11/03/2025
Le BSW introduit un recours devant la Cour constitutionnelle.
Allemagne. Le parti de gauche anti-immigration BSW auquel il manque 13.435 voix pour entrer à la Chambre des députés introduit un recours devant la Cour constitutionnelle : « Plusieurs milliers de votes BSW ont apparemment été attribués à tort à d'autres partis ou jugés invalides. »
19:34 | Lien permanent | Commentaires (0)
Allemagne : la Chambre des députés prive d'accès une partie des employés de députés.
Allemagne. La Chambre des députés sortante a modifié son règlement intérieur afin d’exclure les « extrémistes » exerçant une fonction d’employé de député(s) ou de groupe parlementaire de l’accès physique aux locaux, mais également de l’accès au système de communication numérique.
19:19 | Lien permanent | Commentaires (0)
La Cour constitutionnelle roumaine rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu.
Roumanie. La Cour constitutionnelle rejette l'appel du candidat nationaliste Călin Georgescu contre la décision du Bureau électoral central d'empêcher Călin Georgescu de se présenter aux élections présidentielles.
19:01 | Lien permanent | Commentaires (0)
L’équipe de football de la Chambre des députés a voulu exclure de ses rangs les députés de l'AfD.
16:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
Interview du député européen de Vox Hermann Tertsch par Lionel Baland.
Espagne. Interview du député européen Hermann Tertsch du parti nationaliste espagnol Vox :
https://www.breizh-info.com/2025/03/11/244619/hermann-ter...
Hermann Tertsch
13:17 | Lien permanent | Commentaires (0)
"Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie."
Italie. Revue de presse.
Les Unes du jour portent sur Trump et les conséquences de ses annonces sur les bourses « L'effet Trump touche les bourses » (Corriere della Sera), « Trump fait peur aux bourses » (Repubblica), « L'ombre des États-Unis, Wall Street baisse » (Messaggero), le plan ReArm Europe « Défense, 200 milliards venant des particuliers » (Stampa), l'immigration « Révolution sur les migrants, l'Europe avec l'Italie » (Giornale).
Sommet à Paris sur la défense européenne et sur l’Ukraine. Messaggero : « Emmanuel Macron réunit les ‘volontaires’. L’Italie parle d’ ‘activisme précipité’. La situation impose, au moins du point de vue d’E. Macron, une accélération. Le chef d’Etat-major italien Luciano Portolano s’y rendra mais en tant qu’‘observateur’, l’initiative étant jugée ‘prématurée’ [par le gouvernement italien]. Ce sera un prélude à la réunion au format E5 de demain avec les ministres de la défense français, allemand, britannique, polonais et italien, dont l’ordre du jour portera à la fois sur l’Ukraine et sur une Défense européenne, réarmement de l’UE et de ses membres compris, d’après des sources de la défense française. Mais à Rome un certain scepticisme plane, des sources italiennes évoquent un ‘exercice d’entrainement sur le terrain’ et y voit une nouvelle fuite en avant de l’Elysée, une action précipitée. ’Sans véritables discussions de paix, nous n’irons pas loin’ estime le gouvernement. Giorgia Meloni attend une invitation de la part de Keir Starmer dans le cadre de la réunion qu’il a, pour sa part, convoquée ce samedi 15 mars. La position de l’Italie reste inchangée : non à l’envoi de troupes européennes, des soldats pourront être mobilisés dans une zone tampon seulement sous l’égide de l’ONU. Giorgia Meloni insistera toutefois sur l’extension de l’article 5 du Traité de l’OTAN à l’Ukraine, une proposition appuyée également par le secrétaire général de l’OTAN. Si le parapluie nucléaire français devait aussi être évoqué aujourd’hui, l’Italie montrerait son scepticisme face à une proposition qui risque de creuser davantage la fracture entre Etats-Unis et Union européenne. Le fait est que cet activisme retrouvé sur la scène internationale profite à E. Macron et à sa popularité en hausse de 7 points au cours du dernier mois. ». Corriere della Sera : « Les ouvertures de l’Allemagne, avec l’entretien de Merz au Deutshlandfunk : ouverture à l’hypothèse du président Macron à condition que le parapluie français soit « complémentaire à celui américain ». De Varsovie à Kiev, on réfléchit ainsi sur le principe de la dissuasion nucléaire, pour laquelle Macron veut garder le contrôle de l’arsenal. Ce qui veut dire que ce parapluie pourrait se refermer rapidement si la dirigeante du FN devait parvenir à l’Elysée en 2027. ». La Stampa « Les géométries variables de la nouvelle Europe » : « c’est un format hybride, non institutionnalisé, qui contraint à agir en urgence. Il est sans doute important de discuter sur les garanties pour l’Ukraine, même si c’est une discussion hypothétique puisque nous ne sommes pas à la veille d’un cessez-le-feu. Dans tout cela l’Italie est là, elle participe, mais elle n’est pas au premier rang, notre pays souffrant d’une « sympathie russe » diffuse de la part de partis d’extrême gauche et d’extrême droite et auprès de son opinion publique, plus importante par rapport à d’autres pays européens et qui refuse de voir la menace de la Russie »
