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25/03/2025

George Simion estime que la classe politique roumaine est responsable du report indéfini de l'adhésion de la Roumanie au programme d'exemption de visa des États-Unis.

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Roumanie. George Simion, favori dans la course à la présidence et président du parti AUR, estime que la classe politique roumaine est responsable du report indéfini de l'adhésion de la Roumanie au programme d'exemption de visa des États-Unis et affirme que la vie en Roumanie doit être améliorée afin que les Roumains de l’étranger rentrent au pays.

Publicité dans un champs pour le candidat nationaliste à l'élection présidentielle polonaise Sławomir Mentzen.

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Pologne. Publicité dans un champs pour le candidat nationaliste à l'élection présidentielle Sławomir Mentzen.

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Canton de Neuchâtel : pas de patriotes de l'UDC élus à l'exécutif.

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Suisse. Canton de Neuchâtel. Alors que deux socialistes ont été élus au premier tour de l’élection de l’exécutif, seulement trois candidats se sont déclarés pour le second tour qui doit pourvoir les trois sièges restants : deux libéraux et un écologistes. Ces derniers sont, en conséquence, tacitement élus.

(http://lionelbaland.hautetfort.com/archive/2025/03/23/lor...)

Le parti patriotique AfD privé du poste de vice-président de la Chambre des députés auquel il a droit.

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Allemagne. Lors de la séance inaugurale de la Chambre des députés, le parti patriotique AfD est le seul qui n'a pas obtenu un poste de vice-président auquel il a droit. Les autres partis ont décroché le leur à l'issue du premier tour. L'AfD a échoué lors de trois tours de scrutin.

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Le groupe des députés du parti patriotique AfD a été victime d'un manque de sièges.

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Allemagne. Lors de la séance inaugurale de la Chambre des députés, le groupe des députés du parti patriotique AfD a été victime d'un manque de sièges. Il n'y en avait pas assez de prévus pour les 152 députés de l'AfD.

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"Ce bras-de-fer entre les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Tajani, implique directement Meloni."

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Italie. Revue de presse.

Les Unes du jour portent sur les droits de douane et la réaction du Président de la République italienne « Droits de douane, le non du Quirinal, le coup de frein de Trump » (Corriere della Sera), « Le non de Trump aux Chinois. Le coup de frein de Trump sur les droits de douane, Mattarella : « les tarifs sont inacceptables, l'Europe doit réagir » » (Stampa), « Mattarella secoue l'Europe » (Messaggero), « Droits de douane, le bazooka de Mattarella » (Giornale) et le classement du G20 sur les salaires « En Italie, les salaires sont plus bas » (Repubblica).

Les droits de douane. Il Messaggero: « En visite au Village de l’Agriculture à Rome pour l’anniversaire des Traités de Rome de 1957, qui fondent les racines de l’Union européenne, le Président de la République, Sergio Mattarella, a salué hier son histoire comme un « succès incroyable », tout en appelant l’UE à « se mettre à jour en évaluant ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas ». Il a cité notamment le manque d’intégration en matière de défense, une avancée inachevée « dont nous payons encore aujourd’hui les conséquences ». Mattarella a plaidé ainsi pour un nouvel élan, à l’image de celui qui poussa des « hommes d’État courageux et clairvoyants », dont de Gasperi, Adenauer et Spinelli, à initier une « révolution de la pensée » et un « profond bouleversement des relations entre pays européens ». Il a invité à se rappeler du contexte initial de l’intégration européenne, marquée par une « guerre dévastatrice » et des « dictatures brutales ». Face aux menaces actuelles, telles que l’augmentation des droits de douane, qu’il juge « inacceptables » car elles pénalisent « nos produits de qualité » et instaurent « un climat de méfiance sur les marchés », il a exhorté l’UE à s’inspirer du « courage » de ses fondateurs et à réagir avec « autorité, calme et détermination » pour contrer ces mesures « immotivées et excessivement générales ». »

