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08/06/2021

"Votre décision électorale vient d'une déception ou d'une conviction ?"

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Votre décision électorale, lors des élections de ce 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt, vient d'une déception ou d'une conviction ?

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déception / conviction

Grüne : écologistes

CDU : Démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

AfD : patriotes

07/06/2021

"En quel parti avez-vous le plus confiance pour défendre les intérêts des Allemands de l’Est ?"

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Allemagne. Saxe-Anhalt. « En quel parti avez-vous le plus confiance pour défendre les intérêts des Allemands de l’Est ? »

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die Linke : post-communistes

CDU : Démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

FDP : libéraux

Grüne : écologistes

L’enseignement du patriotisme comme nouvelle matière dans les écoles russes.

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Russie. L’enseignement du patriotisme comme nouvelle matière dans les écoles russes :

https://alexandrelatsa.ru/2021/06/lenseignement-du-patrio...

Frères d'Italie est donné au-dessus de 20 % et la Ligue est toujours le premier parti du pays.

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Italie. Frères d'Italie est donné au-dessus de 20 % et la Ligue est toujours le premier parti du pays.

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Ligue : patriotes

Frères d'Italie : patriotes

Parti démocrate : centre-gauche

M5S : anti-système

Forza Italia : conservateurs

Herbert Kickl désigné président du FPÖ.

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Autriche. La direction du FPÖ a désigné ce 7 juin 2021 Herbert Kickl président du FPÖ. Il sera officiellement élu par les délégués lors d’un congrès prévu le 19 juin 2021.

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Herbert Kickl

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2021/06/01/nor...)

Article d’Alberto Basile : Salvini + Berlusconi ? Le scénario d'une "Lega Italia" émerge.

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Salvini & Berlusconi - image source : Centro Machiavelli

 Par Alberto Basile

Ces derniers jours, les rumeurs d'une fusion entre la Lega de Salvini et Forza Italia se multiplient. Dans un premier temps, il s'agirait de la formation de factions individuelles au Parlement, mais la possibilité de la création d'un véritable parti, la "Lega Italia", avec Salvini comme secrétaire et Berlusconi comme président, se profile à l'horizon. Il y a quelques semaines encore, cela pouvait sembler être un fantasme politique, mais le projet d'une "Lega Italia" a récemment été discuté dans un dossier de la Nazione Futura et est maintenant l'un des principaux sujets dans tous les journaux nationaux.

L'idée de factions séparées a été initialement lancée par Matteo Salvini ; le projet semble être entre les mains de Giorgetti (Ligue) et Berlusconi semble prêt à accepter la proposition, bien que les voix opposées ne manquent pas au sein de Forza Italia. Salvini pourrait ainsi se distancer élégamment de Giorgia Meloni, les portes du Parti populaire européen lui seraient grandes ouvertes et il s'imposerait comme le leader du centre-droit. Berlusconi sortirait de l'impasse de Forza Italia, qui perd des pièces et des voix de toutes parts, et pourrait apporter à Salvini en dot un consensus électoral dans le sud de l'Italie, que la Ligue combat. Bien sûr, il y a des écueils, comme le montre l'affaire du PdL (Il Popolo della Libertà), mais je crois que s'il est géré de manière progressive, intelligente et réaliste, ce défi peut s'avérer très intéressant. Forza Italia et la Lega d'aujourd'hui ont beaucoup plus en commun que Fini et Berlusconi à l'époque du PdL.

Personnellement, je me réjouirais de cette évolution du cadre politique de centre-droit. C'est ainsi qu'émergerait un grand parti conservateur moderne, de la droite libérale, patriotique mais pas nationaliste, promoteur d'un État "fort mais pas occupé", européen mais pas dogmatiquement pro-européen. Il pourrait également inclure des acronymes mineurs, comme le nouveau parti de Toti et Brugnaro ou la formation de Maurizio Lupi. La "Lega Italia" aurait certainement en son sein des âmes et des courants pluriels, et si elle sait gérer la dialectique, elle serait bénéfique au centre-droit et à tout le pays.

Dans ce contexte, j'ai trouvé intéressantes les réflexions d'Alessandro Campi dans Il Giornale et de Giovanni Toti dans La Repubblica. Le premier espère un "parti de masse conservateur, quelque chose qui n'a jamais existé en Italie et qui serait perturbateur dans notre paysage politique". Il devrait être le parti de la tradition, de l'économie sociale de marché, des valeurs religieuses, des certitudes et de la stabilité sociale. Une force qui représente le droit submergé dont parlait Longanesi". Giovanni Toti, quant à lui, est plus prudent, mais il est prêt à soutenir "un espace où toutes les cultures du centre-droit ont un foyer politique, indépendamment du nombre", c'est-à-dire "un grand parti conservateur dans lequel les différentes âmes peuvent être unies."

Je suis d'accord avec les deux analyses. L'Italie mérite enfin une grande force de centre-droit comme le PP espagnol ou les conservateurs britanniques. Je sais que cela n'a pas de précédent dans notre histoire, mais il y a des moments où l'on peut complètement rebattre les cartes sur la table. Bien sûr, mon souhait n'est qu'un souhait qui est loin de se réaliser, mais nous commençons à voir des moyens d'y parvenir.

