10/04/2025
L'AfD dénonce l’accord gouvernemental.
Allemagne. Le parti patriotique AfD dénonce l’accord gouvernemental entre les démocrates-chrétiens de la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD en qualifiant ce document d'« acte de capitulation » du dirigeant de la CDU Friedrich Merz et accuse la CDU/CSU de céder aux exigences du SPD et des écologistes. L’AfD affirme que cet accord de coalition ne prend pas en compte les graves problèmes du moment et consiste à poursuivre la politique d’avant.
21:11 | Lien permanent | Commentaires (0)
Angela Merkel estime que l'accord de coalition correspond à ce qu'elle a toujours voulu.
Allemagne. L'ancien Premier ministre démocrate-chrétien CDU Angela Merkel estime que l'accord de coalition conclu entre la CDU, les sociaux-chrétiens bavarois de la CSU et les sociaux-démocrates du SPD correspond exactement, en ce qui concerne le contenu, à ce qu'elle a toujours voulu.
19:25 | Lien permanent | Commentaires (0)
Article de Lionel Baland à propos d'un ouvrage consacré à Mustafa Kemal et au nationalisme turc.
Turquie. Mustafa Kemal Atatürk et le nationalisme turc :
https://www.breizh-info.com/2025/04/10/245691/chronique-l...
Mustafa Kemal
L'ouvrage
15:22 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Le soulagement de Meloni après l’embarras suite aux diverses annonces et déclarations de Donald Trump."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour se partagent entre la suspension par Donald Trump des nouveaux droits de douanes pendant 90 jours « La surprise de Trump : trêve sur les droits de douane » (Corriere della Sera), « Droits de douane, Trump bat en retraite » (La Repubblica), « Trump tremble et suspend les droits de douane » (Stampa), « Trump change d’avis et suspend les droits de douane » (Messaggero, Sole 24 Ore), et le discours au Parlement du roi Charles III, en visite en Italie.
Suspension des droits de douane américains. Repubblica : ‘’Un revirement de la part du tycoon permis notamment par les pressions du ministre de l’Economie américain, Scott Bessent pour calmer les marchés’’. ‘’La guerre des droits de douane divise même l’équipe restreinte autour du président américain, à commencer par Musk mais aussi tous les grands patrons des Big Tech. Il y a eu des protestations parmi les sénateurs et députés républicains’’. Sole 24 Ore : ‘’Un coup de théâtre le soir même de l’entrée en vigueur des nouveaux tarifs annoncés, à l’exception de la Chine pour laquelle les tarifs atteindront les 125%. Wall Street s’envole, le Nasdaq est en hausse de 12% dès l’annonce de la suspension alors qu’en Europe les bourses restaient très basses. Foglio (éditorial du directeur) « Trump peut être positif pour l’Europe – davantage de rapidité sur la Défense, de sensibilité envers le libre marché, de centralité pour la compétitivité. Les bourses font peur mais le tsunami ‘’trumpien’’ peut être une opportunité ». « Les droits de douane passeront, l’efficacité peut être pérenne. Jusqu’à présent le « trumpisme » a eu un effet plus bénéfique que prévu en poussant l’Europe dans une direction de croissance surprenante, voire enthousiasmante – un exemple : le débat sur le thème de la Défense a fait un pas en avant. Dans ce nouveau contexte où rien n’est évident, les partis ont dû montrer clairement leur profil européiste, même ceux qui sont mal à l’aise avec les positions européistes – Fratelli d’Italia avec Forza Italia est parmi les très peu nombreux partis à voir voté en faveur du plan de réarmement malgré la Ligue. »
La Stampa : « Le soulagement de Meloni après l’embarras suite aux diverses annonces et déclarations de Donald Trump ». « L’axe retrouvé entre Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen est l’une des surprises positives provoquées par le comportement de D. Trump. » Corriere della Sera : « Ce coup de frein peut être positif pour la mission de Meloni » : « l’annonce du report des droits de douane ouvre un nouveau scénario qui permettra à la Présidente du Conseil de négocier avec Trump, contraint par ses grands électeurs du monde de la finance à faire temporairement machine arrière. Reste à voir quelle sera la réaction de Trump : la voie est étroite pour Meloni mais désormais inévitable ». Repubblica (éditorial A. Cuzzocrea) : « Il n’y a pas de place pour l’ambiguïté. Donald Trump n’est pas intéressé par les ponts