09/04/2025
La section de la CDU du Harz appelle à la levée de l’interdiction de coopération avec l'AfD.
Allemagne. Saxe-Anhalt. Harz. La section du parti démocrate-chrétien CDU du Harz appelle à la levée de l’interdiction de coopération avec le parti patriotique AfD.
20:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : accord de coalition CDU-CSU-SPD.
Allemagne. Les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD ont trouvé un accord de coalition pour former un nouveau gouvernement fédéral.
Parmi les points de l’accord figurent :
« Nous réglementons le retrait du droit de vote en cas de condamnations multiples pour incitation à la haine. »
« Nous renforçons l’Office fédéral de protection de la Constitution. »
« Nous garantissons des structures de contrôle plus efficaces et des contrôles plus ciblés. »
« Nous nous engageons à réglementer plus strictement les algorithmes favorisant la radicalisation dans la législation européenne sur les services numériques. »
« La diffusion délibérée de fausses informations factuelles n’ est pas couverte par la liberté d’expression. »
20:20 | Lien permanent | Commentaires (0)
Daniel Kos du FPÖ devient le maire de Leibnitz.
Autriche. Styrie. Leibnitz. Les patriotes du FPÖ, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et la liste locale Bürgerforum Leibnitz ont conclu un accord de travail afin de gouverner la municipalité. Daniel Kos du FPÖ devient le maire.
15:02 | Lien permanent | Commentaires (0)
L'AfD est donnée premier parti d'Allemagne !
Allemagne. Le parti patriotique AfD est donné à 25 % et le parti de gauche anti-immigration BSW à 5 %.
(https://www.wahlrecht.de/umfragen/ipsos.htm)
CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens
AfD : patriotes
SPD : sociaux-démocrates
Grüne : écologistes
Die Linke : post-communistes
BSW : gauche anti-immigration
FDP : libéraux
Sonstige : autres
13:55 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur les droits de douanes « Haute tension entre les Etats-Unis et la Chine » (Corriere della Sera), « Trump augmente encore les droits de douane pour la Chine » (La Repubblica), « Meloni annonce 25 milliards d’aides pour les entreprises » (Stampa), « Les surtaxes de Trump à la Chine et les aides aux entreprises de Meloni » (Messaggero).
L’annonce de la visite de G. Meloni à la Maison Blanche le 17/04. Corriere della Sera : « La visite de G. Meloni le 17 avril à Washington est étroitement liée à la stratégie de l’UE et Meloni ne peut faire sans. C'est l'UE qui définit la politique, et non les États individuels. Meloni proposera à Trump des droits de douane « zéro à zéro » pour l'Europe et les Etats-Unis : c’est un pari risqué. Pour contrebalancer les critiques et protéger d'une certaine manière le voyage à Washington, il y a l'annonce de la visite que le chef de l'État, Sergio Mattarella, fera à Bruxelles les 20 et 21 mai : au cœur des institutions européennes que Trump ignore ostensiblement jusqu'à présent. ». Messaggero « Juste après la bilatérale avec Trump, Meloni appellera Ursula « par esprit de loyauté » pour la tenir au courant des négociations. Le message qu’elle veut passer à la Maison Blanche est « l’UE n’est pas l’ennemi des Etats-Unis », d’autant plus que le bras-de-fer entre l’Amérique et la Chine s’est désormais intensifié. La Défense et l’Ukraine seront au cœur de la bilatérale ». La Stampa : « « Les doutes sur la mission de Meloni à Washington » : « Tous parlent du « rapport spécial » italo-américain après la libération de la journaliste Cecilia Sala pour laquelle elle était allée à Mar-a-Lago rencontrer Trump. Or, cette entente reste à confirmer. L’attitude de Meloni est plus prudente que quand elle se proposait comme ‘’pont’’ entre l’Europe et les Etats-Unis. Elle aurait dit à son entourage ‘’j’espère obtenir un résultat’’ car ‘’avec Trump on ne sait jamais’’». La Repubblica : « Les priorités de Meloni sont avant tout d’éviter les incidents avec Trump et ne pas irriter les alliés européens. Elle en a parlé avec von der Leyen au téléphone et, d’après certaines sources, également avec le président Macron. La sensation est que Trump n’est pas prêt à faire marche arrière. Pas dans l’immédiat, en tout cas. Trop d’inconnues, trop d’imprévisibilité de la part du président américain. Et encore : que demandera Trump en contrepartie ? Meloni proposera d’augmenter les achats européens de gaz américain. Or, le problème est la Chine. La sensation est que Trump demandera aux Européens de s’enrôler dans le front antichinois en matière de droits de douane. Il y a toutefois des sensibilités différentes en UE. L’Allemagne est très liée à Pékin et ne semble pas vouloir suivre Trump sur ce terrain, l’Espagne non plus ».