Bien sûr, comme pour tout projet complexe, tout dépend de qui et de comment ce projet doit être réalisé. Peut-on rêver d'une nouvelle génération de jeunes de 20 à 30 ans, nés et élevés politiquement dans la nouvelle entité politique, destinés à représenter la classe dirigeante de demain et à servir de rempart contre le politiquement correct et l'idéologie gauchiste ?

Alberto Basile

Né en 1988, docteur en langues étrangères (Université catholique de Milan). Multilingue, mais toujours profondément lié à son pays, il se considère comme un libéral conservateur et réaliste. Il travaille dans le domaine commercial pour une marque de luxe italienne.

Cet article est paru en premier sur le site du CENTRO MACHIAVELLI, notre partenaire de la COOPERATION MEDIA EUROPEEN.

(https://www.centromachiavelli.com/2021/06/07/fusione-lega...)

" La course au Quirinal et l'illusion de Berlusconi."

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Italie. Revue de presse.

La presse italienne titre en Une sur l'assouplissement des restrictions sanitaires et le passage de plusieurs régions en zone blanche, soit l'état d'alerte sanitaire le plus bas, en raison de la baisse du taux de contamination. L'Italie compte désormais 13,5 millions de personnes vaccinées et se prépare à la saison touristique pour relancer son économie. « Sept régions sans restrictions » - Le couvre-feu fixé à minuit pour toute l'Italie; réouverture des piscines et des parcs d’attraction pour la zone blanche (Corriere della Sera),  « Le tourisme sort du virus » - les réservations pour les vacances augmentent de 10% par rapport à 2020. Rome demande à Bruxelles d’avancer la mise en place du passeport sanitaire au 15 juin (La Repubblica), « Locations, les appartements et les magasins misent sur le bonus» (Sole 24 Ore),   « Giovannini : un commissaire pour les tramways de Rome et pour les JO d'hiver à Cortina » - Le ministre pour les infrastructures annonce un décret pour électrifier les ports italiens (Il Messaggero), « Envie de liberté : boom du nombre de jeunes vaccinés » (Il Giornale).

Le divorce entre le mouvement cinq étoiles et la plateforme participative « Rousseau » qui avait fait le succès des débuts du mouvement est également cité. L'entente avec David Casaleggio permet désormais à Giuseppe Conte de relancer le Mouvement et de revoir sa stratégie au sein de la majorité « Casaleggio et l'adieu au M5S » - Entretien du fils du fondateur de la plateforme (La Stampa), « Conte, premiers défis lancés à Draghi » - Les licenciements, l'environnement et l'autorité anticorruption sont les nouvelles batailles (Il Fatto Quotidiano),  « Soutien loyal à Draghi mais nous ne renonçons pas aux batailles qui f

COMMENTAIRE, La Repubblica, « La course au Quirinal et l'illusion de Berlusconi », par Stefano Folli : « Ce n'est pas sans raison que Salvini a cessé de proposer Mario Draghi au Quirinal, après avoir tant insisté sur son nom ces dernières semaines. C'est la même raison pour laquelle le chef de la Ligue parle et agit comme le soutien le plus convaincu du gouvernement actuel, espérant qu'il ira au terme de sa législature au printemps 2023. Pas d'élections législatives l'année prochaine : le nouveau mot d'ordre est la stabilité. On dira que c'est la conséquence logique de son entrée au gouvernement, un investissement que la Ligue n'a pas l'intention de mettre en péril. La ligue a parié sur le succès de l'exécutif Draghi depuis le début, contrairement à Fratelli d'Italia, et n'a aucun intérêt à changer de cap à mi-parcours. Par cette attitude, Salvini est aussi soucieux de ne pas compromettre la perspective d'une fédération avec Forza Italia, prémisse du possible parti unique dont les pages des journaux sont pleines. Dans son esprit, il s'agit d'un processus de conquête de l'ancien mouvement de Berlusconi et redonner à l'étrange attelage Lega-Forza Italia une centralité menacée par l'irruption de Giorgia Meloni. Mais qu'est-ce qui pousse Berlusconi à adhérer à un plan dont Salvini serait de loin le principal bénéficiaire ? L'homme qui domine la scène du centre-droit depuis des années n'a qu'un seul avantage, mais un avantage crucial : pouvoir poursuivre le rêve, ou plutôt l'illusion, de succéder à Mattarella en janvier 2022. Cela peut sembler absurde, si l'on prend en compte l'âge de Berlusconi, sa mauvaise santé et les aspects pour le moins controversés de son histoire personnelle et judiciaire. Mais le fondateur de Forza Italia croit sérieusement pouvoir obtenir la récompense ultime : la reconnaissance institutionnelle de ceux qui, pour le meilleur ou pour le pire, ont dominé la scène depuis la fin de la Première République. L'opération avec la Ligue a donc une implication précise : obtenir un soutien à sa candidature, de manière à créer une masse critique autour de laquelle agréger d'autres blocs de voix au Parlement. Dans l'ambiguïté, chacun pourra poursuivre ses propres objectifs. Et Berlusconi pourra croire en la loyauté de Salvini, qui se traduira peut-être par des accords de vote lors des premiers scrutins (en l'absence d'un accord général droite-gauche sur un autre candidat). C'est une illusion, précisément. La candidature de Berlusconi est une chimère et ne sert qu'à couvrir la lente dissolution de Forza Italia. »