Les tensions au sein de la majorité. Corriere della Sera : « La ligne du Palais Chigi » : « La posture adoptée par le Palais Chigi est simple : démentir l’existence de tensions au sein du gouvernement et par conséquent « tolérer » les possibles attaques de Salvini en attendant que le congrès national de la Ligue se termine. ». Corriere della Sera « La Ligue veut conditionner le gouvernement sur l’Ukraine » : « Ce bras-de-fer entre les deux vice-présidents du Conseil, Salvini et Tajani, implique directement Meloni et peut nuire à l’action de l’Italie sur l’échiquier international ». Stampa : « Derrière ces tensions se cachent l’enjeu des élections en Vénétie (que Frères d’Italie veut remporter au détriment de la Ligue) et le départ d’un léguiste (Davide Bellomo) rejoignant Forza Italia. La Ligue déplore « la fin d’un pacte de non-agression », un pacte implicite qui avait été scellé lors de la naissance de la coalition. Pourtant, Bellomo n’est pas le seul et d’autres représentants de la Ligue élus dans le Sud de l’Italie seraient tentés de partir et de rejoindre Forza Italia ou Frères d'Italie. La ligue dans le Sud a été une étoile filante : son enracinement est récent, malgré le tournant « national » de Salvini. »

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Antonio Tajani, Matteo Salvini et Giorgia Meloni

Immigration. Il Sole 24 Ore: « Le gouvernement italien, refusant de se conformer aux arrêts répétés des juges sur ce projet, prévoit d’adopter ce vendredi, en Conseil des ministres, une disposition visant à transformer les centres ouverts en Albanie en centres de rétention avant expulsion (Cpr). Cette accélération, qui marque une « externalisation totale » de la gestion migratoire, passe par une modification de la loi d’application du protocole italo-albanais, sans altérer l’accord lui-même. L’initiative, directement impulsée par Palais Chigi, repose sur deux facteurs : d’une part, la mise en place des « return hubs » prévue par le règlement européen et, d’autre part, l’espoir que la Cour de justice de l’UE débloque la situation en mai prochain avec sa décision sur la notion de « pays sûrs ». L’opposition critique vivement cette stratégie et demande des comptes sur l’usage des fonds publics : « le gouvernement doit présenter des excuses pour ce gâchis financier » (Schlein, PD), tandis que certains dénoncent un projet voué à l’échec : « Ces centres en Albanie n’ont jamais fonctionné et ne fonctionneront jamais » (Magi, Più Europa). »

Le sommet de Paris sur l’Ukraine.  Corriere della Sera : « Sauf coups de théâtre, Giorgia Meloni se rendra à l’Elysée pour participer à la réunion qui représente l’étape suivante de la construction d’un noyau européen de garanties militaires en faveur de l’Ukraine. Toute sorte de prévision est prématurée mais la présidente du Conseil semblerait avoir moins de perplexités sur le chemin fait jusque-là par Macron et Starmer. Et si quelque perplexité demeure, cela ne la pousse pas pour autant à déserter cette table de discussion concernant également l’apport des systèmes de défense européens en cas de trêve ou de paix. Même si l’Italie n’enverra pas de soldats en Ukraine sans mandat onusien ».  Stampa : « Jeudi, lors du sommet de Paris convoqué par Macron sur la coalition des volontaires pour Kiev, Meloni devra faire comprendre si elle a l'intention de rester avec l'UE unie, ou de laisser des espaces d'ambiguïté utiles pour garder un électorat plus populiste. Mme Meloni prépare ainsi son voyage à Paris : elle y participera mais sans trop d’enthousiasme. Elle répètera à cette occasion la solution de l’extension de l’article 5 de l’Otan sans toutefois inclure l’Ukraine dans l’Alliance Atlantique. »

