Denderleeuw : tentative de raccommoder le cordon sanitaire.

Belgique. Flandre. Province de Flandre orientale. Denderleeuw.  L'échevin [adjoint au maire] social-chrétien Jan De Nul (CD&V) désigné comme informateur par le gouverneur de la Province de Flandre orientale André Denys pour sortir la commune de l'imbroglio politique dans lequel elle se trouve est parvenu à trouver un accord : le Parti social-chrétien CD&V, les nationaux-centristes de la N-VA et le Parti libéral Open Vld gouverneront la commune [municipalité]. Le gouverneur de Flandre orientale attend maintenant que lui soit remise pour le 28 janvier 2013 la composition du nouvel exécutif de la municipalité.

Décès de l'ancien président du MCG Georges Jost.

Suisse. Décès de l'ancien président du MCG Georges Jost :

http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Deces-de-l-ancien...

Le Député PdL Nicola Cosentino sacrifié.

Les Unes de la presse écrite sont dominées par l’exclusion des listes du PDL (p.m. déposées hier soir) de N. Cosentino, député de Campanie accusé de liens avec la Camorra, à l’issue de débats difficiles (Messagero « Cosentino dehors, chaos au PDL », « révolte dans le parti » pour la Stampa, « chaos » également pour la Repubblica).

L’accueil de cette décision est globalement en demi-teinte : L’éditorial du Corriere della Sera (A. Polito) estime qu’il s’agit « d’une nouveauté » et que « la barre de la décence publique a été élevée », mais que, « tout n’est pas bien qui finit bien », car « Cosentino a effectué une démonstration de force préoccupante » (p.m. en menaçant de « ruiner tout le monde ») qui met en lumière la nécessité de réforme interne du PDL et que « les partis ont du se faire dicter le scénario par les juges », ce qui rend nécessaire une loi réglementant la vie des partis, et une nouvelle loi électorale. Pour l’éditorialiste du Messagero, C. Fusi, « [cette décision] n’est pas rien » même s’il s’agit d’un nettoyage des listes « à moitié, avec des larmes de crocodile » Plus tranchant, L. la Spina, dans la Stampa, pour qui l’opinion publique a été « méprisée », comme le montrent les difficultés extrêmes rencontrées pour le nettoyage des listes PDL.

La presse analyse en détail l’évolution du PDL et de Berlusconi : pour M. Sorgi dans la Stampa, « Berlusconi impose son modèle » et la décision sur les listes marque une nouvelle étape dans sa résurrection politique (après la remise sur pied de la coalition avec la Ligue et la remontée dans les sondages), grâce à laquelle [Berlusconi] risque de vaincre dans certaines régions-clé pour le Sénat. Pour S. Folli (cf. infra), il s’agit d’une question « politique, plus que morale », pour « sauver le vote au Nord ». Les listes font l’objet d’analyses détaillées, U. Magri dans la Stampa soulignant qu’il s’agit d’une « révolution à moitié » qui préserve la nomenclature du parti tout en excluant donc plusieurs « imprésentables » ainsi que la catégorie des « ex-fiancées » de Berlusconi.

« Une question politique plus que morale pour sauver les voix du Nord » (Stefano Folli, Sole 24 Ore) : « Maintenant que la guerre des listes est terminée, nous serions tentés de partager l’avis d’Arturo Parisi (un esprit libre qui n’est pas candidat) : ‘attention, même le prochain parlement sera privé d’une véritable légitimation’. C’est une allusion un peu amère au problème des candidatures ‘verrouillées’, fruit de l’immutable mode de scrutin dit ‘Porcellum’ qui pèsera comme un maléfice sur les deux nouvelles Chambres. Si les primaires du PD ont servi à quelque chose, le problème de fond ne change pas et ternit la crédibilité d’environ tous les partis. Le PdL a été contraint à faire quelques gestes pour tenir compte de l’opinion publique : le nom de Cosentino représente maintenant le symbole d’une tentative – insuffisante et contradictoire –de se présenter aux électeurs avec une image moralement plus acceptable. Or, ce petit tournant a déchiré le parti berlusconien et dévoilé son côté obscur, laissant sur le terrain toute sorte de rivalité et de haine. D’une part, Cosentino ne représente qu’un des personnages qui mériteraient l’exclusion du parti et qui se retrouvent encore dans la liste électorale avec Berlusconi. D’autre part, force est de constater un bras de fer qui a vu hier la victoire d’Alfano. L’exclusion de Cosentino représente un succès personnel du secrétaire du PdL, car elle a suivie par le départ d’autres personnalités ayant des problèmes avec la justice. Parfois même des noms historiques, tel que celui de Dell’Utri. Cela montre l’existence d’une relève au sein du sommet du PdL. Il est clair qu’il ne s’agit pas d’une ‘question morale’ mais d’une question exclusivement politique. L’exclusion de Cosentino se traduira très probablement en une débâcle en Campanie. En revanche, cela donnera un coup de pouce aux listes du PdL en Lombardie et en Vénétie. C’est là où se joue le véritable match de Berlusconi afin d’empêcher une majorité de centre gauche au Sénat et de ne pas perdre le contact territorial avec le Nord (qui a vu naître le mouvement berlusconien et qui pourrait même en décréter la fin de manière explicite). D’où la décision – difficile mais inexorable – du sacrifice de Cosentino. Ce qui n’assure pas, toutefois, le retour à l’âge d’or dans les régions du Nord. »