ENTRETIEN, Corriere della Sera, de Giuseppe Conte, dirigeant du Mouvement 5 Etoiles « Nous avons été désorientés par certains choix du gouvernement mais nous continuerons à le soutenir » : « Le nouveau M5S aura une vision plus large et plus internationale, il sera en dialogue constant avec la société civile et avec toutes les composantes du pays, y compris les classes qui par le passé n’ont pas été prises en compte avec toute l'attention nécessaire : le secteur des services, le commerce, les petites et moyennes entreprises, les indépendants et les professions libérales. Nous serons encore plus engagés dans la lutte contre les mafias et la corruption, et nous nous concentrerons sur le soutien à l'innovation technologique et à la durabilité environnementale et énergétique. Quand verrai-je Draghi ? Nous nous sommes déjà parlés, nous nous rencontrerons bientôt. Cette période n'a pas aidé le M5S, mais avec la nouvelle direction, on reviendra pour faire entendre notre voix de manière claire et forte et nous travaillerons, comme toujours, pour le bien du pays. Certaines décisions du gouvernement ont déplu aux citoyens et suscité la perplexité, je pense aux mesures de soutien aux entreprises, à certaines décisions en matière de protection de l'emploi et de transition écologique, à l'amnistie fiscale et maintenant à la marginalisation de l'Autorité anticorruption. Nous qui avons travaillé pour maintenir le pays en vie pendant les phases les plus aiguës de la pandémie, nous voulons aussi jouer un rôle de premier plan dans la relance économique. Nous serons loyaux et constructifs sans renoncer à nos valeurs et à nos combats. J'ai pris avec enthousiasme l'engagement de développer le nouveau projet et de présenter le nouveau statut du M5S, qui sera voté avant les élections. Le chef sera élu par les membres. Nous  consulterons davantage les inscrits encore plus que par le passé, par le biais d'une plateforme télématique qui restera l'outil principal. Casaleggio ? Nous nous sommes séparés, mais moi et tout le Mouvement avons un grand respect pour lui. Soutenir Draghi était un choix difficile et j'ai du respect pour ceux qui, comme Di Battista, ont quitté le Mouvement suite à cette décision. Mais nous ne pouvions pas tourner le dos à la souffrance des Italiens, ce choix devait être fait et j'ai immédiatement fixé les conditions pour que le nouveau gouvernement commence et termine la campagne de vaccination et le PNRR’’. »

 ENTRETIEN, La Stampa, de Davide Casaleggio, Président de l’association Rousseau  « Les règles ont été bafouées, il était impossible de continuer ensemble » : « ‘’Nous sommes parvenus à un accord car il était nécessaire de se séparer. Au cours des 16 derniers mois, le M5S a décidé de bafouer tant de règles et de principes de démocratie interne et de respect des décisions des membres qu'il était devenu impossible pour nous de continuer sur une voie commune. Nous ne voyons plus aucune raison de rester ensemble plus longtemps. L'argent et la liste des membres inscrits n'a jamais été la cause du problème, mais un effet. Le problème était que le M5S n'était pas en train d’ honorer ses engagements, à savoir payer les travailleurs qui attendaient leur dû depuis des mois. Le modèle du Mouvement 5 étoiles a permis à Conte d’obtenir la confiance de 33% des Italiens et a donné la possibilité à des milliers de citoyens inconnus, comme Giuseppe Conte lui-même, d'occuper des rôles prestigieux et un pouvoir impensable. Ce qui n'est probablement plus le cas aujourd'hui, du moment où l’on veut donner cette possibilité uniquement à des personnes bien identifiées. La démocratie participative ? Je crois que c'est l'antidote à la concentration du pouvoir entre les mains de quelques personnes, au carriérisme politique et à l'hyper-leadership. Ce n'est pas une coïncidence, en fait, si Rousseau, en tant que modèle de participation horizontale et ouverte, a commencé à être perçu comme problématique précisément dans la phase de transformation hiérarchique du Mouvement vers une organisation de parti traditionnel’’. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Recul de l'AfD et victoire de la CDU lors des élections en Saxe-Anhalt.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats des élections de ce 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt :

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CDU : Démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

FW : électeurs libres

Andere : autres

 

Gains et pertes :

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En sièges :

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(https://wahlergebnisse.sachsen-anhalt.de/wahlen/lt21/erg/kreis/lt.15.ergtab.php)

Article de Lionel Baland à propos du livre de Giorgia Meloni.

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Italie. Article à propos du livre de Giorgia Meloni :

https://www.breizh-info.com/2021/06/06/165609/giorgia-mel...

