat politique sur l’interdiction de licenciement et la remise en liberté de l’ancien chef mafieux Giovanni Brusca.

Sur Twitter, on relève parmi les tendances qui dominent les hashtag #Brusca et #Falcone, en référence à la remise en liberté du chef mafieux ayant participé à l’attentat contre le juge Giovanni Falcone. 

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, de F. Basso « Voyages, les recommandations de l’Ue aux pays membres : pas de test pour les personnes vaccinées depuis plus de 14 jours » : « La Commission européenne a présenté hier une série de recommandations pour la levée progressive des restrictions de circulation au sein de l’UE et la plateforme communautaire du pass sanitaire sera opérationnelle dès aujourd’hui. Le pass pourra attester de la vaccination (avec une ou deux doses), d’un test négatif, ou de la guérison depuis moins de 180 jours. Les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin depuis plus de 2 semaines ne devront plus se soumettre à la quarantaine ni aux tests de dépistage. Le résultat d’un test PCR aura une validité de 72h contre 48h pour un test antigénique rapide, propose la Commission. Le certificat Covid doit garantir une égalité de traitement et de conditions pour tous les citoyens européens circulant d’un pays à l’autre. Les mesures concernant les touristes venus d’autres pays varieront en fonction du pays de provenance sur la base de la carte divisée en zones de couleurs publiée chaque semaine le centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies. Les recommandations ne sont pas contraignantes, comme l’a rappelé le Commissaire européen à la Justice. La présidente de la Commission européenne a pour objectif l’immunisation de 70% de la population adulte de l’UE d’ici juillet.»

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giorgia Meloni, présidente de Fratelli d’Italia, « Pour nous, pas de fusion avec la Ligue. Je rencontre Draghi jeudi, je ne veux plus de limitations aux libertés des personnes » : « C’est un moment important pour elle : FdI est proche du PD comme second parti dans les sondages, son livre marche très bien, et elle aura peut-être pour Rome le candidat qu’elle souhaite pour le centre droit, E. Michetti. ‘’Il ne suffit pas de bloquer les licenciements pour sauver les emplois, 40% des entreprises risquent de fermer. Il faut se concentrer sur la tenue des entreprises et leur continuité’’. ‘’En tant que présidente des Conservateurs européens, mon objectif est d’agrandir cette maison avec ceux qui, au sein du PPE, se sentent subalternes face au poids du PSE, et ceux qui, dans les groupes de droite, souhaitent sortir de certaines velléités anti-européennes et contribuer à la création d’une Europe plus forte et plus concrète’’. ‘’J’exclus qu’une fédération ou union entre la Ligue et FdI puisse naître pour isoler Forza Italia qui, sans nous, se perdrait, les chiffres le disent’’. »

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ARTICLE, La Repubblica, « Accord Macron-Merkel pour des quotas de migrants. "Mais ceux venant d'Italie seront renvoyés". » : « C'était le dernier conseil des ministres franco-allemand d'Angela Merkel. Mais à l'issue, la dirigeante allemande a souligné hier que "ce ne sera pas le dernier défi" qu'elle devra relever avec le président français Emmanuel Macron. Le plus difficile reste peut-être le dossier de l'immigration, qui a fait l'objet de discussions serrées avec l'Italie ces dernières semaines. Le couple franco-allemand souhaiterait parvenir à un accord avant l'été. La campagne électorale bat son plein en Allemagne et la chancelière ne veut pas que le débat sur les migrants, qui va s'intensifier durant les mois d'été, soit un moteur pour la droite radicale de l'Afd. Mais M. Macron craint également que la question qui divise l'Europe depuis six ans ne s'enflamme à l'automne, lorsque commencera la course à la présidence française et la bataille directe avec Marine Le Pen. Paris et Berlin convergent vers une relance des accords de Malte, le mécanisme organisé en septembre 2019 pour redistribuer les migrants débarqués. "Avec la reprise attendue des traversées de la Méditerranée, qui a déjà commencé, il y a une volonté de réactiver ce mécanisme de transfert des personnes secourues", explique une source à l'Élysée. Avant la réunion du Conseil de l'UE du 24 juin, la France et l'Allemagne seraient prêtes à accepter chacune un quota de 30 % de migrants, tandis que 30 % supplémentaires resteraient en Italie, selon des sources allemandes et françaises. Les 10 % restants seraient redistribués entre d'autres partenaires "volontaires". La proposition reprend en partie la demande de solidarité européenne formulée par le gouvernement Draghi, mais il n'est pas encore certain que le Conseil européen puisse la valider. Aussi parce qu'en échange de ces quotas, Macron fait notamment pression pour remettre sur la table le principe du renvoi des migrants dans les pays de première arrivée, comme le prévoient les accords de Dublin que la France voudrait réformer sur la base de la dernière proposition de la Commission européenne. Dans le plan franco-allemand qui a commencé à circuler, il est fait explicitement référence à d'éventuels renvois vers l'Italie, avec la demande de nouveaux aéroports et de nouveaux horaires pour accueillir les "dublinés", les migrants enregistrés sur les côtes italiennes et retrouvés ensuite dans d'autres pays de l'UE. L'Elysée voudrait obtenir un frein aux "mouvements secondaires" : c'est le seul passage sur l'immigration explicité hier dans le document de la réunion bilatérale. La France et l'Allemagne accueillent à elles seules près des deux tiers des Dublinés dans l'UE. Macron a rappelé dimanche dans une interview que beaucoup de migrants débarquant en Italie et en Espagne "continuent leur chemin vers la France parce qu'ils sont francophones". "Je n'accepterai plus cela", a-t-il ajouté, même si les autorités françaises ont jusqu'à présent organisé peu de renvois de migrants vers les pays de l'UE. Sur les 28 000 demandeurs d'asile qui ont traversé les Alpes, un tiers a été enregistré à son arrivée dans un autre pays européen. Depuis le début de l'année, il y a eu environ 3 000 immigrants en provenance d'Italie, principalement des Nigérians et des Bengalis. En Allemagne, le ministre de l'Intérieur Horst Seehofer pousse également dans la même direction que Macron, convaincu que le renvoi des Dublinés dans leurs pays d'arrivée en Europe pourrait être une bonne publicité électorale contre l'Afd. Mme Merkel, en revanche, craint le rejet de l'opinion publique et adopte une position plus axée sur le dialogue. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)