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26/03/2024

Lionel Baland dans le JT de TVLibertés à propos de la formation du futur gouvernement néerlandais.

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Pays-Bas. Mon passage dans le JT de TVLibertés, au sein d’un sujet de Nicolas de Lamberterie, à propos de la situation aux Pays-Bas où Geert Wilders peine à former un gouvernement (de 13’55 à 19’00) :


À Francfort, 100 % des suspects des agressions sexuelles graves et 64 % des suspects des viols sont des étrangers.

Allemagne. Hesse. Francfort-sur-le-Main. À Francfort, 100 % des suspects des « agressions sexuelles graves » et 64 % des suspects des viols sont des étrangers. Statistiques officielles.

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(jaune : pourcentage d'étrangers)

agressions sexuelles graves

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meurtre

viol

homicide volontaire

vol

vol aggravé

trafic d'êtres humains

cambriolage avec violences

agression sexuelle grave

(https://www.bild.de/politik/inland/politik-inland/verbrec...)

"Meloni prévient Salvini : "Nous diviser serait un cadeau à la gauche.""

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Italie. Revue de presse. 

L’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, avec l’abstention des Etats-Unis, fait la une des quotidiens : « Etats-Unis-Israël, la déchirure consommée à l’ONU » (Corriere della sera), « Trêve à Gaza, Biden abandonne Netanyahou » (Stampa), « L’ONU vote pour le cessez-le-feu, Israël annule la venue de sa délégation » (Sole 24 Ore), « Le revers à Israël, le cessez-le-feu voté avec le feu vert des Etats-Unis » (Messaggero), « L’Amérique abandonne Israël » (Giornale). La hausse du niveau d’alerte en Europe à la suite de l’attentat terroriste à Moscou fait la Une de Repubblica : « Alerte Daech en Europe, Macron craint des attaques et tend la main à la Russie ».  

Les JT couvrent essentiellement l’adoption de la résolution du Conseil de Sécurité de l’ONU demandant un cessez-le-feu immédiat à Gaza, l’interrogatoire en Russie des suspects de l’attentat terroriste à Moscou de vendredi soir, la polémique autour de l’enquête sur de possibles infiltrations mafieuses dans la municipalité de Bari, et les intempéries. 

COMMENTAIRE, La Repubblica, de S. Folli, « Santanchè, Emiliano, des crises qui se font écho » : « Il est désormais évident qu’une période marquée par l’irritation et les coups bas nous attend [sur le plan politique]. La campagne électorale en cours est un peu différente des autres, l’élection du Parlement européen ne sera pas l’habituel grand sondage sur lequel les partis se disputent mais ne changeant pas grand-chose sur le fond. Cette fois, il y aura un perdant et un gagnant. Cela risque d’être une élection décisive pour les équilibres de la coalition au gouvernement et non moins fondamentale pour comprendre la direction que prendra le centre-gauche (éventuelle alliance entre le Parti démocrate et le M5S, etc…). Le résultat issu des urnes donnera des indications sur le destin de la législature, entre stabilité jusqu’à son terme naturel en 2027 et destin bien plus bref. La déstabilisation pourrait être provoquée aussi bien par une grave défaite de la Présidente du Conseil que par un trop net succès. D’où la tension croissante entre les différents camps. Les difficultés et les questions urgentes à régler actuellement pour les partis au gouvernement et d’opposition sont bien loin des guerres qui nous entourent. A droite, il y a l’affaire de la ministre Santanchè et à gauche l’affaire Emiliano-Decaro à Bari. Deux situations presque aussi embarrassantes l’une que l’autre, susceptibles de peser sur le vote des Italiens bien plus que la situation en Ukraine ou en Mer Rouge. Une ministre à la crédibilité pulvérisée peut-elle rester en poste même si elle n’est pas renvoyée devant un juge ? On peut toujours s’enfoncer dans la politique de l’autruche ou faire semblant de rien en attendant un meilleur alignement des planètes. Mais cette histoire jette une ombre sur le gouvernement qu’il est de plus en plus dangereux de sous-estimer. Une démission ne serait pas une condamnation mais une manière de séparer le sort de la principale intéressée de celui du reste de l’exécutif. L’autre affaire sombre se joue à Bari et concerne le centre-gauche. Il s’agit de faire la lumière sur les propos du président de région Emiliano pointant les liens du maire de Bari, Decaro, avec la famille d’un chef mafieux bien connu. L’opposition risque elle aussi une grave perte de crédibilité. Decaro est estimé y compris par ses adversaires, mais cette affaire risque de lui porter préjudice si la lumière n’est pas faite rapidement. En attendant, la rhétorique sur la morale irréprochable de la gauche et des collectivités locales est mise au placard jusqu’à nouvel ordre. La transparence reste toutefois la meilleure réponse. A droite comme à gauche, l’autre camp peut tirer avantage de la situation, mais si l’on reste dans le marasme, ce sera bien pire. » 