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Saxe-Anhalt : l'AfD première chez les électeurs ayant une mauvaise situation économique.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats chez les électeurs ayant une mauvaise situation économique :

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AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

L'AfD massivement surreprésentée chez ceux qui n'ont pas fait beaucoup d'études.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats selon le niveau d'étude des élections de ce 6 juin 2021 pour le Parlement de Saxe-Anhalt. L'AfD massivement surreprésentée chez ceux qui n'ont pas fait beaucoup d'études :

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Formation simple / haute formation

CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

06/06/2021

87 % des électeurs de la CDU en Saxe-Anhalt sont opposés à une coalition CDU-AfD.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. 87 % des électeurs de la CDU en Saxe-Anhalt sont opposés à une coalition CDU-AfD :

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Alle : tous

AfD-Wähler : électeurs de l'AfD

CDU-Wähler : électeurs de la CDU

Saxe-Anhalt : d'où viennent les électeurs qui ont permis à la CDU de progresser ?

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Allemagne. Saxe-Anhalt. D'où viennent les électeurs qui ont permis à la CDU de progresser ce 6 juin 2021 lors des élections pour le Parlement de Saxe-Anhalt ?

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Nichtwähler : abstentionnistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

AfD: patriotes

Die Linke : post-communistes

Les femmes sous-représentées parmi les électeurs de l'AfD.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Résultats femmes / hommes : une fois de plus, les hommes sont surreprésentés dans le vote en faveur de l’AfD :

femmes / hommes

CDU : 39% | 31% (démocrates-chrétiens)

AfD : 18% | 29% (patriotes)

die Linke : 11% | 11% (post-communistes)

SPD : 8% | 8% (sociaux-démocrates)

FDP : 7% | 7% (libéraux)

GRÜNE : 6% | 6% (écologistes)

FW : 3% | 3% (électeurs libres)

 

Source : ZDF / Forschungsgruppe Wahlen

Allemagne : les écologistes se dégonflent dans les sondages.

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Allemagne. Les écologistes retombent dans les sondages.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/insa.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

AfD : patriotes

FDP : libéraux

die Linke : post-communistes

Grüne : écologistes

Sonstige : autres

04/06/2021

Flandre : le Vlaams Belang donné à 26,1 % et la N-VA à 21,8 %.

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Belgique. Flandre. Le Grand Baromètre, réalisé par Ipsos, donne les nationalistes du Vlaams Belang premiers à 26,1 % et les nationalistes de la N-VA deuxièmes à 21,8 %.

(https://www.lesoir.be/376229/article/2021-06-04/grand-bar...)

Saxe-Anhalt : un autre sondage donne aussi l'AfD à 1 point de la CDU.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Un autre sondage, cette fois réalisé par Civey pour le Spiegel, donne aussi l'AfD à 1 point de la CDU pour les élections de ce dimanche pour le Parlement de Saxe-Anhalt.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Saxe-Anhalt : l'AfD donnée à 1 point de la CDU à 2 jours du scrutin.

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Allemagne. Saxe-Anhalt. Un sondage INSA donne l'AfD à 1 point de la CDU pour les élections de dimanche pour le Parlement de Saxe-Anhalt.

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CDU : démocrates-chrétiens

AfD : patriotes

die Linke : post-communistes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

FDP : libéraux

Freie Wähler : électeurs libres

Sonstige : autres

"Meloni rencontre Draghi  : "Je suis satisfaite, il m'a écoutée.""

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, Corriere della Sera, d’E. Marro « Plan de Relance, accord sur le recrutement » : « Hier le Président du Conseil Mario Draghi a de nouveau dû jouer les médiateurs pour parvenir à un accord, cette fois sur la question du recrutement et des fonds européens. Il a convoqué la task-force au Palais Chigi afin d’examiner le décret ‘Recrutement’, compromis par les tentatives des différents ministères d’y ajouter de nouveaux postes et ressources n’étant pas directement liés à la mise en œuvre du Plan de Relance. Tout devrait être rentré dans l’ordre et le décret devrait être approuvé aujourd’hui en Conseil des ministres, pour venir s’ajouter aux deux premiers décrets sur la gouvernance et sur la simplification de l’administration et des procédures. Cette série de mesures doit permettre à l’Italie de déployer efficacement les fonds européens qui lui ont été attribués, 200 milliards étalés jusqu’en 2026, et de réaliser les 300 programmes d’investissement dans les domaines les plus variés. Pour cela en effet, il va falloir embaucher de nombreux agents mais il faut surtout les recruter rapidement. Le décret prévoit ainsi des concours complètement en ligne qui ne devront pas durer plus de 100 jours au total et un portail unique qui s’inspire largement du secteur privé. Ces nouveaux agents seront chargés des procédures juridiques (et notamment de gérer l’énorme retard accumulé), de réaliser les différents projets à l’échelle locale, de suivre le bon déroulement des programmes, du suivi des investissements et de rendre compte de l’avancement des chantiers pour faire le point régulièrement avec Bruxelles. Le salaire de tous ces agents pour la bonne mise en œuvre du Plan de relance devrait être couvert par les fonds du Plan lui-même. Une rétribution bonus basée sur le mérite est également prévue. Une fois les décrets pour le lancement du Plan de relance approuvés, le gouvernement attend que Bruxelles débloque une première tranche de 25 milliards qui devraient arriver cet été. Draghi est satisfait et hier il a même reçu les éloges de Salvini qui a réitéré son soutien total jusqu’à la fin de son mandat et s’est enthousiasmé pour ‘’l’énergie et l’espoir nouveaux’’ insufflés à l’Italie. »