Plan italien pour la défense. Messaggero: « lors d’un dîner de travail après l’Eurogroupe, le ministre italien de l’Économie, Giancarlo Giorgetti (Ligue), a présenté à ses homologues européens une proposition visant à mobiliser jusqu’à 200 milliards d’euros d’investissements privés pour la défense via des garanties publiques européennes. Cette approche permettrait d’éviter une hausse de l’endettement public, contrairement au plan « Rearm Europe » d’Ursula von der Leyen, qui repose sur 650 milliards d’euros de dépenses militaires exclues des limites de déficit – une perspective qui inquiète l’exécutif italien, engagé dans le redressement des comptes publics. Rome plaide ainsi pour un mécanisme inspiré d’InvestEU, impliquant la BEI et les banques nationales de développement, afin de préserver la stabilité budgétaire, une priorité pour l’Italie. La proposition devra désormais être négociée entre les 27. Dans le même temps, le débat sur le financement de la défense reste fortement divisif. » Messaggero : « Restrictions concernant les Italiens sur les bases américaines [en Italie], les nouveaux recrutements sont suspendus. La décision a été prise après le gel des comptes courants et la mise à zéro des cartes de crédits pour les employés non militaires. Il y a eu plusieurs communications via mail du DOGE, le Département de l'Efficacité gouvernementale américaine dirigé par Elon Musk. Les syndicats sont en alerte et ont demandé des explications y compris au gouvernement, se disant ‘inquiets de la méthode’. »
Mission diplomatique italienne à Washington. Messaggero: « Face à l'augmentation annoncée des droits de douane, un véritable casse-tête pour son gouvernement, G. Meloni a validé l'envoi d'une délégation de la Farnesina à Washington pour sonder les marges de négociation avec le Département du Commerce. Afin d’éviter toute accusation d’unilatéralisme, souvent formulée par les autres membres de l’UE, le ministre des Affaires étrangères, Antonio Tajani, après en avoir discuté avec le commissaire européen au Commerce, Maroš Šefčovič, a insisté sur la coordination de la délégation avec la Commission européenne, seule compétente en matière commerciale. Les taxes douanières seront un enjeu clé du premier entretien bilatéral entre Meloni et Trump. Si les documents internes de Palais Chigi expriment la volonté de l’Italie de se poser en principal ambassadeur de l’UE auprès des États-Unis, son excédent commercial de 42 milliards d’euros avec Washington, l’un des plus élevés du Vieux Continent, la place en position délicate face à Trump. Pour contrer cette menace, Rome mise sur un plan en trois axes : rééquilibrer les échanges via des accords sur le GNL et la défense, tirer parti de la baisse du dollar et des stocks stratégiques américains, et espérer que Trump maintienne une ligne dure contre le Mexique et la Chine, ce qui pourrait ouvrir de nouvelles opportunités pour le Made in Italy. Une stratégie risquée, où le danger de se retrouver piégé reste omniprésent. »
L’UE et l’immigration. Repubblica : « Le coup de pouce d’U. von der Leyen ne suffit pas, les deux centres italiens pour migrants en Albanie resteront fermés jusqu’à l’été. Malgré une accélération marquée de Bruxelles sur l’immigration clandestine et les rapatriements, notamment sur les ‘partenariats avec des pays tiers d’origine et de transit pour des solutions innovantes telles que la création d’hubs européens’, les centres italiens en Albanie risquent bien de rester fermés au moins jusqu’à une décision de la Cour de justice européenne sur les critères de définition des pays ‘sûrs’ et à la probable réélection du président albanais Edi Rama qui n’entend pas remettre en question le protocole signé avec Rome en période de campagne électorale. Le gouvernement italien entend donc jouer sur deux tableaux sans exclure aucune solution pour la mise en fonction des centres. La Présidence du Conseil et le ministère de l’Intérieur semblent du reste assez confiants quant à la possibilité de maintenir la fonction initiale des centres, de rétention de migrants dès leur secours en mer. Le nouveau Pacte asile et immigration concernera quant à lui les migrants déjà présents sur le sol européen et il faudra des mois avant une entrée en vigueur. Une liste des pays sûrs établie par la Commission européenne, attendue avant même la sentence de la Cour de justice européenne, prévaudrait sur l’avis de juges des pays pris individuellement, ce qui serait un autre important appui à la Présidence du Conseil italienne de la part d’U. von der Leyen. »
