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26/03/2025

L'AfD compte le plus de députés entrepreneurs.

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Allemagne. Le parti patriotique AfD compte 17 députés fédéraux entrepreneurs.

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"Nombre d'entrepreneurs dans les groupes à la Chambre des députés"

AfD : patriotes

CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

Sahra Wagenknecht dénonce le fait que l'AfD n’a pas obtenu un poste de vice-président à la Chambre des députés.

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Allemagne. La coprésidente du parti de gauche anti-immigration BSW Sahra Wagenknecht dénonce le fait que le parti patriotique AfD n’a pas obtenu un poste de vice-président à la Chambre des députés. Elle estime que cela bénéficiera électoralement à l’AfD.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/25/le-...)

Alice Weidel demande la relance du nucléaire.

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Allemagne. La coprésidente de l’AfD Alice Weidel demande la relance du nucléaire.

L'AfD monte encore !

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Allemagne. Les patriotes de l'AfD sont donnés à 24 % et la gauche anti-immigration BSW à 5 %.

(https://www.wahlrecht.de/umfragen/yougov.htm)

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CDU : démocrates-chrétiens / CSU : sociaux-chrétiens

AfD : patriotes

SPD : sociaux-démocrates

Grüne : écologistes

Die Linke : post-communistes

BSW : gauche anti-immigration

FDP : libéraux

Sonstige : autres

Lidewij de Vos dénonce les discriminations dont les Néerlandais sont victimes dans leur propre pays.

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Pays-Bas. Le député Lidewij de Vos du Forum voor Democratie estime, dans le cadre du débat à propos de la discrimination sur le marché du logement, qu’il est scandaleux que les étudiants internationaux et les demandeurs d’asile titulaires d’un droit de séjour bénéficient dans de nombreux cas d’une priorité par rapport aux ressortissants néerlandais.

"Meloni cherche un "double équilibre" difficile."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les négociations russo-américaines sur l'Ukraine « Kiev, les premiers pas d'une trêve » (Corriere della Sera), « Ukraine, la trêve en Mer Noire » (Messaggero), et les droits de douane « Trump : « les européens sont des parasites » » (Repubblica), « Les droits de douane mettent à mal l'alliance avec les États-Unis » (Stampa), « Trump sans filtre : « les Européens sont des parasites » » (Giornale).

Le hashtag #Franceschini, au sujet de la proposition que le sénateur Dario Franceschini (Parti Démocrate, centre gauche) souhaite présenter au Sénat pour permettre aux enfants de ne prendre que le nom de famille de leur mère, fait tendance.

Le sommet de Paris sur l’Ukraine. Il Messaggero : « Ce matin, sur la table de l'Élysée se trouve le plan actualisé pour une « coalition des volontaires », des troupes d'interposition à la frontière ukrainienne dans une mission de maintien de la paix, une fois l'armistice signé. Actualisé, disait-on, car au cours des dernières semaines, le projet annoncé par le duo Starmer-Macron a changé de visage à plusieurs reprises. De l'annonce initiale d'une force militaire entièrement européenne de 30 à 40 000 hommes - accueillie par l'opposition nette de la Présidente du Conseil italienne - on est arrivé à un plan d'action plus articulé. Selon les rumeurs, il prévoit une force multinationale sous l'égide de l'ONU et des rôles distincts pour les pays de l'UE et les autres nations qui ont l'intention d'y participer. Il appartiendrait à ces derniers de fournir les « casques bleus » à déployer à la frontière occidentale et aux Européens un rôle de soutien logistique à l'arrière, le long de la frontière occidentale de l'Ukraine avec l'OTAN ». Stampa « A cette occasion, Mme Meloni devra faire comprendre aux partenaires européens si elle veut ou pas soutenir la coalition des volontaires car c’est Zelensky lui-même qui exige de faire clarté sur le contingent de maintien de paix ». Sole 24 Ore : « en vue du sommet de Paris, Meloni cherche un « double équilibre » difficile : entre les Etats-Unis et l’UE d’une part et entre ses alliés internes d’autre part, évitant que sa majorité n’implose ». Il Foglio : « Contrairement à la réunion du 17 février dernier, cette fois-ci Meloni pourrait faire des déclarations publiques aux journalistes à l’issue de la réunion, évitant la voie des communiqués officiels du Palais Chigi. L’Italie est favorable à une mission ONU mais aussi à la présence de soldats chinois. Par ailleurs, il y aura aussi des représentants de Pékin au Sommet de Paris ».

Mer Rouge/Washington/EuropeIl Messaggero: « « Le mot ‘haine’ ne fait pas partie de mon langage, mais je rappelle que nous protégeons nos propres cargos : notre marine militaire a abattu plusieurs drones houthis lancés contre nous », a déclaré Antonio Tajani (Forza Italia). Le ministre des Affaires étrangères italien a ainsi exprimé son mécontentement face à l’échange entre responsables américains révélé par le journaliste ayant accédé par erreur aux discussions internes de l’administration Trump, soulignant que son gouvernement n’acceptait pas de leçons de Washington en matière de défense. En réponse aux propos de Vance et Hegseth, qui déploraient devoir « encore une fois sauver l’Europe » attaquant les Houthis, Tajani a suggéré que « le vice-président, récemment arrivé, ignorait peut-être » que l’Italie dirige la mission européenne Aspides, protégeant ses navires et participant à la défense de la liberté de navigation aux côtés des États-Unis et du Royaume-Uni. Qualifiée par Tajani de « premier pas vers une défense européenne », Aspides réunit quatre frégates italienne, française, allemande et grecque, soutenues par un avion de patrouille maritime. L’Italie en assure le commandement opérationnel, garantissant ainsi la sécurité des cargos européens, mais aussi américains, et témoignant de « l’engagement de Rome en faveur de la stabilité internationale ». »