ENTRETIEN, Il Giornale, de Matteo Salvini, dirigent de la Ligue « Voici ma proposition : un centre droit uni d’ici la fin du mois et ensuite des candidats communs » : « ‘’Nous comptons arriver à la fin de la législature, en mars 2023, avec Mario Draghi. Le Quirinal ? Ce n’est pas la Ligue qui décide de l’avenir de Draghi. Pour l’instant, j’espère qu’il continue en tant que Président du Conseil car il est en train de faire un bon travail. Puis, s’il devait se porter candidat pour la Présidence de la République, je serais le premier à le soutenir. Mais il s’agit là de discussions prématurées. Pour les élections municipales, nous allons de l’avant et nous déciderons d’ici quelques jours. J’estime et j’espère arriver d’ici la fin du mois à la fédération des partis de centre droit, du moins de ceux qui soutiennent le gouvernement Draghi. Nous sommes tous sur le même plan mais nous devons faire un pas en avant, en créant par exemple des groupes parlementaires uniques au Sénat comme à la Chambre. Ou encore, avec un travail de coordination, avec des conférences de presse communes, avec des initiatives législatives dans le signe de l’unité. Il y a plusieurs façons de renforcer l’unité du centre droit. Sur Fratelli d’Italia, j’estime difficile de pouvoir fédérer les partis de majorité et d’opposition. Nous avons toutefois le devoir de créer des listes communes en 2023. Tous ensembles dans le système majoritaire, en choisissant des candidats en commun et puis chacun fera sa partie au système proportionnel où il sera possible d’exprimer sa propre identité. Je suis en train de préparer un projet de loi sur la taxation des grandes multinationales. J’espère que les partis de gauche nous donneront un coup de main dans cette bataille au lieu d’évoquer des taxes sur les successions, le droit du sol ou encore du décret de loi Zan sur contre l’homophobie. Les Italiens paient déjà trop d’impôts’’ »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, « Meloni rencontre Draghi  : " Je suis satisfaite, il m'a écoutée " : « À la fin de la réunion, Giorgia Meloni était plus que satisfaite. Le face-à-face avec le Premier ministre a duré environ une heure et lui a donné l'occasion de revenir sur ses chevaux de bataille : le Covid et les réouvertures, mais aussi la protection des impôts et du crédit. En attendant (la semaine prochaine) le nouveau sommet avec les alliés pour décider qui nommer comme candidat aux municipales. Mais Mario Draghi s'est contenté de l'écouter. Mais il n'est pas exclu qu'au cours de cette rencontre "longue et fructueuse", comme on l'a définie au Palazzo Chigi, certaines de ses propositions soient bien retenues par Draghi. Ne serait-ce que parce que - comme l'a ironiquement observé Meloni - "sur 100 choses qui sont dites, statistiquement il doit y en avoir une d’intelligente...". "Nous continuons à parler du blocage des licenciements", a-t-elle déclaré, "mais nous ne posons pas le problème des millions de travailleurs exclus de toute forme de protection : tout le milieu des indépendants, des travailleurs atypiques", "le blocage des licenciements n'est pas nécessaire", il faudrait plutôt "récompenser fiscalement et bureaucratiquement les entreprises qui maintiennent le taux d'emploi". Le chapitre sur le crédit est tout aussi décisif. "Avec la nouvelle réglementation européenne sur les découverts bancaires, des milliers d'entrepreneurs vont finir par être signalés au risque central et Draghi le sait bien. Pour Meloni, il "ne faut pas être pris au dépourvu à l'automne" comme cela s'est produit l'année dernière. "Nous avons demandé le renforcement des transports publics, qui ont été les principaux foyers de contagion, et de veiller sur l'école" car "il n'est pas possible d'imaginer une autre année à la maison". La leader de Fratelli espère que ces rendez-vous avec le premier ministre se répéteront selon une "cadence" précise. On se demande ce que Matteo Salvini en pense. Invité à commenter la rencontre entre Meloni et le Premier ministre, le leader de la Ligue a répondu sans ambages : "Eh bien, je pense que c'est bon et juste.“ Mais surtout, pour la première fois, Salvini a dit espérer que le gouvernement aille de l'avant "dans la mesure du possible" et a garanti que la Ligue était prête à le soutenir "jusqu'à la fin de la législature" ».