ARTICLE, Corriere della Sera, A. Logroscino « Meloni prévient Salvini : « nous diviser serait un cadeau à la gauche » » : « ‘’Nous sommes tous en campagne électorale et je le comprends. Toutefois, nous diviser serait le seul cadeau que nous pourrions faire à la gauche’’. C’est ainsi que Giorgia Meloni lance un avertissement à Matteo Salvini, après avoir été accusée de travailler pour soutenir von der Leyen pour la reconduire à la tête de la Commission Européenne. Meloni relance durement ‘’s’il y a quelqu’un en Italie qui n’a jamais gouverné et qui ne gouvernera jamais avec la gauche, c’est bien moi’’. L’allusion au gouvernement Draghi, qui avait bénéficié du soutien de la Ligue mais pas de Fdi, est claire. Depuis le siège de la LIgue, toutefois, aucun signe d’apaisement ne semble arriver. Dans un communiqué, la Ligue fait savoir qu’elle ‘’souhaite voir une droite unie, en Europe comme en Italie. Or, jusque-là il n’y a eu que des vétos sur Le Pen et sur nos alliés. Nous voulons croire que personne, au sien de la coalition de majorité, ne préfère gouverner l’UE avec E. Macron et les socialistes plutôt qu’avec la Ligue et ses alliés’’. Depuis son déplacement en Basilicate, la présidente du Conseil fait savoir : ‘’le point n’est pas le président de la Commission mais la majorité qui le soutient, car ce sera cette majorité qui décidera des politiques qui seront adoptées en Europe. Ma stratégie est connue et je donne pour acquis qu’elle soit partagée par tous les partis de la coalition : favoriser une majorité de droite également en Europe’’. D’après Meloni, il n’y aurait pas de pièges cachés mais plutôt une erreur à éviter : se diviser pour renforcer sa popularité en vue du vote proportionnel de juin. Toutefois, après les élections européennes, une discussion sur les nouveaux rapports de force sera inévitable. Le problème des alliances en Europe est un sujet brûlant aussi pour Forza Italia. Son secrétaire Tajani a répété à plusieurs reprises que son parti ne fera pas d’alliance avec les partis extrémistes. Maintenant, il défend le président français, qualifié par Salvini de « belliciste » lors de son meeting souverainiste de samedi dernier. ‘’Ce n’est pas mon langage. Nous avons une position différente à l’égard de l’envoi des militaires, mais la France et l’Italie sont des interlocuteurs amis’’. Tajani baisse ensuite le ton d’un cran : ‘’la majorité est solide, ce qui se passe entre les familles européennes n’a rien à voir avec l’accord de gouvernement. Arrêtons les polémiques, les électeurs veulent l’harmonie [entre nous]’’. » 

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, C. Fotina : « Intelligence artificielle, le Garant pour la protection des données privées critique le gouvernement » : « […] Le projet de loi sur l’I.A., annoncé par la Présidente du Conseil Giorgia Meloni et dont l'adoption par le Conseil des ministres était initialement prévue pour Pâques, est destiné à être reporté. »

ARTICLE, Sole 24 Ore, D. Palmiotti « Aciérie de Tarente, voici les premiers fonds à hauteur de 150 millions »

ARTICLE, Il Sole 24 Ore, M. Perrone : « Terrorisme : Italie, 250 cibles potentielles sont placées sous haute surveillance. » 

(Traduction : ambassade de France à Rome)