 

(Traduction : ambassade de France à Rome) 

Johann Gudenus demande que les réfugiés qui occupent une église soient pris en charge par la Communauté musulmane.

Autriche. Vienne. Le chef de file des élus du FPÖ au sein du Parlement du Land de Vienne / Conseil municipal de Vienne Johann Gudenus  a déclaré en réaction à l’occupation illégale de l’église votive par des demandeurs d’asile qu’étant donné que la plupart de ceux-ci sont musulmans, ils doivent être pris en charge par la Communauté musulmane de Vienne.

Eglise votive de Vienne

Vandalisme contre le secrétariat du Vlaams Belang à Anvers.

Belgique. Flandre. Vandalisme contre le secrétariat du Vlaams Belang à Anvers :

Plainte d'un journaliste contre le président d'Ataka.

Bulgarie. Un journaliste a introduit une plainte contre le président d’Ataka Volen Siderov pour agression à son encontre. Le journaliste est blessé à la jambe. Volen Siderov rejette l’accusation.

Procès du Rubygate : jugement après les élections.

Italie. Le jugement dans le procès du « Rubygate » ne sera pas rendu avant les élections législatives de fin février 2013.

Une député du Peuple de la Liberté demande l'exclusion du Conseil de l'Europe de deux élus.

Conseil de l'Europe à Strasbourg. Le Député du Peuple de la Liberté au Parlement italien Madame Fiamma Nirenstein, juive et  pro-Israélienne qui a décidé de quitter la politique italienne pour aller vivre en Israël, a estimé que le représentant Hongrois Tamas Gaudi Nagy du Jobbik ainsi que la Grecque Madame Eleni Zaroulia de L'Aube dorée appartiennent à des formations qui ont violé les valeurs de l'organisation par leurs prises de position qu’elle qualifie de xénophobes et antisémites. (Marton Gyöngyösi du Jobbik a tenu des propos au sein du Parlement hongrois qui ont été présentés d’une manière tronquée et exagérée.)

Soutenue par un nombre requis d'au moins dix parlementaires appartenant à un minimum de cinq délégations nationales, la demande a été transmise à la Commission du règlement de l'Assemblée parlementaire qui doit rendre son avis dans la semaine.

Le président de l'Assemblée Jean-Claude Mignon (UMP - France) s'est prononcé personnellement contre cette mise en cause des deux députés estimant qu'ils ont été élus dans le cadre de scrutins jugés démocratiques : «Il n'appartient pas à l'Assemblée de dire aux Hongrois et aux Grecs « Vous avez correctement voté » ou « Vous n'avez pas correctement voté».»

(http://www.jpost.com/Headlines/Article.aspx?id=300363)

Fiamma Nirenstein

Tamas Gaudi Nagy

Eleni Zaroulia et son mari, le président de l'Aube dorée

Italie : à un mois du scrutin, environ 30% d’électeurs indécis.