Les droits de douane. Corriere della Sera : « Sur le plan national, l'idée commune [des partis de la majorité] est d'éviter « une guerre commerciale » avec l'Amérique. L'impression est qu'au Palais Chigi, on cherche un juste milieu, révélateur de la volonté de la Présidente du Conseil de s'imposer comme interlocutrice de Trump. La demande de rencontrer le président américain semble également être un moyen de répondre à l'ambition de Salvini de s'imposer comme le « véritable porte-parole » de la nouvelle administration. Meloni ne peut ignorer que Salvini et Tajani sont sur deux positions opposées, le premier voulant une négociation bilatérale, le deuxième ancré à une optique européiste, qui le rapproche de la Cdu allemande et de la France de Macron ». Il Foglio « la rhétorique gagnante de Meloni est mise en danger par son ami Trump. C’est le président américain qui est en train de mettre la présidente du Conseil en difficulté, chose que ni Schlein ni Conte n’ont réussi à faire. Pas tant pour les retombées économiques des droits de douane décidées par le Président américain mais parce que maintenant Meloni ne sait plus quoi dire, il lui manque une narration politique à fournir aux électeurs. La majorité de gouvernement tergiverse. Par ailleurs, les sondages nous disent que 80% des Italiens n’a pas confiance en Trump et parmi les électeurs orientés à droite, les deux tiers sont méfiants. Meloni risque d’être considérée comme responsable d’avoir eu confiance en un allié aussi néfaste pour l’Italie et pour l’Europe ».
Le plan d’aide pour les entreprises. Messaggero : « Le ‘’parapluie’’ pour les entreprises italiennes s’élève à 25 milliards, que l’exécutif espère obtenir grâce à une modification du PNRR (14 mlds) et des fonds de cohésion européens (11 mlds). Devant environ vingt représentants d’entreprises réunis au Palais Chigi, Meloni qualifie les droits de douane de Trump de « grosse erreur » et invite à « éviter des réactions émotives » tout en appréciant la décision de von der Leyen de vouloir éviter une escalade car, dans le cas contraire, « l’Italie ne l’aurait pas soutenue ». Corriere della Sera : « G. Meloni tente de rassurer les entrepreneurs des secteurs impactés. Elle propose un « pacte pour faire front commun » devant la tempête économique et les invite à ne pas céder à l’alarmisme. Or, le syndicat des artisans évoque le risque d’une « pandémie économique », alors que les commerçants estiment les retombées sur la consommation des Italiens à « une baisse de 11,9 milliards en deux ans ». Le secteur de l’agro-alimentaire est sans doute le plus inquiet, tablant sur des retombées « à hauteur de 3 milliards » ». Sole 24 Ore : « la révision du PNRR n’est pas un ensemble de nouvelles politiques élaborées sur le moment pour aider les entreprises de l’export mais il s’agit d’une adaptation en cours de route du PNRR rendue indispensable par les retards de mise en œuvre pouvant mettre en danger une partie de ces fonds communautaires. Notamment le plan « Transition 5.0 », dont la consommation est de 664 millions d’euros sur une dotation de 6,23 milliards. Les ressources resteront aux entreprises mais elles seront redistribuées vers le monde productif et les secteurs en difficulté ». Il Foglio : « le flop du plan « Transition 5.0 » devient un instrument pour soutenir les entreprises, à condition que Bruxelles soit d’accord ».