et la médiation et veut seulement que l’on s’incline devant lui. Après des semaines passées à solliciter une rencontre à la Maison Blanche dans l’illusion de pouvoir être un trait d’union entre les deux rives de l’Atlantique, Giorgia Meloni devrait l’avoir compris : ce pourrait être un piège. ». Repubblica « Meloni a poussé hier soir un soupir de soulagement mais la situation reste complexe. Il y a deux jours elle a eu un entretien téléphonique avec F. Merz, le futur chancelier allemand, qui a porté essentiellement sur les droits de douane. G. Meloni lui a confirmé deux heures avant l’annonce officielle son déplacement à Washington. Mais les deux partenaires commerciaux ne sont pas d’accord sur un autre partenaire : la Chine. L’Allemagne ne semble pas avoir l’intention d’abandonner le marché du colosse asiatique alors que Trump s’apprête très probablement à demander à Meloni de promouvoir en Europe une approche hostile à Pékin. »
Négociations sur les droits de douane américains. Stampa : « Paris a accusé Rome de diviser l’Europe puis a fait machine arrière ». « Un démenti est arrivé de l’Elysée [suite aux propos du Ministre Ferracci] ». Repubblica : « Le voyage de Meloni à Washington a suscité la polémique avec la France qui accuse : ‘La présidente du Conseil italienne ne doit pas jouer seule, il faut une Europe unie’. Les réactions italiennes tombent en série, les plus irrités étant les membres de Fratelli d’Italia. ‘’Pourquoi quand c’est Macron qui se rend à Washington tout semble normal ? Il faut du respect et de la réciprocité ‘ a dit Tommaso Foti, ministre chargé des affaires européennes, et le ministre de l’Agriculture Francesco Lollobrigida déclare à Repubblica : ‘ils voudraient nous reléguer au second plan’. La porte-parole du gouvernement français intervient dans la soirée pour calmer le ton : ‘toutes les voix qui permettent un dialogue sont les bienvenues’.»
Sole 24 Ore, entretien d’Antonio Tajani (Forza Italia), vice-Président du Conseil et ministre des Affaires étrangères : « La pause [annoncée hier par Trump] est un signal positif. Avec ou sans droits de douane notre objectif reste de renforcer le Made in Italy. L’Inde et le Japon sont deux marchés stratégiques pour nous. Après les visites dans ces deux pays, il y a aura en mai une mission au Mexique. Il y a aussi une importante dimension de diplomatie sportive. La flamme olympique sera allumée à Osaka en vue de Milano-Cortina 2026. Ces missions s’inscrivent dans le Plan d’action pour l’export présenté il y a un mois. L’Italie se concentre sur des marchés extra-européens en Asie, en Amérique latine et en Afrique en s’appuyant sur les sociétés et agences de l’Etat SIMEST, SACE, ICE. Je ne vois pas de risque de récession pour l’Italie en perspective. »
Avvenire, entretien d’Adolfo Urso (Frères d’Italie), ministre des Entreprises et du Made in Italy : « Trump a compris, maintenant il faut négocier. Nous demandons à Bruxelles un moratoire sur les règles européennes. Nous ne devons pas réagir de manière impulsive, mais en réfléchissant. Cette pause de 90 jours laisse davantage de marge [pour la négociation]. Aux entreprises nous ne voulons pas proposer simplement des aides mais un véritable plan de relance industriel. Au niveau européen nous proposerons entre autres la suspension ou la révision du Pacte Verte et l’introduction du principe du ‘buy european’ (préférence européenne dans les achats). Toute l’attention de Trump se concentre sur le Pacifique, l’Europe doit donc être prête à se débrouiller seule pour assurer sa défense et sa sécurité. Concernant le déplacement de Meloni à Washington le 17 avril, l’Italie agit toujours dans un esprit européen. »
Corriere della Sera, entretien de Carlo Fidanza, chef de groupe Fratelli d’Italia au Parlement européen : « Les Etats-Unis nous demandent désormais d’initier un blocus anti-Chine. Les droits de douane ‘zéro à zéro’ semblent difficile à atteindre mais nous essaierons ». « Le ministre italien chargé de l’Europe Tommaso Foti a raison, si c’est Macron qui va parler avec Trump, c’est un grand européiste ; si c’est Meloni elle veut diviser l’Europe. Heureusement quelqu’un à l’Elysée a compris que Giorgia Meloni va aux Etats-Unis pour représenter les intérêts de l’Europe ».
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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