« Une campagne électorale à l’instar d’un programme de téléréalité » (Ilvo Diamanti, La Repubblica de lundi) :

« A un mois du scrutin, voire un peu plus, nous nous retrouvons un peu comme si nous étions au lendemain, en train de parler des sondages en attendant de connaitre les projections et craignant que les chiffres se révèlent erronés, comme cela s’est déjà produit en 2006 (où les sondages prédisaient une victoire écrasante de l’Ulivo de Prodi alors que la compétition s’était terminée en un match presque nul). Nous nous retrouvons donc comme jadis devant les écrans en train de nous interroger sur la crédibilité des prévisions des sondages qui – depuis trop longtemps et avec trop d’avance – tablent sur la victoire du centre gauche et du PD de Bersani. Aujourd’hui comme en 2006, on craint (ou on espère, selon le cas) en une avancée de Berlusconi, comme l’attestent certains sondages qui parlent d’une marge de plus en plus réduite entre les deux coalitions. Or, les sondages donnent des résultats très discordants : à un niveau national le centre gauche est donné dans une fourchette de 33-40% ; le centre droit entre 24-34%. Tout devient alors possible. Une victoire écrasante du centre gauche ou l’avancée de Berlusconi. Il n’y a pas de programmes télévisés sans leur propre institut de sondage et leur expert de référence. Nous nous retrouvons ainsi en plein milieu d’un programme de téléréalité transmis sur toutes les chaines ou tous sont à la fois acteurs et spectateurs. Les programmes de débats et d’approfondissement politiques obtiennent des résultats très flatteurs, surtout lorsque c’est Berlusconi qui est invité, si possible en ‘territoire ennemi’ où il peut jouer le rôle du Cavaliere de Münchausen, qui arrive à ressusciter par miracle alors qu’il était donné pour mort. La politique comme marketing et comme spectacle auxquels il est difficile d’échapper. Y compris ses rivaux. Raison pour laquelle ils jouent eux-aussi un rôle, accompagnés par d’autres acteurs : les animateurs de télévisions, les journalistes, les experts de politique et des sondages (ces derniers jouant le rôle de garants et de juges). Or, personne ne gagne et personne ne perd de manière définitive car : 1/ le nombre des indécis reste encore très élevé ; 2/ le choix des électeurs (sondés) dépend de l’offre politique (il y a un mois seul le centre gauche était en piste, dopé par les primaires, alors que tout restait incertain : le rôle de Berlusconi, l’alliance PdL-Ligue, l’espace et le rôle joués par Monti) 3/ à un mois du scrutin on compte environ 30% d’électeurs indécis. Enfin, comme l’explique Nando Pagnoncelli [de l’institut de sondage IPSOS], les sondages deviennent de plus en plus des instruments de propagande et de prévision. Une évolution qui profite à Berlusconi qui, avant les autres, a introduit le modèle de politique-marketing. Le Cavaliere a réussi à relancer le bipolarisme personnel PdL-Berlusconi contre le PD-Bersani, écrasant Monti et sa coalition, Grillo et la Sinistra d’Ingroia. La politique en tant que marketing relève du berlusconisme : c’est une pièce désormais épuisée et vieille tout comme le protagoniste et les autres acteurs qui le suivent en jouant le rôle d’adversaires, tout comme les spectateurs-électeurs. Nous. Qui pouvons mettre fin, dans un mois, à ce programme de téléréalité qui dure depuis vingt ans. »

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Clip électoral d'Oskar Freysinger.

Suisse. Canton du Valais. Voici un clip électoral d'Oskar Freysinger pour la campagne électorale en vue de l'élection de l'exécutif du canton :

Listes électorales : exclusion des imprésentables.

Italie. L’exclusion des listes de (4) candidats du PD ainsi que de plusieurs candidats du PDL est accueillie avec satisfaction par la presse, en particulier le Fatto qui a mené depuis plusieurs semaines une campagne sur ce sujet. Marcello Dell’Utri, proche de Berlusconi impliqué et condamné dans diverses enquêtes, dont une pour association mafieuse, explique, dans un entretien au Fatto de dimanche, qu’il se retire « pour permettre à Berlusconi de se débarrasser des autres » personnes jugées « imprésentables ». « C’est un geste d’amitié de ma part » précise-t-il. Du côté du PD, dont les journaux estiment qu’il a « fait le ménage », le magistrat anti-mafia Pietro Grasso, toujours dans le Fatto de dimanche, salue la décision des Démocrates d’exclure les imprésentables, démontrant ainsi que « le clientélisme peut prendre fin ». Un cas est toujours en suspens au sein du PdL : la presse ce lundi rapporte qu’un « bras de fer » est en cours entre Alfano et Berlusconi contre Cosentino (Campanie) qui a menacé « de tous les ruiner » si sa candidature était rejetée.