ARTICLE, Corriere della Sera, de P. Salom « ‘’Les violences sur les Ouïgours ? Un sensationnalisme anti-chinois’’ Le dérapage de Grillo sur son blog » : « Un ‘’rapport indépendant’’ sur la situation des Ouïgours dans la région du Xinjiang en Chine a été publié sur le blog du fondateur du Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo, remettant en cause les persécutions subies par la population en question et les accusations de l’Occident visant uniquement à ‘’s’en prendre à la République Populaire’’. Le rapport a été signé par des chercheurs, des journalistes et des experts italiens et étrangers dont certains formés en partie en Chine. Il met en avant la ‘’complexité’’ et la très ancienne histoire de la région, et notamment les mouvements insurrectionnels des populations turcophones et de confession musulmane ainsi que des « actes terroristes » qui seraient dirigés contre Pékin et le régime. Les sanctions prononcées par l’UE vis-à-vis de la Chine sont considérées comme partiales et le fruit d’une vision déformée par la différence culturelle. Le Sénateur 5 Etoiles Vito Petrocelli, président de la commission Affaires étrangères, est lui aussi parmi les signataires et a soutenu l’initiative sur les réseaux sociaux. »

ARTICLE, La Stampa, M. Bresolin : « Migrants, le non de Paris et de Berlin à la redistribution » : « L’appel à la solidarité du gouvernement italien adressée à ses partenaires européens en matière de gestion de l'immigration continue de se heurter au mur du "non". Paris et Berlin sont réticents car ils n'ont pas l'intention d'accepter un système automatique de transfert des migrants arrivés en Italie. Ils veulent pouvoir "sélectionner" les demandeurs d'asile, en accueillant sur leur territoire uniquement ceux qui ont droit à une protection internationale. Exactement comme ils l'ont fait avec l'accord de Malte. Et ce n'est pas tout : les deux pays ont fait savoir qu'aucune aide n'arrivera de leur part tant que Rome n'aura pas levé ses réserves sur les points les plus critiques de la réforme de Dublin, actuellement bloquée par des vetos de plusieurs pays. "Après tout, explique un diplomate, ces derniers mois, le nombre d'arrivées en France et en Allemagne a été plus élevé qu'en Italie. Pourquoi devraient-ils aider Rome s'il n'y a pas d'urgence ?". La question risque d’échauffer les esprits lors du Conseil européen de fin juin, où la question de l'immigration sera officiellement à l'ordre du jour. Les négociations sont toutefois au point mort. ‘’Nous avons soulevé la question", a déclaré Enzo Amendola, secrétaire d’Etat aux affaires européennes, "mais les négociations sont lentes’’. Les gouvernements ont proposé de séparer les différents chapitres de la réforme, afin de progresser sur les parties les moins conflictuelles. Mais l'Italie s'y oppose car elle craint de se retrouver dos au mur. Aujourd'hui, cependant, le gouvernement de Rome est prêt à changer de stratégie : donner son feu vert aux points séparés, mais à condition qu'ils n'entrent en vigueur que lorsqu'il y aura un accord sur tous les parties de la réforme.».

ARTICLE, La Repubblica, « Mediaset-Vivendi : l'UE prépare la procédure d'infraction pour l'Italie » : « La Commission européenne rouvre le dossier Mediaset-Vivendi. Les bureaux de Bruxelles, en particulier la direction Connect, sont sur le point de lancer et de transmettre au gouvernement italien une procédure sur l'amendement dit "de sauvetage-Mediaset". Ainsi, alors que les deux entreprises sont sur le point de signer leur accord, tout pourrait être remis en question. Cet amendement avait été présenté par le gouvernement de Giuseppe Conte et approuvé au Parlement en décembre. Et cela a essentiellement protégé la société de Berlusconi de l'assaut des Français qui raflaient des actions dans le but d'en prendre le contrôle. La réaction du gouvernement découle de la sentence de la Cour européenne de justice qui a rejeté la loi Gasparri dans la partie qui interdisait le rachat par le géant transalpin. La mesure votée fin 2020, ensuite, a transféré à l'Agcom - l'Autorité des communications - la tâche d'évaluer si le rachat de Vivendi - ou des cas similaires - pourrait fausser le marché. Une démarche qui a ensuite bloqué les opérations du groupe de Puyfontaine. Cela a pesé dans la bataille entre les deux groupes de médias. En décembre dernier déjà, la Commission avait fait savoir dans une lettre que la règle était susceptible d'être incompatible avec la législation européenne pour possible violation de la liberté d'établissement garantie par les traités de l'UE et une intervention disproportionnée, tout en pointant l’absence de notification de la nouvelle norme à la Commission. L'acte que la Commission s'apprête à notifier - comme tous les Eu-Pilot - contient en son sein la possibilité de clarifier ou de résoudre le problème avant l'émission d'une sanction. En d'autres termes, tout sera caduc si les autorités italiennes apportent une clarification ou une solution législative. Mais l'accord de paix conclu il y a un mois entre Mediaset et Vivendi n'a pas encore été officiellement signé, et il est prévu pour le 22 juillet prochain. Dans ce pacte, il est prévu que les Français vendent en cinq ans la part de Mediaset égale à 19,19 % actuellement entre les mains de Simon Fiduciaria. Que Fininvest achète ensuite les autres 5 % détenus dans l'État directement par Vivendi. Mais on n'a jamais manqué de craindre que le groupe transalpin ait en tête d'autres coups. Et qui maintenant, à la lumière de la décision européenne, il pourrait évoluer de manière différente vu que le contrat ne sera formellement exécutoire que dans 50 jours. Dans ces cas, rares sont ceux qui s'appuient sur la devise latine "pacta sunt servanda". »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

03/06/2021

"Sauver le monde ? Commençons par l'Allemagne."

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Allemagne.

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"Sauver le monde ? Commençons par l'Allemagne. Allemagne. Mais normal. AfD."