Le gouvernementRepubblica « Dans un contexte international difficile, les équilibristes de la scène politique se lancent sans filet : certains assumant leurs responsabilités, d’autres jouant sans souci à obtenir quelques voix de plus auprès des électeurs. Le résultat est un pays qui montre des signes d’incertitudes sur un terrain, la politique étrangère, qui avait toujours été marquée jusque-là par la cohésion. Après le congrès de la Ligue, Salvini saura s’il a suffisamment de force pour soutenir ses ambitions. Les sondages nous diront bientôt si son parti se renforce ou doit plutôt se contenter de la troisième place dans la coalition en termes de voix ». Corriere della Sera : « le gouvernement risque de vivoter longtemps sur sa politique étrangère, en raison de ses divisions internes, ce qui affaiblit l’image internationale de l’Italie. Entre ses deux adjoint, Meloni doit non seulement jouer les médiateurs mais prendre une posture, évitant ainsi de valider les choix (non partageables) d’autrui ». Il Messaggero « une réunion Meloni-Salvini-Tajani sur la ligne à tenir concernant les droits de douane et l’Ukraine » : « sauf imprévus, une réunion devrait se tenir aujourd’hui, incluant également les secrétaires d’Etat à la présidence du Conseil, Mantovano et Fazzolari, et le ministre de la Défense Crosetto. Tajani sera présent en visioconférence depuis Pordenone. A cette occasion, Meloni voudra indiquer le cap, décidée à contrecarrer les assauts de Salvini en politique étrangère et à s’assurer qu’il n’y ait pas d’interférences sur la route diplomatique ». Il Foglio « Paris vaut bien une réunion, un plutôt un éclaircissement, après la semaine agitée entre les deux vice-présidents du Conseil Salvini et Tajani, cela afin d’éviter des fuites en avant et les cacophonies entendues jusque-là sur le ReArmEU par la majorité ».

Les terres rares. Il Messaggero : « L'UE n'a pas d'autre choix que de forger de nouvelles alliances afin d'obtenir des approvisionnements autres que chinois. Mais en même temps, M. Séjourné a précisé que « nous sommes obligés d'ouvrir de nouvelles mines en Europe ». Par rapport à la Suède, la Finlande le Portugal et l'Espagne, qui ont des gisements importants, notre pays mise sur le recyclage et sur « une forte orientation vers la circularité, la valorisation et l'utilisation efficace des ressources », a déclaré le ministre de l'Environnement Gilberto Pichetto Fratin. Près de la moitié des dix projets de recyclage reconnus hier par Bruxelles se trouvent en Italie. Les régions concernées sont le Latium, la Vénétie, la Toscane et la Sardaigne ». Repubblica : « Il y a le projet de Glencore de convertir une partie une partie du désert industriel de Portovesme, en Sardaigne, au recyclage des batteries. Celui d'une autre multinationale, la belge Solvay, pour récupérer le palladium dans l'usine chimique historique de Rosignano, en Toscane. Celui d'une entreprise italienne bien établie, Itelyum Regeneration, pour extraire des terres rares des déchets électroniques à Frosinone. Et celui d'une start-up de Padoue, Circular Materials, qui veut construire cinq usines pour récupérer les métaux lourds des déchets liquides des industries. Ce sont les quatre « drapeaux » italiens parmi les 47 projets stratégiques sélectionnés par la Commission dans son plan d'autonomie en matière de matières premières critiques. Outre les financements européens, les sociétés pourraient bénéficier également de fonds nationaux prévus par le fonds « Made in Italy », l’objectif étant de relancer les extractions minières en Italie, comme répété à plusieurs reprises par le ministre des entreprises A. Urso ».

La Stampa, Francesco Lollobrigida (Frères d’Italie), ministre de l’Agriculture : « Les États-Unis et l'Europe doivent se concentrer sur l'intérêt commun et tenir compte de leur alliance stratégique. Nous soutenons pleinement le commissaire Maroš Šefčovič, qui est actuellement à Washington pour négocier. L'important est que cette table ne se transforme pas en un multiplicateur d'agressivité. Il faut trouver un compromis vertueux, car seul le marché commun peut nous rendre plus forts. Quant aux positions de la Ligue qui ne veut pas de négociations européennes, Lollobrigida souligne que « ce sont les règles des traités : c'est l'UE qui négocie le commerce extérieur, pas les nations individuelles. Cela n'exclut pas la possibilité de conclure des accords entre l'Italie et les États-Unis, mais toujours dans une perspective européenne. Certainement pas pour l'affaiblir. » En ce qui concerne les conséquences sur les exportations de vin, « si nécessaire, nous soutiendrons le secteur, y compris économiquement. Nous sommes suffisamment forts pour faire face à tout type de crise, mais nous voulons avant tout éviter cette crise. »

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Francesco Lollobrigida

(Traduction : ambassade de France à Rome)