(Traduction : ambassade de France à Rome)

Carinthie : le projet « Argent de départ pour les jeunes » se poursuit en 2013.

 

 

 

 

Autriche. Carinthie. Le projet « Argent de départ pour les jeunes » se poursuit en 2013. Les jeunes âgés de 17 à 20 ans peuvent recevoir une somme d’argent de 300 euros maximum pour passer le permis de conduire, suivre des formations complémentaires ou dans certaines conditions financer une partie des coûts de logement en tant qu’étudiant.

Elections pour le Parlement de Basse-Saxe.

Allemagne. Lors des élections pour le Parlement de Basse-Saxe de ce dimanche 20 janvier 2013, die Freiheit a obtenu 0,3 %. Le parti ultranationaliste NPD récolte 0,8 % (des deuxièmes votes). Les post-communistes et gauche de la gauche de die Linke sont éliminés du Parlement de Basse-Saxe.

Résultats :

Gains et pertes :

Sièges :

Résultats des deux grands partis depuis 1990  :

Résultats des petits partis depuis 1990 :

CDU : Parti conservateur

SPD : Parti social-démocrate

FDP : Parti libéral centriste

Grüne : écologistes

Piraten : pirates

die Linke : post-communistes et gauche de la gauche

Autriche : 60 % pour le maintien de la conscription.

Autriche. Lors de la consultation populaire de ce dimanche 20 janvier 2013, 60 % des Autrichiens se sont prononcés pour le maintien du service militaire obligatoire. Le FPÖ et le FPK ont fait campagne en ce sens alors que le BZÖ a appelé au boycott de la consultation populaire estimant que celle-ci est une manoeurvre de diversion du gouvernement social-démocrate / conservateur (SPÖ/ÖVP) afin de dissimuler l'étendue des vrais problèmes (chômage, pauvreté, insécurité, dette,...) que rencontre l'Autriche :

http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Autriche-le-maint...

"Consultation populaire sur le service militaire obligatoire : le BZÖ appelle au boycott !"

Gerhard Dörfler rencontre le Premier ministre slovène.

Autriche et Slovénie. Le gouverneur FPK de Carinthie Gerhard Dörfler a rencontré à Lubjana en Slovénie le Premier ministre slovène Janez Jansa. La résolution de la question des panneaux de noms de lieu dans les villages du Sud de la Carinthie a modifié les relations entre les habitants germanophones de Carinthie et ceux de la minorité slovène [de Carinthie]. Les deux représentants politiques ont discuté d’infrastructure, d’économie, de sport et de collaboration entre la Carinthie et la Slovénie.

Gerhard Dörfler et Janez Jansa

Geert Wilders en schtroumpf.

Pays-Bas. Voici le président du PVV Geert Wilders représenté en schtroumpf.

"De toute façon le Coran doit être schtroumpfé."

Consultation sur le service militaire : HC Strache a voté.

Autriche. Le président du FPÖ a déposé son bulletin de vote dans l'urne ce dimanche 20 janvier 2013 au matin lors de la consultation populaire sur le maintien du service militaire obligatoire.

Tentative d'attentat contre le parti de la minorité turque en Bulgarie.

 

Bulgarie. Le dirigeant historique du parti de la minorité turque en Bulgarie Ahmed Dogan a été l'objet ce samedi 19 janvier 2013 d'une tentative d'attentat, dont l'auteur a été arrêté par la police.

Élections partielles à Wirral.

Royaume-Uni. Conseil de la municipalité de Wirral. Élections partielles de ce jeudi 17 janvier 2013.

District électoral de Heswall. L’UKIP arrive en deuxième position derrière les conservateurs et devant les travaillistes.

District électoral de Leasowe and Moreton East : l’UKIP arrive en troisième position après les conservateurs et les travaillistes et largement devant les libéraux-démocrates.

Élection partielle à Lambeth.

Royaume-Uni. Grand-Londres. Conseil de la municipalité de Lambeth. District électoral de Brixton Hill. L’UKIP arrive en septième position avec 63 voix lors d’une élection partielle ce jeudi 17 janvier 2013.

Les ours de Carinthie.

Autriche. Carinthie. Longtemps disparus, les ours sont de nouveau présents au sein de certaines zones de Carinthie. Le Ministre FPK Kurt Scheuch a décidé de placer au sein de ces endroits des panneaux expliquant aux passants comment ils doivent se comporter si par hasard ils croisent un ou plusieurs ours.