Opération de fusion Generali-Natixis. Messaggero « Salvini prévient « il faut préserver les économies en Italie ». Perdre le contrôle de ces « usines » peut avoir des effets secondaires importants. Comme par exemple le choix des titres d'État ou des entreprises dans lesquels investir. Cette inquiétude est partagée par le secrétaire d’Etat à la Présidence du Conseil, Giovanbattista Fazzolari (Frères d’Italie), qui s’était exprimé il y a un mois, évoquant une anomalie « Les Italiens sont un peuple qui économise beaucoup et on risque d’avoir des épargnes qui sont de moins en moins dans les mains de groupes italiens ». Une anomalie qui pourrait aboutir sur une intervention de l’Etat. Le Palais Chigi et le Trésor surveillent depuis longtemps l'opération Generali-Natixis, qui prévoit le transfert de 650 milliards d'euros d'épargne italienne vers une nouvelle entité, dirigée par un manager américain et dont le conseil d'administration sera composé de trois Français. Une opération décidée par un conseil d'administration arrivant à expiration et malgré l'avis contraire du collège des commissaires aux comptes, et qui, selon les estimations mêmes des initiateurs, n'apportera que très peu d'avantages à Generali, seulement cent millions d'euros de synergies qui se réaliseront à partir de 2030 ».
Il Mattino, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères, « Il faut dialoguer avec les Etats-Unis mais aussi avec de nouveaux marchés pour nos entreprises » : « Nous devons continuer à travailler à un accord avec les Etats-Unis et éviter de nous embourber dans une guerre commerciale, c’est pourquoi j’avais demandé un report des droits de douane européens sur certains produits américains. L’action de la Présidente du Conseil, en visite à Washington, pourra sans aucun doute pousser D. Trump à revoir certaines de ses positions. L’Italie peut jouer un rôle de facilitateur d’un accord au bénéfice de toute l’Europe, sur ce terrain il n’y a pas de négociations individuelles possibles et l’UE devra parler d’une seule voix. La réponse doit être équilibrée et proportionnée. Le modèle espagnol avec le plan de 14 milliards d’aides aux entreprises ne me semble pas la bonne solution. Nous nous intéressons déjà, en tant que gouvernement, à des marchés alternatifs (Turquie, Mexique, Canada, Pays du Golfe, Asie centrale…) quant au MERCOSUR nous sommes prêts à soutenir l’accord déjà finalisé par l’UE. Il faut par ailleurs continuer à renforcer notre marché interne européen, notamment en accélérant la réduction des règles. Concernant la hausse de l’imposition des Big Tech américaines en Europe, la question reste sur la table mais ce n’est pas le moment d’aller à la confrontation avec les Etats-Unis. »
La Stampa, entretien d’Adolfo Urso, ministre des Entreprises et du Made in Italy : « La guerre avec les Etats-Unis ne fait pas de bien à l’Italie, c’est un relent de communisme de la part de ceux qui la souhaitent ». « Le gouvernement italien peut indiquer la meilleure voie à l’Europe qui est celle du dialogue avec les Etats-Unis afin d’éviter la guerre commerciale tout en défendant le marché intérieur de la vague de surproduction chinoise. Nous demandons à Bruxelles d'adopter immédiatement des mesures extraordinaires qui libèrent les entreprises, qui encouragent les investissements en Europe, un déclic de simplification et de débureaucratisation et la suspension des règles folles du Pacte Vert. Nous demandons de réattribuer les fonds non dépensés du PNRR pour soutenir d’une quelconque façon les entreprises. Il est possible de revoir au moins 14 milliards de fonds du PNRR et 11 milliards de fonds de cohésion, et en même temps de consacrer une partie des fonds du nouveau Plan social pour le climat. Le plan présenté par le Palais Chigi est stratégique car il vise principalement à encourager les investissements productifs, c'est-à-dire à relancer la croissance par des mesures structurelles et pas seulement à compenser les éventuelles conséquences des droits de douane américains. Elon Musk a dit deux choses en accord avec nos propositions : « zéro taxe » et « zéro bureaucratie », c'est ce que nous demandons aussi ». « [Entre l’Europe et Trump] nous avons choisi l'Italie, qui a créé l'Europe et, par conséquent, l'Occident. Notre seul phare est l'intérêt national qui nous poursuivons également au niveau européen et avec l'Occident. La visite de Meloni à Washington remettra le dialogue au centre car il ne faut jamais perdre la boussole de la réunification de l’Occident. Nous ne voulons pas renoncer à nos valeurs. Le marché américain est irremplaçable, de même que le Made in Italy pour eux, mais nous devons de toutes façons ouvrir de nouveaux marchés. »
(Traduction : ambassade de France à Rome)
13:30 | Lien permanent | Commentaires (0)