StarLink. Repubblica : « Le vice-président du Conseil Matteo Salvini insiste sur les satellites américains pour la sécurité nationale et fait savoir que " un face à face entre le président Mattarella et Musk serait stimulant ". On assiste à une sorte de diplomatie parallèle de la part du dirigeant de la Ligue, qui prend l’attache de l’équipe de JD Vance pour un rendez-vous téléphonique avec ce dernier en vue d’une bilatérale à Washington après le congrès du parti prévu en avril. C’est l’envoyé de Trump pour Rome, Paolo Zampolli, qui avait reconnu à Salvini le mérite d’avoir été ‘’le seul qui nous ait toujours soutenu en Italie’’. Corriere della Sera : « Les tensions au sein de la coalition de droite, les pressions de Salvini et la prudence de Forza Italia, qui freine. Entretemps, Meloni fait le choix de ne pas se laisser impliquer dans le débat alimenté par son allié de la Ligue, le Palais Chigi faisant ainsi savoir que le dossier « n’est pas prioritaire ». Il faudra donc attendre le 18 mars, quand la présidente du Conseil s’exprimera devant la Chambre ». Sole 24 Ore « C’est plus qu’une gêne ce que le Quirinal laisse filtrer au sujet des rumeurs sur une possible rencontre entre le Président Mattarella et E. Musk. Une rencontre qui n’est pas à l’agenda, au vu de la stupeur avec laquelle le Quirinal a réagi. En effet, ce n’est pas au Quirinal que se tiennent des négociations pour des contrats de secteur. Comme tout le monde le sait, c’est le gouvernement qui traite le dossier avec le ministère de compétence. Pourquoi alors avoir impliqué le Chef de l’Etat ? Sans doute car les négociations ne sont pas au point final et l’on demande un « placet » de la part de la Présidence de la République. ». Foglio : « Pendant ce temps, Kimbal, le frère cadet d'Elon, est de nouveau en tournée dans les palais qui comptent. Cette fois-ci sans son chapeau texan, mais aussi à l'improviste, envoyant les conseillers diplomatiques des ministères frapper aux portes des ministres et annoncer avec embarras : « Excusez-moi, le frère de Musk veut monter : que devons-nous faire ?’’ »
Matteo Salvini : "Soldats italiens en Ukraine. Non, merci."
Sondage Euromedia Reseach. La Stampa : « « La menace nucléaire fait peur à 42,2% des Italiens ; 47,5% pense que nous sommes menacés à l’intérieur des frontières européennes. 59,8% des sondés se disent contraires à l’envoi de soldats en Ukraine. En revanche, 30,5% y sont favorables à condition que ce soit sous l’égide de l’ONU. 53% des Italiens sont favorables à la création d’une armée européenne, même si 60,8% estime que l’Europe n’a pas suffisamment de poids et de voix sur les crises internationales. Enfin, 58% n’ont pas confiance dans l’action négociatrice de Trump dans les conflits ». »
La Stampa, Edmondo Cirielli (Frères d’Italie), vice-ministre des Affaires Etrangères : « Giorgia ne prend pas de décisions sur la base de connaissances et d’amitiés : la décision sur StarLink sera prise en tenant compte des aspects économiques, technologiques et de sécurité. Stroppa [le référent italien de X] n’est personne et Musk a plutôt intérêt à soigner un rapport avec Meloni qu’avec cet inconnu. Concernant la défense européenne, j’aimerais que l’UE ait une ligne budgétaire dédiée à la défense, ce qui soulagerait les Etats d’un possible endettement. Ce serait le premier noyau d’une armée européenne, avec des parties mise à disposition de Bruxelles. Sur ce point, Salvini a exprimé son désaccord mais il n’a pas qu’il voterait contre. Cela deviendrait un problème si en conseil des ministres ou au Parlement un parti [faisant partie de l’exécutif] devait ne pas respecter la décision adoptée par la majorité. Sur les mots de Salvini à l’encontre de Macron, je rappelle que le ministre de l’Intérieur français avait insulté le gouvernement italien et avait été ensuite recadré par Macron. Personnellement je n’aurais jamais prononcé ces propos : je comprends l’inquiétude de Salvini mais nous restons les amis des Etats-Unis et de la France. Concernant le sommet qui se tient aujourd’hui à Paris, nous n’aimons pas les fuites en avant, ni la recherche de visibilité. Macron a cette tendance mais le sujet de fond est que c’est l’UE qui devrait prendre la direction de ce front. Puisque nous sommes animés par un esprit positif, nous ne désertons pas ces rencontres mais sommes néanmoins inquiets si le niveau de friction avec les Etats-Unis devait se hausser. Sans l’Amérique, nous n’allons nulle part. »
Edmondo Cirielli
(Traduction : ambassade de France à Rome)
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