Le Danemark pourra envoyer ses demandeurs d'asile hors d'Europe.

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Danemark. Le Danemark pourra envoyer ses demandeurs d'asile hors d'Europe :

https://www.7sur7.be/monde/le-danemark-pourra-envoyer-ses...

Article d'Álvaro Peñas : le tournant de l'Alternative pour l'Allemagne vers la droite nationale.

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Article d'Álvaro Peñas

Alice Weidel, chef du groupe parlementaire, et Tino Chrupalla, co-président, ont été élus par les militants de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) pour diriger le parti au cours de la prochaine campagne électorale pour le Bundestag. Leur élection n'a pas été une surprise, puisqu'ils étaient les favoris, mais l'écart de voix avec les deux autres candidats, Joana Cotar, députée de Hesse, et Joachim Wundrak, ancien général de la Bundeswehr en Basse-Saxe, a été une surprise. Un peu plus de 15 000 membres de l'AfD ont pris part au vote, soit près de la moitié des 32 000 membres du parti. Le duo Weidel/Chrupalla, représentant la faction nationale-conservatrice, a obtenu 71 % des voix, contre 27 % pour leurs rivaux, les candidats promus par le coprésident du parti, Jörg Meuthen, représentant la faction plus modérée et économiquement libérale de l'organisation.

Cette différence remarquable de soutien est un signe que le militantisme de l'AfD a opté pour la ligne plus patriotique et pour mettre fin aux divisions internes qui ont été sur le point de provoquer un schisme dans le parti. Lors du dernier congrès de l'AfD en novembre dernier, le parti n'a pas pu résoudre une division qui a eu un impact négatif sur l'organisation lors des dernières élections. Lors des élections régionales en Rhénanie-Palatinat et dans le Bade-Wurtemberg, le parti n'a pas réussi à obtenir plus de 10 % des voix, comme il l'avait fait lors des élections précédentes. Dans une interview accordée par Steffen Kotré, ce député a déclaré que le parti était encore plus divisé. La victoire écrasante des conservateurs nationaux, qui ont été soutenus par l'"aile" dissoute, la faction la plus dure du parti autour de Björn Höcke, pourrait mettre fin, au moins temporairement, à ce clivage. Weidel a déclaré qu'il s'agissait maintenant "d'entrer ensemble dans la campagne électorale", tandis que Chrupalla a parlé de resserrer les rangs et que le vote avait clairement montré la volonté des membres de mettre fin au débat interne du parti, "ce résultat parle de lui-même". Meuthen a félicité les gagnants et leur a souhaité de réussir à "représenter l'AfD". Les deux partis vaincus ont également montré leur volonté d'unir le parti. "Je suis impatient de pouvoir les soutenir activement tous les deux dans les mois à venir. Parfois on gagne, parfois on perd, l'important est d'aller de l'avant. Ensemble pour notre AfD et pour notre pays", a déclaré Cotar. Pour sa part, M. Wundrak a déclaré que l'élection s'était déroulée "avec décence et respect mutuel" et qu'il était temps de se tourner vers l'avenir "pour mener une campagne électorale réussie pour l'AfD et pour les intérêts de l'Allemagne et du peuple allemand".

La campagne s'annonce très compliquée pour l'AfD, qui est actuellement la troisième force politique au Bundestag, car selon des sondages, les Verts sont actuellement le premier parti en Allemagne. De plus, le cordon sanitaire imposé par tous les autres partis politiques empêche l'AfD d'avoir la moindre chance d'accéder au pouvoir et, par conséquent, il pourrait être victime du duel entre la CDU/CSU et les Verts, puisque ses électeurs pourraient modifier leur bulletin de vote pour empêcher Annalena Baerbock de devenir chancelière. Dans les sondages nationaux, le parti se maintient à environ douze pour cent, c'est-à-dire très près de ses résultats électoraux de 2017, mais il n'a pas réussi jusqu'à présent à tirer parti de l'énorme mécontentement suscité par les mesures employées par le gouvernement pour gérer la crise du coronavirus. L'inclusion dans le programme du parti d'une possible sortie de l'UE risque de miner son soutien, surtout en Allemagne de l'Ouest, même s'il est vrai que l'organisation fait bien campagne pour dénoncer l'agenda mondialiste.

Mais en plus de la situation politique compliquée, l'AfD fait face à un harcèlement systématique. D'en haut par l'Office pour la protection de la Constitution, et d'en bas par la violence contre son siège et ses militants de la part des groupes antifas (l'AfD subit plus d'agressions que tous les autres partis politiques allemands réunis). Un jour avant l'annonce des résultats du vote interne du parti, le parquet de Mühlhausen, en Thuringe, a confirmé que la maison du président régional de l'AfD, Björn Höcke, avait été perquisitionnée par les autorités en raison d'un prétendu "discours de haine" sur les médias sociaux à l'encontre de la militante d’une ONG Carola Rackete, que M. Höcke a accusée de travailler avec des réseaux de trafic d'êtres humains.