La coalition des volontaires. Sole 24 Ore : « Au micro de Radio 24 Mattino, le ministre de la Défense Guido Crosetto (Frères d’Italie) a répété qu’ ‘’une dissuasion, sans les Etats-Unis, n’est pas possible, c’est un point dont nous devons être conscients’’. Concernant le plan de réarmement de l’Union, Crosetto souligne ‘’l’Europe a une approche très industrielle et peu stratégique : le point n’est pas de produire davantage mais de savoir où l’on veut investir et donc quel objectif atteindre’’. ‘’Ce que demande le gouvernement’’, conclut Crosetto, ‘’c'est un système qui permet de ne pas impacter la dette de manière à augmenter le taux d'intérêt, un système qui permet de ne pas laisser le problème aux prochaines générations. Il s'agit d'une approche moins médiatique, mais un peu plus sérieuse et rationnelle que je partage avec le ministre de l’Economie Giancarlo Giorgetti’’ ». Repubblica « Au lieu de se disputer sur l’Europe du passé (la polémique autour du manifeste de Ventotene), le gouvernement et l’opposition, divisés à leur sein, feraient mieux de discuter sérieusement du rôle de l’Italie dans l’Europe du présent et de l’avenir. L’Allemagne efface ses réserves sur l’idée d’une puissance jusque-là taboue, la France – malgré sa fragilité interne politique et économique – fait levier sur sa propre capacité nucléaire pour proposer de renforcer la dissuasion européenne […]. L’Italie pourrait faire partie de cette dynamique, qu’il faudrait considérer comme un intérêt national sur lequel s’unir au lieu de se diviser. Ou bien rester aux marges, dans l’espoir que la Russie ne soit pas aussi menaçante et que les Etats-Unis nous traitent avec égards. Or, ce sont des illusions sur lesquelles il n’est pas possible de bâtir notre sécurité nationale (Marta Dassù, politologue et ancienne vice-ministre des affaires étrangères) »

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Guido Crosetto

Les salaires du G20. La Repubblica : « L’Italie s’appauvrit : selon l’OIT, entre 2008 et 2024, les salaires réels y ont chuté de 8,7 %, un record au sein du G20. Ce déclin, exacerbé par la crise financière et la flambée des prix du gaz, a entraîné une perte de pouvoir d’achat de 6,5 % entre 2022 et 2023. Malgré un rebond de 2,3 % en 2024, l’impact de l’action du gouvernement reste limité, d’autant que la gestion maladroite de l’acompte IRPEF a alourdi la fiscalité. Le rapport souligne un problème structurel : en vingt-cinq ans, la productivité italienne a reculé de 3 %, tandis que celle des économies avancées du G20 a progressé de 30 %. L’Italie affiche une faible inégalité salariale (1 % de travailleurs à bas salaires), mais cela tient davantage à une pression généralisée à la baisse qu’à une réelle réduction des écarts (-0,5 % en vingt-cinq ans, contre -1,7 % en moyenne mondiale). Les 1 % les plus riches sont les seuls à avoir conservé leur pouvoir d’achat, tandis que les travailleurs à faibles revenus, consacrant 60 % de leur salaire aux dépenses essentielles, subissent de plein fouet l’inflation. Or, selon le rapport, les politiques publiques, notamment l’indexation des salaires sur l’inflation, n’ont pas suffi à compenser cette érosion du pouvoir d’achat. En réaction à ces chiffres, les syndicats italiens insistent sur la nécessité de « poursuivre le renouvellement des conventions collectives, qui a permis un regain de pouvoir d’achat de 2,3 % en 2024 » (Fumarola, CISL) et réclament des mesures plus ambitieuses, « ces données confirment ce que nous dénonçons depuis longtemps : une négociation salariale d’ampleur est indispensable » (Landini, CGIL), alors que « les travailleurs sont laissés invisibles et que la politique ne leur apporte aucune réponse » (Bombardieri, UIL). »

 (Traduction : ambassade de France à Rome)

Roumanie : le Conseil national de l'audiovisuel a ordonné la suppression de 20 publications sur les réseaux sociaux.

Roumanie. Le Conseil national de l'audiovisuel a ordonné la suppression de 20 publications sur les réseaux sociaux au cours d'une période de six jours, ainsi qu'une demande de fermeture définitive d'un compte. Parmi les publications supprimées figurent celles faisant état du raid des autorités contre les supporters de Călin Georgescu, le candidat nationaliste empêché de se présenter.

Pologne : le candidat conservateur et le candidat nationaliste à la présidentielle sont au coude-à-coude.

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Pologne. Un sondage Opinia24, pour le premier tour des élections présidentielles du 18 mai 2025, donne le candidat démocrate-chrétien de la Plateforme civique (PO) Rafał Trzaskowski premier à 40 %, celui des conservateur de Droit et justice (PiS) Karol Nawrocki à 22 % et celui de la Confédération Sławomir Mentzen à 20 %.