Les panneaux ont été livrés au sein des trente municipalités de Carinthie et sont disponibles gratuitement pour les propriétaires de terrains.

Au milieu : le Ministre FPK Kurt Scheuch et un panneau d'information sur les ours.

"Carinthie : zone d'ours."

Le BNP obtient 26,2 % lors d'une élection municipale partielle à Spennymoor.

Royaume-Uni. Spennymoor. District électoral de Tudhoe. Le jeudi 10 janvier 2013, le candidat du BNP Pete Molloy a récolté, lors d’une élection partielle pour le Conseil municipal, 26.2% des votes avec 130 voix sur 505. L’unique autre candidat, un travailliste, est élu avec 366 voix. Le taux de participation est de 17,5%.

Le MIEP est de retour : deux députés du Jobbik le rejoignent.

Un correspondant nous envoie ces informations :

Hongrie. Au cours des années 1990 et jusqu’en 2002, le nationalisme hongrois est incarné par le MIÉP, d’István Csurka, qui obtient des députés qui siègent entre 1998 et 2002 au sein du Parlement national. Lors des élections législatives de 2002, le MIÉP échoue de peu face à la fatidique barre des 5% nécessaires à l’obtention d’une représentation parlementaire.

Le parti se dégonfle progressivement : de nombreux cadres partent les uns après les autres, rejetant les tendances autocratiques d'István Csurka (et de sa compagne), pour rejoindre le Jobbik qui se structure en parti politique en 2003.

Lors des élections législatives de 2006, le Jobbik et le MIÉP forment une coalition électorale, qui ne rencontre pas le succès escompté (2% des voix). Un peu plus tard, les émeutes de l’automne 2006 replacent le nationalisme sur le devant de la scène politique et le Jobbik en profite (grâce en particulier au retentissement de la création de la Garde Hongroise).

Dès lors, le MIÉP sombre dans un état groupusculaire. Il ne parvient pas à collecter les signatures de citoyens nécessaires à la constitution de listes pour les élections européennes de 2009 et les législatives de 2010. De plus, la maladie d’István Csurka (décédé en 2012) prive le parti d’une réelle direction. Le MIÉP s’étant fortement rapproché du Parti conservateur hongrois, le Fidesz, appelle à voter pour ce dernier lors des élections législatives de 2010 (István Csurka obtient des responsabilités au sein du monde du théâtre en Hongrie : en plus d’être un politicien, il est également un brillant dramaturge).

Suite au décès d’István Csurka, en février 2012, le MIÉP disparaît, n’existant plus que  sur le papier.

Cependant, il semble que le Fidesz cherche activement à réactiver le MIÉP dans le but de détacher quelques voix du Jobbik lors des prochaines élections législatives du printemps 2014. C’est ainsi que de façon assez surprenante, deux députés du Jobbik annoncent rejoindre le MIÉP : il s’agit d’Ernő Rozgonyi et Endrésik Zsolt. Les vraies raisons de leur départ vers le MIÉP sont probablement liées à des questions d’argent ou de pressions diverses, tant les possibilités de voir le MIÉP obtenir 5% lors des prochaines élections législatives sont inexistantes.

Gábor Vona affirme dans un article qu’il est au courant depuis plus de deux mois de la tentative du Fidesz de réanimer le MIÉP : il en a été informé par un député du Fidesz qui est proche du Jobbik. (http://szentkoronaradio.com/belfold/2013_01_18_vona-gabor...)

Le président du HVIM László Toroczkai, qui a été un très proche collaborateur d’István Csurka avant de quitter la politique électorale en 2001 et de fonder le HVIM, a fermement condamné ces deux députés félons, faisant remarquer de surcroît qu’il n’a pas eu le loisir de les apercevoir à l’enterrement d’István Csurka en février 2012.

István Csurka

Ernő Rozgonyi

Endrésik Zsolt

La presse libre.

Vidéo d'ambiance diffusée lors du discours de HC Strache.

Autriche. Basse-Autriche. Vösendorf. Ce samedi 19 janvier 2013, le FPÖ a tenu son rassemblement de la nouvelle année à Vösendorf. 

Voici une vidéo d’ambiance diffusée lors du discours du président national du FPÖ Heinz-Christian Strache :

"Le temps du changement. Le temps de HC Strache."