Plus tôt cette année, les autorités allemandes ont qualifié l'ensemble de l'AfD de menace et de groupe politique extrémiste, ce qui leur permet de surveiller toutes les communications des membres du parti, y compris les courriels et les appels téléphoniques, même s'ils ne sont pas liés à la politique. On pourrait croire qu'il s'agit du film "La vie des autres" sur l'espionnage des Allemands de l'Est par la Stasi, mais il est bien réel et vise le troisième parti politique d'Allemagne, le seul qui s'oppose à l'agenda mondialiste. Cette décision est actuellement en suspens dans l'attente d'une décision des tribunaux, bien que plusieurs États, comme la Thuringe, continuent de surveiller les membres de l'AfD. Il est intéressant de noter que l'extrême surveillance des membres et des activités de l'AfD n'empêche pas les actes de violence contre le parti et ne conduit pas à l'arrestation de ses agresseurs d'extrême gauche. L'Allemagne, comme l'Union européenne, s'éloigne de plus en plus des valeurs de démocratie et de liberté d'expression qu'elle prétend défendre. 

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Alice Weidel et Tino Chrupalla

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Frank Magnitz, député AfD, brutalement agressé par trois hommes cagoulés en janvier 2019. Aucune arrestation n'a été effectuée.

(https://elcorreodeespana.com/politica/320968471/El-giro-a...)

"Une coalition qui grandit mais qui risque de marquer contre son propre camp."

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Italie. Revue de presse.

PREMIER PLAN, La Stampa, d’U. Magri « Loin du conflit politique, le Quirinal montre la voie pour le successeur de Mattarella » : « Mattarella a évoqué le contexte politique du moment dans ses quelques 3 000 prononcés à l’occasion de la 75e anniversaire de la République. La tentation était forte d’en parler davantage, sans doute, mais il a su y résister. Dans deux mois commencera le « semestre blanc », c’est-à-dire la période pendant laquelle il ne pourra plus garder un ascendant sur les partis et les dirigeants politiques en étant privé de sa véritable arme: la menace de pouvoir dissoudre les Chambres. Animé du sens des réalités, Mattarella sait que la prochaine phase politique verra apparaitre de nouveaux acteurs, à commencer par le Président du Conseil qu’il a lui-même appelé pour sortir de l’enlisement et que Salvini et Meloni verraient volontiers au Quirinal pour ouvrir la voie aux élections anticipées. Dans son discours, Mattarella a fait la liste des vraies valeurs républicaines, regroupées dans la Constitution. Avec un discours de haut niveau, Mattarella a adressé son discours aux défaitistes. Il a exhorté à regarder vers l’avenir et à affronter avec courage les nouveaux défis pour se projeter ensemble dans l’après. Mattarella a fixé un standard éthique que même son successeur devra respecter.»

COMMENTAIRE, Corriere della Sera, Massimo Franco « Une coalition qui grandit mais qui risque de marquer contre son propre camp» : « Le parti de Giorgia Meloni commence à penser que Matteo Salvini et Silvio Berlusconi cherchent à perdre les prochaines élections municipales pour freiner l’ascension de Fratelli d’Italia. C’est juste une hypothèse mais cela souligne toutefois une tension et une conflictualité que l’on a pu observer lors des négociations avec la Ligue et Forza Italia pour choisir les candidats pour les villes de Rome, Milan et Naples. Il est assez singulier qu’après des semaines de latence, on en arrive à une réunion qui s’est achevée sans aucun accord. Meloni a indiqué comme date butoir celle de mardi prochain, mais ses alliés lui ont répondu qu’il fallait plus de temps. A part le fantasme d’une rupture, c’est l’incapacité à trouver une classe dirigeante qui pose un vrai problème. Ce phénomène touche tous les partis, mais le centre droit montre plus que jamais cette incapacité, malgré des sondages le donnant comme gagnant. C’est un phénomène masochiste difficile à expliquer au-delà de la simple compétition pour le leadership entre Meloni et Salvini. L’usure progressive du berlusconisme et la permanence de Fratelli d’Italia dans l’opposition ne justifient pas des positions aussi divergentes. Leur coalition se renforce du point de vue électoral mais s’affaiblit politiquement car elle semble hésiter à utiliser la saison du gouvernement Draghi pour changer de peau, de référents et d’identité. Les frictions sur les candidats et la perspective d’un accord au rabais dévoilent une incapacité de synthèse et de vision communes. Le conflit interne et l’impossibilité de passer d’un euroscepticisme culturel – avant même que politique – à une adhésion claire aux valeurs européennes représente une inconnue encore plus inquiétante. Si l’accord entre Salvini et Meloni devait se jouer sur des mots d’ordre et des schémas du passé, cela pourra les aider à remporter les élections mais pas à gouverner : ni dans les villes, ni au Palais Chigi et encore moins en Europe, centre vital aussi pour la politique italienne ».

(Traduction : ambassade de France à Rome)

02/06/2021

"Soutenons le made in Italy."

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Italie.

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"Excellence, qualité, tradition. Soutenons le made in Italy."

01/06/2021

Jürgen Conings était membre du Vlaams Belang en 2020.

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Belgique. Jürgen Conings était membre du Vlaams Belang en 2020 :

https://plus.lesoir.be/375511/article/2021-06-01/jurgen-c...